Button CopyPathCircle CloseCircle Left ArrowArrow Down Icon GreyClosecirclecircleBurger

Les deux plus grands marchés immobiliers du Canada progressent dans des voies divergentes au premier trimestre de 2017

Le marché fulgurant de Toronto affecte les régions adjacentes 

 Le marché ralentit à Vancouver, mais des signes indiquent une remontée hâtive

RLPHPSPhoto_FRTORONTO, le 18 avril 2017 – Selon l’Étude sur le prix des maisons de Royal LePage,[1] publiée aujourd’hui, une croissance des prix considérable a marqué le marché immobilier résidentiel du Canada lors du premier trimestre de 2017. Alors que la majorité des marchés de l’habitation canadiens a connu des gains modestes, l’appréciation des prix connue dans presque tout l’Ontario surpasse de façon considérable celle des autres provinces. Des marchés dynamiques similaires à ceux qui ont stimulé les ventes immobilières dans la région du Grand Toronto commencent à affecter toute la région du sud-ouest de l’Ontario connue sous l’appellation Golden Horseshoe, et ce, jusqu’à London et Windsor. Entre temps, dans le Grand Vancouver, le rythme de l’appréciation du prix des maisons sur une période de 12 mois est remarquablement moins élevé que les sommets historiques atteints en 2016. Pour la première fois depuis 2013, la valeur des maisons à travers la région a connu une baisse d’un trimestre à l’autre.

La Synthèse nationale des prix des maisons de Royal LePage, qui s’appuie sur les données concernant l’indice de prix des propriétés dans 53 des plus grands marchés immobiliers au pays, a montré que le prix[2] d’une maison au Canada a augmenté de 12,6 pour cent sur 12 mois pour atteindre 574 575 $ au premier trimestre. Le prix d’une maison à deux étages a augmenté de 13,9 pour cent sur 12 mois pour atteindre 681 728 $, tandis que le prix d’une maison de plain-pied a connu une hausse de 10.9 pour cent pour se chiffrer à 490 018 $. Pour la même période, le prix d’un appartement en copropriété augmentait de 8,9 pour cent pour atteindre 373 768 $.

« Pour la première fois en plusieurs années, les marchés immobiliers de Vancouver et de Toronto progressent dans des directions opposées », affirme Phil Soper, président et chef de la direction, Royal LePage. « Le marché de Vancouver a perdu de la vitesse tandis que les consommateurs confus ont cessé toute activité après une série d’interventions maladroites de la part des trois niveaux de gouvernement. Alors que la pénurie de logements s’aggrave, Toronto s’est vue accorder sans effort le titre de marché immobilier canadien le plus en vue. »

Une réinitialisation des prix est à prévoir dans le Lower Mainland de la Colombie-Britannique. L’érosion de l’accessibilité et une récente intervention d’intérêt public ont fait en sorte que le marché de cette région a connu un ralentissement abrupt. Le nombre de maisons ayant changé de mains a fortement descendu et la valeur des habitations a commencé à s’ajuster à la baisse, suivant la chute de la demande.

« Le prix des maisons à Vancouver est à la hausse comparativement au premier trimestre de 2016, mais cette observation ne révèle pas tout », poursuit M. Soper. « Depuis maintenant des semaines, nous constatons une chute constante de la valeur immobilière dans le Lower Mainland, et les ventes sont en baisse de 40 pour cent comparativement aux tendances récentes. »

« Nous avons maintenant des raisons de croire que la correction des cours en vigueur à Vancouver pourrait ne pas durer », dit M. Soper. « Les victimes principales de la taxe pour acheteurs étrangers du gouvernement de la Colombie-Britannique sont des Canadiens qui avaient prévu vendre ou acheter une propriété, mais qui se sont abstenus en raison d’une rhétorique non fondée selon laquelle les Chinois seraient à blâmer pour la pénurie de logements. En réalité, des résidents canadiens sont à l’origine de 90 pour cent de l’activité immobilière qui s’est arrêtée en un instant dans le Lower Mainland après la mise en vigueur de la taxe, et non pas des investisseurs étrangers. Les acheteurs commencent à comprendre ce fait, et pourraient être prêts à retourner sur le marché au plus vite. »

« Un effet secondaire malheureux d’une intervention réglementaire trop sévère est que nous risquons un contrecoup du marché. Dans les prochaines semaines, il est possible que la demande retenue depuis les six derniers mois fasse surface sur le marché, ce qui créerait une hausse rapide des prix, comme ce fût le cas avant l’intervention en 2016 alors que la tendance suivait un ralentissement naturel dû à l’érosion de l’accessibilité. »

Entre temps, l’appréciation des prix dans la région du Grand Toronto a atteint de nouveaux sommets pendant le premier trimestre, ainsi, nous avons constaté une augmentation sans précédent de 20 pour cent sur 12 mois pour tous les types d’habitation concernés par l’étude. Les prix des maisons de Toronto ont continué d’augmenter considérablement au cours de la dernière année, mais la valeur des habitations dans les banlieues adjacentes à la ville a également connu une hausse, puisque de plus en plus d’acheteurs s’intéressent à des secteurs plus éloignés en vue de profiter de prix plus abordables. Ailleurs en Ontario, les économies en expansion et les plus nombreuses possibilités d’emploi ont fait en sorte que des marchés d’habitation qui étaient sans inscriptions sont maintenant dans la catégorie de forte croissance, particulièrement dans les régions se trouvant à une distance de 2 heures de conduite de Toronto.

Une appréciation considérable du prix des maisons peut également être observée dans des marchés plus éloignés du sud-ouest de l’Ontario, comme London et Windsor. Ce phénomène est dû à une forte demande, à des facteurs économiques favorables et à la recherche de prix plus abordables. En fait, le rythme soutenu de la croissance de l’appréciation du prix des maisons connu dans la majeure partie de l’Ontario a contribué à presque la moitié de l’augmentation des prix globaux (agrégat) à l’échelle nationale au premier trimestre. L’inflation de 6,4 pour cent sur 12 mois observée dans le reste du Canada (toutes les régions, sauf celles se trouvant en Ontario) est saine, mais beaucoup plus basse.

Il s’agit là de la raison pour laquelle le dialogue concernant le bien-être du marché immobilier dans la région du Grand Toronto est en premier plan depuis quelques semaines. Les conversations concernent entre autres la croissance de l’appréciation des hauts prix en vigueur dans la région et le déclin de l’accessibilité, ce qui pousse certains analystes à prévoir un important ajustement à la baisse, alors que d’autres anticipent des interventions d’intérêt public.

« Le Canada est maintenant le pays avec économie avancée dont la croissance est la plus rapide au monde et la plupart des néo-canadiens s’installent en Ontario », dit Phil Soper. « Puisque le rythme de formation de ménages est élevé en raison des nombreuses occasions d’emplois, nous devons ajuster l’offre du logement en conséquence. » Dans un environnement où les taux d’intérêt sont bas, de nombreuses personnes voudront faire l’achat d’une maison et cela créera une plus forte pression à la hausse sur le prix des maisons. »

« La mise en place hâtive de nouveaux règlements ou de nouvelles taxes relatives au domaine immobilier en Ontario, sans données ou analyses soutenant les décisions, pourrait conduire à une correction sévère des prix. Cela aurait un effet négatif sur la richesse immobilière, mais aussi sur l’économie canadienne en général », affirme M. Soper. « Nous applaudissons l’engagement du gouvernement canadien envers l’établissement d’un partenariat avec les provinces et les municipalités en vue de créer une stratégie nationale coordonnée relative au domaine immobilier, ce qui a été révélé dans le budget fédéral. »

Ailleurs au pays, les marchés de l’habitation sont équilibrés. Les maisons dont le prix est juste se vendent en temps raisonnable. Les batailles des offres sont rares et les acheteurs peuvent faire des offres conditionnelles.

Soper mentionne que « Le ciel s’éclaircit en Alberta tandis que la région s’ajuste à un monde où le baril d’huile est à 50 $. Des signes d’un optimisme renouvelé font surface au sein de la province, de nombreux marchés ont été conclus et des projets de pipelines ont été approuvés pour l’industrie du pétrole. Sans oublier des investissements commerciaux importants se sont confirmés, comme la construction récemment annoncée d’un magasin de détail Simon’s à cinq étages d’un total de 95 000 pieds carrés dans le bâtiment historique Lancaster de Calgary. Ce sens de stabilité est reflété dans notre Synthèse nationale des prix des maisons. On constate une légère hausse sur 12 mois quant aux prix dans les plus grandes villes de la province, là où, de façon inattendue, la valeur des maisons demeure inchangée malgré la baisse connue en raison de l’effondrement des prix du pétrole. »

De l’autre côté du pays, l’amélioration continue d’une forte économie fait son chemin dans la province de Québec, et ce, grâce à l’excédent budgétaire du gouvernement et au d’un  désir renouvelé de favoriser les investissements commerciaux dans la région.

« La province de Québec a émergé comme une superstar économique au Canada, bénéficiant du taux de chômage le plus bas en 40 ans et d’une croissance du PIB prometteuse. Par conséquent, le marché immobilier résidentiel de Montréal est marqué par des prix fortement sains et il est fort probable qu’une croissance se produise au cours de la prochaine année. Le marché immobilier de la région est l’un des plus sains au pays, avec une croissance moyenne sous la barre des 10 pour cent. Un chiffre qui se trouve dans la fourchette historique que nous espérons voir dans la région du Grand Toronto et le Lower Mainland de la Colombie-Britannique », affirme M. Soper.

L’économie canadienne a connu un rehaussement grâce à un fort rendement en matière d’exportations vers un marché américain en forte croissance, à des investissements locaux sur les infrastructures et à une stabilisation globale du cours des produits de base. Le taux de chômage du pays a descendu à 6,7 pour cent en mars, ce qui se rapproche du plus bas taux dans les deux dernières années.

« Le marché canadien est de façon générale plus sain en 2017 qu’il ne l’a été depuis des années, mais les risques de perte sont aussi beaucoup plus grands », affirme M. Soper. « Notre économie, qui s’est bien remise de la crise du pétrole de 2014, est malheureusement assujettie aux décisions imprévisibles du gouvernement fédéral américain et peut être ébranlée par des événements internationaux soudains, comme la chute de la restructuration européenne. Toutefois, l’activité du domaine immobilier est énergique et les prix augmentent en moyenne sous la barre des 10 pour cent partout au pays. La tendance en Alberta, au Québec et dans les régions de l’Atlantique est particulièrement encourageante. Nos préoccupations quant au marché immobilier canadien se concentrent sur les régions de Toronto et Vancouver. »

 

Résumé et tendances de l’activité dans les provinces et les villes canadiennes

Après plusieurs années d’accélération économique, la plupart des analystes prévoient un ralentissement de la croissance en Colombie-Britannique pour 2017 et ainsi, de son secteur de l’habitation pour prendre un rythme plus viable. Au premier trimestre de 2017, les prix agrégés d’une maison dans la région du Grand Vancouver ont augmenté de 12,3 pour cent sur 12 mois pour se chiffrer à 1 179 482 $, comparativement à 25,6 pour cent sur 12 mois au dernier trimestre de 2016. Entre temps, les régions de Langley, du nord de Vancouver, de Surrey et de Richmond ont connu une croissance de 21,2 pour cent, 18,9 pour cent, 15,4 pour cent et 13,4 pour cent, pour atteindre des prix de 794 213 $, 1 387 141 $, 763 806 $ et 1 069 218 $, respectivement. Pendant la même période, un taux d’appréciation des prix des maisons réduit a été observé sur 12 mois dans la ville de Vancouver comparativement au trimestre précédent, avec une augmentation de 10,1 pour cent sur 12 mois conduisant à un prix global de 1 412 527 $.

Bien que la région redescende de ses sommets, la Colombie-Britannique restera probablement une des provinces connaissant les meilleures croissances économiques au Canada. Plus tôt cette année, une importante institution financière canadienne a signalé qu’elle s’attendait à voir une égalité entre la Colombie-Britannique et l’Ontario, avec un taux de croissance de 2,3 pour cent cette année, ce qui surpasse la moyenne nationale. Cependant, le marché immobilier prend un rythme un peu plus lent, et on s’attend à ce que les autres industries favorisent la croissance dans la région de Vancouver en 2017. Le Conference Board du Canada prévoit que le secteur du détail surpassera le domaine immobilier et deviendra l’industrie connaissant la meilleure croissance dans la ville.

À la suite de la stabilisation des prix du pétrole, l’Alberta prévoit connaître une meilleure économie en 2017, comparativement à l’année précédente. Dans les dernières semaines, on a annoncé que de nombreuses ententes ont été conclues dans le secteur du gaz et du pétrole. En raison du redressement suivant le creux cyclique connu en Alberta, la province connaîtra probablement la croissance économique la plus rapide cette année, comparativement à l’an passé. Le Conference Board du Canada prévoit une expansion de 2,8 pour cent en 2017 pour la province. Cet élan positif est venu appuyer le marché de l’habitation. Le prix agrégé d’une maison à Calgary a augmenté de 0,6 pour cent sur 12 mois pour se chiffrer à 461 635 $ au premier trimestre. L’augmentation du prix d’une maison à Edmonton a suivi une tendance semblable, avec une hausse de 0,3 pour cent pour se chiffrer à 381 733 $.

On s’attend à voir la croissance reprendre en 2017 en Saskatchewan après deux ans marqués par une tendance à la récession dans le secteur de l’énergie. Le secteur agricole de la Saskatchewan devrait aussi connaître une meilleure année comparativement à 2016. Par contre, le secteur du carbonate de potasse devrait continuer à décliner. En raison de l’amélioration régionale prévue plus tard cette année quant aux revers économiques, on remarque une augmentation modeste des prix des maisons au premier trimestre de 2017 dans les grandes villes de la province. Une augmentation de 1,8 pour cent a été enregistrée à Regina sur 12 mois pour atteindre un prix agrégé de 335 135 $. Pendant la même période, le prix des maisons à Saskatoon est resté relativement au même niveau; une légère baisse de 0,5 pour cent a été constatée pour se chiffrer à 385 980 $.

La possibilité d’expansion économique au Manitoba demeure robuste tandis que la province peut se vanter de bénéficier d’une économie égale à celle des États-Unis, conjointement à l’amélioration générale connue dans les autres provinces de l’Ouest. Bien que le secteur minier soit toujours sous pression dans la province, on prévoit que d’autres industries, dont les secteurs de la fabrication et du transport, protégeront la province des répercussions. Au cours du premier trimestre de 2017, le prix agrégé d’une maison à Winnipeg est resté relativement au même niveau, une légère baisse de 0,9 pour cent sur 12 mois a été constatée pour se chiffrer à 274 844 $.

Selon les principaux prévisionnistes, l’Ontario devrait connaître la meilleure croissance du PIB parmi les provinces canadiennes cette année, suivi par la Colombie-Britannique. Ce sera la première fois depuis l’année 2000 que la province se trouve au sommet. Le marché du travail de la province sera à l’origine de cette force, grâce à l’expansion économique ayant conduit à une augmentation de l’embauche dans la province. En mars, le taux d’emploi en Ontario avait augmenté de 1,2 pour cent. La plupart de ces emplois étant à temps plein. Le taux de chômage de la province, étant à 6,4 pour cent en mars est le plus bas connu depuis 2 ans. La force économique des États-Unis, les marchés financiers robustes ainsi que le commerce, les secteurs de la fabrication et du détail qui sont vigoureux, conjointement avec les possibilités d’emploi toujours à la hausse, font en sorte de renforcer une trajectoire montante pour l’appréciation des prix de maisons en Ontario, plus particulièrement au sud-ouest de la province.

Au premier trimestre, le prix agrégé d’une maison dans la région du Grand Toronto était de 759 241 $ après une augmentation de 20,0 pour cent, tandis que le prix d’une maison dans la ville de Toronto montait de 17,0 pour cent pour atteindre 763 875 $. Le prix des maisons a aussi augmenté de façon considérable dans les régions autour de la région du Grand Toronto; les banlieues comme Richmond Hill, Oshawa, Vaughan, Markham et Oakville ont connu une augmentation de 31,5 pour cent, 28,2 pour cent, 25,8 pour cent, 23,2 pour cent et 23,1 pour cent pour atteindre respectivement 1 209 741 $, 500 105 $, 985 534 $, 970 216 $ et 987 001 $. Pendant la même période, on a remarqué une augmentation des prix de maisons dans d’autres régions du sud-ouest de l’Ontario. Le prix agrégé des maisons à Hamilton a augmenté de 17,4 pour cent sur 12 mois pour atteindre 457 452 $, tandis que le prix des maisons à Niagara/St. Catharines, Kitchener/Waterloo/Cambridge et London a connu une augmentation de 15,7 pour cent, 14,4 pour cent et 12,4 pour cent pour s’élever à 326 545 $, 400 902 $ et 314 777 $, respectivement.

Après plusieurs années de stagnation , l’économie du Québec  s’est relevée pour devenir l’une des meilleures au pays. Au cours du premier trimestre, le taux de chômage du Québec est descendu à son plus bas en une génération. Par ailleurs, en janvier, le taux était descendu à 6,2 pour cent, le plus bas jamais vu depuis les débuts de Statistiques Canada en 1976. Dans la période de 12 mois se terminant en mars 2017, l’emploi s’est élevé à 97 000 (2,4 pour cent) et le taux de chômage était à 6,4 pour cent, une amélioration de 1,1 pour cent comparativement à l’année précédente. Contrairement à bien d’autres provinces, le gouvernement du Québec est en excellente situation financière. Il a d’ailleurs récemment annoncé un troisième excédent budgétaire consécutif, ce qui lui permet de rehausser davantage l’économie provinciale par le biais d’investissements dans des projets d’envergure de transport public, dans le secteur de la santé et dans l’éducation, comme promis. La région connaît aussi un redressement quant aux investissements commerciaux, plus particulièrement dans les domaines de l’infonuagique et de l’intelligence artificielle. D’ailleurs, la ville a réussi à attirer de grandes entreprises comme Google qui a récemment choisi Montréal pour l’installation d’un nouveau centre de données, devenant la première région canadienne à servir Google Cloud. Dans le but de convaincre les experts en matière informatique de rester dans la région et de faire avancer la recherche dans le domaine, le gouvernement fédéral a annoncé qu’il investira 40 millions de dollars sur cinq ans pour l’instauration d’un nouvel institut axé sur l’intelligence artificielle.

Le rendement économique de la province a un impact sur le marché immobilier, ainsi l’appréciation des maisons s’est montrée des plus saines dans les derniers mois. Au premier trimestre, le prix agrégé d’une maison dans la région du Grand Montréal a augmenté de 4,9 pour cent pour atteindre 367 702 $. L’ouest de Montréal a connu la plus forte appréciation sur 12 mois, ainsi le prix d’une maison a augmenté de 6,8 pour cent pour s’élever à 419 404 $. Les prix des maisons au centre de Montréal suivent également la tendance et ont connu une augmentation de 6,4 pour cent pour atteindre 449 883 $. Des gains de modérés à sains sur le prix des maisons ont aussi été constatés dans d’autres régions de la province. Trois-Rivières, Sherbrooke et la ville de Québec ont connu une augmentation de 6,1 pour cent, 5,1 pour cent et 2,7 pour cent pour se fixer respectivement à 208 154 $, 254 147 $ et 299 245 $.

Dans les régions de l’Atlantique, Terre-Neuve et le Labrador restent en récession suite à la baisse du cours des produits de base. La région dispose de peu pour contrebalancer le déclin de l’activité liée aux ressources naturelles et les indicateurs économiques s’appuyant sur le taux de chômage de par le commerce de la vente au détail indiquent que l’économie est à la baisse. Au premier trimestre, le prix agrégé d’une maison à St. John’s a diminué de 1,9 pour cent sur 12 mois pour se chiffrer à 328 485 $.

Considérant que l’économie est stable ou à la hausse dans les autres régions de l’Atlantique, le marché immobilier a connu des tendances variables dans les villes principales au premier trimestre. Au Nouveau-Brunswick, le prix agrégé d’une maison à Saint John et Fredericton a connu une forte augmentation de 8,0 pour cent pour s’élever à 218 604 $ et de 6,4 pour cent pour se chiffrer à 259 040 $, respectivement. Pendant la même période, le prix d’une maison à Moncton est resté relativement stable, une légère baisse de 0,6 pour cent sur 12 mois a été constatée pour se chiffrer à 188 797 $. En Nouvelle-Écosse, on a constaté une augmentation du prix agrégé des maisons à Halifax de 3,6 pour cent pour atteindre un montant de 306 944 $. À l’île-du-Prince-Édouard, le prix des maisons de Charlottetown a décliné de 2,9 pour cent pour se chiffrer à 217 333 $, les ventes ayant ralenti en hiver dans cette région.

 

Agrégat des régions et Synthèse nationale des prix des maisons de Royal LePage (.PDF)

 

À propos de l’Étude sur le prix des maisons de Royal LePage

L’Étude sur le prix des maisons de Royal LePage présente des renseignements sur les trois types d’habitation les plus courants au Canada, dans les 53 plus grands marchés immobiliers au pays. Les valeurs des maisons présentées dans l’Étude sur le prix des maisons de Royal LePage sont fondées sur la Synthèse du marché immobilier canadien de Royal LePage, un document produit chaque trimestre à l’aide des données de l’entreprise, en plus des données analytiques de sa société sœur, les Services de propriétés résidentielles Brookfield, la source de confiance pour les renseignements et les analyses sur le secteur immobilier résidentiel au Canada.  Les commentaires sur l’immobilier et les prévisions quant aux valeurs sont fournis par des spécialistes en immobilier résidentiel de Royal LePage à partir de leurs opinions et de leur connaissance du marché.

 

À propos de Royal LePage                             

Au service des Canadiens depuis 1913, Royal LePage est le premier fournisseur au pays de services aux agences immobilières, grâce à son réseau de plus de 17 000 professionnels de l’immobilier répartis dans 600 bureaux partout au Canada. Royal LePage est la seule entreprise immobilière au Canada à posséder son propre organisme de bienfaisance, la Fondation Un toit pour tous de Royal LePage, qui vient en aide aux centres d’hébergement pour femmes et enfants ainsi qu’aux programmes éducatifs visant à mettre fin à la violence familiale. Royal LePage est une société affiliée de Brookfield Real Estate Services inc., entreprise inscrite à la Bourse de Toronto sous le symbole « TSX : BRE ».

Pour en savoir davantage, veuillez consulter le site  www.royallepage.ca.

 

 Pour en savoir davantage, veuillez communiquer avec :

Lambert Guilbault
Kaiser Lachance Communications
514-677-5978
lambert.guilbault@kaiserlachance.com


 

[1] Produit par les Services de propriété résidentielle Brookfield

[2] Les prix globaux (l’agrégat) sont calculés à l’aide d’une moyenne pondérée des valeurs médianes de maisons correspondant aux types de propriétés offerts pour les régions analysées.

 

Cliquer ici pour télécharger l’image utilisée dans ce communiqué.