Rapport sur le marché immobilier canadian : Les ventes immobilières augmentent au Canada, mais pas les prix
La reprise progressive se poursuit alors que les acheteurs commencent à sortir de leur réserve.
Faits saillants du troisième trimestre :
- Au troisième trimestre de 2025, le prix de l’agrégat d’une propriété au Canada est resté stable par rapport à l’année précédente, mais a baissé de 1,2 % par rapport au deuxième trimestre.
- Le prix de l’agrégat d’une propriété dans la grande région de Montréal a augmenté de 4,9 % d’une année sur l’autre, tandis que les marchés du Grand Toronto et de Vancouver ont respectivement enregistré des baisses de 3,5 % et 3,1 % au troisième trimestre.
- Les prévisions nationales pour la fin de l’année ont été revues à la baisse en raison de la baisse des prix dans les grandes régions de Toronto et de Vancouver. Le prix de l’agrégat d’une propriété au Canada devrait désormais augmenter modestement de 1,0 % au quatrième trimestre 2025 par rapport au même trimestre de l’année dernière.
- Royal LePageMD salue l’engagement du gouvernement fédéral à construire davantage de logements, mais prévient que des efforts supplémentaires sont nécessaires pour augmenter considérablement l’offre à long terme.
TORONTO, 15 octobre, 2025 – Selon l’Étude sur le prix des maisons de Royal LePage et les prévisions du marché publiées aujourd’hui, le prix de l’agrégat[1] d’une propriété au Canada n’a quasiment pas évolué au troisième trimestre de 2025, n’augmentant que de 0,1 % d’une année sur l’autre pour atteindre 816 500 $. Toutefois, sur une base trimestrielle, le prix de l’agrégat d’une propriété a enregistré une baisse de 1,2 %, en raison de la dépréciation observée dans de nombreux marchés importants à travers le pays au cours de l’été.
« Le marché immobilier canadien s’oriente vers l’équilibre, alors que l’assouplissement des prix, l’augmentation des inscriptions et les nouvelles baisses de taux améliorent l’abordabilité dans la plupart des régions », a déclaré Phil Soper, président et chef de la direction de Royal LePage. « Pour la première fois depuis des années, les acheteurs, en particulier sur les marchés auparavant sous-approvisionnés, ont un réel choix et un pouvoir de négociation. Avec le retour de la confiance et de nouvelles réductions de taux attendues au début de 2026, nous prévoyons une activité nettement plus forte au printemps. »
Après un début d’année plus lent que d’habitude, les ventes immobilières ont repris à la fin du printemps et ont augmenté de façon constante au cours des cinq derniers mois, selon l’Association canadienne de l’immobilier (ACI)[2].
« L’abordabilité s’améliore et le contexte économique reste remarquablement stable, mais la confiance des consommateurs est à la traîne », a déclaré M. Soper. « De nombreux acheteurs restent hésitants, certains s’inquiètent de l’incertitude économique générale, d’autres attendent de voir une baisse des prix avant de se lancer. »
La Synthèse nationale des prix des maisons de Royal LePage est compilée à partir de données immobilières exclusives à l’échelle nationale et régionale, couvrant 64 des plus grands marchés immobiliers du pays. Par type de propriété, par rapport à la même période de 2024, le prix médian national d’une maison unifamiliale détachée a augmenté de 1,2 % pour atteindre 860 600 $, tandis que le prix médian d’un appartement en copropriété a diminué de 1,6 % pour s’établir à 580 700 $. Sur une base trimestrielle, le prix médian d’une maison unifamiliale détachée et celui d’un appartement en copropriété ont diminué respectivement de 1,1 % et 1,9 %. Les données sur les prix, qui comprennent à la fois la revente et la construction neuve, sont fournies par RPS Solutions pour propriétés résidentielles, une société canadienne de premier plan spécialisée dans l’évaluation immobilière.
Par rapport au pic des prix pandémiques atteint au printemps 2022, les prix des maisons à l’échelle nationale ont baissé d’environ de cinq %, sous l’effet de la dépréciation observée dans les centres urbains de Toronto et de Vancouver, où les prix sont actuellement inférieurs de plus de 12 % à leur sommet. Parallèlement, les prix des maisons ont continué de grimper au Québec, dans les Prairies et dans les provinces de l’Atlantique.
« Le sentiment des acheteurs est influencé par un mélange complexe de facteurs économiques et psychologiques », a mentionné M. Soper. « Malgré une amélioration de l’abordabilité dans les grandes villes, de nombreux Canadiens, en particulier les plus jeunes, restent prudents. Ils sont préoccupés par les coûts élevés de la vie postpandémique, l’incertitude perçue de l’emploi et un malaise général concernant nos perspectives économiques. Il est compréhensible que certains attendent avant de faire un achat aussi important. »
Selon un récent sondage Royal LePage, mené par Burson[3], plus de quatre Canadiens sur cinq (82 %) qui affirment travailler activement à l’achat de leur première propriété résidentielle déclarent qu’ils prévoient attendre au moins un an de plus.
Allègement des taux en perspective pour les emprunteurs
Dans son annonce du 17 septembre, la Banque du Canada a réduit le taux de financement à un jour de 25 points de base, le ramenant à 2,5 %, la première baisse depuis mars[4]. Face aux tensions commerciales avec les États-Unis qui étouffent la croissance économique, le Conseil de direction de la banque centrale a décidé de réduire le coût des emprunts. Et, certains économistes s’attendent à d’autres baisses à venir. .
« L’inflation est restée dans la fourchette cible de la Banque du Canada pendant vingt mois consécutifs, un signe positif pour l’économie », a souligné M. Soper. « Le chômage est resté modéré, mais l’insécurité de l’emploi, en particulier chez les jeunes Canadiens, persistera jusqu’à ce que le Canada parvienne à un nouvel accord commercial avec les États-Unis. Bien que les taux hypothécaires restent supérieurs à leurs creux pandémiques, la récente baisse de taux de la Banque allège la pression sur les emprunteurs. Les taux sont de nouveau dans les trois pour cent, un niveau qui semble favorable selon les normes des deux dernières décennies. »
Le gouvernement fédéral lance un nouveau plan pour la création de logements
Le mois dernier, le gouvernement fédéral a lancé Maisons Canada, une agence chargée de lutter contre la crise du logement abordable au Canada. Un investissement initial de 13 milliards de dollars a été prévu pour la construction de 4 000 maisons préfabriquées sur des terrains appartenant à l’État fédéral dans six municipalités du pays : Dartmouth, Longueuil, Ottawa, Toronto, Winnipeg et Edmonton.
« Tout effort visant à améliorer l’abordabilité du logement est positif, et cette initiative est un bon début », a déclaré M. Soper. « Mais nous devons garder l’ampleur du défi en perspective: 4 000 logements doivent être considérés comme un catalyseur, pas une solution. La clé pour construire des logements au rythme dont le Canada a besoin est une participation significative du secteur privé. Le gouvernement peut ouvrir la voie et donner le ton, mais de réels progrès viendront lorsque les constructeurs privés, les investisseurs et les municipalités travailleront de concert pour mettre les pelles en terre et les grues dans le ciel. Un ralentissement temporaire du marché ne change pas la réalité : ce pays est toujours confronté à une profonde pénurie de logements. »
Prévisions
Royal LePage prévoit que le prix de l’agrégat d’une propriété au Canada augmentera de 1,0 % au quatrième trimestre de 2025, par rapport au même trimestre de l’année dernière. Les prévisions précédentes ont été révisées à la baisse afin de refléter la dépréciation des prix en Ontario et en Colombie-Britannique, ainsi que le ralentissement de la croissance sur d’autres marchés importants.
« Nous nous attendons à ce que la reprise des ventes qui a commencé cet été se poursuive à l’automne, préparant le terrain pour un marché printanier dynamique en 2026, à condition que la confiance des consommateurs continue de se rétablir », a déclaré M. Soper. « Les prix devraient stagner à court terme, car l’amélioration de l’abordabilité et la baisse des coûts d’emprunt ramènent davantage d’acheteurs à la table. Enfin, la tendance au retour au bureau devrait renouveler la demande dans les centres urbains, même si les prix plus bas dans les banlieues et communautés rurales continuent d’attirer les familles, mais pas à l’échelle que nous avons connue pendant la pandémie. »
Tableau des prix – 3e trimestre 2025 : rlp.ca/T3-2025-prix-des-maisons
Tableau des prévisions : rlp.ca/T3-2025-previsions
RÉSUMÉS RÉGIONAUX
Région du Grand Toronto
Le prix de l’agrégat d’une propriété dans la région du Grand Toronto a diminué de 3,5 % d’une année sur l’autre pour s’établir à 1 144 900 $ au troisième trimestre de 2025. Sur une base trimestrielle, le prix de l’agrégat d’une maison dans cette région a également connu une baisse de 3,5 %.
Lorsque ventilé par type de propriété, le prix médian d’une maison unifamiliale détachée a baissé de 1,2 % par rapport à la même période de 2024 pour atteindre 1 403 800 $ au troisième trimestre de 2025, tandis que le prix médian d’un appartement en copropriété a connu une baisse de 7,4 % pour s’établir à 668 700 $ au cours de la même période.
« Le marché immobilier de la région du Grand Toronto reste clairement en faveur des acheteurs. Les ventes augmentent progressivement, mais cela ne s’est pas traduit par une hausse des prix puisque le nombre de propriétés sur le marché est supérieur à la normale », a déclaré Shawn Zigelstein, dirigeant d’agence et responsable de l’équipe Zold, Royal LePage Your Community Realty. « Les inscriptions actives sont en forte hausse, les nouvelles inscriptions dépassant constamment les ventes, ce qui offre aux acheteurs préparés un avantage important tant en termes de pouvoir de négociation que de choix. »
M. Zigelstein a aussi noté que les propriétés restent beaucoup plus longtemps sur le marché. « Le nombre moyen de jours sur le marché approche maintenant les deux mois, ce qui contraste grandement avec la frénésie immobilière pandémique où les propriétés se vendaient en quelques jours seulement. Les propriétés affichées à un prix trop élevé peinent à trouver preneur, puisque les acheteurs demeurent prudents, sélectifs et toujours très sensibles aux prix. »
Dans la ville de Toronto, le prix de l’agrégat d’une propriété a diminué de 4,6 % d’une année sur l’autre pour s’établir à 1 076 700 $ au troisième trimestre de 2025. Au cours de la même période, le prix médian d’une maison unifamiliale détachée a baissé de 7,4 % pour atteindre 1 548 700 $, tandis que celui d’un appartement en copropriété a connu une baisse de 5,6 % pour s’établir à 644 700 $.
« Bien que la confiance des acheteurs s’améliore progressivement compte tenu de signaux plus clairs en matière de taux d’intérêt, elle demeure fragile en raison d’un sentiment général d’inquiétude concernant le marché de l’emploi et la stabilité de l’économie dans son ensemble. Le manque d’urgence est la caractéristique principale du marché actuel. Les acheteurs recherchent activement des propriétés, mais plusieurs rendez-vous et visites ne mènent pas encore à des ventes. Avec un volume inhabituel de propriétés sur le marché et une abordabilité qui continue de s’améliorer, très peu de gens sont pressés d’acheter. »
Pour les prochains mois, M. Zigelstein s’attend à ce que cette tendance se poursuive jusqu’à la fin de l’automne. Il a toutefois ajouté qu’une réforme des politiques sera nécessaire avant que l’activité ne reprenne.
« Il s’agit d’une occasion plutôt rare pour les acheteurs de Toronto, mais la santé à long terme du marché de l’immobilier exige qu’une attention particulière soit portée au renforcement de l’offre du bon type de logement, c’est-à-dire non seulement des logements offerts au bon prix, mais aussi de la bonne taille. À l’avenir, les processus nécessaires pour la mise en chantier de projets immobiliers devront être plus faciles, moins coûteux et plus rapides. »
Royal LePage prévoit que le prix de l’agrégat d’une propriété dans la région du Grand Toronto diminuera de 3,0 % au quatrième trimestre de 2025, comparativement au même trimestre de 2024. Les prévisions antérieures ont été revues à la baisse pour refléter les conditions du marché actuel.
Tableau des prix – 3e trimestre 2025 : rlp.ca/T3-2025-prix-des-maisons
Tableau des prévisions : rlp.ca/T3-2025-previsions
Région du Grand Montréal
Le prix de l’agrégat d’une propriété dans la région du Grand Montréal a augmenté de 4,9 % au troisième trimestre de 2025 d’une année sur l’autre pour s’établir à 635 000 $. Sur une base trimestrielle, le prix de l’agrégat d’une maison dans cette région a augmenté de 2,4 %.
Lorsque ventilé par type de propriété, le prix médian d’une maison unifamiliale détachée a augmenté de 7,8% d’une année sur l’autre, pour atteindre 745 100 $ au troisième trimestre de 2025, tandis que le prix médian d’un appartement en copropriété a observé une augmentation de 4,3 % pour atteindre 487 900 $ au cours de la même période.
Selon Marc Lefrançois, courtier immobilier chez Royal LePage Tendance, le troisième trimestre a été marqué par une dynamique intéressante, notamment un retour d’intérêt pour l’île de Montréal. « Les chiffres reflètent une réalité où l’île de Montréal commence à mieux performer, ce qui pourrait s’expliquer par le retour progressif au bureau et un regain d’attractivité pour le centre », explique-t-il. Cette période est également caractérisée par une augmentation notable de l’inventaire global sur le marché.
« Cette augmentation de l’inventaire crée un environnement particulièrement favorable pour les acheteurs. Nous observons une augmentation nette des visites et de nombreux nouveaux acheteurs sur le marché. Cependant, compte tenu du vaste choix disponible, ils sont moins pressés de conclure une transaction », note Marc Lefrançois. Il ajoute que la période actuelle est « le meilleur moment pour acheter depuis cinq ans. »
« Avec des taux d’intérêt en baisse et un inventaire qui a doublé par rapport à la période pré-pandémique, les acheteurs bénéficient d’un choix sans précédent, ce qui réduit la nécessité de faire des compromis coûteux. De plus, la fin d’année est souvent une période où le pouvoir de négociation des acheteurs est accru. »
Dans le Centre de Montréal, le prix de l’agrégat d’une propriété a augmenté de 8,6 % d’une année sur l’autre pour s’établir à 795 900 $ au troisième trimestre de 2025. Au cours de la même période, le prix médian d’une maison unifamiliale détachée a augmenté de 6,0 % pour atteindre 1 215 300 $, tandis que celui d’un appartement en copropriété a connu une hausse de 3,0 % pour s’établir à 588 000 $.
La baisse du taux directeur à 2,5 % par la Banque du Canada au troisième trimestre a entraîné un changement dans le sentiment des acheteurs. « L’appréhension liée aux taux d’intérêt semble s’être dissipée. Après des baisses significatives et l’anticipation de nouvelles réductions, le message est clair : les taux ne sont plus un frein majeur pour les acheteurs. Le sentiment général est positif, et ceux qui avaient quitté le marché en raison de l’incertitude économique reviennent progressivement », explique M. Lefrançois.
Royal LePage prévoit que le prix de l’agrégat d’une propriété dans la région du Grand Montréal augmentera de 6,5 % au quatrième trimestre de 2025, comparativement au même trimestre de 2024.
Tableau des prix – 3e trimestre 2025 : rlp.ca/T3-2025-prix-des-maisons
Tableau des prévisions : rlp.ca/T3-2025-previsions
Grand Vancouver
Le prix de l’agrégat d’une propriété dans la région du Grand Vancouver a diminué de 3,1 % d’une année sur l’autre pour s’établir à 1 195 500 $ au troisième trimestre de 2025. Sur une base trimestrielle, le prix de l’agrégat d’une maison dans cette région a connu une baisse de 1,9 %.
Lorsque ventilé par type de propriété, le prix médian d’une maison unifamiliale détachée a diminué de 2,4 % d’une année sur l’autre pour atteindre 1 712 800 $ au troisième trimestre de 2025, tandis que le prix médian d’un appartement en copropriété a connu une baisse de 3,4 % pour s’établir à 742 300 $ au cours de la même période.
« Cette année, le marché du Grand Vancouver a pris du retard par rapport à Toronto dans sa reprise, mais cette dynamique a commencé à s’inverser au cours de l’été. Alors que les ventes s’améliorent lentement, le nombre d’inscriptions actives reste bien supérieur aux moyennes historiques, ce qui continue d’exercer une pression à la baisse sur les prix – un répit bienvenu pour les acheteurs sur le marché du logement le plus cher du Canada », a déclaré Randy Ryalls, directeur général, Royal LePage Sterling Realty. « Aujourd’hui, les acheteurs ont plus de choix et un plus grand pouvoir de négociation, ce qui permet à plusieurs d’entre eux d’attendre tranquillement pendant que les prix continuent de baisser. L’augmentation de l’inventaire oblige aussi les vendeurs à faire face à la réalité : les propriétés dont le prix n’est pas adapté au contexte actuel ne sont tout simplement pas compétitives. »
Dans la ville de Vancouver, le prix de l’agrégat d’une propriété dans la ville de Vancouver a diminué de 1,9 % d’une année sur l’autre pour s’établir à 1 383 200 $ au troisième trimestre de 2025. Au cours de la même période, le prix médian d’une maison unifamiliale détachée a connu une baisse de 1,8 % pour atteindre 2 203 400 $, tandis que celui d’un appartement en copropriété a connu une baisse de 4,6 % pour s’établir à 801 100 $.
« L’activité devrait reprendre au cours des derniers mois de l’année, avec un retour aux tendances saisonnières. Les premiers indicateurs, notamment l’augmentation du nombre de personnes se présentant lors de visites libres et les offres soumises pour des propriétés qui sont sur le marché depuis des mois, suggèrent que les acheteurs patients et réalistes commencent à s’activer », a rapporté M. Ryalls. « Même si la récente baisse des taux de la Banque du Canada n’a pas immédiatement stimulé de manière importante la demande, une ou deux autres baisses pourraient être le déclencheur psychologique nécessaire pour inciter plus d’acheteurs à entrer sur le marché, surtout si les taux hypothécaires fixes commencent à baisser. »
« La région connaît traditionnellement une baisse notable des nouvelles inscriptions à la fin de l’année. Si cette tendance se confirme, nous pourrions entamer 2026 avec des stocks beaucoup plus équilibrés, voire limités. Cette situation, combinée à la tendance actuelle des vendeurs à fixer des prix plus appropriés, met la table pour un marché printanier potentiellement plus vigoureux, une fois que la demande refoulée se sera enfin manifestée. »
Royal LePage prévoit que le prix de l’agrégat d’une propriété dans la région du Grand Vancouver diminuera de 2,0 % au quatrième trimestre de 2025, comparativement au même trimestre de 2024. Les prévisions antérieures ont été revues à la baisse pour refléter les conditions du marché actuel.
Tableau des prix – 3e trimestre 2025 : rlp.ca/T3-2025-prix-des-maisons
Tableau des prévisions : rlp.ca/T3-2025-previsions
Ottawa
Le prix de l’agrégat d’une propriété à Ottawa est demeuré stable, augmentant modestement de 0,3 % d’une année sur l’autre pour s’établir à 777 400 $ au troisième trimestre de 2025. Sur une base trimestrielle, le prix de l’agrégat d’une maison dans cette région a connu une baisse de 0,6 %.
Lorsque ventilé par type de propriété, le prix médian d’une maison unifamiliale détachée a diminué de 1,0 % d’une année sur l’autre pour atteindre 885 700 $ au troisième trimestre de 2025, tandis que le prix médian d’un appartement en copropriété a connu une hausse de 2,1 % pour s’établir à 408 700 $ au cours de la même période.
« Après un été plus vigoureux que prévu, le marché immobilier d’Ottawa reste stable. Les ventes se rapprochent des moyennes à long terme et l’intérêt des acheteurs reste sain », a déclaré John Rogan, dirigeant d’agence, Royal LePage Performance Realty. « Les prix restent stables, enregistrant une légère baisse par rapport au printemps, mais affichant tout de même une hausse modeste par rapport à l’année dernière. Un large éventail d’acheteurs retournent sur le marché et le marché d’automne a démarré en force. »
Même si l’inventaire augmente progressivement, M. Rogan a noté que l’offre reste équilibrée. « Nous ne voyons pas de ventes par des propriétaires en difficulté ni de problèmes majeurs au moment du renouvellement de prêts hypothécaires, et le temps que les maisons restent sur le marché s’approche de ce que nous avons observé par le passé. Les acheteurs d’une première maison et ceux qui souhaitent acquérir une propriété plus spacieuse sont tous deux actifs et, compte tenu des options de location limitées dans la ville, plusieurs sont attirés par l’accession à la propriété. Les vendeurs restent confiants, mais reconnaissent aussi que les conditions sont plus équilibrées qu’au cours des dernières années. »
M. Rogan s’attend à ce que le marché immobilier d’Ottawa reste stable au cours des prochains mois. « La récente baisse des taux d’intérêt a renforcé la confiance et une nouvelle baisse pourrait encourager encore plus d’acheteurs à entrer sur le marché. Même si une incertitude quant à d’éventuelles suppressions d’emplois dans le secteur public est palpable, le sentiment général est positif et les prix devraient rester stables jusqu’à la fin de l’année. »
Royal LePage prévoit que le prix de l’agrégat d’une propriété à Ottawa augmentera de 2,0 % au quatrième trimestre de 2025, comparativement au même trimestre de 2024. Les prévisions antérieures ont été revues modestement à la baisse pour refléter les conditions de marché actuelles.
Tableau des prix – 3e trimestre 2025 : rlp.ca/T3-2025-prix-des-maisons
Tableau des prévisions : rlp.ca/T3-2025-previsions
Québec
Le prix de l’agrégat d’une propriété à Québec a augmenté de 16,5 % d’une année à l’autre pour s’établir à 452 700 $ au troisième trimestre de 2025. Pour un sixième trimestre consécutif, Québec affiche la plus importante hausse annuelle de toutes les grandes régions du Canada. Sur une base trimestrielle, le prix de l’agrégat d’une maison dans cette région a connu une hausse de 3,1 %.
Lorsque ventilé par type de propriété, le prix médian d’une maison unifamiliale détachée a augmenté de 16,2 % d’une année sur l’autre pour atteindre 480 300 $ au troisième trimestre de 2025, tandis que le prix médian d’un appartement en copropriété a connu une hausse de 14,2 % pour s’établir à 332 500 $ au cours de la même période.
Selon Michèle Fournier, vice-présidente et courtière immobilière chez Royal LePage Inter-Québec, la persistance de cette croissance des prix, bien que remarquable, est le reflet fidèle de la réalité du marché. Elle souligne que le manque d’inventaire est critique et demeure le principal enjeu économique.
Mme Fournier observe toutefois que le marché est devenu plus nuancé. « Si une maison est mise à un prix juste, il y a encore de la surenchère. Cependant, les acheteurs sont de moins en moins enclins à y participer, et les offres sans inspection sont devenues beaucoup moins courantes », explique-t-elle. Elle ajoute que les propriétés dont le prix est jugé trop élevé par rapport au marché ont tendance à y rester plus longtemps.
Les premiers acheteurs sont toujours très présents, notamment pour les maisons autour de 450 000 $. « Ils sont actifs et manifestent un fort désir d’acquérir. Cependant, il faut être réaliste : pour avoir une chance d’acquérir une propriété dans le marché actuel, il est souvent nécessaire d’avoir une capacité financière supérieure au prix affiché. Une pré-approbation qui offre une certaine flexibilité est un atout majeur », conseille Michèle Fournier.
Le manque d’inventaire est également exacerbé par le fait que « les personnes âgées demeurent dans leur maison jusqu’à ce qu’elles n’aient plus d’autre choix, libérant ainsi des propriétés qui nécessitent souvent des rénovations », explique Mme Fournier. Elle précise que si les acheteurs préfèrent le « clé en main », ils sont prêts à entreprendre des rénovations si la maison est située dans un quartier désiré et que le prix est ajusté en conséquence.
Royal LePage prévoit que le prix de l’agrégat d’une propriété à Québec augmentera de 15,0 % au quatrième trimestre de 2025, comparativement au même trimestre de 2024.
Tableau des prix – 3e trimestre 2025 : rlp.ca/T3-2025-prix-des-maisons
Tableau des prévisions : rlp.ca/T3-2025-previsions
Calgary
Le prix de l’agrégat d’une propriété à Calgary est resté stable, diminuant de seulement 0,6 % d’une année sur l’autre pour s’établir à 694 200 $ au troisième trimestre de 2025. Sur une base trimestrielle, le prix de l’agrégat d’une maison dans cette région a fléchi de 0,3 %.
Lorsque ventilé par type de propriété, le prix médian d’une maison unifamiliale détachée a augmenté de 1,1 % d’une année sur l’autre pour atteindre 808 300 $ au troisième trimestre de 2025, tandis que le prix médian d’un appartement en copropriété a connu une baisse de 3,0 % pour s’établir à 265 900 $ au cours de la même période.
« Cet automne, le marché immobilier de Calgary montre des signes de modération, l’activité étant en baisse par rapport aux performances exceptionnelles de l’an dernier. Néanmoins, le volume de ventes reste élevé par rapport aux moyennes à long terme », a déclaré Corinne Lyall, dirigeante-propriétaire, Royal LePage Benchmark. « Globalement, les prix sont restés stables, seule une légère hausse a été observée par rapport au trimestre précédent, et les conditions générales reflètent une évolution vers un marché plus sain et plus équilibré, légèrement en faveur des vendeurs. Le segment des maisons unifamiliales détachées reste compétitif, tandis que celui des appartements en copropriété est dorénavant nettement plus en faveur des acheteurs en raison de l’augmentation de l’offre et du ralentissement de la demande des investisseurs. »
Mme Lyall a aussi souligné que les récentes baisses des taux d’intérêt ont amélioré la confiance des consommateurs, mais jusqu’à présent, elles n’ont eu que peu d’impact sur les prix.
« La baisse des coûts d’emprunt a été un soulagement bienvenu pour ceux qui ont des prêts hypothécaires à taux variable ou qui devront bientôt renouveler leur prêt. L’activité des acheteurs d’une première maison est restée stable, tandis que les vendeurs commencent à revoir leurs attentes, reconnaissant que le marché actuel est très différent de celui que nous avons connu en 2023 et 2024. Les acheteurs, quant à eux, profitent d’un plus grand choix et prennent leur temps », a ajouté Mme Lyall. « Pour les prochains mois, je m’attends à une activité équilibrée soutenue pour la durée du marché d’automne. »
Royal LePage prévoit que le prix de l’agrégat d’une propriété à Calgary augmentera de 1,5 % au quatrième trimestre de 2025, comparativement au même trimestre de 2024. Les prévisions antérieures ont été revues modestement à la baisse pour refléter les conditions du marché actuel.
Tableau des prix – 3e trimestre 2025 : rlp.ca/T3-2025-prix-des-maisons
Tableau des prévisions : rlp.ca/T3-2025-previsions
Edmonton
Le prix de l’agrégat d’une propriété à Edmonton a augmenté de 4,4 % d’une année sur l’autre pour s’établir à 476 300 $ au troisième trimestre de 2025. Sur une base trimestrielle, le prix de l’agrégat d’une maison dans cette région a cependant diminué de 1,7 %.
Lorsque ventilé par type de propriété, le prix médian d’une maison unifamiliale détachée a augmenté de 5,6 % d’une année sur l’autre pour atteindre 527 100 $ au troisième trimestre de 2025, tandis que le prix médian d’un appartement en copropriété a connu une hausse de 2,7 % pour s’établir à 206 400 $ au cours de la même période.
« Après deux années exceptionnellement vigoureuses, les conditions du marché à Edmonton commencent à se normaliser. Les ventes ont ralenti par rapport à l’année dernière, même si 2024 a été l’une l’une des plus actives en plus d’une décennie », a déclaré Tom Shearer, dirigeant-propriétaire, Royal LePage Noralta Real Estate. « Les maisons détachées deviennent moins abordables, ce qui rend les jumelées et les maisons en rangée particulièrement attrayants pour les acheteurs. Les prix des appartements en copropriété, même s’ils sont en baisse sur une base trimestrielle, commencent à montrer des signes de reprise. »
M. Shearer a aussi rapporté que le nombre de propriétés sur le marché a régulièrement augmenté au cours des derniers mois, rétablissant l’équilibre de l’offre pour la première fois depuis la fin de 2023.
« Les acheteurs ont aujourd’hui plus de choix qu’ils n’en ont eu depuis longtemps. Les acheteurs d’une première maison trouvent de bonnes occasions, en particulier dans le segment des appartements en copropriété où la demande provient aussi de la population plus jeune d’Edmonton et de plusieurs nouveaux arrivants attirés par l’abordabilité et le faible coût de la vie dans la région. Les vendeurs restent confiants, mais commencent à reconnaître que les conditions sont plus compétitives que celles que nous avons connues au printemps », a précisé M. Shearer.
« Je m’attends à ce que l’activité sur le marché reste stable pour le reste de l’année », a ajouté M. Shearer. « À Edmonton, on observe généralement un ralentissement saisonnier à l’automne et un relâchement à l’approche de décembre. Les prix devraient continuer à augmenter par rapport à l’année dernière, même si les hausses seront plus modestes qu’anticipées. »
Royal LePage prévoit que le prix de l’agrégat d’une propriété à Edmonton augmentera de 4,0 % au quatrième trimestre de 2025, comparativement au même trimestre de 2024. Les prévisions antérieures ont été revues modestement à la baisse pour refléter les conditions du marché actuel.
Tableau des prix – 3e trimestre 2025 : rlp.ca/T3-2025-prix-des-maisons
Tableau des prévisions : rlp.ca/T3-2025-previsions
Halifax
Le prix de l’agrégat d’une propriété à Halifax a augmenté de 2,7 % d’une année sur l’autre pour s’établir à 523 700 $ au troisième trimestre de 2025. Sur une base trimestrielle, le prix de l’agrégat d’une maison dans cette région a cependant diminué de 1,4 %.
Lorsque ventilé par type de propriété, le prix médian d’une maison unifamiliale détachée a augmenté de 4,2 % d’une année sur l’autre pour atteindre 597 900 $ au troisième trimestre de 2025, tandis que le prix médian d’un appartement en copropriété a connu une baisse de 4,5 % pour s’établir à 403 800 $ au cours de la même période.
« Le marché immobilier d’Halifax ressemble actuellement beaucoup à celui de l’année dernière. Les prix sont restés stables malgré un ralentissement de l’activité et même si l’offre a progressivement augmenté, les conditions restent légèrement en faveur des vendeurs », a déclaré Matt Honsberger, dirigeant-propriétaire, Royal LePage Atlantic. « Les acheteurs adoptent une attitude prudente, mais plusieurs locataires commencent à envisager l’achat d’une propriété maintenant que la hausse des loyers rend l’achat plus attrayant. Les acheteurs d’une première maison trouvent des occasions intéressantes dans les segments des jumelées, des maisons en rangée et des petites maisons détachées situées à l’extérieur du centre-ville. »
M. Honsberger a aussi noté que le marché des appartements en copropriété d’Halifax reste peu vigoureux, la demande étant principalement alimentée par les étudiants et les personnes âgées. Parallèlement, les promoteurs immobiliers continuent de se concentrer sur les immeubles de faible hauteur et les logements locatifs, une tendance qui, au cours des prochaines années, pourrait entraîner une légère offre excédentaire dans le segment locatif. Néanmoins, la demande reste stable et la confiance devrait se renforcer progressivement, la croissance démographique continuant de soutenir le marché.
« Les décisions prises par le gouvernement fédéral sont les principales forces qui influencent le marché du logement d’Halifax », a précisé M. Honsberger. « Le plafonnement du nombre d’étudiants étrangers et l’interdiction d’achat pour les étrangers jouent un rôle tant sur le marché des propriétés résidentielles que sur celui des propriétés récréatives. Parallèlement, la taxe provinciale sur le transfert de titres de propriété pour les acheteurs qui n’habitent pas la Nouvelle-Écosse rend la région moins attrayante pour ces derniers. Même si l’activité reste modérée au cours des prochains mois, les prix devraient rester stables jusqu’à la fin de l’année et même au-delà. »
Royal LePage prévoit que le prix de l’agrégat d’une propriété à Halifax augmentera de 5,0 % au quatrième trimestre de 2025, comparativement au même trimestre de 2024. Les prévisions antérieures ont été revues modestement à la baisse pour refléter les conditions du marché actuel.
Tableau des prix – 3e trimestre 2025 : rlp.ca/T3-2025-prix-des-maisons
Tableau des prévisions : rlp.ca/T3-2025-previsions
Winnipeg
Le prix de l’agrégat d’une propriété à Winnipeg a augmenté de 2,3 % d’une année sur l’autre pour s’établir à 411 800 $ au troisième trimestre de 2025. Sur une base trimestrielle, le prix de l’agrégat d’une maison dans cette région a cependant fléchi de 1,0 %.
Lorsque ventilé par type de propriété, le prix médian d’une maison unifamiliale détachée a augmenté de 2,2 % d’une année sur l’autre pour atteindre 450 900 $ au troisième trimestre de 2025, tandis que le prix médian d’un appartement en copropriété a connu une hausse de 3,4 % pour s’établir à 273 400 $ au cours de la même période.
« Le marché immobilier de Winnipeg a démontré une grande résilience cette année, conservant un élan qui a constamment surpassé celui de 2024. Même si l’activité au troisième trimestre a légèrement ralenti par rapport au sommet généralement atteint au printemps, la performance globale du marché reste vigoureuse », a déclaré Michael Froese, dirigeant d’agence, Royal LePage Prime Real Estate. « La demande soutenue continue de dépasser l’offre limitée, ce qui maintient le marché fermement en faveur des vendeurs, comme en témoigne un inventaire d’environ de 2,5 mois. Cette rareté d’inscriptions, en particulier pour les propriétés dont le prix se situe autour de la moyenne régionale, continue d’alimenter une concurrence intense entre les acheteurs, ce qui conduit souvent à des transactions rapides dans les quartiers les plus recherchés. »
M. Froese a aussi souligné que les acheteurs de la région semblent plus optimistes que ceux d’ailleurs au pays.
« Contrairement aux marchés fortement dépendants des secteurs d’activité visés par les négociations commerciales avec les États-Unis, le marché de l’emploi de Winnipeg est diversifié et connaît une croissance alimentée par une immigration constante. Cette stabilité économique ainsi que la croissance démographique, jumelées à l’avantage concurrentiel de la ville en raison de son abordabilité par rapport aux autres grandes villes canadiennes, ont contribué à maintenir une demande soutenue tout au long de l’année », a ajouté M. Froese. « Pour les mois à venir, nous restons prudemment optimistes. Les prix devraient augmenter modestement à mesure que le marché automnal prendra de l’élan, avant de redescendre pendant les mois d’hiver, comme c’est généralement le cas. De plus, toute nouvelle baisse des taux d’intérêt cette année renforcerait la confiance, encourageant encore plus d’acheteurs à se lancer sur un marché qui s’avère déjà très vigoureux et compétitif. »
Royal LePage prévoit que le prix de l’agrégat d’une propriété à Winnipeg augmentera de 4,0 % au quatrième trimestre de 2025, comparativement au même trimestre de 2024. Les prévisions antérieures ont été revues modestement à la baisse pour refléter les conditions du marché actuel.
Tableau des prix – 3e trimestre 2025 : rlp.ca/T3-2025-prix-des-maisons
Tableau des prévisions : rlp.ca/T3-2025-previsions
Regina
Le prix de l’agrégat d’une propriété à Regina a augmenté de 2,4 % d’une année sur l’autre pour s’établir à 396 500 $ au troisième trimestre de 2025. Sur une base trimestrielle, le prix de l’agrégat d’une maison dans cette région est resté relativement stable, fléchissant légèrement de 0,4 %.
Lorsque ventilé par type de propriété, le prix médian d’une maison unifamiliale détachée a augmenté de 3,1 % d’une année sur l’autre pour atteindre 437 700 $ au troisième trimestre de 2025, tandis que le prix médian d’un appartement en copropriété a connu une hausse de 3,0 % pour s’établir à 227 000 $ au cours de la même période.
« Le marché immobilier de Regina suit les tendances saisonnières habituelles. Nous avons observé un ralentissement de l’activité à l’approche de la rentrée scolaire, suivi d’une reprise qui devrait se poursuivre tout au long de l’automne avant que l’hiver ne refroidisse naturellement la demande. Contrairement à certains marchés plus importants, l’incertitude économique ou géopolitique ne constitue pas un frein pour la plupart des acheteurs de la région. Au contraire, le plus grand défi reste le manque de propriétés sur le marché, un facteur particulièrement frustrant pour les acheteurs qui souhaitent acquérir une maison plus spacieuse et qui hésitent à mettre leur propriété en vente avant d’en avoir trouvé une autre », a déclaré Chad Ehman, courtier immobilier, Royal LePage Next Level. « Étant donné que l’offre de logements est inférieure à celle de l’année dernière, les scénarios d’offres multiples et les ventes conclues au-dessus du prix demandé restent assez courants. Même si les permis de construction reviennent progressivement à leurs niveaux pré pandémique, les coûts de construction élevés et les longs délais font qu’une augmentation importante de l’offre prendra du temps à se concrétiser. »
M. Ehman a aussi ajouté que le marché immobilier de Regina continue d’être alimenté par les nouveaux arrivants attirés par le dynamisme du marché de l’emploi de la ville et l’abordabilité relative des logements. Les locataires qui décident d’accéder à la propriété plus tôt que prévu, poussés par la hausse rapide des loyers et le choix limité de logements à louer, constituent un autre groupe important d’acheteurs.
« Nous prévoyons que les conditions actuelles du marché resteront stables au cours des prochaines semaines, voire des prochains mois. Un marché d’automne vigoureux devrait entraîner de légères hausses de prix, en particulier compte tenu du nombre limité de propriétés sur le marché », a dit M. Ehman. « Si la Banque du Canada diminuait une fois de plus les taux d’intérêt, cela pourrait encourager une vague d’acheteurs à profiter de coûts d’emprunt plus bas, mais cela pourrait aussi pousser certains acheteurs, frustrés par une concurrence constante, à prendre une pause. »
Royal LePage prévoit que le prix de l’agrégat d’une propriété à Regina augmentera de 7,0 % au quatrième trimestre de 2025, comparativement au même trimestre de 2024.
Tableau des prix – 3e trimestre 2025 : rlp.ca/T3-2025-prix-des-maisons
Tableau des prévisions : rlp.ca/T3-2025-previsions
À propos de l’Étude sur le prix des maisons de Royal LePage
L’Étude sur le prix des maisons de Royal LePage présente des renseignements sur les trois types d’habitation les plus courants, à l’échelle nationale et dans les 64 plus grands marchés immobiliers au pays. Les valeurs des maisons présentées dans l’Étude sur le prix des maisons de Royal LePage sont fondées sur la Synthèse du marché immobilier canadien de Royal LePage, un document produit chaque trimestre à l’aide des données de l’entreprise, en plus des données analytiques de RPS Solutions pour propriétés résidentielles, la source de confiance pour les renseignements et les analyses sur le secteur immobilier résidentiel au Canada. En outre, des commentaires sur les tendances du marché de l’habitation et des données sur les prix et les valeurs prévisionnelles sont fournis par les experts en immobilier résidentiel de Royal LePage, sur la base de leurs opinions et de leur connaissance du marché.
À propos de Royal LePage
Au service des Canadiens depuis 1913, Royal LePage est le premier fournisseur au pays de services aux agences immobilières, grâce à son réseau de près de 20 000 professionnels de l’immobilier répartis dans 670 bureaux partout au Canada. Royal LePage est la seule entreprise immobilière au Canada à posséder son propre organisme de bienfaisance, la Fondation Un toit pour tousMD de Royal LePageMD, qui, depuis plus de 25 ans, vient en aide aux centres d’hébergement pour femmes et enfants ainsi qu’aux programmes éducatifs visant à mettre fin à la violence familiale. Royal LePage est une société affiliée de Services Immobiliers BridgemarqMD, une entreprise inscrite à la Bourse de Toronto sous le symbole « TSX : BRE ». Pour en savoir davantage, veuillez consulter www.royallepage.ca.
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[1] L’agrégat des prix est calculé à partir de la moyenne pondérée de la valeur médiane de tous les types de propriétés étudiés. Les données sont fournies par RPS Solutions pour propriétés résidentielles et comprennent les transactions du marché de la revente ainsi que les nouvelles constructions.
[2] Les ventes résidentielles au Canada enregistrent le meilleur mois d’août depuis quatre ans, 15 septembre 2025.
[3] Le marché immobilier canadien regorge de possibilités, mais les nouveaux acheteurs potentiels prennent leur temps, 25 septembre 2025.
[4] La Banque du Canada abaisse son taux de financement à un jour à 2,5 % alors que l’économie montre des signes de ralentissement, 17 septembre 2025.