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Plus du tiers des Québécois qui seront locataires au 1er juillet prochain ont envisagé d’acheter une propriété cette année

À l’approche de l’importante journée des déménagements, l’accession à la propriété demeure semée d’embûches pour de nombreux locataires québécois

MONTRÉAL, le 21 juin 2023 – Bien que les prix des propriétés y demeurent parmi les plus abordables au pays, le Québec continue d’afficher la plus importante proportion de locataires au Canada, tandis que le taux de propriété se situe à seulement 59,9 %, près de 7 % plus faible que la moyenne nationale (66,5%), selon les plus récentes données de recensement de Statistique Canada.[1] Alors que la journée québécoise des déménagements frappe à nos portes, un sondage de Royal LePage réalisé par Maru Public Opinion[2], révèle qu’une importante proportion de locataires québécois (35 % ou près de 750 000 Québécois[3]) ont considéré d’acheter une propriété au lieu de la louer en vue du 1er juillet prochain, signe que malgré les obstacles financiers et ceux liés au marché immobilier, plusieurs d’entre eux aspirent à devenir propriétaires.

Lorsqu’on leur a demandé quel facteur avait motivé leur décision de louer leur logement plutôt que d’acheter une propriété cette année, 24 % ont choisi d’attendre que les prix des propriétés diminuent, 15 % ont choisi d’attendre que les taux d’intérêt diminuent, 14 % ont dit que leur(s) tentative(s) d’achat n’a (n’ont) pas abouti, 12 % n’ont pas encore arrêté leur décision quant au type de propriété ou à la localisation souhaités, 11 % ont déclaré que la sélection de propriétés à vendre disponibles était insuffisante, 10 % ne disposaient pas d’une mise de fonds suffisante et 8 % ne se sont pas qualifiés pour un prêt hypothécaire suffisant. Au total, ce sont 57 % des répondants dont la décision provient d’un enjeu financier.

« Le déséquilibre entre l’offre et la demande qui a causé d’importantes hausses de prix sur le marché de l’immobilier ces dernières années a aussi affecté le marché locatif, rendant encore plus difficile pour les locataires aspirant à la propriété d’épargner pour se constituer une mise de fonds », explique Roseline Guèvremont, courtier immobilier résidentiel chez Royal LePage Tendance. « Pour ceux qui espèrent que les prix diminuent, cette probabilité est faible, puisque la demande continue de dépasser l’offre et qu’il y a encore un déficit de 100 000 logements au Québec. »

Il n’y a pas que sur le marché immobilier où les prix augmentent. Selon l’Enquête 2023 de la SCHL sur les logements locatifs, le loyer moyen d’un logement locatif traditionnel de deux chambres à coucher a augmenté de 5,4 % entre octobre 2021 et octobre 2022. En se concentrant uniquement sur le loyer des logements ayant accueilli de nouveaux locataires, la croissance atteint plutôt 14,5 %.[4]

De nombreux locataires continuent de contempler la possibilité de passer au statut de propriétaire. Parmi les locataires ayant considéré d’acheter une propriété plutôt que de la louer cette année, 18 % disent qu’ils prévoient faire l’acquisition d’un bien immobilier au cours des deux prochaines années. Parmi ceux qui ont déclaré ne pas planifier l’achat d’une propriété au cours des deux prochaines années (66 %), 32 % ont déclaré que le facteur motivant cette décision était qu’ils ne pensaient pas que leurs revenus leur permettraient d’acheter une propriété dans le quartier souhaité. Les locataires sondés ont aussi mentionné qu’ils ne souhaitent pas assumer les responsabilités liées à l’entretien d’une propriété (17 %) et que la location reste plus abordable à court et à moyen terme (16 %).

Parmi les nombreux facteurs de hausse de la demande sur le marché locatif de Montréal, l’interdiction d’achat d’immeubles par des non-Canadiens entrée en vigueur en janvier 2023 aurait contribué à un déplacement d’acheteurs potentiels vers la location, jusqu’au printemps lorsque la Loi fut amendée pour exempter les non-Canadiens venant au pays pour y étudier ou détenant un permis de travail.

« Chez la clientèle des étudiants internationaux par exemple, ceux qui n’avaient pas le droit d’acheter une propriété au pays se sont déplacés sur le marché locatif, créant parfois une surenchère des loyers, mais surtout, limitant encore davantage le nombre d’unités disponibles, plus particulièrement dans la région du Grand Montréal », explique Mme Guèvremont. 

Des répondants qui seront locataires au 1er juillet 2023, une proportion importante (32 %) ont déclaré qu’ils avaient déjà été propriétaires de leur résidence principale auparavant. De ce groupe, 29 % ont indiqué que les contraintes financières avaient motivé leur décision de retourner vers la location de leur logement (16 % n’avaient plus les moyens de rembourser leur hypothèque depuis la hausse des taux d’intérêt cette année et 13 % sont déménagés dans une région où les prix des propriétés sont abordables). Par ailleurs, 28 % des personnes interrogées ont déclaré que la principale raison les ayant contraintes à passer du statut de propriétaire à celui de locataire était qu’ils s’étaient séparés ou divorcés, tandis que 21 % ont mentionné la retraite.

Au total, le sondage révèle que 31 % des Québécois (près de 2,1 millions de personnes) seront locataires au 1er juillet 2023 (23 % ont renouvelé leur bail existant, 5 % déménageront d’un logement locatif à un autre et un autre 3 % emménageront dans leur toute première location). Dans l’ensemble, seuls 5 % des Québécois disent qu’ils passeront du statut de locataire à celui de propriétaire le 1er juillet prochain.

Parmi ceux qui seront locataires au 1er juillet 2023, 11 % sont actuellement propriétaires d’une propriété à revenus, signe qu’un certain nombre de locataires génèrent des revenus locatifs qui pourraient contribuer à accroître leur épargne.

« Je remarque que de plus en plus de gens aspirent à utiliser l’immobilier comme levier d’épargne, et particulièrement les plus jeunes générations d’acheteurs », commente Mme Guèvremont. « Cependant, le fait d’investir dans un immeuble sans être d’abord propriétaire de sa résidence principale n’est pas intuitif. Je recommande à ceux qui envisagent d’investir dans une propriété à revenus tout en étant locataires de bien calculer la profitabilité et les dépenses telles que les taxes foncières et de mutation immobilière, les versements hypothécaires, ainsi que les coûts d’entretien pour vérifier que les revenus locatifs soient suffisants. »

Mme Guèvremont recommande aux locataires souhaitant accéder à la propriété de consulter des professionnels, tels qu’un représentant hypothécaire et un courtier immobilier, afin de planifier l’achat d’une première propriété et d’être bien préparés aux changements de style de vie qui viennent avec le fait de devenir propriétaire.

Tableau – Sondage 2023 de Royal LePage sur les locataires québécois –  rlp.ca/tableau_rapportlocatairesquebec2023

Actifs médias de Royal LePage

La salle des médias de Royal LePage contient de nombreuses images libres de droits, de même que des vidéos de bobine B, à titre gracieux.

À propos du sondage

Ce sondage mené par Maru Public Opinion pour le compte de Royal LePage a été effectué par les experts de l’échantillonnage et de la collecte de données de Maru/Blue. Du 12 au 14 juin 2023, 811 adultes canadiens membres du panel en ligne de Maru Voice Canada sélectionnés au hasard dans la province de Québec ont été interrogés, desquels 228 répondants qui commenceront un bail de location immobilière au 1er juillet 2023 ont été choisis aléatoirement. Les résultats de cette étude ont été pondérés en fonction du niveau de scolarité, de l’âge, du sexe, de la région et de la langue pour correspondre à la population, selon les données du recensement. Cela permet de s’assurer que l’échantillon est représentatif. Les écarts dans ou entre les totaux sont dus aux arrondis. À des fins de comparaison, un échantillon probabiliste de cette taille a une marge d’erreur estimée (qui mesure la variabilité de l’échantillonnage) de +/-6,5 %, 19 fois sur 20.

À propos de Royal LePage

Au service des Canadiens depuis 1913, Royal LePage est le premier fournisseur au pays de services aux agences immobilières, grâce à son réseau de près de 20 000 professionnels de l’immobilier répartis dans 650 bureaux partout au Canada. Royal LePage est la seule entreprise immobilière au Canada à posséder son propre organisme de bienfaisance, la Fondation Un toit pour tous de Royal LePage, qui, depuis 25 ans, vient en aide aux centres d’hébergement pour femmes et enfants ainsi qu’aux programmes éducatifs visant à mettre fin à la violence familiale. Royal LePage est une société affiliée de Bridgemarq Real Estate Services inc., une entreprise inscrite à la Bourse de Toronto sous le symbole « TSX : BRE ». Pour en savoir davantage, veuillez consulter www.royallepage.ca. 

Contact média: 

Lara Berguglia
North Strategic pour le compte de Royal LePage
lara.berguglia@northstrategic.com
514-994-2382


[1]Statistique  Canada, Acheter ou louer : le marché du logement continue d’être transformé par plusieurs facteurs alors que les Canadiens sont à la recherche d’un chez-soi abordable

[2] Sondage mené par Maru Public Opinion pour le compte de Royal LePage été effectué par les experts de l’échantillonnage et de la collecte de données de Maru/Blue. Du 12 au 14 juin 2023, 811 adultes canadiens membres du panel en ligne de Maru Voice Canada sélectionnés au hasard dans la province de Québec ont été interrogés, desquels 228 répondants qui commenceront un bail de location immobilière au 1er juillet 2023 ont été choisis aléatoirement.

[3]Statistique Canada, Estimations de la population au 1er juillet, par âge et sexe (Québécois âgés de 20 ans ou plus)

[4]SCHL, Rapport sur le marché locatif 2023