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L’attrait pour les propriétés récréatives disposé à se maintenir à la hausse au Québec malgré les inondations

Les ventes de propriétés récréatives devraient croître de 4,4 % au cours de la prochaine année

MONTRÉAL, le 6 juin 2019 – Selon les données récoltées[1] ainsi qu’un sondage mené auprès d’experts de Royal LePage dans 12 marchés immobiliers récréatifs de la province, l’activité continuera de progresser dans l’année à venir, reflétant l’effervescence continue observée sur les marchés immobiliers résidentiels urbains.

Au cours de la période de 12 mois s’étant terminée le 31 mars 2019, le prix médian des maisons unifamiliales qui sont situées au bord de l’eau est demeuré relativement stable au Québec, augmentant de 1,6 % pour atteindre 246 184 $, comparativement à l’année précédente, alors que le prix de l’ensemble des propriétés unifamiliales dans ces mêmes régions s’est apprécié de 4,5 % durant la même période pour atteindre 194 315 $. Au-delà de cette stabilité, il convient de noter que les propriétés unifamiliales riveraines sont, en 2019, en moyenne près de 27 % plus chères comparativement à la totalité des résidences unifamiliales dans les marchés récréatifs à l’étude[2]. Les ventes de propriétés situées sur le bord de l’eau ont été plus prolifiques que les prix à travers la province cette année, ayant grimpé de 6,1 %.

« Les Québécois jouissent actuellement de l’une des économies les plus saines au pays et leur propension à investir dans l’immobilier et des projets à long terme comme celui d’une propriété récréative est à un sommet », explique Dominic St-Pierre, vice-président et directeur général, Royal LePage, pour la région du Québec.

« La hausse d’activité est de toute évidence propulsée par la force du marché du travail dans la province où le taux de chômage en avril est descendu sous la barre des 5 % pour la première fois depuis 1976. Les hausses salariales dans la province continuent de croître dans le contexte du plein emploi, procurant une grande confiance aux consommateurs, ajoute M. St-Pierre. On remarque aussi un afflux important des 40-60 ans qui souhaitent améliorer leur style de vie et passer plus de temps en famille… et au chalet.»

Le marché récréatif demeurera actif en 2020

Selon les prévisions des experts Royal LePage sondés, les ventes de l’ensemble des propriétés récréatives dans la province connaîtront une hausse de 4,4 % en 2020[3], signe que malgré les inondations qui ont touché plusieurs régions du Québec au cours des dernières années et l’arrivée tardive de la belle saison, l’attrait pour ce type de résidences continue de croître. Par ailleurs, l’activité au Québec devrait être supérieure à la moyenne canadienne l’année prochaine, puisque les ventes de propriétés dans les marchés récréatifs à l’échelle nationale devraient demeurer relativement stables, fléchissant de 0,4 %. Le prix médian des propriétés récréatives au Québec devrait quant à lui croître de 5,6 % dans l’année à venir.

Quatre-vingt trois pour cent des experts interrogés dans le cadre du sondage croient que les ventes de propriétés récréatives augmenteront dans leur région, dont 80 % qui prévoient qu’elles grimperont de plus de 5 %. Quant aux prix, la totalité des répondants indiquent qu’ils seront à la hausse d’ici au 31 mars 2020, et la moitié prévoient des augmentations au-dessus de 5 %.

Les marchés récréatifs à surveiller

Parmi les 12 régions québécoises à l’étude, c’est la région de Portneuf à l’est de Québec qui a observé le plus grand taux d’appréciation des prix des propriétés riveraines, augmentant de 17,9 % d’une année à l’autre pour atteindre un prix médian de 224 000 $, suivie des Pays d’en-Haut et de Papineau avec des hausses respectives de 11,7 % et de 11,2 %, pour atteindre 335 000 $ et 200 000 $.

Du côté des ventes, c’est la région de la Jacques-Cartier au nord de Québec qui remporte la palme avec une hausse de l’activité pour les propriétés riveraines de 32,0 %, tout juste devant la région de Montcalm dans Lanaudière avec une hausse des ventes de 31,7 %. En troisième position, la Gaspésie a pour sa part observé un bond des ventes des propriétés riveraines de l’ordre de 21,7 % d’une année à l’autre.

Propriétés riveraines : des écarts de prix parfois importants

Lorsque l’on isole les propriétés situées autour du Lac Memphrémagog de l’ensemble des propriétés unifamiliales de la région, on obtient un prix médian de 753 500 $, représentant un écart de 493 500 $ par rapport à celui de l’ensemble des propriétés, riveraines ou non, de la région de Memphrémagog. Saint-Donat pour sa part, concède un prix médian de 488 125 $, soit un écart de 328 125 $ avec la totalité des propriétés unifamiliales de la Matawinie dans Lanaudière.

Tendances régionales (classées par ordre alphabétique)

Faits marquants

Top 3 des régions où se sont vendues le plus de propriétés unifamiliales riveraines en 2019 :
1) Matawinie 2) Laurentides 3) Pays d’en-Haut

Top 3 des régions dont les prix médians des propriétés unifamiliales riveraines sont les plus élevés en 2019 :
1) Memphrémagog 2) La Jacques-Cartier 3) Les Pays d’en-Haut.

Antoine-Labelle

Au nord du Mont-Tremblant, le marché récréatif de la région d’Antoine-Labelle (qui regroupe notamment les régions de l’Ascension, la Macaza et Mont-Laurier), a enregistré une hausse notable de l’activité, puisque le nombre de transactions concernant les propriétés riveraines a augmenté de 12,9 % d’une année à l’autre. Le prix médian pour une propriété riveraine dans la région est au beau fixe quant à lui, s’établissant à 170 000 $, alors que celui de l’ensemble des propriétés unifamiliales de la région s’est apprécié de 5,3 % d’une année à l’autre pour atteindre 148 500 $.

« Les taux d’intérêts sont demeurés à des niveaux historiquement bas et le demeureront probablement pour une plus longue période que prévu, ce qui joue en faveur des acheteurs en ce moment, expliquent Jessica Vaillancourt et Martin Gauthier, courtiers immobiliers chez Royal LePage Humania. Avec des prix relativement stables, les familles peuvent accéder au rêve d’avoir un chalet plus facilement. »

Selon les courtiers, les ventes de propriétés récréatives devraient augmenter de 7,0 %, tandis que les prix devraient croître de 3,0 %, au cours de la prochaine année dans la région.

Appalaches

Le marché immobilier récréatif de la région des Appalaches, qui avait connu une demande plus marquée ces dernières années, s’est rééquilibré; les ventes de propriétés riveraines ont en effet reculé de 23,0 % cette année. En ce qui a trait à la valeur marchande, le prix médian d’une propriété unifamiliale riveraine s’établit à 218 750 $, en baisse de 15,5 % d’une année à l’autre, tandis que celui de l’ensemble des propriétés unifamiliales sur le territoire est de 112 000 $.

« Les prix des propriétés sur les lacs les plus convoités de la région s’étaient emballés ces dernières années, mais nous remarquons un retour à l’équilibre, constate Mélissa Roussin, dirigeante-propriétaire de Royal LePage Pro à Thetford Mines. Toutefois, il est important de nuancer. Une propriété riveraine sur le grand Lac-Saint-François aujourd’hui s’estime souvent entre 400 000 $ et 700 000 $. Les acheteurs, souvent des professionnels ou des retraités de retour dans la région, peuvent souvent se permettre un tel investissement et choisissent d’en faire leur résidence principale. »

Mme Roussin estime que les prix demeureront stables pour l’année à venir alors que les ventes bénéficieront d’une hausse de 5,0 %.

Argenteuil

Bordée par la Rivière des Outaouais, la région d’Argenteuil dans les Laurentides est le foyer de nombreuses propriétés riveraines. Pendant la période de 12 mois s’étant terminée le 31 mars 2019, en comparaison avec la même période l’année précédente, les ventes de propriétés riveraines ont bondi de 13,3 %. Le prix médian d’une propriété riveraine a augmenté de 3,1 % d’une année à l’autre pour atteindre 232 500 $, tandis que celui de l’ensemble des propriétés unifamiliales de la région s’est élevé de 4,2 % pour atteindre 172 000 $.

« Le marché immobilier récréatif d’Argenteuil demeure constant et se porte bien, malgré des délais de vente qui tendent à être plus longs depuis environ deux ans, indique Pierre Vachon, courtier immobilier depuis 2006 dans le secteur chez Royal LePage Humania. Notre région a été grandement touchée par les inondations printanières cette année. Il est probable que le marché subisse un ajustement dans l’année à venir et que les propriétés situées en deuxième ou troisième rangée aient la cote, car elles permettent le meilleur des deux mondes : vivre dans une zone sécuritaire et profiter des joies de l’eau. »

M. Vachon anticipe une hausse des ventes de l’ordre de 6,0 % et une augmentation des prix de 3,0 % au cours de l’année à venir.

 

Gaspésie

Emblème de la villégiature, la Gaspésie demeure un lieu phare pour plusieurs ménages québécois à la recherche de la parfaite escapade estivale. La région a observé une activité importante du côté des propriétés riveraines en 2019, puisque les ventes sont en hausse de 21,7 % d’une année à l’autre. Toutefois, le prix médian d’une propriété unifamiliale au bord du fleuve dans la région a chuté de 12,1 % pour se fixer à 116 500 $; il s’agit ainsi des maisons riveraines les plus abordables de la province. Le prix de l’ensemble des propriétés unifamiliales dans la région gaspésienne, riveraines ou non, se fixe quant à lui à 120 000 $.

« Bien que les prix baissent, le marché immobilier récréatif de la Gaspésie reste vigoureux, se ravit Christian Cyr, courtier immobilier, Royal LePage Village. Avec près de 700 emplois à pourvoir, la région attire des acheteurs des quatre coins de la province qui veulent revenir aux sources, profiter d’un train de vie moins stressant. On voit beaucoup de jeunes professionnels s’installer ici et quelques baby-boomers vendre pour plus petit ou pour aller rejoindre leurs enfants en ville », commente-t-il.

Il ajoute que les dommages côtiers causés par les tempêtes hivernales de 2017 dans l’est du Québec avaient contribué à l’incertitude chez les acheteurs. Le gouvernement canadien a engagé une somme de 2 107 599 $ pour la restauration des habitats côtiers le long du littoral gaspésien.

M. Cyr prévoit que les ventes diminueront de 10,0 % et que les prix monteront de 10,0 % pour l’année à venir, étant donné la demande renouvelée et le nombre limité de propriétés à vendre dans la région.

 

La Jacques-Cartier

Au nord de la ville de Québec, le prix médian des propriétés riveraines dans la région de la Jacques-Cartier a augmenté de 9,6 % d’une année à l’autre durant la même période pour atteindre 400 000 $, comparativement à un prix médian de 280 000 $ pour l’ensemble des propriétés unifamiliales sur le territoire. En matière de ventes, la région enregistre la plus forte augmentation de la province, soit  32,0 %, au cours de la dernière année.

« Le marché immobilier récréatif de la couronne nord de Québec fonctionne à plein régime, explique Marc Bonenfant, courtier immobilier, Royal LePage Inter-Québec. Le développement autoroutier de la région, sa proximité avec la ville et ses nombreux lacs, qu’ils soient ou non navigables, ont attiré cette année une nouvelle vague d’acheteurs, bien souvent des professionnels et des familles qui souhaitent s’éloigner de la frénésie de la ville. »

Selon les estimations de M. Bonenfant, les ventes et les prix des propriétés dans la Jacques-Cartier demeureront relativement stables dans l’année à venir, augmentant de 1,5 %, respectivement, compte tenu du fait que l’année 2018 fût hors de l’ordinaire par rapport à l’année 2017.

Il ajoute que « la nouvelle mouture du règlement de contrôle intérimaire qui vient d’être entérinée par les maires des villes de Québec, du Lac-Delage, de Stoneham et de Sainte-Brigitte-de-Laval sera beaucoup moins restrictive en matière de nouvelles constructions ce qui devrait redynamiser le marché immobilier. »

Laurentides (de Val-Morin à Labelle en passant par le Mont-Tremblant)

L’immense « terrain de jeu » que constitue la région des Laurentides, aux abords du Mont-Tremblant, continue d’attirer les acheteurs avides de sports en nature. Cela dit, les prix au cours de la dernière année se sont appréciés modestement, le prix médian des propriétés unifamiliales ayant observé une hausse de 3,3 % d’une année à l’autre pour se fixer à 206 500 $, alors que les propriétés bordées par l’eau ont connu une appréciation de 1,2 % pour atteindre 248 000 $.

Si les prix ont observé des hausses modestes, les ventes ont continué de s’accélérer, augmentant de 10,9 % pour l’ensemble des propriétés riveraines sur le marché.

« La région des Laurentides possède de nombreux plans d’eau et l’échelle de prix d’un lac à l’autre varie énormément, affirme Paul Dalbec, courtier immobilier et directeur d’agence chez Les Immeubles Mont-Tremblant, une division de Royal LePage. Bien sûr, si on isolait les lacs situées à cinq minutes de la station de ski de Mont-Tremblant, on obtiendrait un prix beaucoup plus élevé. Mais il existe de nombreux lacs où il est possible de devenir propriétaire sans entrer dans la catégorie haut de gamme. »

M. Dalbec estime que tant les ventes et les prix connaîtront une ascension de 5,0 % au cours de la prochaine année.

Matawinie et Montcalm

Dans Lanaudière, au pays des grands espaces verts, le prix médian d’une propriété récréative dans la MRC de la Matawinie s’est élevé de 6,7 % d’une année à l’autre pour atteindre 160 000 $, tandis que le prix d’une propriété riveraine est demeuré stable, s’établissant à 215 000 $. Dans la région voisine, à Montcalm, le prix médian des propriétés a augmenté de 1,4 % pour atteindre 182 500 $, alors qu’une propriété bordée par l’eau a fait un bond de 9,8 % pour toucher 162 500 $. Il s’agit de l’une des rares régions où le prix d’une propriété riveraine est moins élevé que l’ensemble du marché. Les prix des propriétés dans la région de Montcalm sont souvent moins élevés pour la simple raison qu’elle est largement constituée de propriétés trois saisons.

Au chapitre des ventes, le nombre de transactions de propriétés riveraines s’est accru de 13,0 % dans la Matawinie, et de 31,7 % dans Montcalm.

« Lanaudière est un marché très vaste où les prix peuvent varier énormément d’un endroit à l’autre, explique Guylaine Pelletier, courtier immobilier chez Royal LePage Habitations. Par exemple, la région de Saint-Donat est réputée pour ses résidences plus onéreuses. Dans toute la Matawinie, neuf propriétés se sont vendues dans la dernière année au-dessus du million de dollars. »

Mme Pelletier prévoit que les prix des propriétés dans la Matawinie fassent des gains modérés de 5 % dans la prochaine année, avec des ventes encore à la hausse d’environ 10 %. La région de Montcalm pour sa part verrait ses ventes diminuer de 10 %, et ses prix augmenter de 10 %.

Memphrémagog

Comptant parmi les régions récréatives les plus prisées de la province, Memphrémagog continue de charmer les citadins de par son ambiance décontractée et son offre variée en activités pour la famille.

Le prix médian pour l’ensemble des propriétés récréatives dans la région de Memphrémagog a augmenté de 10,6 % d’une année à l’autre pour atteindre 260 000 $, tandis que celui des propriétés riveraines a légèrement décliné de 0,8 % pour atteindre 426 250 $. Les ventes de propriétés riveraines dans la région ont toutefois reculé de 6,6 % au cours de la dernière année.

« Le marché immobilier de Memphrémagog s’est montré vigoureux cette année, mais l’année précédente avait été exceptionnelle », indique Christian Longpré, dirigeant-propriétaire, Royal LePage Au Sommet. Pour expliquer la baisse de l’activité. M. Longpré nuance : « avec les années, le nombre de propriétaires ayant entrepris des rénovations s’est grandement accru au grand bonheur des acheteurs qui recherchent du clés en main. Et pour cause, ils vendent beaucoup plus rapidement. »

Selon lui, la revitalisation du centre-ville de Magog contribue aussi à l’effervescence du marché immobilier, puisque les vacanciers aiment retrouver un peu de la ville pendant leur séjour. De nombreuses améliorations aux infrastructures sont aussi en cours au Mont Orford qui permettront d’accueillir des événements quatre saisons.

M. Longpré prévoit que les ventes et les prix dans la région continueront d’augmenter dans une proportion de 8,0 % et de 1,0 %, respectivement, au cours de la période de 12 mois se terminant le 31 mars 2020.

Papineau

Les ventes de propriétés riveraines dans la région de Papineau, qui longe la Rivière des Outaouais, ont observé une hausse de 3,2 % d’une année à l’autre. Au chapitre de la valeur marchande, le prix médian des maison unifamiliales riveraines a grimpé de 11,2 % pour atteindre 200 000 $ durant la dernière année, en comparaison avec l’ensemble des propriétés unifamiliales sur le territoire dont le prix médian s’établit à 150 600 $.

« Avec l’augmentation des prix en milieu urbain, la périphérie devient plus attrayante pour les premiers acheteurs, signale André Mayer, directeur d’agence chez Royal LePage Vallée de l’Outaouais. Ils sont nombreux à faire la navette même si le trajet est plus long pour se rendre en ville et malgré l’augmentation des prix, le marché de Papineau demeure accessible. »

M. Mayer ajoute que plusieurs acheteurs proviennent de l’autre côté de la rivière, puisque aux alentours d’Ottawa, il y a peu de marchés récréatifs.

La région outaouaise a été durement touchée par les inondations de 2017 et de 2019.  « Il est difficile de prévoir l’impact qu’auront eu les inondations de 2019, toutefois, si le passé est garant de l’avenir, il y aura toujours des acheteurs pour des propriétés riveraines dans la région.»

Selon M. Mayer, la région continuera de connaître des augmentations des ventes et des prix de 8,0 et de 5,0 %, respectivement, au cours de l’année à venir.

Pays d’en-Haut

À trois quart d’heure au nord de Montréal, la région des Pays d’en-Haut, qui s’étend de Wentworth-Nord à l’Estérel, figure au palmarès des régions récréatives s’étant les plus démarquées au cours de l’année sur le plan des prix. En effet, si le prix médian d’une propriété unifamiliale dans la région a fait un gain de 4,2 %, se fixant à 250 000 $, les propriétés unifamiliales riveraines se sont quant à elle appréciées de  11,7 % pour atteindre 335 000 $. Les ventes de résidences riveraines ont toutefois chuté de 10,3 % au cours de la dernière année.

« Bien que notre région soit l’une de celles qui enregistre le plus grand nombre de ventes de propriétés riveraines dans la province, l’écart de prix est de près de 100 000 $ entre ces deux types de propriétés, ce qui peut avoir une incidence sur les ventes,  souligne Éric Léger, courtier immobilier, Royal LePage Humania E.L. Les prix des propriétés riveraines commencent par ailleurs à s’ajuster, ce qui devrait se traduire par une reprise des ventes graduelle dans les mois à venir. »

En se projetant dans la prochaine année, les ventes et les prix des propriétés récréatives de la région devraient croître de 9,0 % et de 4,0 %, respectivement, estime le courtier immobilier.

Portneuf

Avec ses nombreux lacs, sa proximité avec la ville de Québec et sa réputation de marché de villégiature, il n’est pas surprenant que le prix des propriétés riveraines dans Portneuf ait connu le plus important taux d’appréciation dans la province, à hauteur de 17,9 % pour atteindre 224 000 $. Le prix médian global des maisons unifamiliales sur le territoire, qu’elles soient bordées ou non par l’eau, s’établit quant à lui à 180 000 $.

« Les acheteurs ont privilégié les propriétés plus haut de gamme dans la région au cours de la dernière année, explique Sandra Tremblay, courtier immobilier, Royal LePage Inter-Québec. Le profil type des acheteurs dans la région se résume souvent à des professionnels entre 40 et 60 ans qui veulent préserver leur proximité à la ville, tout en profitant d’un environnement sans stress, près de la nature », ajoute-t-elle.

Mme Tremblay indique que le prix des propriétés grimpe plus on se rapproche de Québec. Par exemple, une propriété située sur le Lac-Sept-Îles ou le Lac-Blanc se vend autour de 500 000 $ et 300 000 $, respectivement. Par ailleurs, cette clientèle cherche souvent à en faire leur résidence permanente.

La courtière prévoit que les ventes et les prix des propriétés augmenteront respectivement de 10,0 et de 12,0 % au cours des 12 prochains mois.

 

Prix des propriétés récréatives au Québec (.PDF)

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[1] Données de prix et de ventes de propriétés unifamiliales recensées par Royal LePage par l’entremise de Centris dans les 12 régions récréatives sélectionnées.

[2] Cette analyse compare les prix médians des propriétés unifamiliales bordées par l’eau avec le prix médian de la totalité des propriétés unifamiliales (riveraines et non-riveraines confondues) dans les zones géographiques ciblées par l’étude.

[3] Pour la période de 12 mois se terminant au 31 mars 2020.