Mieux vaut tard que jamais : Le marché printanier démarre au ralenti, l’incertitude économique freinant l’activité d’achat de maisons au deuxième trimestre
L’augmentation de l’inventaire maintient les prix des maisons sous contrôle alors que la relance commence
Faits saillants du deuxième trimestre :
- Le prix agrégé national des maisons a stagné, augmentant modestement de 0,3 % d’une année sur l’autre au deuxième trimestre 2025, et diminuant de 0,4 % par rapport au premier trimestre.
- Le prix agrégé des maisons dans la région du Grand Montréal a augmenté de 3,5 % d’une année sur l’autre, tandis que les marchés du Grand Toronto et de Vancouver ont enregistré des baisses de 3,0 % et 2,6 %, respectivement, au deuxième trimestre.
- 38 des 64 villes du rapport ont vu leurs prix augmenter ou rester globalement stables d’une année sur l’autre, tandis que 26 marchés ont vu les prix des maisons baisser – la majorité d’entre eux se trouvant dans la province de l’Ontario.
- Pour le cinquième trimestre consécutif, la ville de Québec est en tête du pays en matière d’appréciation des prix agrégés, augmentant de 13,5 % d’une année sur l’autre au deuxième trimestre.
- Royal LePageMD révise légèrement à la baisse ses prévisions nationales de fin d’année, il est désormais estimé que les prix devraient augmenter de 3,5 % au quatrième trimestre 2025 par rapport au même trimestre de l’année dernière.
TORONTO, 15 juillet 2025 – Selon l’Étude sur le prix des maisons de Royal LePage et les prévisions du marché publiées aujourd’hui, le prix de l’agrégat[1] d’une propriété au Canada a légèrement augmenté au deuxième trimestre de 2025, progressant de 0,3 % d’une année sur l’autre pour atteindre 826 400 $. D’un trimestre à l’autre, le prix agrégé national des maisons a diminué de 0,4 %.
Le début du marché printanier – généralement l’une des périodes les plus actives de l’année pour l’achat et la vente de maisons – a été nettement plus calme dans plusieurs régions cette année, notamment à Toronto et à Vancouver, deux des marchés les plus importants et les plus chers du pays. Dans un contexte d’incertitude politique et économique mondiale, de nombreux acheteurs de maisons ont continué d’adopter une approche prudente misant sur l’observation du marché. La Banque du Canada a également maintenu son taux directeur à 2,75 % en avril et juin, citant la nécessité d’« obtenir plus d’informations sur la voie à suivre pour les tarifs américains et leurs impacts[2] ». Les vendeurs, quant à eux, continuent de mettre activement leurs maisons en vente malgré une activité inférieure à la normale.
« Les acheteurs de maisons ont abordé le début du marché printanier 2025 avec hésitation, ce qui a freiné ce qui est généralement la saison la plus achalandée du calendrier immobilier », a déclaré Phil Soper, président et chef de la direction de Royal LePage. « Avec les différends commerciaux, une élection fédérale et les conflits internationaux qui ont dominé les manchettes au cours du premier semestre de l’année, de nombreux acheteurs potentiels ont choisi d’attendre. Pourtant, le marché conserve des bases solides ; l’intérêt est fort tandis que l’activité est modérée, reflétant l’incertitude qui pèse sur les consommateurs. Fait encourageant, les données robustes sur le taux d’emploi de juin pourraient aider à rétablir la confiance et à attirer davantage d’acheteurs dans les mois à venir. »
Selon un récent sondage Royal LePage, mené par Burson, 28 % des Canadiens qui louent actuellement ont déclaré qu’avant de signer ou de renouveler leur bail actuel, ils ont envisagé d’acheter une propriété plutôt que de louer[3]. Lorsqu’on leur a demandé quels facteurs avaient influencé leur décision de louer à la place, 40 % des répondants ont déclaré qu’ils choisissaient d’attendre que les prix de l’immobilier baissent ; 29 % choisissaient d’attendre que les taux d’intérêt diminuent davantage ; et 28 % ont déclaré qu’ils épargnaient en vue d’acheter une propriété, et que continuer à louer leur permettait d’économiser pour une mise de fonds suffisante. Les répondants pouvaient sélectionner plus d’une réponse.
Le ralentissement de l’activité au printemps a été le plus marqué sur les marchés de l’Ontario et de la Colombie-Britannique, où l’augmentation de l’inventaire et la stagnation de la demande persistent depuis plusieurs mois. Notamment, l’activité a commencé à reprendre au cours des dernières semaines du trimestre – contrairement au ralentissement saisonnier habituel et un signal précoce que la dynamique du marché pourrait changer.
« Le Canada a toujours été un “marché de marchés”, et cette réalité est pleinement visible en 2025 », a déclaré Soper. « La plupart des régions ont connu une croissance modeste des prix d’une année sur l’autre ce printemps. Le Québec en particulier surpassant les autres provinces, affichant des volumes de ventes croissants et une forte appréciation des prix. L’approche prudente adoptée par les consommateurs de Toronto et de Vancouver – les marchés immobiliers les plus chers du pays – a continué de peser lourdement sur les calculs de la moyenne nationale dans notre rapport du deuxième trimestre. Toronto a affiché un fort rebond d’activité de la mi-mai à juin, tandis que l’activité de vente à Vancouver s’est stabilisée au cours du dernier mois du trimestre – des signes précoces que la confiance revient. Ces conditions soulignent l’importance d’interpréter les tendances nationales du logement en tenant compte des spécificités locales. »
La Synthèse nationale des prix des maisons de Royal LePage est compilée à partir de données exclusives sur les propriétés à l’échelle nationale et régionale dans 64 des plus grands marchés immobiliers du pays. Ventilé par type de propriété, par rapport à la même période de 2024, le prix médian national d’une maison unifamiliale détachée a augmenté de 1,1 % pour atteindre 870 200 $, tandis que le prix médian d’un appartement en copropriété a diminué 0,8 % pour s’établir à 592 000 $. Sur une base trimestrielle, le prix des maisons est resté pratiquement inchangé, le prix médian d’une maison unifamiliale détachée ayant modestement augmenté de 0,2 % et celui d’un appartement en copropriété diminuant de 1,0 %. Les données sur les prix, qui comprennent à la fois la revente et la construction neuve, sont fournies par RPS Solutions pour propriétés résidentielles, une société canadienne de premier plan spécialisée dans l’évaluation immobilière.
« Avec des coûts d’emprunt stables et des niveaux d’inventaire qui continuent de croître, les conditions sont réunies pour un marché plus solide cet automne – et des signes de confiance renouvelée commencent à émerger », a noté Soper. « Après un ralentissement du marché, il y a toujours le risque qu’une soudaine augmentation de la demande puisse raviver une inflation des prix des maisons à des niveaux inconfortables. Mais, contrairement aux cycles précédents, l’inventaire est plus élevé, ce qui devrait aider à absorber le retour de la demande et à maintenir l’appréciation des prix sous contrôle. Cela permet une reprise plus saine et plus équilibrée à mesure que les acheteurs reviennent sur le marché. »
L’abordabilité s’améliore sur les marchés les plus chers du Canada
La combinaison de l’augmentation des salaires, de la baisse des taux d’emprunt et de la stagnation des prix des maisons a entraîné une amélioration de l’abordabilité sur le marché du logement au Canada ; en particulier en Ontario et en Colombie-Britannique.
Alors que les prix des maisons se sont modérés par rapport à leur sommet historique du début de 2022, les salaires ont augmenté de façon constante. Entre avril 2022 et avril 2025, les gains hebdomadaires moyens nationaux ont augmenté de 11,8 %[4]. Pendant ce temps, le prix agrégé des maisons au Canada a diminué de 3,6 % par rapport à son pic[5].
« L’abordabilité du logement a déjà commencé à s’améliorer. La croissance des salaires dépasse les gains des prix des maisons sur de nombreux marchés, et les coûts d’emprunt ont diminué au cours de la dernière année. Mais ces gains restent fragiles – une abordabilité durable dépend de notre capacité à augmenter considérablement l’offre de logements au Canada à long terme », a déclaré Soper.
Le nouveau gouvernement libéral fait face à des défis de logement récurrents
En avril, pour la première fois en près d’une décennie, le Canada a prêté serment à un nouveau premier ministre. Mark Carney est maintenant confronté au même défi pressant que son prédécesseur : restaurer l’abordabilité du logement. Ce sera un test clé pour son leadership et la stratégie économique à long terme de son gouvernement.
« Le soutien politique qui accélère les permis, élargit les investissements dans les infrastructures et incite au développement de logements locatifs construits à cet effet sera essentiel pour répondre à la demande de logements à long terme », a noté Soper. « Les gains d’abordabilité ne seront possibles que si l’offre suit le rythme de la formation des ménages. Tous les regards sont maintenant tournés vers le budget gouvernemental d’automne pour une feuille de route claire visant à soutenir le développement du logement, l’investissement et la stabilité économique. »
Dans la semaine précédant les élections fédérales, Royal LePage a demandé aux Canadiens d’identifier les éléments qu’ils souhaitaient voir priorisés. Selon les résultats d’un sondage, mené par Burson, 86 % des répondants ont sélectionné l’économie et le coût de la vie comme l’une de leurs cinq priorités ; plus d’un tiers (36 %) l’ont sélectionnée comme leur priorité la plus importante[6]. Les autres priorités comprenaient les soins de santé (75 %), le logement (62 %), les dépenses gouvernementales et les impôts (56 %), le commerce international (42 %) et l’immigration (35 %). Les répondants ont sélectionné et classé leurs cinq principales priorités.
Prévisions
Royal LePage prévoit que le prix agrégé d’une maison au Canada augmentera de 3,5 % au quatrième trimestre de 2025, par rapport au même trimestre de l’année dernière. Les prévisions précédentes ont été légèrement révisées à la baisse pour refléter une activité de vente plus lente que d’habitude en Ontario et en Colombie-Britannique. À l’échelle nationale, les prix des maisons devraient connaître une appréciation modeste tout au long du reste de l’année, avec des gains plus importants attendus à l’automne.
« Compte tenu du contexte d’incertitude économique mondiale et de l’approche prudente adoptée à travers le pays, nous nous attendons à des hausses constantes mais inégales sur les marchés régionaux cet été, plutôt qu’à une forte reprise généralisée. Si l’optimisme continue de croître et que les Canadiens se sentent plus en sécurité quant à l’économie – et à notre capacité à gérer avec succès la relation du pays avec les États-Unis – nous pourrions voir un marché du logement plus confiant et actif émerger plus tard cette année », a conclu Soper.

Tableau des prix – 2e trimestre 2025: rlp.ca/T2-2025-prix-des-maisons
Tableau des prévisions: rlp.ca/T2-2025-previsions
RÉSUMÉS RÉGIONAUX
Région du Grand Toronto
Le prix de l’agrégat d’une propriété dans la région du Grand Toronto a diminué de 3,0 % par rapport à la même période de 2024 pour s’établir à 1 155 300 $ au deuxième trimestre de 2025. Sur une base trimestrielle, le prix de l’agrégat d’une maison dans cette région est demeuré relativement stable, augmentant de 0,8 %.
Lorsque ventilé par type de propriété, le prix médian d’une maison unifamiliale détachée a baissé de 1,2 % par rapport à la même période de 2024 pour atteindre 1 448 700 $ au deuxième trimestre de 2025, tandis qu’au cours de la même période, le prix médian d’un appartement en copropriété a connu une baisse de 5,6 % pour s’établir à 699 700 $.
« Cette année, la reprise printanière habituelle ne s’est pas produite avec la même vigueur, ce qui a donné lieu à une légère amélioration plutôt qu’à un boom au sein du marché immobilier torontois au cours des derniers mois. Cela dit, ces dernières semaines, nous observons une augmentation notable des demandes de visites, ce qui indique que les acheteurs sont activement à la recherche d’une propriété, même s’ils hésitent encore à s’engager », indique Shawn Zigelstein, courtier immobilier et chef de l’équipe Zold, Royal LePage Your Community Realty. « Plusieurs clients restent prudents, l’incertitude économique actuelle justifiant leur patience. Cependant, alors que l’activité est modérée, un groupe plus restreint considère les conditions actuelles comme une occasion d’entrer sur l’un des marchés immobiliers les plus concurrentiels du Canada. »
Au cours du deuxième trimestre de 2025, le prix de l’agrégat d’une propriété dans la ville de Toronto a diminué de 5,2 % par rapport à la même période de 2024 pour s’établir à 1 151 600 $. Durant la même période, le prix médian d’une maison unifamiliale détachée a baissé de 4,7 % par rapport à la même période de 2024 pour atteindre 1 679 700 $, tandis que le prix médian d’un appartement en copropriété a connu une baisse de 5,0 % pour s’établir à 675 800 $.
Selon le Toronto Regional Real Estate Board, les ventes de propriétés étaient en baisse de 2,4 % en juin comparativement à la même période l’an dernier[7]. Cependant, sur une base désaisonnalisée, les ventes ont augmenté en juin par rapport à mai 2025, ce qui indique une légère amélioration de l’activité par rapport au mois dernier.
« L’activité sur le marché des condos à Toronto reste faible et subit l’effet d’un flux constant de nouvelles constructions qui continuent d’alimenter l’offre existante. Alors que la demande locative s’affaiblit en partie en raison de la diminution du nombre d’étudiants étrangers et de nouveaux arrivants s’installant dans la ville, l’intérêt des investisseurs pour les condos a diminué et ils sont moins nombreux à ajouter des unités à leur portefeuille », souligne M. Zigelstein.« Une lueur d’espoir est toutefois apparue, soit les condos plus spacieux qui, quant à eux, attirent les acheteurs d’une première propriété qui les voient comme un moyen plus accessible d’entrer sur le marché immobilier. »
« Nous prévoyons que le marché continuera à stagner au cours des prochains mois, au moins jusqu’à ce que la confiance des consommateurs s’améliore. De nouvelles baisses des taux d’intérêt ne devraient pas stimuler considérablement l’activité des acheteurs, puisque plusieurs d’entre eux bénéficient de taux nettement inférieurs à ceux de l’an passé. Compte tenu des conditions actuelles du marché, la clé pour les vendeurs sera d’établir stratégiquement le prix de leur propriété afin qu’elle suscite de l’intérêt, tout en gérant les attentes pour ce qui est des offres. »
Royal LePage prévoit que le prix de l’agrégat d’une propriété dans la région du Grand Toronto augmentera de 2,0 % au quatrième trimestre de 2025, comparativement au même trimestre de 2024. Les prévisions antérieures ont été revues modestement à la baisse pour refléter les conditions de marché actuelles.
Tableau des prix – 2e trimestre 2025: rlp.ca/T2-2025-prix-des-maisons
Tableau des prévisions: rlp.ca/T2-2025-previsions
Région du Grand Montréal
Le prix de l’agrégat d’une propriété dans la région du Grand Montréal a augmenté de 3,5 % au deuxième premier trimestre de 2025 comparativement à la même période en 2024 pour s’établir à 620 100 $. Sur une base trimestrielle, le prix de l’agrégat d’une maison dans cette région a diminué de 0,8 %.
Lorsque ventilé par type de propriété, le prix médian d’une maison unifamiliale détachée a augmenté de 5,7 % d’une année sur l’autre, pour atteindre 719 900 $, tandis que le prix médian d’un appartement en copropriété a observé une augmentation de 3,1 % d’une année sur l’autre, pour atteindre 480 200 $.
« Le deuxième trimestre a été marqué par une poursuite des volumes de transactions, mais nous observons un ralentissement au cours du dernier mois, ce qui pourrait être un signe avant-coureur d’un changement de ton sur le marché. L’augmentation significative du nombre d’inscriptions en vigueur, notamment dans les deux derniers mois, est un facteur clé à surveiller » indique Marc Lefrançois, courtier immobilier, chez Royal LePage Tendance. « L’inventaire de propriétés, en particulier dans le segment du luxe, est le plus élevé que nous ayons vu depuis 2016. Cela offre plus de choix aux acheteurs et réduit la pression pour faire des compromis ou surenchérir, ce qui est sain pour le marché. »
Dans Montréal Centre, le prix de l’agrégat d’une propriété a augmenté de 6,0 % d’une année sur l’autre pour s’établir à 781 100 $ au deuxième trimestre de 2025. Au cours de la même période, le prix médian d’une maison unifamiliale détachée a augmenté de 4,0 % pour atteindre 1 184 500 $, tandis que le prix médian d’un appartement en copropriété a augmenté de 1,9 % d’une année sur l’autre pour s’établir à 583 900 $.
Malgré les incertitudes, la demande reste présente, particulièrement pour les propriétés plus abordables. « Les premiers acheteurs, même face à l’incertitude économique, ne se retiennent pas. L’intérêt demeure fort dans la région de Montréal, ce qui est une bonne nouvelle », précise M. Lefrançois.
Pour l’avenir, M. Lefrançois anticipe une « tranquillisation progressive du marché » à Montréal en raison de l’augmentation de l’inventaire. « Nous devrons surveiller les chiffres économiques à l’automne, mais je m’attends à de légères augmentations de prix pour la fin de l’année. »
Royal LePage prévoit que le prix de l’agrégat d’une propriété dans la région du Grand Montréal augmentera de 6,5 % au quatrième trimestre de 2025, par rapport au même trimestre de l’année dernière.
Tableau des prix – 2e trimestre 2025: rlp.ca/T2-2025-prix-des-maisons
Tableau des prévisions: rlp.ca/T2-2025-previsions
Grand Vancouver
Le prix de l’agrégat d’une propriété dans la région du Grand Vancouver a diminué de 2,6 % par rapport à la même période de 2024 pour s’établir à 1 218 600 $ au deuxième trimestre de 2025. Sur une base trimestrielle, le prix de l’agrégat d’une maison dans cette région a connu une baisse de 0,9 %.
Lorsque ventilé par type de propriété, le prix médian d’une maison unifamiliale détachée a diminué de 2,4 % par rapport à la même période de 2024 pour atteindre 1 740 400 $ au deuxième trimestre de 2025, tandis qu’au cours de la même période, le prix médian d’un appartement en copropriété a connu une baisse de 2,3 % pour s’établir à 759 400 $.
« À Vancouver, le marché printanier n’a pas réussi à décoller. L’offre continue de dépasser largement la demande, le nombre d’inscriptions actives atteignant son plus haut niveau depuis 2008. Bien que le marché offre des opportunités, les acheteurs ne sont pas pressés. Plusieurs adoptent une approche prudente, anticipant une nouvelle baisse des prix et patientant pour de meilleures offres. Nous observons aussi une augmentation des offres sous condition de vente, c’est-à-dire des transactions conditionnelles à la vente de la maison actuelle de l’acheteur, qui continuent à avoir une incidence sur le volume global des transactions », mentionne Randy Ryalls, courtier immobilier et gestionnaire, Royal LePage Sterling Realty. « Les condos et les maisons en rangée ont toutefois fait preuve d’une certaine résilience. Ces segments attirent les acheteurs de la génération Y à la recherche d’une première propriété, en particulier celles proposées à des prix compétitifs et bien présentées. »
M. Ryalls note que la demande pour de nouvelles constructions a ralenti, laissant ainsi sur le marché des centaines de nouveaux condos encore disponibles, dont plusieurs susciteraient normalement l’intérêt des investisseurs. Le resserrement des règlements concernant les acheteurs étrangers et les propriétés locatives a contribué à créer un environnement moins favorable aux investisseurs, incitant certains d’entre eux à rediriger leurs capitaux vers d’autres provinces.
Au cours du deuxième trimestre de 2025, le prix de l’agrégat d’une propriété dans la ville de Vancouver a diminué de 1,9 % par rapport à la même période de 2024 pour s’établir à 1 411 200 $. Durant la même période, le prix médian d’une maison unifamiliale détachée a connu une baisse de 1,6 % pour atteindre 2 257 600 $, tandis que le prix médian d’un appartement en copropriété a connu une baisse de 4,7 % pour s’établir à 812 200 $.
Selon le dernier rapport du Greater Vancouver Realtors, les ventes de propriétés étaient en baisse de 9,8 % en juin comparativement à la même période de 2024[8]. Même si les ventes sont restées inférieures de 25,8 % à la moyenne saisonnière sur 10 ans, la baisse par rapport à la même période de 2024 a été nettement moins marquée qu’en mai, où elle avait atteint 18,5 %. Sur une base mensuelle, les ventes ont augmenté d’environ 8 %, ce qui laisse entrevoir une reprise de l’activité des acheteurs.
« Nous observons une légère reprise de l’activité à l’approche de l’été. Or, dans l’ensemble, le marché reste dans une phase de correction et nous prévoyons que cette tendance se poursuivra à court terme. Même si la Banque du Canada procède à une nouvelle baisse des taux, cela ne devrait pas suffire à stimuler de manière importante la motivation des acheteurs », précise M. Ryalls. « Cela dit, si un accord commercial avec les États-Unis est conclu et que la confiance des consommateurs s’améliore progressivement, nous espérons que les conditions seront réunies pour un marché automnal plus vigoureux et plus actif. »
Royal LePage prévoit que le prix de l’agrégat d’une propriété dans la région du Grand Vancouver augmentera de 1,5 % au quatrième trimestre de 2025, comparativement au même trimestre de 2024. Les prévisions antérieures ont été revues modestement à la baisse pour refléter les conditions de marché actuelles.
Tableau des prix – 2e trimestre 2025: rlp.ca/T2-2025-prix-des-maisons
Tableau des prévisions: rlp.ca/T2-2025-previsions
Ottawa
Le prix de l’agrégat d’une propriété à Ottawa a légèrement augmenté de 0,6 % par rapport à la même période de 2024 pour s’établir à 782 100 $ au deuxième trimestre de 2025. Sur une base trimestrielle, le prix de l’agrégat d’une maison dans cette région est restée stable, n’augmentant que de 0,3%.
Lorsque ventilé par type de propriété, le prix médian d’une maison unifamiliale détachée est stable, diminuant de 0,3 % par rapport à la même période de 2024 pour atteindre 893 700 $ au deuxième trimestre de 2025, tandis qu’au cours de la même période, le prix médian d’un appartement en copropriété a connu une légère hausse de 0,8 % pour s’établir à 407 500 $.
« La combinaison des élections fédérales et des tensions commerciales persistantes avec les États-Unis a entraîné une pause temporaire sur le marché printanier d’Ottawa, les consommateurs prenant le temps d’évaluer la situation en pleine évolution. Par conséquent, le nombre de propriétés sur le marché ainsi que le nombre de jours sur le marché ont augmenté au cours des derniers mois. Historiquement, nous observons que les acheteurs d’Ottawa peuvent être particulièrement sensibles aux changements de gouvernement, en particulier lorsque les messages véhiculés lors de la campagne électorale font état de possibles compressions dans le secteur public, ce qui touche directement la main-d’œuvre locale », dit Jason Ralph, président et courtier immobilier, Royal LePage Team Realty. « Après les élections, cependant, l’activité a commencé à reprendre. Au cours des dernières semaines du trimestre, les conditions du marché sont revenues à des niveaux plus habituels pour le printemps, avec des journées portes ouvertes attirant un nombre constant de visiteurs et le retour des offres multiples. Cette reprise tardive a permis de clore le trimestre sur une note plus positive. »
M. Ralph souligne qu’à Ottawa, le segment des appartements en copropriété, en particulier, a connu récemment une hausse notable tant en ce qui a trait aux prix qu’à l’activité. En tant que solution de rechange plus abordable aux maisons détachées, les copropriétés gagnent en popularité auprès des acheteurs d’une première maison qui souhaitent entrer sur le marché.
« Nous avions initialement anticipé un départ en force du marché en 2025, mais les événements mondiaux récents ont introduit un certain degré d’imprévisibilité. Par conséquent, l’activité tardive au printemps devrait entraîner un certain élan au cours de l’été, avec le retour progressif des acheteurs », déclare M. Ralph. « Cela pourrait mener à une légère hausse du prix des propriétés à mesure que la demande commencera à se renforcer à l’approche de l’automne. »
Royal LePage prévoit que le prix de l’agrégat d’une propriété à Ottawa augmentera de 4,0 % au quatrième trimestre de 2025, comparativement au même trimestre de 2024.
Tableau des prix – 2e trimestre 2025: rlp.ca/T2-2025-prix-des-maisons
Tableau des prévisions: rlp.ca/T2-2025-previsions
Québec
Le prix de l’agrégat d’une propriété à Québec a augmenté de 13,5 % au deuxième trimestre de 2025, comparativement à la même période en 2024, pour atteindre 439 100 $. Il s’agit de la plus forte augmentation de prix d’une année sur l’autre parmi les principales régions du Canada, pour un cinquième trimestre consécutif. Sur une base trimestrielle, le prix de l’agrégat d’une propriété à Québec a augmenté de 2,3 %.
Lorsque ventilé par type de propriété, le prix médian d’une maison unifamiliale détachée dans la région a augmenté de 15,5 % d’une année sur l’autre lors du deuxième trimestre de 2025 pour atteindre 468 100 $, tandis qu’au cours de la même période, le prix médian d’un appartement en copropriété a connu une hausse de 13,1 % pour atteindre 328 200 $.
« La croissance soutenue des prix ne surprend pas et reflète la réalité du terrain. « C’est une tendance que nous observons depuis plusieurs trimestres, directement liée au manque d’inventaire persistant. La demande reste largement supérieure à l’offre, ce qui soutient les prix dans tous les segments », observe Michèle Fournier, vice-présidente et courtier immobilier, Royal LePage Inter-Québec. « Le manque d’inventaire est une constante depuis plusieurs trimestres. Étant donné qu’il manque beaucoup de maisons unifamiliales, les gens se tournent vers le condo pour avoir accès à la propriété, ce qui fait également augmenter les prix dans ce segment. »
Un facteur clé contribuant à ce manque d’inventaire, notamment pour les maisons unifamiliales d’entrée de gamme, est le fait que les personnes âgées restent plus longtemps dans leur domicile. « Ce que nous avions prévu il y a 20 ans, à savoir qu’elles se dirigeraient vers des condos, ne s’avère pas. Elles libèrent donc moins les maisons attrayantes pour les premiers acheteurs », souligne Mme Fournier. Face à cette situation, les acheteurs qui recherchent des maisons unifamiliales ou des propriétés avec cour sont souvent contraints de se tourner vers les banlieues, où les prix sont également en forte augmentation. « Ils n’ont pas le choix s’ils veulent une maison, mais même là, les prix ont augmenté considérablement au cours des dernières années », ajoute-t-elle.
Royal LePage prévoit que le prix de l’agrégat d’une propriété à Québec augmentera de 15,0 % au quatrième trimestre de 2025, comparativement au même trimestre de 2024. Les prévisions antérieures ont été revues à la hausse pour refléter les conditions de marché actuelles.
Tableau des prix – 2e trimestre 2025: rlp.ca/T2-2025-prix-des-maisons
Tableau des prévisions: rlp.ca/T2-2025-previsions
Calgary
Le prix de l’agrégat d’une propriété à Calgary est resté stable, augmentant de 0,4 %, par rapport à la même période de 2024 pour s’établir à 696 500 $ au deuxième trimestre de 2025. Sur une base trimestrielle, le prix de l’agrégat d’une maison dans cette région n’a augmenté que de 0,6 %.
Lorsque ventilé par type de propriété, le prix médian d’une maison unifamiliale détachée a augmenté de 1,2 % par rapport à la même période de 2024 pour atteindre 806 500 $ au deuxième trimestre de 2025, tandis qu’au cours de la même période, le prix médian d’un appartement en copropriété a connu une baisse de 1,6 % pour s’établir à 269 300 $.
« Calgary commence à montrer des signes d’un marché plus équilibré, avec une augmentation du nombre d’inscriptions dans tous les types de propriétés, ce qui offre plus de choix aux acheteurs », indique Corinne Lyall, courtière immobilière et propriétaire, Royal LePage Benchmark. « Même si l’activité a légèrement ralenti, elle reste globalement saine. La concurrence s’est sensiblement atténuée par rapport au printemps dernier, même si des offres multiples continuent d’être faites de manière sporadique, principalement dans les segments de prix plus abordables ou dans les quartiers très prisés. Les maisons détachées conservent leur valeur, tandis que le prix des appartements en copropriété et des maisons en rangée a commencé à baisser, notamment en raison de l’achèvement de nouveaux projets immobiliers et de projets de construction destinés à la location qui viennent s’ajouter à l’offre existante. »
Mme Lyall indique que le sentiment des consommateurs reste généralement optimiste, alors que les acheteurs d’une première propriété et ceux qui souhaitent acquérir une maison plus grande stimulent la demande. Plusieurs propriétaires qui avaient reporté la mise en vente de leur propriété vont maintenant de l’avant, ce qui contribue à l’augmentation du nombre d’inscriptions.
« Pour les prochains mois, je prévois que cette stabilité au sein du marché se maintiendra tout au long de l’été et jusqu’à l’automne, soutenue par une augmentation constante des nouvelles inscriptions qui contribuera à maintenir un marché plus équilibré. Le prix des maisons devrait rester relativement stable au cours du prochain trimestre, avec peu de fluctuations dans un sens ou dans l’autre. »
Royal LePage prévoit que le prix de l’agrégat d’une propriété à Calgary augmentera de 3,0 % au quatrième trimestre de 2025, comparativement au même trimestre de 2024.
Tableau des prix – 2e trimestre 2025: rlp.ca/T2-2025-prix-des-maisons
Tableau des prévisions: rlp.ca/T2-2025-previsions
Edmonton
Le prix de l’agrégat d’une propriété à Edmonton a augmenté de 7,5 % par rapport à la même période de 2024 pour s’établir à 484 500 $ au deuxième trimestre de 2025. Sur une base trimestrielle, le prix de l’agrégat d’une maison dans cette région a connu une hausse de 1,2 %.
Lorsque ventilé par type de propriété, le prix médian d’une maison unifamiliale détachée a augmenté de 6,9 % par rapport à la même période de 2024 pour atteindre 531 300 $ au deuxième trimestre de 2025, tandis qu’au cours de la même période, le prix médian d’un appartement en copropriété a connu une hausse de 8,0 % pour s’établir à 217 700 $.
« Le marché immobilier d’Edmonton a démarré en force au cours des premiers mois de l’année, dépassant les attentes. Cet élan s’est poursuivi jusqu’au début du printemps, avant de ralentir légèrement en réponse à la décision de la Banque du Canada de maintenir son taux directeur », mentionne Tom Shearer, courtier et propriétaire, Royal LePage Noralta Real Estate. « Alors que les scénarios d’offres multiples sont de moins en moins fréquents, les conditions du marché restent très favorables aux vendeurs, en particulier dans les segments plus abordables qui attirent les acheteurs d’une première propriété. »
M. Shearer note que le marché d’Edmonton commence maintenant à suivre des tendances saisonnières plus habituelles. La demande s’est stabilisée et est légèrement inférieure à celle de la même période l’année dernière. Parallèlement, le nombre de propriétés sur le marché a commencé à augmenter, ce qui contribue à équilibrer le marché et offre plus de choix aux acheteurs.
« Les vendeurs restent confiants, mais il est essentiel pour eux d’établir le bon prix pour leur propriété. Comme les acheteurs ont plus de choix, nous observons actuellement que les propriétés surévaluées sont de plus en plus ignorées », ajoute M. Shearer. « Le segment des appartements en copropriété continue d’offrir une alternative abordable, en particulier ceux qui sont plus spacieux. »
Pour les prochains mois, M. Shearer prévoit une activité soutenue tout au long de l’été et jusqu’à l’automne, mais sans atteindre les niveaux records enregistrés au cours des dernières années.
« J’anticipe une demande stable et des prix relativement stables au cours des prochains mois, avec seulement de légères variations d’un mois à l’autre. Le marché tend vers un état plus équilibré, ce qui, au bout du compte, s’avère un virage positif tant pour les acheteurs que pour les vendeurs. »
Royal LePage prévoit que le prix de l’agrégat d’une propriété à Edmonton augmentera de 7,0 % au quatrième trimestre de 2025, comparativement au même trimestre de 2024. Les prévisions antérieures ont été revues modestement à la baisse pour refléter les conditions de marché actuelles.
Tableau des prix – 2e trimestre 2025: rlp.ca/T2-2025-prix-des-maisons
Tableau des prévisions: rlp.ca/T2-2025-previsions
Halifax
Le prix de l’agrégat d’une propriété à Halifax a augmenté de 3,4 % par rapport à la même période de 2024 pour s’établir à 531 100 $ au deuxième trimestre de 2025. Sur une base trimestrielle, le prix de l’agrégat d’une maison dans cette région a connu une hausse de 2,6 %.
Lorsque ventilé par type de propriété, le prix médian d’une maison unifamiliale détachée a augmenté de 4,2 % par rapport à la même période de 2024 pour atteindre 607 000 $ au deuxième trimestre de 2025, tandis qu’au cours de la même période, le prix médian d’un appartement en copropriété a connu une baisse de 1,1 % pour s’établir à 407 900 $.
« Contrairement à certaines autres villes, le marché immobilier d’Halifax affiche de meilleurs résultats qu’à la même période l’année dernière. L’activité s’est accélérée vers la fin du mois de juin, affichant une vigueur supérieure à la normale pour cette période de l’année. Bien que les tarifs et l’économie soient une source de préoccupations, cela n’a pas nécessairement empêché les acheteurs et les vendeurs d’aller de l’avant avec leurs projets immobiliers », souligne Matt Honsberger, courtier immobilier et propriétaire, Royal LePage Atlantic. « Malgré une hausse du nombre de propriétés sur le marché, les prix connaissent une croissance constante. Dans plusieurs quartiers de la région, la vigueur du segment des acheteurs d’une première maison est à l’origine de scénarios d’offres multiples. Parallèlement, une vague de refinancements touche le segment des acheteurs qui souhaitent acquérir une maison plus grande, ce qui pourrait entraîner une augmentation des ventes au cours des prochains mois, à mesure que les propriétaires s’adapteront à leur nouvelle réalité financière. »
M. Honsberger ajoute que le segment des investisseurs à Halifax reste solide, appuyé par la hausse des loyers et la demande soutenue des étudiants postsecondaires et des nouveaux arrivants. En réponse, les promoteurs locaux ont intensifié leurs activités de construction dans le secteur des appartements, ce qui devrait contribuer à stimuler l’offre locative future.
« Nous prévoyons un début de troisième trimestre très occupé, les acheteurs surveillant activement les nouvelles inscriptions. À l’approche de la fin de l’été, nous nous attendons au ralentissement saisonnier habituel, alors que plusieurs habitants prennent des vacances et se préparent pour la rentrée scolaire », explique M. Honsberger. « La vigueur du marché du logement à l’automne dépendra en grande partie de la confiance des consommateurs, qui reste étroitement liée à la conjoncture économique plus large. Si les tendances actuelles se maintiennent, nous prévoyons que l’automne sera plus animé qu’à l’habitude. »
Royal LePage prévoit que le prix de l’agrégat d’une propriété à Halifax augmentera de 7,0 % au quatrième trimestre de 2025, comparativement au même trimestre de 2024. Les prévisions antérieures ont été revues à la hausse pour refléter les conditions de marché actuelles.
Tableau des prix – 2e trimestre 2025: rlp.ca/T2-2025-prix-des-maisons
Tableau des prévisions: rlp.ca/T2-2025-previsions
Winnipeg
Le prix de l’agrégat d’une propriété à Winnipeg a augmenté de 3,1 % par rapport à la même période de 2024 pour s’établir à 416 000 $ au deuxième trimestre de 2025. Sur une base trimestrielle, le prix de l’agrégat d’une maison dans cette région a connu une hausse de 1,0 %.
Lorsque ventilé par type de propriété, le prix médian d’une maison unifamiliale détachée a augmenté de 3,6 % par rapport à la même période de 2024 pour atteindre 458 300 $ au deuxième trimestre de 2025, tandis qu’au cours de la même période, le prix médian d’un appartement en copropriété a connu une hausse de 2,6 % pour s’établir à 272 000 $.
« Au cours du dernier trimestre, Winnipeg a connu l’un de ses printemps les plus actifs des dernières années, les ventes de propriétés atteignant des niveaux quasi-records et dépassant celles de 2024 », indique Michael Froese, courtier immobilier et gestionnaire, Royal LePage Prime Real Estate. « Plus de la moitié des propriétés ont été vendues à un prix supérieur au prix demandé et l’activité est restée soutenue pour tous les types de logements, y compris les appartements en copropriété, où les offres multiples sont devenues plus courantes. L’abordabilité relative de la région ainsi que la stabilité de son économie et sa résilience face aux potentielles menaces tarifaires ont permis de maintenir la confiance des consommateurs et la vigueur de la demande. »
M. Froese souligne que le marché actuel de Winnipeg reflète les niveaux d’activité records enregistrés en 2022. Bien que le nombre de propriétés sur le marché varie d’un quartier à l’autre, la demande globale continue de dépasser l’offre, ce qui maintient des conditions de marché largement en faveur des vendeurs. La région dispose actuellement d’un nombre de propriétés sur le marché suffisant pour satisfaire la demande pendant environ deux mois. Dans certains quartiers, les propriétés mises en vente se vendent en quelques jours ou quelques semaines.
« Pour ce qui est des nouveaux projets immobiliers, les constructeurs s’adaptent à la demande croissante en se concentrant sur la construction de logements plus abordables, comme les maisons en rangée, les jumelées et les appartements en copropriété. En particulier, le segment des maisons en rangée a connu une reprise de l’activité, enregistrant récemment son plus haut niveau de ventes à ce jour », ajoute M. Froese.
Même si l’activité devrait ralentir légèrement au cours de l’été, M. Froese prévoit que le marché continuera de surpasser les niveaux de 2024. Les prix devraient rester stables à court terme, avec une brève hausse attendue dans les derniers mois de l’année, à mesure que le marché reprendra de l’activité à l’automne.
Royal LePage prévoit que le prix de l’agrégat d’une propriété à Winnipeg augmentera de 6,0 % au quatrième trimestre de 2025, comparativement au même trimestre de 2024. Les prévisions antérieures ont été revues à la hausse pour refléter les conditions de marché actuelles.
Tableau des prix – 2e trimestre 2025: rlp.ca/T2-2025-prix-des-maisons
Tableau des prévisions: rlp.ca/T2-2025-previsions
Regina
Le prix de l’agrégat d’une propriété à Regina a augmenté de 3,5 % par rapport à la même période de 2024 pour s’établir à 398 100 $ au deuxième trimestre de 2025. Sur une base trimestrielle, le prix de l’agrégat d’une maison dans cette région a connu une hausse de 3,6 %.
Lorsque ventilé par type de propriété, le prix médian d’une maison unifamiliale détachée a augmenté de 4,9 % par rapport à la même période de 2024 pour atteindre 440 800 $ au deuxième trimestre de 2025, tandis qu’au cours de la même période, le prix médian d’un appartement en copropriété a connu une baisse de 4,3 % pour s’établir à 221 200 $.
« À Regina, le marché reste fermement favorable aux vendeurs. Alors que les conflits mondiaux et l’incertitude commerciale ont entraîné un ralentissement de l’activité dans d’autres régions du pays, cela n’a eu que peu d’effet sur la dynamique du marché ici. Alors que le nombre de propriétés sur le marché est extrêmement bas (moins de 400 inscriptions actives dans toute la ville), la concurrence entre les acheteurs reste intense. Les prix continuent de grimper et les scénarios d’offres multiples sont de plus en plus courants », mentionne Gayland Panko, propriétaire et gestionnaire, Royal LePage Next Level. « Ce ne sont pas uniquement les acheteurs d’une première propriété qui ressentent la pression. Ceux qui souhaitent vendre leur maison actuelle pour en acheter une plus grande font aussi face à des difficultés. Avec si peu de propriétés disponibles, plusieurs acheteurs ont du mal à trouver leur prochaine maison, ce qui paralyse le marché et limite encore davantage l’offre et accentue la pression à la hausse sur les prix. »
M. Panko ajoute que le marché de Regina est principalement stimulé par les acheteurs d’une première maison et les investisseurs de l’Ontario et de la Colombie-Britannique. L’absence de droits de mutation immobilière rend la ville de plus en plus attrayante pour les propriétaires potentiels à la recherche d’une première maison plus abordable. Parallèlement, la forte demande locative d’acheteurs d’une première maison qui n’ont pas pu accéder à la propriété continue de faire du marché locatif de Regina une opportunité lucrative pour les investisseurs.
« De manière générale, la saison estivale s’accompagne d’un ralentissement naturel du marché, les habitants se concentrant davantage sur leurs vacances. Cependant, cette année, nous n’observons pas les signes habituels d’un ralentissement du marché », déclare M. Panko. « Même si au cours des prochains trimestres les prix devaient continuer à augmenter, le rythme actuel de la croissance pourrait éventuellement commencer à être modéré. »
Royal LePage prévoit que le prix de l’agrégat d’une propriété à Regina augmentera de 7,0 % au quatrième trimestre de 2025, comparativement au même trimestre de 2024.
Tableau des prix – 2e trimestre 2025: rlp.ca/T2-2025-prix-des-maisons
Tableau des prévisions: rlp.ca/T2-2025-previsions
Actifs médias de Royal LePage
La salle des médias de Royal LePage contient de nombreuses images libres de droits, de même que des vidéos de bobine B, à titre gracieux.
À propos de l’Étude sur le prix des maisons de Royal LePage
L’Étude sur le prix des maisons de Royal LePage présente des renseignements sur les trois types d’habitation les plus courants, à l’échelle nationale et dans les 64 plus grands marchés immobiliers au pays. Les valeurs des maisons présentées dans l’Étude sur le prix des maisons de Royal LePage sont fondées sur la Synthèse du marché immobilier canadien de Royal LePage, un document produit chaque trimestre à l’aide des données de l’entreprise, en plus des données analytiques de RPS Solutions pour propriétés résidentielles, la source de confiance pour les renseignements et les analyses sur le secteur immobilier résidentiel au Canada. En outre, des commentaires sur les tendances du marché de l’habitation et des données sur les prix et les valeurs prévisionnelles sont fournis par les experts en immobilier résidentiel de Royal LePage, sur la base de leurs opinions et de leur connaissance du marché.
À propos de Royal LePage
Au service des Canadiens depuis 1913, Royal LePage est le premier fournisseur au pays de services aux agences immobilières, grâce à son réseau de près de 20 000 professionnels de l’immobilier répartis dans 670 bureaux partout au Canada. Royal LePage est la seule entreprise immobilière au Canada à posséder son propre organisme de bienfaisance, la Fondation Un toit pour tousMD de Royal LePageMD, qui, depuis plus de 25 ans, vient en aide aux centres d’hébergement pour femmes et enfants ainsi qu’aux programmes éducatifs visant à mettre fin à la violence familiale. Royal LePage est une société affiliée de Services Immobiliers BridgemarqMD, une entreprise inscrite à la Bourse de Toronto sous le symbole « TSX : BRE ». Pour en savoir davantage, veuillez consulter www.royallepage.ca.
Royal LePageMD est une marque de commerce déposée de la Banque Royale du Canada, utilisée sous licence par Services Immobiliers BridgemarqMD.
Contact média:
Appolline Risacher
Burson pour le compte de Royal LePage
appolline.risacher@bursonglobal.com
418-559-8930
[1] L’agrégat des prix est calculé à partir de la moyenne pondérée de la valeur médiane de tous les types de propriétés étudiés. Les données sont fournies par RPS Solutions pour propriétés résidentielles et comprennent des transactions du marché de la revente ainsi que des nouvelles constructions.
[2] La Banque du Canada maintient son taux directeur dans un contexte d’incertitude économique mondiale, avril 2025
[3] Sur le seuil de la propriété : les locataires canadiens surveillent les taux et les prix avant de faire le saut, juin 2025
[4] Tableau 14-10-0223-01 Emploi et rémunération hebdomadaire moyenne (incluant le temps supplémentaire) pour l’ensemble des salariés selon la province et le territoire, données mensuelles, désaisonnalisées
DOI : https://doi.org/10.25318/1410022301-fra, Statistiques Canada
[5] T1 2025 par rapport à T1 2022, Étude sur le prix des maisons de Royal LePage et les prévisions du marché
[6] Sur fond d’inquiétudes liées au coût de la vie, le logement reste un enjeu majeur à l’approche des élections fédérales, avril 2025
[7] TRREB : More Interest Rate Cuts and a Trade Deal Would Further Improve Home Sales, TRREB, juillet 2025
[8] Home sale trend stabilizing in June, GVR, juillet 2025