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Le marché immobilier canadien à un point tournant

L’appréciation des prix connue au premier semestre de 2012 devrait fléchir légèrement durant le reste de l’année

TORONTO, le 10 juillet 2012 – L’Étude sur le prix des maisons et les prévisions du marché de Royal LePage diffusée aujourd’hui indique qu’au deuxième trimestre de 2012, le prix moyen des propriétés au Canada a augmenté d’entre 3,3 et 5,5 pour cent en glissement annuel. D’ici la fin de 2012, Royal LePage s’attend à ce que les prix moyens nationaux se majorent de 3,2 pour cent comparativement à la même période en 2011, ce qui correspond à la prédiction initiale de l’entreprise émise en début d’année qui prévoyait une hausse d’environ 2,8 pour cent pour 2012.

Au deuxième trimestre, le prix des maisons standards à deux étages a grimpé de 4,7 pour cent par rapport à l’année dernière, atteignant 408 423 $, tandis que le prix des maisons individuelles de plain-pied a connu une hausse de 5,5 pour cent pour s’établir à 376 311 $. Le prix moyen des appartements en copropriété standards a augmenté de 3,3 pour cent, pour atteindre 245 825 $. Durant cette période, les signes à travers le pays ont clairement indiqué que le marché immobilier national était à un point tournant, avec certaines régions où les prix continuent de croître tandis que dans d’autres, ils ralentissent et diminuent pour la première fois en trois ans.

« Nous avons connu trois années de forte croissance des prix dans presque toutes les provinces, » explique Phil Soper, président et chef de la direction, Services immobiliers Royal LePage. « La confiance à l’égard du marché immobilier canadien est forte, mais le prix des propriétés ne peut pas croître plus rapidement que les taux d’inflation et l’augmentation salariale. Certaines régions ont atteint, voire dépassé, le niveau supérieur de résistance aux prix, car les acheteurs ont repoussé leurs limites d’achat pour profiter des bas taux hypothécaires.»

M. Soper fait remarquer que lorsque les moyennes nationales du prix des propriétés s’assouplissent, elles diminuent historiquement pour une courte période de temps. Suite à une période de forte appréciation des prix, le prix des propriétés canadiennes a tendance à se stabiliser plutôt que de décliner, jusqu’à ce que l’économie rejoignent les nouvelles normes de prix. La dernière chute de prix a eu lieu en 2008 et a durée seulement onze mois, auparavant on avait eu droit à une période de seize ans sans baisse du prix des propriétés. La plus longue période de déclin du prix national des maisons depuis 1980 s’est produit en 1995 et s’est échelonné sur quatorze mois. Cliquez ici pour tableau 1.1.

Tandis que la hausse annuelle moyenne demeure stable au Canada, certains marchés régionaux présentent des signes d’essoufflement, compensés par une vigoureuse hausse des prix à Toronto ainsi que dans les régions dont l’économie est fondée sur l’énergie et les produits de base, dont St. John’s, Winnipeg, Saskatoon et Halifax. Regina, qui a affiché des gains exceptionnels l’an dernier, connaît encore des augmentations de prix élevées en glissement annuel dans les marchés des maisons standards à deux étages et des appartements en copropriété standards. M. Soper fait remarquer que les prix à Toronto et à Winnipeg continueront probablement de grimper, la demande n’ayant pas encore atteint son point culminant. Le faible nombre de propriétés à vendre à Toronto, particulièrement en ce qui concerne les maisons individuelles, a continué d’y stimuler le marché immobilier.

On s’attend à ce que l’activité des acheteurs d’une première habitation, qui représentent environ la moitié des acheteurs et qui est en forte corrélation avec les bas taux d’intérêt, s’amenuise en raison des modifications apportées récemment aux règles hypothécaires.

« La plus récente modification, la quatrième en autant d’années, est également la plus agressive. Les conséquences se feront probablement le plus sentir auprès des acheteurs d’une première habitation. Le marché immobilier commençait déjà à ralentir par lui-même. Le moment de la mise en place de ces nouvelles normes est malheureux, » note M. Soper.

L’impact des nouvelles normes gouvernementales aura probablement plus de répercussions à Vancouver, où les prix actuels constituent déjà un obstacle considérable, ainsi que dans les régions où les acheteurs d’une première habitation peinent déjà à entrer sur le marché à cause de la faible croissance économique.

D’ajouter M. Soper : « Au fur et à mesure que le prix des propriétés déclinera pour s’ajuster en fonction de l’abordabilité, la confiance des acheteurs s’ajustera probablement en conséquence. Dans cet environnement, les nouvelles règles hypothécaires nuiront davantage à la confiance des acheteurs que si elles étaient entrées en vigueur l’an passé, alors que les prix montaient. »

« Le cycle de l’érosion de l’abordabilité suivi par la stabilisation du prix des propriétés a commencé dans certaines régions et se fera sentir à travers le pays d’ici à la fin de l’année. Le paradoxe du marché immobilier est que ces cycles naturels de fluctuation des prix vont engendrer une certaine nervosité chez quelques propriétaires de maisons au Canada quant à la valeur de leur propriété. Ils apportent également de l’espoir et du soulagement à ceux qui ont eu de la difficulté à faire l’acquisition d’une propriété abordable ou à déménager dans une maison plus spacieuse située dans le quartier de leur rêves, » ajoute M. Soper.
 

Résumés des marchés régionaux

La demande de la part des jeunes professionnels et investisseurs a exercé une pression à la hausse sur le marché immobilier d’Halifax. La hausse du prix moyen s’est étendue aux trois types d’habitation étudiés. Ce sont les maisons individuelles de plain-pied qui ont connu la plus importante augmentation de prix, affichant une hausse de 7,3 pour cent pour atteindre 285 833 $. On prévoit qu’à la fin de 2012, le prix moyen des habitations à Halifax sera 5,2 pour cent plus élevé par rapport à 2011. À St. John’s, les maisons individuelles de plain-pied ont enregistré la plus importante hausse du prix moyen au Canada, soit 12,3 pour cent.

À Montréal, le prix des maisons a légèrement augmenté au cours du deuxième trimestre de 2012. Les appartements en copropriété standards ont connu la plus importante augmentation de prix, affichant une hausse de 3,9 pour cent pour atteindre 236 528 $. On prévoit qu’à la fin de 2012, le prix moyen des habitations à Montréal sera 1,3 pour cent plus élevé qu’il ne l’était en 2011.

À Ottawa, les faibles taux d’intérêt et la situation économique favorable engendrée par les emplois dans la fonction publique ont entraîné une saine appréciation des prix variant de 4,9 à 5,8 pour cent. Le prix moyen des habitations à Ottawa à la fin de l’année 2012 devrait être 3,5 pour cent plus élevé qu’en 2011.

Le faible nombre de propriétés à vendre a continué d’exercer une pression à la hausse sur le prix des maisons à Toronto qui varie en moyenne de 5,5 à 8,3 pour cent pour les types d’habitation étudiés. On prévoit qu’à la fin de 2012, le prix moyen des habitations à Toronto sera 8 pour cent plus élevé par rapport à 2011.

Le marché immobilier de Winnipeg a enregistré une hausse moyenne des prix de 4,7 à 9,2 pour cent alors que les faibles taux d’intérêt ont continué à dynamiser le marché engendrant une demande de la part d’acheteurs d’une première maison. Ce sont les appartements en copropriété standards qui affichent la plus forte hausse, le prix moyen s’élevant à 190 857 $. On prévoit qu’à la fin de l’année 2012, le prix moyen des habitations à Winnipeg sera 5,4 pour cent plus élevé qu’il ne l’était en 2011.

À Regina, le taux de migration et la demande des acheteurs d’une première maison jumelée aux faibles taux d’intérêt ont mené à une hausse des prix moyens en glissement annuel. Quant aux appartements en copropriété standards, très populaires auprès des acheteurs d’une première maison, leur prix moyen a connu une hausse de 10,2 pour cent, alors que celui des maisons individuelles de plain-pied s’est apprécié de 2,4 pour cent. On prévoit qu’à la fin de l’année 2012, le prix moyen des habitations à Regina sera 8,1 pour cent plus élevé qu’il ne l’était en 2011, la hausse de prix la plus importante au pays.

Malgré un accroissement des activités d’environ 30 pour cent, le marché immobilier demeure équilibré à Calgary. Une exception : les maisons individuelles de plain-pied dont le prix a augmenté de 5 pour cent. Le prix des appartements en copropriété standards a connu une hausse modeste de 0,8 pour cent. Edmonton a connu une situation semblable : le prix moyen des maisons individuelles de plain-pied a augmenté de 5,1 pour cent, tandis que celui des copropriétés standards a diminué de 1,1 pour cent. On prévoit qu’à la fin de l’année 2012, le prix moyen des habitations à Calgary grimpera de 6,5 pour cent, alors qu’on s’attend à une hausse de 1,7 pour cent à Edmonton, comparativement à 2011.

Malgré une augmentation du nombre de propriétés à vendre à Vancouver, la hausse du prix moyen des habitations est demeurée positive. Ce sont les maisons individuelles de plain-pied qui affichent la plus forte hausse (6 pour cent), leur prix moyen s’élevant à 1 087 125 $. On s’attend à ce que le prix moyen des habitations à Vancouver diminue de 6,5 pour cent à la fin de 2012 comparativement à ce qu’il était en 2011. Cliquez ici pour télécharger la table .
 

À propos de L’Étude sur le prix des maisons au Canada de Royal LePage

L’Étude sur le prix des maisons au Canada de Royal LePage est l’analyse immobilière la plus vaste et la plus exhaustive de ce genre au pays. Elle fournit de l’information sur sept types d’habitations répartis dans plus de 250 villes et quartiers d’un océan à l’autre. Le présent communiqué renvoie quant à lui à une version abrégée de l’Étude mettant en lumière l’évolution des prix des trois types d’habitations les plus courants dans 80 communautés à l’échelle du pays. Il est possible de consulter une base de données complète contenant les données recueillies au cours des sondages en visitant le site Web de Royal LePage à l’adresse www.royallepage.ca, et les données actuelles seront mises à jour dès la fin du deuxième trimestre. Une version imprimable du rapport du deuxième trimestre de 2012 sera disponible en ligne le 9 août 2012.

Les valeurs des propriétés indiquées dans l’Étude sur les prix des maisons de Royal LePage correspondent à l’évaluation de Royal LePage de la valeur marchande des propriétés de chaque endroit en fonction des données locales et des renseignements sur le marché fournis par les experts du secteur immobilier résidentiel de Royal LePage. Pour certaines régions, il est possible d’accéder à des données historiques datant du début des années 1970.

Tendances du secteur domiciliaire canadien : Prévisions du marché de Royal LePage – 2e trimestre 2012

Étude sur le prix des maisons Royal LePage du 2e trimestre 2012 : tableau
 

Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec :

Tammy Gilmer
Directrice, relations publiques et communications nationales
Services immobiliers Royal LePage
416.510.5783
tgilmer@royallepage.ca

Laetitia Rampazzo
High Road Communications
Téléphone : 514.908.0110 poste 305
Laetitia.rampazzo@highroad.com