Le marché immobilier canadien se prépare à un rééquilibrage en 2026, avec une appréciation modeste des prix et une augmentation de l’activité
L’amélioration de l’abordabilité devrait inciter les Canadiens à revenir sur le marché en 2026.
Faits saillants :
- Royal LePageMD prévoit que le prix de l’agrégat d’une propriété au Canada augmentera de 1 % au quatrième trimestre de 2026 comparativement à la même période de 2025.
- À l’échelle nationale, le prix des maisons unifamiliales détachées devrait augmenter de 2,0 % d’une année sur l’autre au quatrième trimestre de 2026, tandis que celui des appartements en copropriété devrait baisser de 2,5 % sur la même période.
- Le prix de l’agrégat d’une propriété dans les grandes régions de Toronto et de Vancouver devrait respectivement connaître une baisse de 4,5 % et de 3,5 %, tandis que dans la région du Grand Montréal, une hausse de 5,0 % est attendue.
- De toutes les grandes régions, Québec est, une fois de plus, la ville où les plus importants gains sont attendus en 2026, le prix de l’agrégat d’une propriété devant augmenter de 12,0 %.
TORONTO, 9 décembre 2025 – Après une année 2025 tumultueuse, marquée par des bouleversements économiques et politiques, 2026 s’annonce comme une année de relance cruciale pour le marché immobilier canadien. Selon l’Étude sur les prévisions du marché de Royal LePage, le marché immobilier résidentiel du Canada devrait afficher de modestes hausses de prix l’an prochain ainsi qu’une augmentation de l’activité de vente, alors que les acheteurs continueront de réintégrer le marché. Au pays, le prix de l’agrégat[1] d’une propriété devrait rester relativement stable, n’augmentant que de 1,0 % par rapport à la même période de 2025 pour atteindre 823 016 $ au quatrième trimestre de 2026. Le prix médian d’une maison unifamiliale détachée devrait augmenter de 2,0 % pour s’établir à 876 934 $, tandis que le prix médian pour un appartement en copropriété devrait diminuer de 2,5 % pour atteindre 563 918 $.[2]
« Des fondamentaux solides du marché, comprenant des taux d’intérêt plus bas, une offre accrue et une concurrence réduite, ont créé un environnement plus favorable pour les consommateurs », déclare Phil Soper, président et chef de la direction de Royal LePage. « Les personnes accédant à la propriété pour la première fois et ceux qui recherchent dans les régions les plus chères du pays ont une rare opportunité de concrétiser leurs projets d’accession à la propriété à des prix réduits. Bien que nous ne nous attendions pas à un rebond marqué, cette abordabilité améliorée rétablira la confiance du marché tant chez les acheteurs que chez les vendeurs, ouvrant la voie à une croissance des prix plus durable, bien que modeste, en 2026. »
Le prix des propriétés devrait augmenter en 2026 dans les principaux marchés du pays, à l’exception des deux villes canadiennes les plus chères. Comparativement à la même période de 2025, le prix de l’agrégat d’une propriété dans les régions du Grand Toronto et du Grand Vancouver devrait respectivement afficher une baisse de 4,5 % et de 3,5 % au quatrième trimestre de 2026. Durant cette même période, le prix de l’agrégat d’une propriété dans la région du Grand Montréal devrait, quant à lui, augmenter de 5,0 %. Pour la deuxième année consécutive, Québec devrait enregistrer les gains les plus importants parmi toutes les grandes régions du pays, avec une hausse anticipée de 12.0 %. Au cours de la même période, le prix des propriétés devrait augmenter de 4,0 % à Regina, où la demande continue d’être robuste et l’offre limitée, tandis qu’il devrait connaître une hausse d’au plus 2,0 % à Ottawa, Calgary, Edmonton, Halifax et Winnipeg.
« L’année 2025 a amené un réajustement. Tout porte à croire que les Canadiens s’adaptent désormais de plus en plus au bruit de Washington et que la confiance au pays reste ferme. Nous avons observé une croissance régulière et progressive de l’activité de ventes au second semestre de l’année, un signe clair que ceux qui ont reporté leurs décisions importantes sont prêts à aller de l’avant en 2026 », explique M. Soper.
Fin de la baisse des taux d’intérêt
En 2025, la Banque du Canada a réduit quatre fois son taux directeur, le ramenant ainsi à son niveau actuel de 2,25 %. Après un cycle de baisses des taux de 18 mois, qui a suivi un sommet en deux décennies, la Banque cherche dorénavant à soutenir une économie en perte de vitesse, tout en gardant l’inflation sur une trajectoire viable. La plupart des économistes s’attendent à ce que la Banque n’effectue de nouvelles baisses qu’en cas de faiblesse économique importante, alors que le Canada continue de naviguer dans les tensions commerciales avec les États-Unis.
« Les taux hypothécaires ne sont plus le problème majeur. Les coûts d’emprunt se sont stabilisés à un niveau qui favorise une saine activité de marché. Les acheteurs peuvent aller de l’avant sans craindre de passer à côté de conditions plus favorables à l’avenir. Cette clarté à elle seule libérera la demande », conclut M. Soper.
Selon un récent sondage de Royal LePage, mené par Burson, 28 % des Canadiens qui louent actuellement disent avoir envisagé d’acheter une propriété plutôt que de louer avant de signer ou de renouveler leur bail actuel.[3] Lorsqu’on leur a demandé quels facteurs avaient influencé leur décision de louer, 40 % des répondants ont déclaré qu’ils attendaient une baisse du prix des propriétés et 29 % qu’ils attendaient une nouvelle baisse des taux d’intérêt. Les répondants pouvaient choisir plus d’une réponse.
Les efforts de construction s’intensifient, mais des obstacles pour accroître l’offre persistent
D’un bout à l’autre du pays, les parties prenantes s’efforcent d’accroître l’offre de propriétés, mais elles rencontrent des obstacles.
Selon un récent rapport de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL), le total combiné des mises en chantier d’habitations dans les sept principales régions métropolitaines de recensement (RMR) du Canada au cours du premier semestre de 2025 a frôlé des sommets historiques. Il était à peine moins élevé qu’au premier semestre de 2024.[4] Cependant, les efforts visant à accroître l’offre ont été inégaux à travers le pays. La forte augmentation des mises en chantier à Calgary, Edmonton, Montréal et Ottawa a été contrebalancée par une demande des investisseurs plus faible à Toronto et Vancouver, illustrant ainsi de nettes disparités régionales.
L’activité de construction dans les villes les plus chères du Canada a été particulièrement touchée. À la mi-2025, Toronto était en voie d’enregistrer son plus faible niveau de mises en chantier en trois décennies. Cela coïncide avec un ralentissement important des ventes sur plan, lesquelles ont continué de diminuer drastiquement au cours de la dernière année en raison du déclin de la demande des investisseurs, ce qui a entraîné des annulations et des retards de projets. Vancouver subit des pressions semblables et, selon le rapport, devrait connaître une nouvelle baisse du nombre total de mises en chantier cette année.
« Pour atteindre une abordabilité à long terme, accroître l’offre demeure un élément essentiel. Afin de répondre à la demande refoulée de logements dans le pays, nous ne pouvons pas nous permettre de réduire nos efforts, même si l’activité des acheteurs et des investisseurs ralentit à court terme », précise M. Soper. « Il est tout aussi important de construire les bons types de logements. Les options de milieu de gamme, qui sont actuellement peu nombreuses, comme les duplex, les triplex et les maisons en rangée offrent l’équilibre espace-densité que recherchent les Canadiens sans accroître inutilement l’étalement urbain. Des villes comme Edmonton et Calgary montrent ce qu’il est possible de faire lorsque la construction de logements est guidée par une intention, une flexibilité et un engagement en faveur de l’abordabilité. C’est la direction que le Canada doit continuer à suivre. »
Une stabilité au sein du gouvernement ramène l’attention sur le logement
« Pour 2026, les fondamentaux clés du marché sont orientés dans la bonne direction. Des sondages récents indiquent que les Canadiens sont satisfaits du leadership politique, ce qui ouvre la voie à des progrès indispensables en matière de politique du logement, » note M. Soper. « Le budget fédéral de 2025 a jeté des bases importantes, allant des engagements de financement dans le cadre du programme Maisons Canada aux grands projets d’infrastructure, mais le véritable défi sera de voir avec quelle efficacité ces mesures seront mises en œuvre au cours de l’année à venir. Si Ottawa tient ses engagements, 2026 pourrait être l’année où nous commencerons à voir des initiatives promises de longue date se transformer en progrès concrets pour l’industrie immobilière canadienne. »
Lancée en septembre dernier, Maisons Canada est la nouvelle agence fédérale responsable de la construction, du financement et de la gestion de projets de logements abordables. Dans le cadre de sa première initiative, six terrains publics du portefeuille de la Société immobilière du Canada ont été réservés pour la construction de 4 000 maisons fabriquées en usine.
« 2026 sera une année de transition pour le marché canadien du logement, alors qu’une abordabilité améliorée et une concurrence moins féroce continuent de favoriser les acheteurs. Nous prévoyons une reprise progressive de l’activité au cours des prochains mois et, si le marché printanier coïncide avec une stabilisation des conditions économiques et commerciales, la confiance des acheteurs pourrait aussi se renforcer. »
« Le marché immobilier canadien repart de l’avant, » conclut M. Soper. « Des conditions améliorées attirent de nouveau les acheteurs, étape par étape. Le réajustement est derrière nous, maintenant, nous bâtissons. »
Tableau – Prévisions 2026 de Royal LePage : rlp.ca/tableau-previsions-2026
RÉSUMÉ DES MARCHÉS
Région du Grand Toronto
Dans la région du Grand Toronto, le prix de l’agrégat des propriétés au quatrième trimestre de 2026 devrait diminuer de 4,5 % comparativement au quatrième trimestre de 2025 pour atteindre 1 054 129 $. Au cours de la même période, le prix médian d’une maison unifamiliale détachée devrait diminuer modestement de 1,0 % pour atteindre 1 382 832 $, tandis que celui d’un appartement en copropriété devrait connaître une baisse de 6,5 % pour atteindre 615 885 $.
« Cet automne, le marché n’a pas été très vigoureux. Dans un cycle typique, cette période serait l’une des plus actives de l’année pour acheter et vendre, mais ça n’a pas été le cas cette année. Ce n’est pas simplement parce que les acheteurs essaient de trouver le meilleur moment pour conclure une affaire. L’incertitude économique incite plusieurs d’entre eux à se tenir à l’écart du marché, en particulier en raison des inquiétudes liées à la sécurité d’emploi et aux discussions sur les tarifs qui sont toujours en cours. Sans sentiment d’urgence, les acheteurs prennent leur temps, pèsent leurs décisions et agissent avec beaucoup plus de prudence qu’il y a quelques années, lorsque la concurrence était intense et qu’il fallait prendre des décisions rapidement », indique Shawn Zigelstein, dirigeant d’agence et chef de l’équipe Zold, Royal LePage Your Community Realty. « Le retour potentiel du travail au bureau est un autre facteur qui nourrit l’hésitation des acheteurs. Alors que de plus en plus d’employeurs annoncent un retour au travail dans les bureaux à cinq jours par semaine, plusieurs Canadiens ne savent pas à quoi ressembleront leurs futurs déplacements quotidiens, ce qui rend plus difficile la décision de s’installer quelque part. »
« Pour les consommateurs, la bonne nouvelle c’est que la concurrence moins intense crée des opportunités intéressantes, d’autant plus que les prix continuent de baisser. Nous avons observé une augmentation des transactions pour les maisons unifamiliales de moins d’un million de dollars par rapport à la même période de 2024, ce qui nous indique que certains acheteurs profitent des conditions actuelles du marché. »
M. Zigelstein note que le ralentissement dans le segment des nouvelles constructions devrait probablement se poursuivre pour l’instant. Les constructeurs ont suspendu le lancement de nouveaux projets et réduit leurs efforts de marketing. Afin de vendre les propriétés déjà construites, certains promoteurs proposent des incitatifs, comme des réductions de prix ou des délais de clôture plus souples.
« Je m’attends à ce que l’activité sur le marché reste relativement stable tout au long de l’hiver, sans changement important avant le printemps. Même après plusieurs baisses des taux d’intérêt, nous n’avons pas constaté d’augmentation notable de l’intérêt des acheteurs, ce qui nous indique que le ralentissement est dû à d’autres facteurs que les coûts d’emprunts », ajoute M. Zigelstein. « Si l’on voit une reprise, il est peu probable qu’elle se produise du jour au lendemain. La reprise s’opérera probablement progressivement, au fur et à mesure que la confiance s’améliorera, que les signaux économiques se stabiliseront et que les acheteurs se sentiront plus sûrs de prendre des décisions à long terme. »
Tableau – Prévisions 2026 de Royal LePage : rlp.ca/tableau-previsions-2026
Région du Grand Montréal
Dans la région du Grand Montréal, le prix de l’agrégat d’une propriété devrait augmenter de 5,0 % au quatrième trimestre de 2026 comparativement au même trimestre de 2025 et s’établir à 676 725 $. Durant la même période, le prix médian d’une maison unifamiliale détachée devrait, quant à lui, augmenter de 6,0 % et atteindre 796 908 $, tandis que le prix médian d’un appartement en copropriété devrait connaître une hausse de 2,5 % et s’établir à 502 558 $.
« Le marché du Grand Montréal a été caractérisé par une demande soutenue pour les propriétés sous le million de dollars, tandis que le segment du luxe a connu une activité plus faible au cours du dernier trimestre », explique Marc Lefrançois, courtier immobilier agréé, Royal LePage Tendance. « Malgré un léger fléchissement de l’activité en octobre, et un ralentissement plus prononcé dans le centre-ville et à Laval, nous observons que les consommateurs québécois semblent moins affectés par l’incertitude économique et les tensions commerciales que d’autres régions du pays. »
M. Lefrançois ajoute : « Les taux d’intérêt, jugés raisonnables par les acheteurs, contribuent à un sentiment de confiance. La demande globale pour 2026 devrait rester similaire à celle de 2025, voire légèrement meilleure. L’inventaire est en constante augmentation, mais sans être alarmant, ce qui offre plus de choix aux acheteurs, notamment ceux qui optent pour les banlieues de Montréal, jugées plus abordables pour les jeunes familles. »
Tableau – Prévisions 2026 de Royal LePage : rlp.ca/tableau-previsions-2026
Grand Vancouver
Dans la région du Grand Vancouver, le prix de l’agrégat d’une propriété devrait diminuer de 3,5 % au quatrième trimestre de 2026 comparativement au même trimestre de 2025 et s’établir à 1 147 868 $. Durant la même période, le prix médian d’une maison unifamiliale détachée devrait, quant à lui, diminuer de 5,0 % et atteindre 1 610 915 $, tandis que le prix médian d’un appartement en copropriété devrait connaître une baisse de 3,0 % et s’établir à 712 853 $.
« Le marché immobilier de Vancouver continue de perdre de la vigueur. Les ventes restent bien en deçà de la moyenne sur 10 ans pour la région et les stocks en hausse restent plus longtemps sur le marché, les acheteurs se montrant réticents. Le ralentissement inhabituel observé cet automne laisse présager que la faiblesse du marché pourrait persister pendant un certain temps », mentionne Randy Ryalls, directeur général, Royal LePage Sterling Realty. « Lorsque l’on examine pourquoi les acheteurs hésitent, deux groupes se distinguent : ceux qui s’inquiètent de la conjoncture économique plus large et ceux qui tentent d’anticiper le marché pour obtenir une meilleure affaire. Avec un nombre suffisant de propriétés sur le marché et des prix en baisse, les acheteurs ne sont pas pressés de passer à l’action. Dans ce contexte, plusieurs sont à l’aise d’attendre, d’observer et d’évaluer leurs options avant de prendre une décision. »
M. Ryalls souligne que plusieurs acheteurs qui souhaitent acquérir une propriété plus grande se retrouvent dans la situation de « l’œuf ou la poule ». Sans avoir trouvé un acheteur pour leur propriété actuelle, ils ne peuvent pas aller de l’avant avec leur prochain achat. On a donc observé une augmentation notable des transactions « conditionnelles à la vente » dans la région, les acheteurs essayant de combler l’écart entre la vente et l’achat dans un marché moins vigoureux.
« Dans les mois à venir, une ou deux nouvelles baisses des taux pourraient donner au marché l’élan dont il a besoin, même si, pour l’instant, cela semble peu probable. Une baisse du nombre de propriétés sur le marché pourrait aussi contribuer à motiver les acheteurs en début d’année », ajoute M. Ryalls. « Comme nous l’avons vu durant les années de COVID, certains acheteurs réagissent fortement à la peur de passer à côté d’une bonne affaire et même un léger changement dans les conditions du marché pourrait les convaincre de le réintégrer. Un petit coup de pouce pourrait contribuer à stimuler l’activité en 2026. »
Tableau – Prévisions 2026 de Royal LePage : rlp.ca/tableau-previsions-2026
Ottawa
À Ottawa, le prix de l’agrégat d’une propriété devrait augmenter de 2,0 % au cours du quatrième trimestre de 2026 comparativement au même trimestre de 2025 et s’établir à 788 970 $. Durant la même période, le prix médian d’une maison unifamiliale détachée devrait, quant à lui, augmenter de 3,5 % et atteindre 907 488 $, tandis que le prix médian d’un appartement en copropriété devrait connaître une hausse de 1,0 % et s’établir à 408 646 $.
« Pour la prochaine année, nous prévoyons un retour à la normale sur le marché immobilier d’Ottawa, avec une faible hausse des prix à un chiffre. Les ventes devraient suivre un rythme plus cyclique : un marché dynamique au printemps, un ralentissement pendant les mois d’été lorsque les familles partent en vacances, puis une nouvelle reprise après la fête du Travail », déclare Jason Ralph, président et dirigeant d’agence, Royal LePage Team Realty. « La hausse des demandes d’acheteurs observée après plusieurs baisses des taux cet automne est encourageante et, maintenant que la Banque du Canada indique que d’autres baisses sont peu probables à court terme, plusieurs acheteurs qui se tenaient à l’écart du marché commencent à y revenir. »
M. Ralph rapporte que la stabilité est ce que recherchent vraiment les consommateurs et qu’une plus grande constance des taux d’intérêt, associée à un éventuel accord commercial, contribuera grandement à rétablir la confiance.
« Même si la réduction du nombre de fonctionnaires fédéraux suscite certaines inquiétudes, nous ne prévoyons pas d’impact négatif important sur le marché immobilier local. La plupart de ces changements devraient se produire par attrition et par des départs à la retraite, ce qui pourrait en fait entraîner une légère augmentation des ventes de propriétés récréatives, alors que certains propriétaires pourraient opter pour un nouveau mode de vie », ajoute M. Ralph. « Tant les acheteurs que les vendeurs revoient leurs attentes en fonction de la réalité du marché. Dans l’ensemble, l’économie immobilière d’Ottawa continue de se montrer stable et résiliente. Avec une demande croissante, des prix stables et un environnement de marché qui reste fondamentalement sain, nous nous attendons à une vigueur soutenue tout au long de 2026. »
Tableau – Prévisions 2026 de Royal LePage : rlp.ca/tableau-previsions-2026
Québec
À Québec, le prix de l’agrégat d’une propriété devrait augmenter de 12,0 % au quatrième trimestre de 2026 comparativement au même trimestre de 2025 et s’établir à 501 984 $. Durant la même période, le prix médian d’une maison unifamiliale détachée devrait, quant à lui, augmenter de 14,0 % et atteindre 536 598 $, tandis que le prix médian d’un appartement en copropriété devrait connaître une hausse de 5,0 % et s’établir à 356 160 $.
« Le marché immobilier de Québec continuera de se distinguer par sa robustesse en 2026 », affirme Francis Turmel, courtier immobilier résidentiel et commercial de l’Équipe Francis Turmel, Royal LePage Blanc et Noir. « Avec un inventaire toujours historiquement bas face à une demande soutenue, la pression sur les prix restera très élevée. Les baisses de taux ont alimenté l’optimisme des acheteurs. Il est clair que la région de Québec demeurera l’une des plus dynamiques de la province. »
Le segment des maisons unifamiliales, le plus en demande, devrait connaître une forte évolution des valeurs, avec certains quartiers comme Lebourgneuf, Montcalm ou Cap-Rouge où l’on observe historiquement une appréciation des valeurs plus forte et plus soutenue. Pour les copropriétés, une hausse plus modérée est anticipée. Un léger ralentissement s’est fait sentir en fin d’année, notamment en raison des nouvelles réglementations, comme la Loi 16, et de l’adaptation parfois plus complexe des copropriétés plus anciennes.
« Malgré la compétition, les acheteurs se sont habitués à naviguer dans un marché d’offres multiples et se montrent de plus en plus à l’aise d’investir, compte tenu de l’appréciation continue des prix », ajoute M. Turmel. « Cependant, l’évolution rapide du marché peut rendre nos clients vulnérables. C’est pourquoi l’accompagnement d’un courtier disponible et expérimenté est plus que jamais essentiel pour les guider, les rassurer et défendre efficacement leurs intérêts. »
Tableau – Prévisions 2026 de Royal LePage : rlp.ca/tableau-previsions-2026
Calgary
À Calgary, le prix de l’agrégat d’une propriété devrait augmenter de 1,5 % au quatrième trimestre de 2026 comparativement au même trimestre de 2025 et s’établir à 701 061 $. Durant la même période, le prix médian d’une maison unifamiliale détachée devrait, quant à lui, augmenter de 3,0 % et atteindre 828 429 $, tandis que le prix médian d’un appartement en copropriété devrait connaître une hausse modeste de 1,0 % et s’établir à 265 832 $.
« Même si l’activité a ralenti par rapport à l’année dernière, elle reste supérieure à la moyenne sur 10 ans, soutenue par la migration interprovinciale continue en provenance de la Colombie-Britannique et de l’Ontario, et par une économie locale qui devrait surpasser la croissance nationale. Pour les prochains mois, le marché immobilier de Calgary devrait rester stable et équilibré jusqu’au printemps prochain, avec une amélioration des ventes et une légère hausse du prix des propriétés en 2026 alimentées par la forte demande de maisons détachées », explique Corinne Lyall, dirigeante-propriétaire, Royal LePage Benchmark.
« À Calgary, la confiance des consommateurs reste forte, la plupart des acheteurs se tenant à l’écart du marché se contentant d’attendre que la situation des taux d’intérêt se clarifie ou choisissant de reprendre leurs recherches après l’hiver », note Mme Lyall. « Le marché continue de présenter deux segments distincts : le marché des condos, fermement en faveur des acheteurs en raison d’un excédent d’inventaire, limite l’appréciation globale des prix, tandis qu’en parallèle, la concurrence dans les quartiers matures, plus près du centre-ville, reste beaucoup plus serrée, alimentée par les faibles possibilités de redéveloppement et des terrains plus grands qui justifient évidemment un prix plus élevé. »
Mme Lyall ajoute que les nouveaux projets immobiliers en périphérie de la ville offrent beaucoup plus de choix aux acheteurs, en particulier dans la fourchette de 800 000 $ à 1 000 000 $. C’est dans cette fourchette que se concentre une grande partie des nouvelles constructions, ce qui rend ce segment attrayant pour les acheteurs d’une première maison et ceux qui sont sensibles au prix.
« Dans le segment haut de gamme du marché, les propriétés dont le prix dépasse 2 000 000 $ continuent d’afficher des performances exceptionnelles, soulignant la profondeur et la diversité de la demande à Calgary, qui reste l’un des marchés du logement les plus stables et les plus résilients du pays. Dans l’ensemble, l’offre et la demande sont maintenant mieux équilibrées, ce qui crée un environnement plus sain où les acheteurs profitent d’un plus grand choix et les vendeurs revoient leurs attentes pour qu’elles soient plus réalistes. »
Tableau – Prévisions 2026 de Royal LePage : rlp.ca/tableau-previsions-2026
Edmonton
À Edmonton, le prix de l’agrégat d’une propriété devrait augmenter de 2,0 % au quatrième trimestre de 2026 comparativement au même trimestre de 2025 et s’établir à 480 930 $. Durant la même période, le prix médian d’une maison unifamiliale détachée devrait, quant à lui, augmenter de 4,0 % et atteindre 542 568 $, tandis que le prix médian d’un appartement en copropriété devrait connaître une hausse de seulement 1,0 % et s’établir à 207 454 $.
« Alors que le marché semblait particulièrement vigoureux en début d’année, l’élan à l’approche de 2026 semble plus modéré, marquant un retour à un cycle immobilier traditionnel que nous n’avons pas connu depuis près de 10 ans. Dans l’ensemble, le volume des ventes a été inférieur en 2025 à ce qu’il a été en 2024 et nous nous attendons à des niveaux semblables pour la prochaine année. Ces conditions reflètent un marché qui se stabilise après des années de fluctuations », indique Tom Shearer, dirigeant-propriétaire, Royal LePage Noralta Real Estate. « Des difficultés économiques entre 2015 et 2019 à l’accélération de l’activité provoquée par la pandémie, nous sommes enfin revenus à des conditions de marché normaux. Le prix des propriétés devrait augmenter modestement au cours de la prochaine année. »
M. Shearer souligne que Edmonton reste l’un des marchés importants les plus abordables au pays et que la demande continue d’être largement alimentée par des acheteurs locaux, en particulier dans le cas des propriétés d’entrée de gamme, comme les maisons en rangée et les appartements en copropriété.
« La vague d’acheteurs qui se sont installés ici ces dernières années en raison du coût abordable de la ville s’est estompée. Le bassin actuel d’acheteurs comprend davantage de personnes qui souhaitent avoir une sécurité d’emploi avant de déménager. Néanmoins, le marché inspire confiance. Les acheteurs ne craignent pas de payer trop cher et considèrent l’achat d’une maison comme un investissement stable à long terme », dit M. Shearer.
« Alors que les consommateurs suivent de près les décisions politiques provinciales ainsi que les investissements fédéraux dans le secteur pétrolier et gazier de la province, Edmonton continue de faire preuve de résilience et d’un potentiel de croissance. L’an prochain, des conditions équilibrées et une demande stable renforceront la position de la région en tant qu’endroit stable et fiable pour acquérir une propriété. »
Tableau – Prévisions 2026 de Royal LePage : rlp.ca/tableau-previsions-2026
Halifax
À Halifax, le prix de l’agrégat d’une propriété devrait augmenter de 2,0 % au quatrième trimestre de 2026 comparativement au même trimestre de 2025 et s’établir à 538 968 $. Durant la même période, le prix médian d’une maison unifamiliale détachée devrait, quant à lui, augmenter de 4,0 % et atteindre 628 056 $, tandis que le prix médian d’un appartement en copropriété devrait connaître une baisse de 2,0 % et s’établir à 391 804 $.
« Les conditions du marché dans l’ensemble du Canada atlantique ont été relativement stables cette année et elles devraient rester sensiblement les mêmes au cours de la prochaine année », déclare Matt Honsberger, dirigeant-propriétaire, Royal LePage Atlantic. « Halifax a maintenu un rythme d’activité constant et, même si le volume de ventes est plus faible que prévu, les prix sont restés relativement stables. Les acheteurs s’adaptent graduellement à l’environnement d’emprunt actuel et, malgré une certaine prudence liée à l’incertitude économique et politique générale, plusieurs reconnaissent que le fait d’attendre ne permettra pas nécessairement de profiter de conditions plus favorables. Ce changement d’état d’esprit met la table pour une année plus dynamique dans le marché immobilier de la région. »
M. Honsberger ajoute que les tendances du marché dans les Maritimes ont largement suivi les prévisions établies en début d’année, avec peu de mouvement dans un sens comme dans l’autre. Halifax est restée stable, tandis que des marchés comme St. John’s et certaines parties du Nouveau-Brunswick continuent d’afficher une offre plus limitée et une forte demande alimentée par une relative abordabilité. L’inventaire devrait augmenter modestement en 2026 à mesure que la demande se stabilisera, ce qui permettra à la région de retrouver des conditions plus équilibrées.
« Pour la prochaine année, je m’attends à une augmentation graduelle des ventes, les acheteurs se sentant plus à l’aise avec la situation actuelle et prêts à prendre des décisions à long terme », mentionne M. Honsberger. « Une plus grande abordabilité incitera davantage de ménages à entrer sur le marché. Même si nous ne prévoyons pas de changements importants, nous anticipons toute de même une activité plus soutenue et une croissance stable et durable dans l’ensemble du Canada atlantique en 2026. »
Tableau – Prévisions 2026 de Royal LePage : rlp.ca/tableau-previsions-2026
Winnipeg
À Winnipeg, le prix de l’agrégat d’une propriété devrait augmenter de 1,5 % au quatrième trimestre de 2026 comparativement au même trimestre de 2025 et s’établir à 419 195 $. Durant la même période, le prix médian d’une maison unifamiliale détachée devrait, quant à lui, augmenter de 2,0 % et atteindre 462 264 $, tandis que le prix médian d’un appartement en copropriété devrait connaître une hausse de 1,0 % et s’établir à 274 720 $.
« Le marché immobilier de Winnipeg s’apprête à entamer 2026 avec résilience, après une augmentation des ventes et une appréciation des prix en 2025 », souligne Michael Froese, dirigeant d’agence, Royal LePage Prime Real Estate. « Même si nous entrons dans la période habituelle de ralentissement hivernal, la demande reste saine et les acheteurs agissent dès qu’une propriété intéressante arrive sur le marché. Dans la prise de décision, les taux d’intérêt ne sont plus le facteur déterminant, c’est la confiance dans le marché local qui joue désormais un rôle plus important. »
M. Froese rapporte que les prix sont restés fermes tout au long de l’automne, soutenus par un manque chronique d’offre. Le nombre de propriétés sur le marché reste limité et l’offre pour l’an prochain devrait ressembler à celle de 2025. L’année prochaine, cette situation continuera d’exercer une légère pression à la hausse sur les prix.
« Pour la suite des choses, la demande devrait rester stable tout au long de 2026, suivant les tendances saisonnières normales, plutôt que des baisses ou des sommets importants », précise M. Froese. « La confiance des acheteurs et la demande soutenue devraient contribuer à maintenir un environnement équilibré avec une croissance modérée des prix. Même si une certaine incertitude persiste, alimentée par des facteurs économiques comme l’emploi et l’immigration, le marché fait preuve d’une forte stabilité sous-jacente. Je m’attends à ce que les prix à Winnipeg augmentent légèrement, alors que la faiblesse de l’offre et la constance de la demande se poursuivront au-delà de la nouvelle année. »
Tableau – Prévisions 2026 de Royal LePage : rlp.ca/tableau-previsions-2026
Regina
À Regina, le prix de l’agrégat d’une propriété devrait augmenter de 4,0 % au quatrième trimestre de 2026 comparativement au même trimestre de 2025 et s’établir à 410 280 $. Durant la même période, le prix médian d’une maison unifamiliale détachée devrait, quant à lui, augmenter de 4,5 % et atteindre 456 038 $, tandis que le prix médian d’un appartement en copropriété devrait connaître une hausse de 2,5 % et s’établir à 230 318 $.
« Regina se prépare à entamer 2026 avec un marché qui reste solidement soutenu par une forte demande et une offre limitée », explique Chad Ehman, courtier immobilier, Royal LePage Next Level. « Même si l’activité a naturellement diminué avec le ralentissement habituel de l’automne, l’élan sous-jacent reste présent. Les acheteurs se sont adaptés aux conditions d’emprunt actuelles et moins de personnes attendent de nouvelles baisses de taux avant de se lancer. Les maisons offertes à bon prix continuent d’attirer les acheteurs et l’inventaire limité ont été le thème principal de la dernière année, une tendance qui devrait se poursuivre tout au long de 2026. »
Malgré un léger ralentissement saisonnier, M. Ehman note que les ventes de cet automne sont restées exceptionnellement fortes. Les prix se sont maintenus bien au-dessus des niveaux de l’an dernier, soutenus par une offre limitée, un ralentissement de nouvelles constructions et une croissance démographique constante. Comme l’inventaire devrait rester relativement faible tout au long de 2026, les conditions sont susceptibles de rester concurrentielles, avec une appréciation graduelle des prix dans tous les types de propriété.
« La prochaine année s’annonce comme une nouvelle année de croissance stable et saine pour le marché du logement de Regina », ajoute M. Ehman. « L’abordabilité continue d’attirer les acheteurs, tandis que la confiance des deux parties à la transaction reste forte. À moins d’une augmentation importante du nombre de nouvelles inscriptions, nous prévoyons que les conditions continueront de favoriser les vendeurs, avec une demande constante et des hausses de prix modérées tout au long de l’année. »
Tableau – Prévisions 2026 de Royal LePage : rlp.ca/tableau-previsions-2026
À propos des prévisions de Royal LePage
Les prévisions de Royal LePage fournissent des prédictions de prix en glissement annuel ainsi que trimestriellement à l’échelle nationale ainsi que dans les 10 plus importants marchés immobiliers du Canada. La valeur des maisons présentées est fondée sur la Synthèse nationale des prix des maisons de Royal LePage, un document produit chaque trimestre à l’aide des données de l’entreprise, en plus des données analytiques de RPS Solutions pour propriétés résidentielles, la source de confiance pour les renseignements et les analyses sur le secteur immobilier résidentiel au Canada. En outre, des commentaires sur les tendances du marché de l’habitation et des données sur les prix et les valeurs prévisionnelles sont fournis par les experts en immobilier résidentiel de Royal LePage, sur la base de leurs opinions et de leur connaissance du marché.
À propos de Royal LePage
Au service des Canadiens depuis 1913, Royal LePage est le premier fournisseur au pays de services aux agences immobilières, grâce à son réseau de près de 20 000 professionnels de l’immobilier répartis dans 670 bureaux partout au Canada. Royal LePage est la seule entreprise immobilière au Canada à posséder son propre organisme de bienfaisance, la Fondation Un toit pour tousMD de Royal LePageMD, qui, depuis plus de 25 ans, vient en aide aux centres d’hébergement pour femmes et enfants ainsi qu’aux programmes éducatifs visant à mettre fin à la violence familiale. Royal LePage est une société affiliée de Services Immobiliers BridgemarqMD, une entreprise inscrite à la Bourse de Toronto sous le symbole « TSX : BRE ». Pour en savoir davantage, veuillez consulter www.royallepage.ca.
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[1] L’agrégat des prix de Royal LePage est calculé en utilisant la moyenne pondérée de la valeur médiane de tous les types de propriétés étudiés.
[2] Les données sur les prix, qui comprennent la revente et les nouvelles constructions, sont fournies par RPS Solutions, une entreprise d’évaluation canadienne de premier plan. Les prévisions des prix reflètent les projections au quatrième trimestre de 2026 comparativement au quatrième trimestre de 2025.
[3] Malgré la baisse des prix et des taux d’intérêt, de nombreux locataires continuent de mettre en pause leur projet d’accession à la propriété, 19 juin 2025.
[4] Rapport sur l’offre de logements, automne 2025, Société canadienne d’hypothèques et de logement, 9 septembre 2025.