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La vigueur du marché du travail favorise le secteur immobilier canadien lors de ce deuxième trimestre

Royal LePage annonce que 2015 se profile comme étant une année record et conseille à la Banque du Canada d’être prudente quant à de nouvelles baisses de taux d’intérêt

TORONTO, le 14 juillet 2015 – Dans le contexte actuel de signaux économiques mitigés, tant au Canada qu’à l’étranger, le marché immobilier canadien est demeuré robuste au deuxième trimestre de 2015, avec une moyenne élevée des prix évalués à travers les différents segments d’habitation, et ce, à l’échelle nationale. En outre, les volumes de vente élevés, combinés à des hausses vigoureuses du prix moyen dans les plus grandes villes du Canada, ont mis le marché résidentiel immobilier national sur la voie d’une année record en ce qui concerne les ventes totales. Cependant, au sein de cette dynamique positive sur la plupart des marchés immobiliers à travers le pays, dont certains connaissent une progression modeste et d’autres une progression plus rapide, Royal LePage signale que si la Banque du Canada diminuait davantage ses taux d’intérêt, il pourrait en résulter une stimulation excessive des marchés dans la région du Grand Toronto et à Vancouver.

Selon l’Étude sur le prix des maisons de Royal LePage et l’Étude sur les prévisions du marché publiée aujourd’hui, le prix moyen d’une maison au Canada a augmenté entre 3,9 et 7,5 pour cent lors du deuxième trimestre. Le segment des maisons individuelles de plain-pied a connu la hausse la plus élevée à l’échelle nationale, s’élevant à 7,5 pour cent de plus que l’année dernière pour atteindre 436 938 $, tandis que les maisons standards à deux étages ont été valorisées de 6,8 pour cent afin d’atteindre 471 002 $. Durant la même période, le prix moyen d’un appartement en copropriété standard a augmenté de 3,9 pour cent et se situe désormais à 268 583 $. Royal LePage prévoit que le prix moyen d’une maison au Canada augmentera de 6,1 pour cent pour l’année complète par rapport à 2014.

« Les importantes hausses du prix moyen des maisons que nous avons constaté à l’échelle nationale dans le deuxième trimestre sont fortement influencées par le niveau d’activité à Toronto et à Vancouver », a déclaré Phil Soper, président directeur général de Royal LePage.

Il ajoute : « le marché immobilier dans les deux villes est soutenu par la vigueur des marchés du travail et la demande de logements qui sont en quantité limitée – ces augmentations du prix moyen ne sont pas prêt de cesser de sitôt ».

« Cette année promet d’être une année record pour les prix moyens des maisons malgré l’incertitude économique due à la baisse du prix du pétrole et à l’instabilité des marchés mondiaux » a déclaré le Président et directeur général de Royal LePage.

Certaines des plus fortes hausses du prix moyen à travers le pays ont été observées à Toronto et à Hamilton, en particulier dans le segment des maisons individuelles. Au deuxième trimestre de 2015, Toronto a vu une hausse de prix de 12,9 pour cent par rapport à l’an dernier pour les maisons individuelles de plain-pied et 11,6 pour cent d’augmentation du prix des maisons standards à deux étages. Au cours de la même période, Hamilton a vu des hausses respectives de 10,9 pour cent et 13,0 pour cent d’une année sur l’autre pour ces deux mêmes catégories. En parallèle, environ 69 000 emplois ont été créés à Toronto entre juin 2014 et juin 2015 et le taux de chômage a chuté d’un pour cent pour se situer à 6,9 pour cent, selon Statistique Canada.[1] Le taux de chômage de Hamilton a aussi baissé depuis juin de l’année dernière, passant de 6,5 pour cent à 5,2 pour cent en 2015. Durant cette période, la ville a gagné environ 5 600 nouveaux emplois. (Toutes les données concernant le marché du travail font référence à des moyennes variables réévaluées tous les trois mois, sur une base saisonnière.)

« Les ventes de l’immobilier résidentiel sont fortement liées à la confiance des consommateurs », dit M. Soper. « Cette confiance est favorisée en grande partie par la santé et les perspectives du marché de l’emploi. Vous pouvez très clairement observer ce phénomène dans la région Toronto-Hamilton dans laquelle la tendance positive des emplois à plein temps, supporté par les bas taux d’intérêt actuels, encourage les achats résidentiels dans des quantités record. Nous croyons qu’une baisse supplémentaire du taux d’intérêt, tel que discuté abondamment au cours des dernières semaines, serait une politique inappropriée à ce moment précis ».

« Bien que le choc pétrolier ait été un frein problématique à notre économie cette année, il semble prématuré de crier à la récession maintenant et d’injecter un nouveau stimulus monétaire, » continue-t-il. « Le marché immobilier national n’a simplement pas besoin de nouvelles baisses des taux d’intérêt. Je suis inquiet quant au maintien de ce cap, lequel peut nous faire passer d’une expansion tout à fait gérable des marchés principaux à un redressement plus difficile, tel que des prix déconnectés de la réalité des ménages et de leurs revenus. »

Dans l’Ouest canadien, Vancouver a vu des augmentations significatives au deuxième trimestre, affichant des hausses de prix respectives de 12,6 et 13,6 pour cent pour les maisons individuelles de plain-pied et pour les maisons standards à deux étages, respectivement. En juin, le taux de chômage de la ville a atteint 6,1 pour cent en hausse de 0,4 point de pourcentage par rapport à son niveau de l’an passé, mais reste considérablement inférieur que la moyenne nationale et tout à fait dans la normale pour la région. Pendant ce temps, dans le marché de Calgary, les pertes d’emplois ont été bien moindres que ce à quoi on s’attendait à la suite de la baisse du prix du pétrole. Bien que le taux de chômage du mois de juin ait augmenté de 0,7 point au cours de la dernière année pour atteindre un faible 5,9 pour cent à partir de juin, la ville ayant effectivement compté 30 000 nouveaux emplois au cours de cette période. Le prix moyen des maisons dans la région est resté relativement stable d’une l’année à l’autre dans la plupart des segments pendant le trimestre. Le prix moyen d’une maison individuelle de plain-pied a chuté de 0,9 pour cent, tandis que le prix moyen d’une maison standard à deux étages a diminué de 3,1 pour cent. Le prix moyen d’un appartement en copropriété standard a augmenté de 1,6 pour cent par rapport à l’an dernier.

Nous pensons que les conséquences du choc pétrolier sur la valeur des habitations à Calgary ont déjà eu lieu en grande partie, et nous nous attendons à ce que les prix se stabilisent ou rencontrent une faible baisse durant la deuxième moitié de l’année », dit Phil Soper. « Les taux d’inoccupation demeurent faibles à Calgary, car les gens et les familles continuent d’être attirés par cette ville dynamique et ceux qui ont passé leur carrière dans le secteur de l’énergie considèrent ce repli comme temporaire et comme un trait particulier du caractère cyclique de l’industrie. »

Les menaces sur la santé du marché immobilier canadien pour le reste de l’année incluent une poursuite de la chute du prix pétrole et le risque d’un repli encore plus important des prix des habitations à l’échelle régionale, si le pétrole chute davantage; un allongement des délais sur les profits de l’exportation dus à la baisse du dollar canadien; le retour de l’Europe dans une situation catastrophique si les tentatives de négociations au sujet de la dette souveraine de la Grèce tombent à l’eau; et la crise des marchés financiers qui se prépare en Chine.

« Désormais, une récession, pour autant que nous ayons atteint ce point, semble n’être qu’un gros coup de vent en regard de l’ouragan contre lequel nous avons dû lutter lors de la dernière décennie. Toutefois, il serait prudent que le gouverneur Poloz garde quelques munitions de côté, ne serait-ce qu’en raison des interminables crises géopolitiques qui nous entourent », a conclu M. Soper.

Sommaire des marchés régionaux

En raison d’un inventaire restreint à Halifax, le prix moyen d’un appartement en copropriété standard a augmenté de 4,6 pour cent d’une année à l’autre pour atteindre 256 333 $. Le prix moyen d’une maison individuelle de plain-pied a augmenté de 2,1 pour cent passant à 298 167 $ et les maisons standards à deux étages ont augmenté de 1,8 pour cent se situant à 368 850 $. Royal LePage prévoit que le prix moyen des maisons à Halifax va demeurer essentiellement stable pour l’année complète avec une augmentation de 0,1 pour cent à la fin de l’année 2015.

Les niveaux élevés d’inventaire à St. John’s ont légèrement fait chuter les prix de certains types d’habitations au deuxième trimestre. Le prix moyen d’une maison standard à deux étages a connu une légère baisse de 0,5 pour cent, d’une année à l’autre, passant à 401 833 $, alors que les maisons individuelles de plain-pied ont connu une baisse de 0,9 pour cent passant à 295 333 $. De plus, le prix moyen d’un appartement en copropriété standard a augmenté de 1,7 pour cent passant à 316 067 $ durant la même période.

À Montréal, le prix moyen d’un appartement en copropriété standard a augmenté de 2,1 pour cent, d’une année à l’autre, passant à 244 556 $. Durant la même période, le prix des maisons individuelles de plain-pied a connu un déclin de 0,2 pour cent passant à 295 786 $, alors que les maisons standards à deux étages ont vu une baisse de 1,5 pour cent passant à 398 214 $. D’ici la fin de l’année, Royal LePage prévoit que le prix moyen d’une maison à Montréal augmentera de 0,6 pour cent par rapport à l’année 2014.

Le prix moyen des maisons à Ottawa a connu une modeste augmentation au second trimestre. Les maisons standards à deux étages ont augmenté de 2,3 pour cent, d’une année à l’autre, passant à 411 350 $. Tandis que les maisons individuelles de plain-pied ont augmenté de 1,9 pour cent passant à 409 167 $. Le prix moyen d’un appartement en copropriété standard demeure stable en ville et se situe à 257 467 $. D’ici la fin de l’année, Royal LePage prévoit que le prix moyen d’une maison dans la Capitale-Nationale augmentera de 2,7 par rapport à 2014.

Attribuable au manque d’inventaire constant, le prix des maisons à Toronto a connu une augmentation significative au deuxième trimestre. Le prix moyen d’une maison individuelle de plain-pied a augmenté de 12,9 pour cent d’une année sur l’autre à 712 622 $. Alors que le prix moyen d’une maison standard à deux étages a augmenté de 11,6 pour cent passant à 834 728 $. Durant la même période, le prix moyen d’un appartement en copropriété standard a augmenté de 5,0 pour cent passant à 402 901 $. Royal LePage prévoit que les prix vont connaître une augmentation majeure de 9,6 pour cent sur le marché de Toronto d’ici la fin de l’année par rapport à 2014.

À Winnipeg, les maisons individuelles de plain-pied ont connu une modeste augmentation d’une année sur l’autre durant le deuxième trimestre avec une hausse de 1,8 pour cent passant à 316 732 $. De plus, les maisons standards à deux étages ont connu une augmentation de 1,4 pour cent passant à 340 866 $. Le prix moyen d’un appartement en copropriété standard a connu une légère baisse de 1,5 pour cent passant à 205 969 $. Royal LePage prévoit que le prix moyen d’une maison à Winnipeg augmentera de 1,3 pour cent pour l’année complète par rapport à 2014.

Un surplus de l’offre a causé le déclin du prix des maisons à Regina lors du second trimestre. Le prix moyen d’une maison individuelle de plain-pied a connu une baisse de 1,5 pour cent d’une année sur l’autre passant à 328 500 $. Alors que le prix moyen d’une maison standard à deux étages demeure stable à 372 500 $. Durant la même période, le prix moyen d’un appartement en copropriété standard a connu une baisse de 1,4 pour cent passant à 214 500 $. D’ici la fin de l’année, Royal LePage prévoit une baisse de 0,6 pour cent sur le prix moyen d’une maison à Regina comparé à l’année dernière.

Le marché à Calgary demeure relativement stable malgré le prix du pétrole à la baisse et le climat économique incertain. Le segment des appartements en copropriété standard a gagné 1,6 pour cent d’une année sur l’autre passant à un prix moyen de 291 022 $. Durant cette même période, les maisons standards à deux étages ont perdu 3,1 pour cent passant à 474 239 $, tandis que les maisons individuelles de plain-pied ont perdu 0,9 pour cent passant à 496 689 $. Royal LePage prévoit que le prix moyen des maisons à Calgary va connaître une baisse de 2,4 pour cent pour l’année 2015.

Le marché à Edmonton demeure résilient malgré les difficultés de l’industrie du pétrole. Les maisons individuelles de plain-pied ont augmenté de 4,1 pour cent d’une année sur l’autre pour un prix moyen de 364 942 $ et les maisons standards à deux étages ont connu une augmentation de 3,3 pour cent passant à 384 250 $. Les appartements en copropriétés standards ont aussi connu une augmentation de 4,4 pour cent passant à 246 812 $. Royal LePage prévoit une augmentation du prix moyen de 2,0 pour cent dans le marché immobilier d’Edmonton pour l’année 2015.

Une forte demande est responsable d’une augmentation importante du prix moyen des maisons à Vancouver durant le second trimestre. Les maisons standards à deux étages et les maisons individuelles de plain-pied ont connu des augmentations de 13,0 pour cent d’une année sur l’autre passant à 1 368 125 $ et de 12,6 pour cent passant à 1 247 125 $, respectivement. Les appartements en copropriété standards ont connu une importante augmentation de 6,0 pour cent passant au prix moyen de 521 425 $. Royal LePage prévoit que le prix moyen des maisons à Vancouver augmentera de 9,4 pour cent d’ici la fin de l’année.

L’Étude sur le prix des maisons de Royal LePage montre la variation des prix, d’une année à l’autre pour les segments clés de logement sur les marchés nationaux sélectionnés. Cliquez ici pour télécharger la table .

Tendances du secteur domiciliaire canadien : Prévisions du marché de Royal LePage – 2e trimestre 2015

Étude sur le prix des maisons Royal LePage du 2e trimestre 2015 : tableau

[1] http://www.statcan.gc.ca/tables-tableaux/sum-som/l02/cst01/lfss04f-fra.htm

À propos de l’Étude sur le prix des maisons de Royal LePage 

L’Étude sur le prix des maisons de Royal LePage est l’analyse immobilière la plus vaste et la plus exhaustive de ce genre au pays. Elle fournit de l’information sur sept types d’habitations répartis dans plus de 250 quartiers d’un océan à l’autre. Le présent communiqué renvoie quant à lui à une version abrégée de l’Étude mettant en lumière l’évolution des prix des trois types d’habitations les plus courants dans 90 communautés à l’échelle du pays. Il est possible de consulter une base de données complète contenant les données recueillies au cours des sondages en visitant le site Web de Royal LePage, à l’adresse www.royallepage.ca. Les données actuelles seront mises à jour après la compilation complète des données pour le deuxième trimestre de 2015. Une version imprimable du rapport du deuxième trimestre de 2015 sera disponible en ligne le 14 août 2015. Les valeurs des propriétés indiquées dans l’Étude sur les prix des maisons de Royal LePage correspondent à l’évaluation de Royal LePage de la valeur marchande des propriétés de chaque endroit en fonction des données locales et des renseignements sur le marché fournis par les experts du secteur immobilier résidentiel de Royal LePage. 

À propos de Royal LePage

Au service des Canadiens depuis 1913, Royal LePage est le premier fournisseur au pays de services aux agences immobilières, grâce à son réseau de plus de 16 000 professionnels de l’immobilier répartis dans 600 bureaux partout au Canada. Royal LePage est la seule entreprise immobilière au Canada à posséder son propre organisme de bienfaisance, la Fondation Un toit pour tous de Royal LePage, qui vient en aide aux centres d’hébergement pour femmes et enfants ainsi qu’aux programmes éducatifs visant à mettre fin à la violence familiale. Royal LePage est une société affiliée de Brookfield Real Estate Services inc., entreprise inscrite à la Bourse de Toronto sous le symbole « TSX:BRE ».

Pour en savoir davantage, veuillez consulter le site www.royallepage.ca

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