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Les Canadiens achètent des propriétés avec des membres de leur famille ou des amis afin de surmonter les défis d’accessibilité financière, selon un sondage de Royal LePage

76 % des Canadiens qui sont copropriétaires citent les défis liés à l’accessibilité financière comme facteur de motivation majeur dans leur décision d’acquérir conjointement une propriété avec une autre personne

Faits saillants :

  • Près du tiers (32 %) des copropriétaires motivés par des défis liés à l’accessibilité financière ont acheté leur propriété après que la Banque du Canada a commencé à relever les taux d’intérêt en mars 2022.
  • Près des deux tiers (65 %) des copropriétaires canadiens déclarent être propriétaires d’une maison unifamiliale détachée.
  • 56 % des copropriétaires possèdent conjointement une propriété avec leur(s) parent(s) ou beau(x)-parent(s), tandis que 18 % la possèdent avec leur(s) enfant(s) adulte(s).
  • À l’échelle nationale, 6 % des propriétaires possèdent conjointement une propriété avec une personne autre que leur conjoint ou conjointe.

TORONTO, le 31 août 2023 – Selon un récent sondage mené par Léger pour le compte de Royal LePage[1], 6 % des propriétaires canadiens[2] possèdent conjointement leur propriété avec une autre partie, autre que leur conjoint ou conjointe. De ce groupe, 89 % possèdent conjointement leur propriété avec des membres de leur famille, tandis que 7 % la possèdent avec leurs amis. Un autre 8 % possèdent conjointement une propriété avec une personne, autre qu’un ami ou un membre de leur famille.

En ce qui concerne leur situation de copropriété, 44 % des copropriétaires[3] disent vivre avec tous les autres copropriétaires qui ont acheté conjointement la maison. Un pourcentage inférieur, soit 28 %, déclarent avoir acheté conjointement une propriété avec une ou plusieurs autres personnes, sans toutefois y cohabiter. Six pour cent des répondants indiquent être copropriétaires d’une propriété avec une ou plusieurs autres personnes, et ce, sans que cette propriété soit la résidence principale d’une des parties; il s’agit plutôt dans ce cas d’un investissement ou d’une propriété récréative.

La pandémie de COVID-19 a forcé certains Canadiens à reconsidérer leur mode de vie, plusieurs d’entre eux choisissant en période d’isolement de partager un espace de vie avec des amis ou des membres de la famille. Aujourd’hui, maintenant que les restrictions en matière de distanciation physique et sociale ont été levées, des Canadiens continuent de choisir la cohabitation pour répondre à leurs besoins en matière de logement. Selon un sondage[4] récemment mené par Royal LePage auprès de professionnels de l’immobilier du pays, 23 % signalent avoir constaté une certaine augmentation par rapport à avant la pandémie du nombre d’acheteurs acquérant une propriété avec une ou plusieurs personnes, autres que leur conjoint ou conjointe. Au cours de la même période, 8 % déclarent, quant à eux, avoir observé une augmentation notable.

« L’achat d’une propriété à plusieurs existait bien avant que la pandémie de COVID-19 nous impose l’isolement, quoique cette période ait modifié le mode de vie de plusieurs d’entre nous, notamment, celui des personnes âgées, qui sont moins enthousiastes à l’idée de quitter leur demeure pour une résidence », indique Stéfanie Cadou, courtier immobilier résidentiel, Royal LePage Village à Montréal. « De nos jours, bien que les raisons qui incitent deux ménages à acheter conjointement soient multiples, le facteur décisionnel le plus important est d’ordre financier, et plus particulièrement depuis que la Banque du Canada a commencé à augmenter son taux directeur en mars 2022. Dans ce contexte difficile d’accession à la propriété, les ménages sont de plus en plus nombreux à considérer et choisir d’acheter ensemble pour s’offrir un espace de vie plus grand sans faire trop de compromis sur la localisation. »

De tous les copropriétaires interrogés, 65 % indiquent être copropriétaire d’une maison unifamiliale détachée, 19 % d’une maison attachée, comme une maison de ville ou semi-détachée, et 13 % d’un appartement en copropriété ou d’un appartement.

Les défis liés à l’accessibilité financière des propriétés nourrissent la tendance

Compte tenu de la hausse du coût de la vie des dernières années, ainsi que des taux d’intérêt et des prix des propriétés plus élevés, un grand nombre de copropriétaires expliquent que les défis liés à l’accessibilité financière sont à l’origine de leur décision de partager une maison.

Selon le sondage, 76 % des copropriétaires affirment que l’accessibilité financière a été un facteur de motivation majeur dans leur décision d’acquérir conjointement une propriété. Ce n’est pas surprenant que ce chiffre grimpe à 83 % dans le cas des copropriétaires âgés de 25 à 34 ans. Trente-deux pour cent des répondants pour qui les défis liés à l’accessibilité financière ont influencé leur choix indiquent qu’ils ont acheté conjointement leur propriété après que la Banque du Canada a commencé à rehausser les taux d’intérêt en mars 2022.

Vingt-cinq pour cent des professionnels de l’immobilier de Royal LePage signalent observer depuis le début de la hausse des taux d’intérêt une certaine augmentation du nombre d’acheteurs acquérant une propriété avec une ou plusieurs autres personnes, autres que leur conjoint ou conjointe. Au cours de cette même période, 8 % d’entre eux déclarent avoir constaté une augmentation notable.

« En plus de voir le coût de la vie, et notamment le prix des maisons, augmenter, les Canadiens qui cherchent à mettre un toit sur leur tête sont confrontés à une offre de propriétés extrêmement limitée qui n’est pas près de se résorber », explique Mme Cadou. « En se partageant les coûts relatifs à la mise de fonds, aux paiements hypothécaires mensuels et aux autres frais inhérents au fait d’être propriétaire, les acheteurs ont alors accès à un choix de propriétés plus vaste. »

Mme Cadou ajoute qu’aujourd’hui, les combinaisons de cohabitation sont de plus en plus diversifiées pour pouvoir accéder à la propriété, qui pour certains, signifie aussi de briser la solitude, un besoin qui a émergé pour plusieurs ménages durant la pandémie et qui est demeuré.

De ceux qui ont acquis une propriété avec une ou plusieurs personnes et qui y vivent tous ensemble, près de la moitié (49 %) affirment qu’ils ont acquis leur maison avec une autre partie puisqu’ils n’auraient pas été en mesure de le faire seuls. Trente-huit pour cent disent qu’en étant copropriétaires, ils ont pu se permettre d’acheter conjointement une propriété plus grande ou dans un quartier plus convoité. Trente pour cent indiquent avoir acheté conjointement une propriété puisqu’ils ont besoin du soutien de la famille, soit de l’aide pour la garde des enfants ou la prise en charge de parents âgés.

« La décision d’acheter conjointement avec de la famille ou des amis nécessite néanmoins une mure réflexion et la mise en place de règles de vie commune claires », prévient Mme Cadou. « La préparation d’une convention de cohabitation (idéalement notariée) peut être bénéfique pour veiller à ce que l’entente soit respectée par toutes les parties. Il sera aussi essentiel de prévoir l’aménagement d’espaces de vie privés et communs pour que tous les copropriétaires puissent poursuivre leur routine quotidienne respective sans empiéter sur celle des autres », a-t-elle conclu.

Tableau – Sondage 2023 sur les copropriétaires canadiens: rlp.ca/tableau_sondage-2023-coproprietaires-canadiens

 

Actifs médias de Royal LePage

La salle des médias de Royal LePage contient de nombreuses images libres de droits, de même que des vidéos de bobine B, à titre gracieux.

À propos du sondage Léger

Un sondage en ligne mené en utilisant le panel en ligne de Léger du 10 août 2023 au 21 août 2023 auprès de 501 Canadiens de plus de 18 ans qui possèdent conjointement leur propriété avec une autre personne, autre que leur conjoint ou conjointe. Aucune marge d’erreur ne peut être associée à un échantillon non probabiliste (c.-à-d. un panel en ligne dans ce cas). Toutefois, à des fins de comparaison, un échantillon probabiliste de 501 répondants aurait une marge d’erreur de ±4,4 %, 19 fois sur 20. N.B. Les participants pouvaient être copropriétaires avec un conjoint ou une conjointe, mais devaient aussi être copropriétaires avec une autre personne. 

À propos du sondage Royal LePage

Un sondage en ligne mené à l’échelle nationale entre le 17 août 2023 et le 22 août 2023 auprès de 601 courtiers immobiliers de Royal LePage œuvrant dans des marchés d’un bout à l’autre du Canada.

À propos de Royal LePage

Au service des Canadiens depuis 1913, Royal LePage est le premier fournisseur au pays de services aux agences immobilières, grâce à son réseau de près de 20 000 professionnels de l’immobilier répartis dans 650 bureaux partout au Canada. Royal LePage est la seule entreprise immobilière au Canada à posséder son propre organisme de bienfaisance, la Fondation Un toit pour tous de Royal LePage, qui, depuis 25 ans, vient en aide aux centres d’hébergement pour femmes et enfants ainsi qu’aux programmes éducatifs visant à mettre fin à la violence familiale. Royal LePage est une société affiliée de Bridgemarq Real Estate Services inc., une entreprise inscrite à la Bourse de Toronto sous le symbole « TSX : BRE ». Pour en savoir davantage, veuillez consulter www.royallepage.ca. 

Contact média: 

Lara Berguglia
North Strategic pour le compte de Royal LePage
lara.berguglia@northstrategic.com
514-994-2382


[1] Un sondage en ligne mené en utilisant le panel en ligne de Léger du 10 août 2023 au 21 août 2023 auprès de 501 Canadiens de plus de 18 ans qui possèdent conjointement leur propriété avec une autre personne, autre que leur conjoint ou conjointe. Aucune marge d’erreur ne peut être associée à un échantillon non probabiliste (c.-à-d. un panel en ligne dans ce cas). Toutefois, à des fins de comparaison, un échantillon probabiliste de 501 répondants aurait une marge d’erreur de ±4,4 %, 19 fois sur 20. N.B. Les participants pouvaient être copropriétaires avec un conjoint ou une conjointe, mais devaient aussi être copropriétaires avec une autre personne.

[2] L’échantillon a été pondéré en fonction de l’âge, du genre et de la région, conformément aux données de recensement actuelles, et l’incidence de la copropriété a été calculée à partir des réponses fournies aux questions 1 et 2.

[3] Dans le sondage, un copropriétaire est défini comme étant une personne ou un couple propriétaire d’une propriété avec une autre personne ou plusieurs autres personnes.

[4] Un sondage en ligne mené à l’échelle nationale entre le 17 août 2023 et le 22 août 2023 auprès de 601 courtiers immobiliers de Royal LePage œuvrant dans des marchés d’un bout à l’autre du Canada.