Button CopyPathCircle CloseCircle Left ArrowArrow Down Icon GreyClosecirclecircleBurger

Royal LePage prévoit une hausse soutenue du prix des maisons malgré les récentes prévisions à la baisse

La correction des prix de l’immobilier au pays ne devrait pas se manifester avant 2013, au plus tôt

TORONTO, 12 janvier 2012 – L’Étude sur le prix des maisons et les prévisions du marché de Royal LePage diffusée aujourd’hui indique que le prix moyen d’une habitation au Canada a augmenté entre 3,6 et 6,1 pour cent au quatrième trimestre de 2011, par rapport à l’année dernière. Royal LePage s’attend à ce que le prix moyen des maisons continue d’augmenter en 2012 et prévoit que les prix moyens augmenteront de 2,8 pour cent au pays d’ici la fin de l’année.

Malgré les prévisions de certains trimestres indiquant que la hausse des prix des maisons au Canada ralentirait en 2011, le marché s’est bien comporté, car la demande suscitée par les faibles taux d’intérêt et une économie nationale relativement stable ont exercé une pression à la hausse sur les prix de tous les types d’habitations étudiés. De plus, de récents rapports prestigieux prévoyant d’importantes baisses des prix des maisons en 2012 sont dénués de fondements. À l’échelle nationale, au quatrième trimestre, le niveau de confiance des consommateurs à l’endroit du marché de l’immobilier était élevé, comme en témoignent les courtiers immobiliers qui ont vu une augmentation inhabituelle des cas d’offres multiples, y compris pendant le temps des Fêtes, comparativement à la même période les dernières années.

Au quatrième trimestre, le prix des maisons standards à deux étages a augmenté de 4,2 pour cent annuellement, pour s’établir à 375 427 $, alors que celui des maisons individuelles de plain-pied a progressé de 6,1 pour cent, à 344 392 $. Le prix moyen des appartements en copropriété standard a augmenté de 3,6 pour cent, pour s’établir à 234 680 $.

« Lors de la reprise ayant suivi la récession de 2008-2009, je me suis vu parler fréquemment de l’« exubérance irrationnelle » présente sur le marché canadien de l’immobilier, » a déclaré Phil Soper, président et chef de la direction, Services immobiliers Royal LePage. « Les attentes étaient trop élevées, et le rythme d’expansion était insoutenable. Or, avec le présent rapport, je me retrouve dans la position exactement opposée. Les prévisions généralisées de correction immobilière majeure en 2012 ne peuvent tout simplement pas être justifiées. Dans le secteur immobilier, l’année s’amorce sur un dynamisme marqué, et sous l’effet stimulant des taux d’intérêt très bas, nous prévoyons que le marché va continuer de progresser – bien que le rythme sera légèrement plus lent ».

Même si 2011 a été une très bonne année pour la croissance des prix, au cours des cinq dernières années, y compris la période de la récession, les prix moyens des maisons au Canada ont augmenté d’un taux composé annuel de seulement 3,5 pour cent, soit bien en-deça du taux d’appréciation moyen à long terme. Le PIB au Canada a également enregistré une croissance modeste au cours de la même période, et on prévoit que l’économie va progresser d’environ 2 pour cent en 2012. Malgré que le taux de chômage persiste à demeurer plus élevé qu’avant la récession, le marché de l’emploi soutenu aux niveaux actuels ainsi que les taux d’intérêt peu élevés devraient appuyer le maintien de la hausse du prix moyen des maisons partout au pays.

Les Canadiennes et les Canadiens demeurent confiants en leurs investissements immobiliers. Tout au long de 2011, les acheteurs ont profité des faibles taux d’intérêt pour s’initier au marché de l’habitation ou pour passer à des maisons qui convenaient mieux à leurs besoins ou désirs. Toutes les régions ayant participé à l’Étude sur le prix des maisons de Royal LePage prévoient une augmentation des prix moyens en 2012. Cela comprend les régions relativement chères de Toronto et de Vancouver, où les prix à la hausse des maisons ont constamment dépassé ceux des autres centres urbains.

« Nous croyons que les prévisions de prix à la baisse et de maisons plus abordables en 2012 ont peu de chances de se concrétiser, » a ajouté Phil Soper. « Même si cela réconfortera les soixante-dix pour cent de Canadiens qui sont propriétaires de maison, il y a matière à inquiétude quand la croissance du prix des maisons est supérieure à celle des salaires pendant une période prolongée. Et si on y ajoute les règlements hypothécaires plus restrictifs qui rendent plus difficile l’obtention d’une hypothèque, les personnes qui souhaitent acquérir une maison pourraient trouver de plus en plus difficile d’accéder au marché de l’immobilier et, dans certaines régions, les personnes pourraient même carrément y renoncer ».

Sur le plan régional, Royal LePage s’attend à ce que des villes dont l’économie est axée sur les biens, comme Calgary, Regina et Winnipeg, affichent un meilleur rendement que les grands centres urbains comme Toronto et Vancouver. Royal LePage prévoit que le prix moyen des maisons à Calgary augmentera de 3,6 pour cent en 2012. En 2011, c’est à Regina que l’augmentation du prix moyen des maisons a été la plus forte, le prix des maisons standard à deux étages ayant progressé de 19,5 pour cent annuellement.

Résumés des marchés régionaux

À Halifax, le bon niveau de confiance des consommateurs et les faibles taux d’intérêt se sont traduits par une saine appréciation annuelle des trois types d’habitation étudiés, qui varie en moyenne de 4,5 à 6,7 pour cent. On prévoit qu’à la fin de l’année 2012, le prix moyen des habitations à Halifax sera 3,4 pour cent plus élevé qu’en 2011.

La présence des premiers acheteurs et la confiance des consommateurs envers l’économie ont contribué à la hausse soutenue des prix à Montréal au quatrième trimestre de 2011. On prévoit qu’à la fin de 2012, le prix moyen des habitations à Montréal sera 1,3 pour cent plus élevé qu’il ne l’était en 2011.

À Ottawa, la robustesse de l’économie locale et les faibles taux d’intérêt ont entraîné une saine appréciation des prix variant de 5,0 à 6,7 pour cent. Le prix moyen des habitations à Ottawa à la fin de l’année 2012 devrait être 3,3 pour cent plus élevé qu’en 2011.

En 2011, le faible nombre de propriétés à vendre à Toronto a causé une bonne croissance des prix par rapport à l’année précédente, qui varie en moyenne de 3,4 à 7,2 pour cent pour les types d’habitation étudiés. L’immigration et les faibles taux d’intérêt continuent également de pousser vers le haut le prix de l’immobilier. On prévoit qu’à la fin de 2012, le prix moyen des habitations à Toronto sera 2,6 pour cent plus élevé par rapport à 2011.

L’immigration et les faibles taux d’intérêt ont engendré une saine augmentation annuelle des prix de l’immobilier à Winnipeg, les prix ayant enregistré en moyenne une hausse de 3,7 à 5,0 pour cent. Le prix moyen des habitations à Winnipeg devrait être 4,2 pour cent plus élevé à la fin de 2012 qu’il ne l’était en 2011.

À Regina, le nombre peu élevé de propriétés à vendre et la forte demande ont mené à une hausse des prix moyens par rapport à la même période l’année dernière. Cette augmentation des prix s’est chiffrée à 7,9 pour cent dans le cas des appartements en copropriété standard, et à 19,5 pour cent dans le cas des maisons standard à deux étages, soit la plus forte hausse parmi les types d’habitation étudiés au Canada. On prévoit qu’à la fin de l’année 2012, le prix moyen des habitations à Regina sera 5,0 pour cent plus élevé qu’il ne l’était en 2011.

Calgary affiche de modestes hausses annuelles pour deux types d’habitation (maisons standard à deux étages et appartements en copropriété standard), tandis que le prix des maisons individuelles de plain-pied s’est majoré de 6,2 pour cent. Cette augmentation serait attribuable à la pénurie de maisons individuelles de plain-pied à vendre. Le prix des trois types d’habitation a enregistré de modestes gains à Edmonton, qui varient de 1,3 à 3,2 pour cent. On prévoit qu’à la fin de l’année 2012, le prix moyen des habitations à Calgary grimpera de 3,6 pour cent, alors qu’on s’attend à une hausse de 2,6 pour cent à Edmonton, comparativement à 2011.

Vancouver a encore affiché certaines des appréciations de prix en glissement annuel les plus importantes au Canada, soit 10,7 pour cent dans le cas des appartements en copropriété standard et 14,1 pour cent dans le cas des maisons individuelles de plain-pied. Le prix moyen des habitations à Vancouver devrait être 2,3 pour cent plus élevé à la fin de 2012 qu’il ne l’était en 2011.

L’Étude sur le prix des maisons trimestrielle de Royal LePage révèle les changements de prix annuels pour les catégories d’habitations clés dans des marchés nationaux sélectionnés. Cliquez ici pour télécharger la table

À propos de l’Étude sur le prix des maisons de Royal LePage

L’Étude sur le prix des maisons de Royal LePage est l’analyse immobilière la plus vaste et la plus exhaustive de ce genre au pays. Elle fournit de l’information sur sept types d’habitations répartis dans plus de 250 villes et quartiers d’un océan à l’autre. Le présent communiqué renvoie quant à lui à une version abrégée de l’Étude mettant en lumière l’évolution des prix des trois types d’habitations les plus courants dans 90 communautés à l’échelle du pays. Il est possible de consulter une base de données complète contenant les données recueillies au cours des sondages en visitant le site Web de Royal LePage à l’adresse www.royallepage.ca. Une version imprimable du rapport sera disponible le 10 février prochain.

Les valeurs des propriétés indiquées dans l’Étude sur les prix des maisons de Royal LePage correspondent à l’évaluation de Royal LePage de la valeur marchande des propriétés de chaque endroit en fonction des données locales et des renseignements sur le marché fournis par les experts du secteur immobilier résidentiel de Royal LePage.

Tendances du secteur domiciliaire canadien : Prévisions du marché de Royal LePage 2012
Étude sur le prix des maisons Royal LePage du 4ième trimestre 2011 : tableau

Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec :

Stéphanie Panneton
Fleishman-Hillard
Téléphone: 514-866-6776, poste 320
Courriel: stephanie.panneton@fleishman.ca