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Les prix des propriétés récréatives en bordure des principaux domaines skiables du Québec ont poursuivi leur ascension en 2023, malgré les chamboulements économiques

Selon Royal LePage, une stabilisation des prix est à prévoir pour 2024, tandis que le contexte de taux d’intérêt et de coût de la vie plus élevé refroidit la demande 

  • Le prix médian d’une propriété unifamiliale détachée dans les marchés récréatifs d’hiver du Québec a augmenté de 7,8 % d’une année sur l’autre, au cours des 10 premiers mois de l’année
  • Royal LePage prévoit que le prix d’une propriété unifamiliale détachée en bordure des principales stations de ski alpin de la province augmentera de 1,8 % en 2024, tandis que le pouvoir d’achat des acheteurs s’effrite, sous le poids de la hausse des coûts d’emprunt
  • À travers la province, les marchés de villégiature hivernaux ont répondu de manière inégale à l’environnement de taux d’intérêt plus élevés en 2023
  • De tous les marchés immobiliers analysés, le Mont Sutton est celui ayant observé la plus importante appréciation du prix des propriétés unifamiliales détachées (27,3 %) lors des 10 premiers mois de 2023 par rapport à la même période en 2022
  • Au chapitre de la copropriété, le prix médian au Mont Sainte-Anne affiche une hausse de 83,4 % d’une année sur l’autre, la plus élevée de la province
  • Le resserrement des restrictions entourant la location à court terme dans certaines régions de villégiature québécoises réduit la demande pour l’achat de résidences secondaires à des fins d’investissement 

MONTRÉAL, le 29 novembre 2023 – Selon le Rapport 2023 de Royal LePage sur les propriétés récréatives d’hiver[1] qui analyse les marchés immobiliers résidentiels aux abords des principaux domaines skiables du Québec, le segment des propriétés récréatives s’est montré globalement résilient en réponse aux bouleversements économiques de 2023, bien que la trajectoire d’appréciation des prix diffère grandement d’une région à l’autre.

Le prix médian d’une propriété unifamiliale détachée a augmenté de 7,8 % au cours des 10 premiers mois de l’année, en comparaison avec la même période en 2022, pour atteindre 501 600 $, témoignant de la vigueur relative du marché qui s’est manifestée davantage lors de la première partie de l’année. De manière similaire, le prix médian d’une copropriété a augmenté de 4,9 % durant la même période pour atteindre 399 300 $. Sur les dix régions à l’étude, huit ont observé une appréciation du prix médian des propriétés unifamiliales, dont trois au-dessus de 20 %, tandis que trois des cinq marchés qui sont également composés de copropriétés ont vu les prix médians croître.

« La ruée des ménages des zones urbaines vers les marchés immobiliers récréatifs, qui a marqué les années de la pandémie, s’est atténuée. Cependant, cette évolution a contribué à accroître la cote de ces régions à long terme, puisqu’elles ont dû adapter leurs services et infrastructures locales à une population en rapide croissance », indique Dominic St-Pierre, vice-président et directeur général de Royal LePage au Québec. « Même si l’inventaire de propriétés disponibles à la vente fut à la hausse cette année, la rareté de produits a continué de maintenir les prix, particulièrement au cours de la première moitié de l’année. Puis, la prudence des consommateurs face aux coûts d’emprunt plus élevés a ralenti l’activité au début de la saison estivale. »

L’ascension des prix des propriétés récréatives s’est toutefois accompagnée d’une réalité contrastante au chapitre des ventes en 2023, tandis que les coûts d’emprunt ont continué de croître, au rythme des hausses du taux directeur de la Banque du Canada jusqu’en juillet, modifiant le comportement des aspirants acheteurs et propriétaires. Le nombre de transactions de maisons unifamiliales détachées récréatives dans la province s’est ainsi replié de 8,5 % au cours de la période analysée, et de 22,8 % dans le segment de la copropriété, faisant écho à l’approche attentiste de nombreux acheteurs ayant choisi de mettre leur projet sur la glace, en espérant des jours meilleurs pour faire l’acquisition d’une résidence dans les lieux de villégiature d’hiver de la province.

Changements législatifs en matière de location à court terme

En réponse aux dispositions du projet de loi 67 du gouvernement du Québec adoptées en mars 2021, puis entrées en vigueur en mars 2023[2], certaines municipalités situées dans des lieux de villégiature dont Saint-Sauveur, Magog et Stoneham-et-Tewkesbury ont durci leurs règlements concernant la location à court terme afin de restreindre les abus et limiter les secteurs où elle est permise, réduisant ainsi les occasions pour certains acheteurs à la recherche d’un investissement.

« L’achat d’une résidence secondaire récréative à des fins d’investissement peut constituer un excellent levier d’épargne », affirme M. St-Pierre, en insistant sur l’importance de bien s’y préparer et de faire les vérifications préalables, notamment concernant la location à court terme. « Le courtier immobilier est un allié important dans ce type de transaction, puisqu’il renseignera son acheteur quant à la conformité liée à cette pratique, à l’obtention d’un permis de la Corporation de l’industrie touristique du Québec (CITQ) et à l’éligibilité de la propriété en vertu des règlements municipaux en vigueur », rappelle-t-il.

De récentes modifications législatives ont aussi été annoncées la semaine dernière dans l’Énoncé économique de l’automne du gouvernement du Canada[3], dans le but d’encourager les propriétaires à mettre leur maison en vente ou à la louer pour des périodes plus longues, ce qui ajoutera un défi supplémentaire aux propriétaires souhaitant compenser l’augmentation de leurs dépenses en louant leurs chalets.

Prévisions

Bien qu’il soit largement attendu que la Banque du Canada maintienne son taux de financement à un jour stable pour la majeure partie de 2024, Royal LePage s’attend à ce la pression exercée par les récentes hausses de taux d’intérêt et l’inflation sur le budget discrétionnaire des ménages continuera d’affaiblir leur pouvoir d’achat, ce qui aura pour conséquence de freiner l’appréciation du prix des propriétés, particulièrement dans les marchés de villégiature où la proportion de résidences secondaires est plus importante. En effet, dans le contexte économique actuel, les propriétaires d’une résidence secondaire pourraient faire des concessions pour éviter de s’endetter et mettre leur bien sur le marché au lieu de renouveler leur prêt hypothécaire à un taux nettement supérieur. Toutefois, la rareté de produits dans les marchés récréatifs d’hiver de la province empêchera de faire glisser les prix à la baisse dans la majorité des secteurs.

Selon Royal LePage, le prix d’une maison unifamiliale détachée dans les marchés alpins de la province demeurera légèrement à la hausse, augmentant de 1,8 % pour atteindre 510 629 $ au cours des 12 prochains mois. Cette prévision est basée sur l’attente de taux d’intérêt stables pour la majeure partie de 2024, ou légèrement à la baisse.

Tableau – Rapport sur les propriétés récréatives d’hiver 2023 de Royal LePage (Province de Québec): rlp.ca/tableau_proprietesrecreatives_hiver2023_QC 

ANALYSES RÉGIONALES

Mont-Tremblant
(Mont-Tremblant, Mont-Blanc, La Conception)

Au cours des 10 premiers mois de l’année, le prix médian d’une maison unifamiliale détachée à Mont-Tremblant a augmenté de 7,8 % comparativement à la même période en 2022 pour atteindre 539 000 $, tandis que les ventes ont diminué de 13,2 %. Le prix médian d’une copropriété dans la région a quant à lui diminué de 2,1 % au cours de la même période, alors que les ventes dans ce segment du marché ont observé un repli de 33,5 %.

« Lors de périodes de croissance des taux d’intérêt, le marché immobilier de luxe du secteur du Mont-Tremblant est typiquement moins affecté puisqu’une importante proportion d’acheteurs ne font pas appel au financement pour faire l’acquisition de leur résidence, ce qui explique que les prix se maintiennent à la hausse dans la région », explique Corina Enoaie, courtier immobilier résidentiel et commercial chez Les Immeubles Mont-Tremblant, une division de Royal LePage. « Bien que nous remarquons que les acheteurs font preuve d’une certaine audace et de plus de patience dans le jeu de la négociation, pour tenter d’obtenir un meilleur prix, les vendeurs conservent l’avantage présentement puisqu’ils ne sont pas exposés à une forte concurrence. »

La professionnelle de l’immobilier rappelle aussi que la Loi sur l’interdiction d’achat d’immeubles résidentiels par des non-Canadiens ne s’applique pas à plusieurs secteurs de Mont-Tremblant, mais que les acheteurs étrangers doivent s’assurer de faire les vérifications nécessaires afin de pouvoir faire l’acquisition d’une propriété.

Pour ceux à la recherche d’un bien immobilier sur les pentes, le seuil de prix minimal actuel est d’environ 1 400 000 $ pour une maison unifamiliale et de 150 000 $ plus taxes, pour une copropriété (condotel).

« Année après année, Mont-Tremblant se classe au sommet des meilleures stations de ski en Amérique du Nord », souligne Corina Enoaie. « Nous avons la chance de vivre dans un centre de villégiature quatre saisons à proximité de deux grands centres urbains que sont Montréal et Ottawa. Bien que la conjoncture économique limite le pouvoir d’achat des ménages, le marché immobilier de Mont-Tremblant devrait malgré tout tirer son épingle du jeu et demeurer modérément à la hausse en 2024. »

Royal LePage prévoit que le prix médian des maisons unifamiliales détachées dans la région s’appréciera de 4,0 % au cours des 12 prochains mois. Cette prévision est basée sur l’attente de taux d’intérêt stables pour la majeure partie de 2024, ou légèrement à la baisse.

Tableau – Rapport sur les propriétés récréatives d’hiver 2023 de Royal LePage (Province de Québec): rlp.ca/tableau_proprietesrecreatives_hiver2023_QC

Mont Saint-Sauveur
(Saint-Sauveur, Morin-Heights, Piedmont)

Au cours des 10 premiers mois de l’année, le marché immobilier à proximité du Mont Saint-Sauveur a présenté des tendances contrastées. Dans la région, le prix médian d’une maison unifamiliale a augmenté de 6,7 % par rapport à la même période en 2022 pour atteindre 600 000 $, tandis que les ventes ont diminué de 7,2 %. À l’inverse, le prix médian d’une copropriété dans la région a diminué de 6,5 % comparativement aux dix premiers mois de 2022, pour atteindre 357 500 $, alors que les ventes ont fléchi de 2,3 %.

« Avant la pandémie de COVID-19, le marché immobilier local était plus vulnérable aux fluctuations économiques. Cependant, l’amélioration de l’accès à Internet haute vitesse et la flexibilité du télétravail ont renforcé la résilience du marché, créant une demande constante. La région abrite désormais une proportion importante de propriétaires de résidences principales », explique Éric Léger, courtier immobilier résidentiel et commercial, Royal LePage Humania E.L.

Concernant la dynamique entre vendeurs et acheteurs, M. Léger estime que les vendeurs conservent une marge de manœuvre quant au prix de vente, résultant des augmentations considérables de la valeur marchande de leur propriété lors des années précédentes, quoique la cadence d’appréciation sera appelée à diminuer au cours des mois à venir.

Pour ceux à la recherche d’un bien immobilier sur les pentes à Saint-Sauveur, le seuil de prix minimal actuel est d’environ 800 000 $ pour une maison unifamiliale et de 600 000 $ pour une copropriété.

« La rareté de l’offre devrait empêcher les prix des propriétés de fléchir dans la région de Saint-Sauveur en 2024, mais il est attendu que les ventes reculent, tandis que les ménages agiront avec plus de prudence, espérant un changement de direction à la baisse des taux d’intérêt », anticipe M. Léger. « Les consommateurs ont tout intérêt à planifier soigneusement les achats importants tels que l’acquisition d’une propriété et entourez-vous d’experts tels qu’un courtier immobilier, un conseiller financier et un courtier hypothécaire pour éclairer vos décisions », rappelle M. Léger.

Royal LePage prévoit que le prix médian des maisons unifamiliales détachées dans la région augmentera de 4,0 % au cours des 12 prochains mois. Cette prévision est basée sur l’attente de taux d’intérêt stables pour la majeure partie de 2024, ou légèrement à la baisse.

Tableau – Rapport sur les propriétés récréatives d’hiver 2023 de Royal LePage (Province de Québec): rlp.ca/tableau_proprietesrecreatives_hiver2023_QC 

Val Saint-Côme et Mont Garceau
(Saint-Côme, Saint-Donat) 

Au cours des 10 premiers mois de l’année, le prix médian d’une maison unifamiliale à proximité de Val Saint-Côme et du Mont Garceau est demeuré essentiellement stable, diminuant de 0,9 % par rapport à la même période en 2022, passant à 431 000 $. Les ventes se sont aussi stabilisées, augmentant de 0,7 %.

Pour ceux à la recherche d’un bien immobilier sur les pentes, le seuil de prix minimal est d’environ 500 000 $ pour une maison unifamiliale.

« Le marché s’est montré très actif jusqu’à l’été, puis, les délais de vente se sont étirés et les vendeurs ont commencé à faire des concessions sur leur prix, ce qui explique la stabilisation tant sur le plan des prix que des ventes, fait valoir Éric Fugère, courtier immobilier, Royal LePage Habitations. « Ce sont les effets directs de la hausse de taux d’intérêt qui commencent à se faire sentir », dit-il.

« L’accès aux sports d’hiver et la tranquillité continuent d’être des facteurs importants de demande dans Lanaudière, et l’accès à Internet haute vitesse est primordial pour les acheteurs, particulièrement pour ceux souhaitant s’installer de façon permanente et pour y travailler à distance », signale le courtier, ajoutant que le territoire est de mieux en mieux desservi.

M. Fugère est d’avis que les marchés de Lanaudière pourraient être parmi les plus affectés par les effets de la hausse des taux d’intérêt en 2024.

« La démarche agressive de la Banque du Canada pour ralentir l’inflation engagée en mars 2022 donne aujourd’hui des résultats, en mettant un couvercle sur la demande immobilière », relate-t-il. « Lanaudière est l’un des premiers marchés à l’étude à avoir affiché un recul des prix des propriétés récréatives au cours des 10 premiers mois de 2023, et tout indique qu’ils continueront à s’adoucir, compte tenu du pouvoir d’achat réduit des ménages. »

Royal LePage prévoit que le prix médian des maisons unifamiliales détachées dans la région diminuera de 2,0 % au cours des 12 prochains mois. Cette prévision est basée sur l’attente de taux d’intérêt stables pour la majeure partie de 2024, ou légèrement à la baisse.

Tableau – Rapport sur les propriétés récréatives d’hiver 2023 de Royal LePage (Province de Québec): rlp.ca/tableau_proprietesrecreatives_hiver2023_QC

Bromont, Mont Sutton (Sutton, Brome et Lac Brome) et Mont Orford (Orford et Magog)

L’ensemble des marchés de l’Estrie aux abords des domaines skiables ont observé une augmentation du prix médian des propriétés unifamiliales détachées au cours des 10 premiers mois de l’année.

Des trois régions analysées, celle de Sutton a connu la plus forte hausse du prix médian des propriétés unifamiliales, augmentant de 27,3 % entre le 1er janvier et le 31 octobre 2023, comparativement à la même période en 2022, pour atteindre 697 500 $ et dépassant le prix médian à Bromont pour la première fois depuis que ce rapport est publié. En effet, le prix médian d’une résidence unifamiliale à Bromont a atteint 650 000 $, soit une augmentation de 10,9 % au cours des 10 premiers mois de l’année, après avoir fléchi de 0,9 % entre 2022 et 2021. De son côté, la région du Mont Orford a enregistré une hausse modérée de 5,3 % comparativement à la même période en 2022 pour atteindre 495 000 $. Au chapitre de la copropriété, le prix médian à Bromont a bondi de 11,3 % et augmenté de 4,8 % dans la région du Mont Orford pour atteindre 555 000 $ et 305 000 $, respectivement. Les ventes de copropriétés ont respectivement diminué de 4,3 % et de 30,8 %.

« À l’instar de 2022, les marchés récréatifs d’hiver de l’Estrie ont affiché de grandes disparités cette année, mais s’est montré extrêmement résilient face aux aléas économiques », dépeint affirme Véronique Boucher, courtier immobilier chez Royal LePage Au Sommet. « Les prix des propriétés à Sutton ont dépassé ceux de Bromont pour la première fois, avec une hausse sans précédent frôlant les 30 % et au même moment, renouait avec la croissance des prix, après avoir connu une légère baisse des valeurs en 2022. Pendant ce temps, le marché d’Orford/Magog a enregistré une hausse saine des prix, mais un repli considérable des ventes.

Mme Boucher note que cette appréciation des prix s’est manifestée, malgré un environnement de taxes foncières à la hausse et d’augmentation des taux d’intérêt, ce qui témoigne d’une demande immobilière encore bien présente dans la région.

Pour ceux à la recherche d’un bien immobilier sur les pentes, le seuil de prix minimal actuel est d’environ 1,5 millions de dollars pour une maison unifamiliale à Bromont, tandis qu’il se situe à 800 000 $ et 900 000 $ au Mont Orford et au Mont Sutton, respectivement. Une copropriété sur les pistes se vend plutôt à partir de 550 000 $ à Orford et à partir de 1 000 000 $ à Bromont.

« Actuellement, le marché immobilier de luxe est plus soutenu que le milieu de gamme », remarque Mme Boucher, ajoutant que les achats à plusieurs millions de dollars ne requièrent pas de financement dans bien des cas. « À Sutton, par exemple, on constate une hausse d’environ 30 % des ventes au-dessus du million de dollars pour 2023 par rapport à 2022 », souligne-t-elle.

« Le reste du marché demeure actif, mais les délais de vente sont plus longs qu’à pareille date l’année dernière. Les premiers acheteurs restent en marge, en attendant que des conditions plus favorables leur permettent de faire leur entrée sur le marché immobilier avec un meilleur ratio qualité-prix. »

Pour 2024, Mme Boucher s’attend à ce que les effets des dernières hausses de taux d’intérêt se fassent davantage sentir, limitant la croissance du prix des propriétés aux abords des domaines skiables de l’Estrie.

Royal LePage prévoit que le prix médian des maisons unifamiliales détachées augmentera de 2,0 % à Bromont, 8,0 % à Sutton et de 2,0 % à Orford au cours des 12 prochains mois. Cette prévision est basée sur l’attente de taux d’intérêt stables pour la majeure partie de 2024, ou légèrement à la baisse.

Tableau – Rapport sur les propriétés récréatives d’hiver 2023 de Royal LePage (Province de Québec): rlp.ca/tableau_proprietesrecreatives_hiver2023_QC

Mont Sainte-Anne
(Beaupré, Sainte-Anne-de-Beaupré, Saint-Ferréol-les-Neiges, Saint-Joachim)

Dans la région du Mont Sainte-Anne, le prix médian d’une maison unifamiliale a augmenté de 1,3 % d’une année sur l’autre pour atteindre 290 000 $, tandis que les ventes ont reculé de 24,6 %. Au chapitre de la copropriété, le prix médian a bondi de 83,4 % d’une année sur l’autre pour atteindre 266 000 $, tandis que les ventes de copropriétés ont diminué de 10,8 % au cours de la même période.

Pour ceux à la recherche d’un bien immobilier sur les pentes, le prix d’entrée de gamme atteint environ 600 000 $ pour une maison unifamiliale et 300 000 $ pour une copropriété.

Selon Marc Bonenfant, courtier immobilier agréé, Royal LePage Inter-Québec, la forte ascension du prix médian d’une copropriété près des pistes du Mont Sainte-Anne témoigne de la grande disparité des styles de propriétés dans la région, et de la rareté des biens à vendre.

« Le segment de la copropriété dans la région du Mont Sainte-Anne est très varié et composé à la fois d’appartements de toutes tailles, et de maisons en rangées érigées dans des complexes immobiliers très luxueux, ce qui fait que d’une année à l’autre, les prix peuvent fluctuer grandement », explique-t-il. « À titre d’exemple, en 2022, la propriété la plus dispendieuse s’est vendue 725 000 $, alors que l’on parle plutôt de 1 215 000 $ en 2023. L’attrait pour le ski-in, ski-out, continue d’être le principal moteur de demande immobilière dans la région », poursuit-il.

D’après le courtier, les prix des propriétés devraient essuyer un déclin modéré en 2024 dans la région, en réponse à l’environnement de coûts d’emprunts plus élevés qui continuera d’alourdir le portefeuille des acheteurs. Il admet toutefois que les récentes mises à jour dans l’encadrement de la location à court terme pourraient d’une part refroidir les ventes dans les secteurs qui ne la permettent plus, mais d’autre part, stimuler les prix à la hausse dans les zones où elle est toujours permise.

Royal LePage prévoit que le prix médian des propriétés unifamiliales diminuera de 4,0 % sur celui du Mont Sainte-Anne au cours des 12 prochains mois. Cette prévision est basée sur l’attente de taux d’intérêt stables pour la majeure partie de 2024, ou légèrement à la baisse.

Tableau – Rapport sur les propriétés récréatives d’hiver 2023 de Royal LePage (Province de Québec): rlp.ca/tableau_proprietesrecreatives_hiver2023_QC 

Stoneham/Lac-Beauport
(Stoneham-et-Tewkesbury, Lac Delage, St-Gabriel-de-Valcartier, Lac-Beauport)

Au cours des 10 premiers mois de l’année, le prix médian d’une maison unifamiliale détachée à Stoneham/Lac-Beauport a diminué de 3,9 %, par rapport aux 10 premiers mois de 2022, pour atteindre 457 000 $, tandis que les ventes ont augmenté de 10,0 % au cours de la même période.

« Les marchés immobiliers à proximité de Stoneham/Lac-Beauport demeurent très populaires auprès des jeunes ménages à la recherche d’une propriété de loisirs pour profiter des pistes les soirs et fins de semaines », fait valoir Marc Bonenfant.

Pour ceux à la recherche d’un bien immobilier sur les pentes, le seuil de prix minimal aujourd’hui est d’environ 600 000 $ pour une maison unifamiliale et de 300 000 $ pour une copropriété.

Depuis 2019, les prix des résidences dans la région ont observé une croissance de près de 50 %, signale M. Bonenfant, qui s’inquiète de la capacité financière des foyers, à mesure que les renouvellement hypothécaires arriveront à échéance. En effet, les ménages ayant fait l’acquisition d’une propriété avant 2022, à un taux d’intérêt sous les deux pour cent, se verront renouveler ces jours-ci à plus de 7 %.

« L’augmentation des coûts d’emprunt touche de plus en plus de ménages qui s’apprêtent à renouveler leur contrat de prêt hypothécaire, et certains prennent conscience aujourd’hui de leur incidence sur leurs mensualités », relate M. Bonenfant. « Lorsque l’on investit dans l’achat d’une propriété de gamme supérieure, il est important d’anticiper que le coût de la vie augmente lui aussi, généralement, en plus des taxes foncières et autres frais d’entretien qui viennent avec l’achat d’une propriété. »

Royal LePage prévoit que le prix médian des propriétés unifamiliales diminuera de 3,0 % sur le marché de Stoneham/Lac-Beauport au cours des 12 prochains mois. Cette prévision est basée sur l’attente de taux d’intérêt stables pour la majeure partie de 2024, ou légèrement à la baisse.

Tableau – Rapport sur les propriétés récréatives d’hiver 2023 de Royal LePage (Province de Québec): rlp.ca/tableau_proprietesrecreatives_hiver2023_QC

Massif de Charlevoix
(Baie-Saint-Paul, Les Éboulements, Isle-aux-Coudres, Petite-Rivière-Saint-François, Saint-Hilarion, Saint-Urbain)

Au cours des 10 premiers mois de l’année, le prix médian d’une maison unifamiliale détachée à proximité du Massif de Charlevoix a grimpé de 21,8 %, par rapport aux 10 premiers mois de 2022, pour atteindre 398 800 $, tandis que les ventes ont reculé de 28,3 % au cours de la même période.

Pour ceux à la recherche d’un bien immobilier sur les pentes, le seuil de prix minimal aujourd’hui est d’environ 450 000 $ pour une maison unifamiliale.

« L’arrivée du Club Med de Charlevoix est certainement devenu un pôle d’attraction incontournable, et un moteur important pour l’activité économique locale », rapporte Denis Lavoie, courtier immobilier résidentiel et commercial chez Royal LePage Blanc & Noir. « Les nouvelles installations ont permis d’accroître le tourisme dans la région, en plus de stimuler d’autres investissements immobiliers et la création de nouvelles infrastructures, comme la construction d’un tout nouvel hôpital à Baie-Saint-Paul. »

Selon le courtier, la venue de promoteurs immobiliers dans la région devrait pousser l’inventaire à la hausse au cours de l’année à venir, ce qui viendra adoucir l’appréciation des prix.

Royal LePage prévoit que le prix médian des propriétés unifamiliales augmentera de 3,0 % dans la région au cours des 12 prochains mois. Cette prévision est basée sur l’attente de taux d’intérêt stables pour la majeure partie de 2024, ou légèrement à la baisse.

Tableau – Rapport sur les propriétés récréatives d’hiver 2023 de Royal LePage (Province de Québec): rlp.ca/tableau_proprietesrecreatives_hiver2023_QC 

Mont Grand Fonds
(La Malbaie, Clermont, Saint-Siméon, Saint-Aimé-des-Lacs, Notre-Dame-des-Monts, Sainte-Irénée, Baie Sainte-Catherine)

Au cours des 10 premiers mois de l’année, le prix médian d’une maison unifamiliale détachée à proximité du Mont Grand Fonds de Charlevoix a grimpé de 21,6 %, par rapport aux 10 premiers mois de 2022, pour atteindre 231 000 $, tandis que les ventes ont reculé de 21,1 % au cours de la même période.

« Le secteur attire des investisseurs immobiliers, principalement de la France, séduits par le paysage du bord du Fleuve, des montagnes et de nos quatre saisons », fait remarquer Denis Lavoie, courtier immobilier résidentiel et commercial, Royal LePage Blanc & Noir. « Plusieurs considèrent le Mont Grand Fonds comme le secret le mieux gardé de la région de Charlevoix-Est, centre de ski familial qui favorise le marché immobilier. Le bassin de chalets locatifs y est important et l’activité est largement stimulée par le circuit de sports d’hiver, du ski alpin au ski de fond en passant par la motoneige. »

Royal LePage prévoit que le prix médian des propriétés unifamiliales augmentera de 3,0 % dans la région au cours des 12 prochains mois. Cette prévision est basée sur l’attente de taux d’intérêt stables pour la majeure partie de 2024, ou légèrement à la baisse.

Tableau – Rapport sur les propriétés récréatives d’hiver 2023 de Royal LePage (Province de Québec): rlp.ca/tableau_proprietesrecreatives_hiver2023_QC

Actifs médias de Royal LePage 

La salle des médias de Royal LePage contient de nombreuses images libres de droits, de même que des vidéos de bobine B, à titre gracieux.

À propos du Rapport sur les propriétés récréatives d’hiver de Royal LePage

Le Rapport 2023 sur les propriétés récréatives d’hiver de Royal LePage compile des perspectives, des données et des prévisions provenant de 10 régions de ski populaires du Québec. Les données sur les prix médians et les ventes ont été compilées par l’entremise de Centris et analysées par Royal LePage pour la période allant du 1er janvier au 31 octobre en 2023 et pour la même période en 2022. La disponibilité des données repose sur un seuil transactionnel et sur les données régionales disponibles utilisant les types d’habitation standards à l’étude dans le rapport. Les données relatives aux prix de 2022 peuvent varier par rapport au Rapport 2022 de Royal LePage sur les propriétés récréatives en raison de la mise à jour des données de transactions par les chambres immobilières locales. 

À propos de Royal LePage

Au service des Canadiens depuis 1913, Royal LePage est le premier fournisseur au pays de services aux agences immobilières, grâce à son réseau de près de 20 000 professionnels de l’immobilier répartis dans 600 bureaux partout au Canada. Royal LePage est la seule entreprise immobilière au Canada à posséder son propre organisme de bienfaisance, la Fondation Un toit pour tous de Royal LePage, qui vient en aide aux centres d’hébergement pour femmes et enfants ainsi qu’aux programmes éducatifs visant à mettre fin à la violence familiale. Royal LePage est une société affiliée de Bridgemarq Real Estate Services inc., entreprise inscrite à la Bourse de Toronto sous le symbole « TSX:BRE ». Pour en savoir davantage, veuillez consulter www.royallepage.ca.

Contact média:

Yasmine Gholam
North Strategic pour le compte de Royal LePage
yasmine.gholam@northstrategic.com
438-275-5122

 


[1] Le Rapport sur les propriétés récréatives d’hiver 2023 de Royal LePage compile des perspectives, des données et des prévisions provenant de 10 régions de ski populaires du Québec. Les données sur les prix médians et les ventes ont été compilées par l’entremise de Centris et analysées par Royal LePage pour la période allant du 1er janvier au 31 octobre en 2023 et pour la même période en 2022. La disponibilité des données repose sur un seuil transactionnel et sur les données régionales disponibles utilisant les types d’habitation standards à l’étude dans le rapport. Les données relatives aux prix de 2022 peuvent varier par rapport au Rapport 2022 de Royal LePage sur les propriétés récréatives en raison de la mise à jour des données de transactions par les chambres immobilières locales.

[2]Gouvernement du Québec, 26 mars 2021: Adoption du projet de loi 67 – Hébergement collaboratif dans les résidences principales : mieux encadré et plus accessible

[3]  Énoncé économique de l’automne de 2023, gouvernement du Canada, 21 novembre 2023