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La génération Y canadienne prévoit devenir propriétaire malgré les défis, selon une étude de Royal LePage menée à l’échelle nationale

Les nouvelles règles hypothécaires et le prix actuel des propriétés vus comme des obstacles par la génération Y

TORONTO, ON, le 20 mars 2013 – Bien qu’il existe pour les Canadiens des embûches véritables à l’accession à la propriété, une nouvelle étude des Services immobiliers Royal LePage montre que la génération Y (née entre 1980 et 1994) et les bébés-boumeurs (nés entre 1947 et 1966) désirent encore fortement être propriétaires.

D’après le sondage effectué par Léger Marketing, 80,9 pour cent (quatre sur cinq) des personnes de la génération Y dans l’échantillon prévoient emménager dans une autre résidence principale à plus ou moins brève échéance, et une proportion significative (39 pour cent) prévoit déménager dans les deux prochaines années. Déménager intéresse moins les bébés-boumeurs : 56,6 pour cent d’entre eux ont indiqué qu’ils ne pensaient pas changer changer leur résidence.

« Les bébés-boumeurs ont créé leur maison à leur image. Ils sont bien établis dans leur quartier, et leur résidence est devenue un lieu agréable où se réunissent famille et amis, explique Phil Soper, chef de la direction, Services immobiliers Royal LePage. Leurs enfants cherchent maintenant à créer une atmosphère similaire chez eux, même si cette génération plus jeune fait face à de nouveaux obstacles. »

Alors que les personnes de la génération Y sont plus susceptibles de louer leur résidence principale à cette étape de leur vie, la location n’est pas pour elles une solution souhaitable à long terme. Une écrasante proportion, soit 85,7 pour cent, se dit en désaccord avec l’énoncé « Je ne désire pas devenir propriétaire un jour, car je préfère la location »; cela vaut aussi pour 90,5 pour cent des Québécois. En Colombie-Britannique, les personnes du même groupe d’âge sont parmis les plus ouvertes à la location, une sur cinq (21,4 pour cent) disant préférer la location à la propriété.

Parmi ceux qui prévoient déménager, 55,1 pour cent de la génération Y et 60,1 pour cent des bébés-boumeurs souhaitent acheter leur prochaine résidence principale. Alors que la majorité des personnes de la génération Y aimeraient acheter leur prochaine demeure, une proportion considérable (32,6 pour cent) prévoit louer. Au niveau régional, on constate des disparités intéressantes quant à l’intention d’acheter ou de louer. Par exemple, les personnes de la génération Y des Prairies et du Québec (62,6 et 61,3 pour cent, respectivement) prévoient acheter leur prochaine résidence principale. D’un autre côté, leurs pairs de la Colombie-Britannique qui appartiennent au même groupe d’âge sont moins susceptibles d’acheter, 38,3 pour cent indiquant avoir l’intention de louer leur prochaine résidence.

Qu’ils songent ou non à déménager, les Canadiens continuent à avoir confiance en la robustesse du marché immobilier. La confiance à l’égard de la valeur de l’immobilier demeure très élevée chez les Canadiens, jeunes et moins jeunes. La plupart des répondants des deux groupes considèrent que l’immobilier est un placement sûr, dont 80,3 pour cent de la génération Y et 88,7 pour cent des bébés-boumeurs. Seulement une personne sur dix environ (8,5 pour cent et 12,8 pour cent, respectivement) des deux groupes ne voit pas l’immobilier comme un placement sûr.

« Peu importe l’endroit et leur âge, les Canadiens investissent dans leur avenir et voient une bonne valeur dans l’immobilier », affirme M. Soper.

Même si l’intérêt à l’égard de la propriété demeure élevé, les acheteurs potentiels de la génération Y font face à un certain nombre de barrières d’ordre réglementaire et financier. Par exemple, l’étude révèle un mécontentement chez la génération Y au sujet des modifications apportées récemment aux règles hypothécaires. À peine moins de la moitié des répondants (45,8 pour cent) ont indiqué que ces nouvelles règles nuiront beaucoup ou dans une certaine mesure à leur capacité d’acheter. Beaucoup moins (20,8 pour cent) de bébés-boumeurs se préoccupent de l’effet des modifications récentes aux règles hypothécaires.

L’accessibilité à la propriété est également considérée comme un défi important, à la fois par la génération Y et par les bébés-boumeurs. C’est 72,4 pour cent de la génération Y et 67,8 pour cent des bébés-boumeurs qui sont d’accord avec l’énoncé suivant : « Je désire devenir propriétaire un jour, mais en raison du prix actuel des propriétés, je suis pessimiste quant à ma capacité d’acheter. » La génération Y britanno-colombienne est particulièrement pessimiste, 86,1 pour cent se disant d’accord avec cet énoncé. Les Québécois se montrent plus optimistes, 39,9 pour cent étant en désaccord avec cet énoncé.

La mise de fonds représente aussi un défi pour les acheteurs de la génération Y, qui sont nombreux à faire leur première entrée sur le marché immobilier. Près des deux tiers (63,8 pour cent) des répondants de la génération Y prévoient verser une mise de fonds de moins de 20 pour cent sur une nouvelle propriété. La mise de fonds des acheteurs de la génération Y (67 pour cent en moyenne) provient en plus grande partie d’une combinaison d’économies, de retraits du REER et de cadeaux de la famille. En moyenne, seulement 27 pour cent de la mise de fonds effectuée par la génération Y provient de la vente de la résidence actuelle. On observe la tendance inverse chez les bébés-boumeurs : presque les trois quarts (73 pour cent) de leur mise de fonds sont tirés de la vente de leur résidence actuelle.

Étude de Royal LePage portant sur les bébé-boumeurs et la génération Y 
Génération Y (1980 – 1994)  Bébés-boumeurs (1947 – 1966) 
Prévoyez-vous acheter ou louer votre prochaine résidence principale? 
Acheter 55,1 % 60,1 %
Louer 32,6 % 18,0 %
Autre 0,8 % 3,2 %
Ne sais pas 11,5 % 18,7 %
Les nouvelles règles hypothécaires nuisent-elles à votre capacité d’acheter une propriété?  
Beaucoup 12,5 % 6,9 %
Dans une certaine mesure 33,3 % 13,9 %
Un peu 17,4 % 9,4 %
Absolument pas 14,0 % 65,8 %
Ne sais pas/préfère ne pas répondre 22,8 % 4,0 %
Indiquez dans quelle mesure vous êtes d’accord ou en désaccord avec cet énoncé : « Je désire devenir propriétaire un jour, mais en raison du prix actuel des propriétés, je suis pessimiste quant à ma capacité d’acheter. » 
Tout à fait en désaccord 7,4 % 12,3 %
Un peu en désaccord 16,4 % 13,9 %
Un peu d’accord 44,2 % 36,4 %
Tout à fait d’accord 28,3 % 31,4 %
Ne sais pas/préfère ne pas répondre 3,8 % 6,0 %

Méthodologie

Le sondage a été réalisé en ligne entre le 13 et le 21 septembre 2012 par un panel en ligne de Léger Marketing, Legerweb, avec un échantillon de 1013 Canadiens nés entre les années 1980 et 1994 (génération Y) et de 1011 Canadiens nés entre les années 1947 et 1966 (boumeurs). Un échantillon aléatoire de même taille donnerait une marge d’erreur de ± 3,08 pour cent, 19 fois sur 20, pour chaque échantillon respectif.

Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec :

Gwen McGuire

Kaiser Lachance Communications

416-948-6500

gwen.mcguire@kaiserlachance.com