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Des ventes hypothécaires sans précédent et la confiance des consommateurs font grimper les prix de l’immobilier au cours du premier trimestre de 2012

La température printanière déclenche l’activité du marché immobilier

TORONTO, le 5 avril 2012 – L’Étude sur le prix des maisons des Services immobiliers Royal LePage publiée aujourd’hui révèle que le prix moyen des maisons au Canada a augmenté entre 2,2 et 5 pour cent au premier trimestre de 2012 par rapport à l’an dernier.

Le marché a été anormalement actif pendant le premier trimestre de 2012, ce qui a entraîné un faible inventaire de maisons et une augmentation marquée des prix dans les grandes villes. Les plus bas taux hypothécaires de l’histoire ont attiré les acheteurs et les vendeurs ont mis leur maison plus tôt sur le marché en raison du temps inhabituellement doux.

Au premier trimestre, le prix moyen des maisons standards à deux étages a augmenté de 5 pour cent par rapport à l’an dernier, pour s’établir à 398 282 $, alors que celui des maisons individuelles de plain-pied a progressé de 4,4 pour cent, à 356 306 $. Le prix moyen des appartements en copropriété standards a augmenté de 2,2 pour cent pour atteindre 243 153 $.

« Des forces économiques contraires attirent notre marché immobilier dans des directions opposées, » affirme Phil Soper, président et chef de la direction, Services immobiliers Royal LePage. « D’un côté, il y a l’économie américaine qui progresse rapidement, d’où la confiance accrue des consommateurs canadiens et ce que nous pouvons appeler une activité encourageante de vente hypothécaire nationale et un renchérissement du prix des maisons. De l’autre côté, nous apercevons des signes d’un surajustement des valeurs et d’une accessibilité forcée dans nos plus grandes villes. Les prix devraient connaître une hausse beaucoup plus modeste au cours de l’année. »

La hausse des prix et le grand nombre de ventes unitaires sont la preuve que les Canadiens profitent des taux d’intérêt créditeurs qui se situent pour la première fois sous la barre des 3 pour cent pour une hypothèque à taux fixe de cinq ans, une situation que la Banque Royale du Canada qualifie de « hyper concurrentielle ».

M. Soper mentionne que l’effet des faibles taux hypothécaires est plus prononcé dans les villes que l’on considère abordables telles que Winnipeg, Ottawa et St. John’s.

« À Vancouver, le prix moyen d’une maison standard à deux étages est de 1 182 250 $. Bien que la ville ait connu une importante hausse des prix pour le premier trimestre en comparaison avec la même période l’année dernière, la valeur des propriétés a atteint un seuil de résistance. Même si leur intérêt est élevé, un grand nombre d’acheteurs potentiels n’ont pas les moyens d’accéder au marché ou ne peuvent pas profiter des faibles taux d’intérêt. Ce qui ralentira la demande et stabilisera les prix.», dit M. Soper.

En comparison, M. Soper explique qu’il ne s’attend pas à ce que le marché immobilier de Toronto soit affecté par le seuil de résistance de la valeur des propriétés, où une maison standard à deux étages se vendrait 645 467 $.

Une autre exception digne de mention est Calgary, où l’appréciation nulle du prix des maisons par rapport aux douze derniers mois a dissimulé un marché immobilier très actif qui a connu une croissance dans les deux chiffres en matière de ventes unitaires par rapport à la même période en 2011.

Partout au pays, les consommateurs cherchent les occasions qui leur semblent un bon investissement. Selon le Conference Board du Canada, l’indice de confiance des consommateurs a continué de progresser au mois de mars, gagnant 4,3 points pour atteindre 79,5, une troisième hausse consécutive en autant de mois, et l’attitude du consommateur face à des achats importants, comme une propriété, était particulièrement ferme.

M. Soper de conclure : « Lorsque le marché connaît une forte hausse de ventes unitaires pendant la première moitié de l’année, la seconde moitié en souffre, car les acheteurs potentiels passent à l’action plus tôt pour profiter de la situation avantageuse. »

 

Résumés des marchés régionaux

Les villes du Canada atlantique ont toutes connu une hausse des prix, à l’exception de Moncton, où le prix des maisons n’a pas fluctué par rapport à l’an dernier. La plus forte hausse des prix au cours des douze derniers mois a eu lieu à St. John’s, Terre-Neuve, où le prix moyen des maisons a augmenté entre 7 et 9,9 pour cent.

À Montréal, on note une hausse soutenue du prix des maisons pour tous les types de propriétés par rapport à la même période l’année dernière. L’augmentation la plus importante concerne les maison standard à deux étages, dont le prix à augmenté de 4,9 pour cent.

L’économie locale stable d’Ottawa a continué d’enregistrer de solides hausses. Le prix moyen des maisons a grimpé entre 6,0 et 6,2 pour cent au cours des douze derniers mois, et ce, pour les trois types de propriétés à l’étude. Ainsi, le prix moyen d’une maison standard à deux étages est de 387 833 $.

À Toronto, le faible nombre de propriétés à vendre dans un marché marqué par de faibles taux hypothécaires a engendré une bonne croissance des prix en glissement annuel au premier trimestre de 2012. Le prix des maisons individuelles de plain-pied et le prix des maisons standards à deux étages ont connu une hausse de 5,5 et de 7,5 pour cent, respectivement. En moyenne, le prix des appartements en copropriété standards a connu une hausse appréciable de 3,5 pour cent en glissement annuel, ce qui témoigne d’une demande continue malgré certaines préoccupations relativement à une offre élevée.

Le marché immobilier de Winnipeg, que l’on considère la ville possédant une économie diversifiée la plus abordable du Canada, a bénéficié de faibles taux hypothécaires : les trois types de propriétés ont enregistré une hausse substantielle des prix. Les appartements en copropriété standards – le type de propriété le plus abordable en général – ont connu une hausse considérable des prix en glissement annuel de 11,2 pour cent, soit la plus importante hausse au Canada pour tous les types de propriété.

À Régina, une importante hausse du prix moyen des maisons pour tous les types de propriétés confirme qu’il s’agit encore d’un marché de vendeurs. Les maisons individuelles de plain pied ont connu la hausse la plus considérable par rapport à l’année dernière, soit de 10,7 pour cent pour atteindre 316 500 $.

En dépit d’une croissance dans les deux chiffres du nombre de ventes unitaires, le marché immobilier de Calgary est demeuré essentiellement stable au premier trimestre en raison d’une grande offre de maisons. Le prix moyen d’une maison individuelle de plain-pied a connu une hausse modeste de 1,9 pour cent en glissement annuel en raison d’une faible quantité de maisons à vendre. Toutefois, les maisons standards à deux étages et les appartements en copropriété standards de Calgary ont connu une faible baisse de prix de 1,2 et 2,6 pour cent, respectivement, car un nombre suffisant d’inscriptions a su répondre à la demande. À Edmonton, les maisons individuelles de plain-pied et les maisons standards à deux étages ont enregistré des hausses de prix considérables de 4,6 et 3,4 pour cent en glissement annuel, respectivement. Le prix des appartements en copropriété standards est demeuré stable par rapport à la même période l’an dernier.

Vancouver a enregistré une importante augmentation des prix pour les maisons individuelles de plain pied et les maisons standards à deux étages. Quant à lui, le prix moyen des appartements standards en copropriété est demeuré similaire en comparaison avec la même période en 2011.

L’Étude trimestrielle sur le prix des maisons de Royal LePage montre les changements de prix annuels pour les principales catégories d’habitations dans des marchés nationaux sélectionnés. Cliquez ici pour télécharger la table .

 

À propos de l’Étude sur le prix des maisons de Royal LePage

L’Étude sur le prix des maisons au Canada de Royal LePage est l’analyse immobilière la plus vaste et la plus exhaustive de ce genre au pays. Elle fournit de l’information sur sept types d’habitations répartis dans plus de 250 villes et quartiers d’un océan à l’autre. Le présent communiqué renvoie quant à lui à une version abrégée de l’Étude mettant en lumière l’évolution des prix des trois types d’habitations les plus courants dans 80 communautés à l’échelle du pays. Il est possible de consulter une base de données complète contenant les données recueillies au cours des sondages en visitant le site Web de Royal LePage à l’adresse www.royallepage.ca, et les données actuelles seront mises à jour dès la fin du premier trimestre. Une version imprimable du rapport du premier trimestre de 2012 sera disponible en ligne le 2 mai 2012.

Les valeurs des propriétés indiquées dans l’Étude sur les prix des maisons de Royal LePage correspondent à l’évaluation de Royal LePage de la valeur marchande des propriétés de chaque endroit en fonction des données locales et des renseignements sur le marché fournis par les experts du secteur immobilier résidentiel de Royal LePage. Pour certaines régions, il est possible d’accéder à des données historiques datant du début des années 1970.

Étude sur le prix des maisons Royal LePage du 1er trimestre 2011 : tableau

 

Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec :

Stéphanie Panneton
Fleishman Hillard Inc.
514.866.6776, poste 320
stephanie.panneton@fleishman.ca

Tammy Gilmer
Directrice, Relations publiques et Communications nationales
Services immobiliers Royal LePage
416.510.5783