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Royal LePage : Les prix des propriétés connaissent une forte progression à l’échelle du pays au deuxième trimestre tandis que l’offre de logement peine à suivre l’augmentation massive de la demande

Le marché devrait se rééquilibrer au cours du deuxième semestre

  • Les prix des maisons à deux étages dépassent ceux des copropriétés alors que les Canadiens confinés à la maison accordent une importance marquée à leur espace
  • L’Ontario enregistre la plus forte hausse des prix des propriétés au Canada, Mississauga se hissant au premier rang avec une croissance de 13,5 % comparativement à la même période de l’année précédente
  • Royal LePage revoit ses prédictions relatives aux prix des propriétés canadiennes à la hausse : une appréciation de 2,3 % est à prévoir d’ici la fin de 2020 en raison des faibles taux d’intérêt, d’une demande élevée et d’une offre limitée

TORONTO, le 9 juillet 2020 – D’après l’Étude sur le prix des maisons et les prévisions du marché de Royal LePage publiée aujourd’hui, le prix de l’agrégat[1] des propriétés canadiennes s’est apprécié de 6,8 % par rapport à la même période l’année précédente, pour atteindre 673 072 $ au deuxième trimestre de 2020. Dans bon nombre de marchés, la demande a connu une nette augmentation une fois la reprise des activités immobilières normales permise par les provinces. L’offre, déjà restreinte avant la pandémie, n’a pas été en mesure de suivre.

« Les prix des propriétés ont bondi au deuxième trimestre lorsque le marché fut pris d’assaut par les acheteurs, attirés par des taux d’intérêt incroyablement bas et la perspective d’aubaines, explique Phil Soper, président et chef de la direction de Royal LePage. Les provinces de l’Ontario et du Québec ont été particulièrement touchées, la demande immobilière dépassant la croissance de l’offre, surtout lors des premières semaines qui suivirent le déconfinement. L’augmentation du nombre de premiers acheteurs s’est grandement fait sentir, ces derniers absorbant les propriétés sur le marché sans y contribuer en retour. »

« Nous observons maintenant un retour des vendeurs dans les marchés de régions clés où l’inventaire était limité, en nombre suffisant pour répondre à la demande, a poursuivi M. Soper. Les conditions devraient être plus raisonnables pour les acquéreurs de propriété durant la seconde moitié de l’année, où ils profiteront probablement de prix plus stables et d’une meilleure sélection. »

La Synthèse nationale des prix des maisons de Royal LePage est compilée à partir de données exclusives sur les propriétés dans 64 des plus grands marchés immobiliers du pays. En examinant le marché par type de propriété, on constate que le prix médian d’une maison à deux étages standard a augmenté de 8,0 % d’une année à l’autre, pour grimper à 794 392 $, tandis que le prix médian d’une maison de plain-pied a connu une hausse de 3,9 % pour se chiffrer à 550 289 $. Le prix médian d’un appartement en copropriété a diminué de 5,3 % d’une année sur l’autre pour s’établir à 503 983 $.

« La COVID-19 a joué un rôle déterminant dans tous les aspects du marché immobilier au cours du deuxième trimestre, constate M. Soper. En avril, les consommateurs et les courtiers immobiliers se sont conformés aux directives gouvernementales concernant le confinement et, comme seules les demandes urgentes furent traitées, les volumes de ventes se sont effondrés à un tiers de leur niveau normal dans nos plus grandes métropoles. Petit à petit, les gens se sont faits à l’idée que leur situation de télétravail pourrait se prolonger et même devenir permanente. Ils ont alors sérieusement réfléchi à l’emplacement et à la taille de leur foyer. Bref, les propriétés plus spacieuses au sein de petites collectivités sont devenues la tendance. Au fur et à mesure que la concurrence pour ces demeures s’exacerbe, nous assistons à davantage de guerres d’enchères, surtout dans ce qui était auparavant des municipalités calmes. »

À l’échelle du Canada, les 11 régions affichant les gains les plus importants par rapport à la même période l’an dernier se trouvent en Ontario. Dans l’ordre, il s’agit de Mississauga (13,5 %), Windsor (12,2 %), Markham (11,9 %), Ottawa (11,7 %), Niagara/St.Catharines (11,3 %), London (10,5 %), Brampton (10,4 %), Toronto (10,2 %)/ région du Grand Toronto (10,0 %), Guelph (9,9 %), Kitchener/Waterloo/Cambridge (9,8 %) et Milton (9,7 %).

Immigration

L’immigration a été perturbée par les restrictions de voyage imposées en raison de la pandémie et les conséquences sur les marchés immobiliers varient selon les régions et les segments d’habitation. L’Étude sur les nouveaux arrivants de 2019 réalisée par Royal LePage a révélé que seuls 15 % des nouveaux arrivants achètent une première propriété dès leur arrivée au Canada. En moyenne, trois ans s’écoulent entre leur installation au pays et l’achat d’une maison[2].

« Nos recherches démontrent que plusieurs nouveaux arrivants qui avaient l’intention de se procurer une résidence cette année vivent déjà au Canada depuis au moins trois ans », note M. Soper. « Une baisse à court terme de l’immigration et du nombre d’étudiants internationaux ne devrait pas avoir d’incidence directe sur l’année en cours, la plupart des nouveaux arrivants optant pour la location. C’est dans la catégorie des logements locatifs que la baisse de demande de la part des nouveaux Canadiens pourrait le plus se faire sentir. L’intérêt des acheteurs d’une première propriété vient atténuer les effets de cette tendance. Certains propriétaires d’immeubles locatifs pourraient choisir de vendre à d’enthousiastes familles de milléniaux. »

Longue reprise économique et prévisions révisées de Royal LePage

Alors que les vendeurs effectuent leur retour sur le marché, les niveaux d’inventaire devraient augmenter, ce qui viendra atténuer la forte pression à la hausse exercée sur le prix des propriétés qui a caractérisé le deuxième trimestre de l’année, marqué par une offre limitée. L’incertitude embrouille les perspectives du marché immobilier canadien tandis que les économies nationales et mondiales se préparent à une longue reprise. L’incidence négative sur le prix des propriétés pourrait être mitigée par la nature équilibrée de l’immobilier au Canada, où les pénuries chroniques de logements seront atténuées par un refroidissement de la demande à moyen terme.

Royal LePage a révisé ses prévisions légèrement à la hausse, s’attendant à ce que les prix de l’agrégat des propriétés au Canada connaissent une hausse de 2,3 % d’ici la fin de 2020 comparativement à la même période en 2019, pour atteindre 663 000 $. 

SOMMAIRES RÉGIONAUX 

Région du Grand Toronto

La demande refoulée, jumelée à un manque d’inventaire dans la région du Grand Toronto a mené à une importante appréciation des prix lors du deuxième trimestre. Le prix de l’agrégat des propriétés dans la région du Grand Toronto a augmenté de 10 % par rapport à la même période l’année précédente pour atteindre 899 001 $ au deuxième trimestre de 2020. En étudiant le marché par type de propriété, on constate que le prix médian d’une maison standard à deux étages a augmenté de 10,7 % d’une année sur l’autre pour atteindre 1 050 323 $, tandis que le prix médian d’une maison de plain-pied a connu une hausse de 6,4 % pour se chiffrer à 852 260 $. Au cours de la même période, les prix des appartements en copropriété de la région ont poursuivi leur forte appréciation, le prix médian affichant un gain de 9,3 % pour atteindre 599 235 $.

« Avant que le marché ne soit perturbé par la pandémie, la région était en voie d’afficher une hausse des prix dans les deux chiffres en 2020. Bien que l’activité immobilière durant la première partie du deuxième trimestre ait été assombrie sévèrement, les ventes se sont rapidement accélérées dès la relance du marché en mai », dit Kevin Somers, chef des opérations, Services immobiliers Royal LePage ltée. Toutefois, le nombre d’inscriptions ne suivant pas le rythme et la compétition des acheteurs étant forte, nous observons de nouveau des hausses à deux chiffres dans la région. »

Royal LePage prévoit que le prix de l’agrégat des propriétés de la région du Grand Toronto connaîtra une hausse de 4 % au quatrième trimestre de 2020 comparativement à la même période l’an dernier, pour atteindre 882 000 $.

« Bien que les situations où la demande dépasse le nombre d’inscriptions ne soient pas atypiques pour le marché torontois, le retour hâtif des acheteurs a amplifié le taux de croissance des prix, explique-t-il. Le nombre de vendeurs augmente progressivement et quoique les acheteurs ne doivent pas s’attendre à profiter d’aubaines, la seconde partie de l’année pourrait être plus raisonnable pour eux sur le plan de l’inventaire et de l’appréciation du prix. »

Région du Grand Montréal

L’agrégat du prix des propriétés dans la région du Grand Montréal s’est établi à 449 996 $ lors du deuxième trimestre, en hausse de 7,7 % d’une année sur l’autre.

La reprise des activités de courtage immobilier le 11 mai dernier, après avoir été immobilisées pendant plus d’un mois, toutes les catégories de propriétés ont observé une hausse considérable du prix médian. Le bond de l’appréciation est largement attribuable à la demande refoulée, notamment auprès des acheteurs qui avaient dû interrompre leurs démarches.

En examinant les prix par type de propriété, les maisons à deux étages dans la région du Grand Montréal ont observé une forte croissance du prix médian de 8,7 % ce trimestre, comparativement au deuxième trimestre 2019, pour atteindre 566 874 $. Les maisons de plain-pied de la région du Grand Montréal ont aussi observé une hausse soutenue de leur prix médian, augmentant de 7,2 % d’une année sur l’autre, pour s’établir à 351 015 $. Malgré une hausse importante du nombre d’inscriptions de copropriétés en juin, celles-ci ont observé une hausse soutenue de leur prix médian à travers la région du Grand Montréal de 5,6 % d’une année sur l’autre, pour atteindre 351 889 $.

« Si nous connaissions une demande immobilière sans précédent avant la pandémie, la suspension des transactions durant le confinement a accentué le fossé entre l’offre et la demande, explique Dominic St-Pierre, vice-président et directeur général de Royal LePage pour la région du Québec. En 18 ans de carrière, je n’ai jamais vu un ratio aussi serré entre le nombre de nouvelles inscriptions et les ventes, ce qui correspond à un nouveau sommet de ce marché à l’avantage des vendeurs, et ce, malgré le fait que la région de Montréal ait été la plus durement touchée par la pandémie et le confinement au pays. »

À la lumière de ces résultats, Royal LePage prévoit que le prix de l’agrégat d’une maison dans la région du Grand Montréal augmentera de 3,5 % au quatrième trimestre 2020, comparativement à la même période en 2019, pour atteindre 452 000 $.

Grand Vancouver

L’agrégat du prix d’une propriété dans la région du Grand Vancouver a augmenté de 1,9 % par rapport à la même période l’année précédente pour atteindre 1 109 069 $ au deuxième trimestre de 2020. En étudiant la situation par type de propriété, on constate que le prix médian d’une maison standard à deux étages a augmenté de 3,7 % par rapport à l’année dernière pour atteindre 1 455 027 $ au deuxième trimestre. Au cours de la même période, le prix médian d’une copropriété est demeuré relativement stable, affichant une baisse de 0,4 % d’une année sur l’autre, pour atteindre 638 242 $, tandis que celui d’une maison de plain-pied diminuait de 1,1 %, pour atteindre 1 189 692 $.

« Le marché immobilier de Vancouver poursuit sa reprise amorcée en 2019. Bien que la pandémie ait causé une importante perturbation des ventes au début du printemps, la faiblesse continue de l’inventaire a fait grimper les prix », observe Randy Ryalls, directeur général de l’agence Royal LePage Sterling Realty.

L’immobilier dans la ville de Vancouver a enregistré une bonne progression ce trimestre par rapport à l’année précédente. Le prix médian d’une maison à deux étages a augmenté de 7,6 % pour s’établir à 2 088 932 $ par rapport à la même période de l’exercice précédent. Au cours du deuxième trimestre, le prix médian d’une maison de plain-pied a augmenté de 2,6 % par rapport à l’année précédente pour atteindre 1 434 738 $, tandis que celui d’une copropriété diminuait de 2,0 %, pour se fixer à 738 128 $.

« L’appréciation plus forte du prix des maisons à deux étages par rapport aux copropriétés reflète la préférence des acheteurs pour des propriétés plus grandes et moins d’espaces partagés, une tendance qui a évolué en raison de la pandémie, explique M. Ryalls. Cela a profité à ceux qui recherchent des copropriétés au centre-ville, en libérant des options intéressantes. »

Royal LePage prévoit que le prix de l’agrégat des propriétés de la région du Grand Vancouver connaîtra une hausse modeste de 0,5 % au quatrième trimestre de 2020 comparativement à la même période l’an dernier, pour atteindre 1 087 000 $.

Ottawa

Le prix de l’agrégat d’une propriété à Ottawa a augmenté de façon importante au cours du deuxième trimestre, effectuant un bond de 11,7 % d’une année sur l’autre pour atteindre 527 290 $. Le prix médian d’une maison à deux étages a augmenté de 10,6 % d’une année sur l’autre pour atteindre 552 429 $, tandis que le prix médian d’une maison de plain-pied a connu une forte hausse, grimpant de 14,4 % au cours de la même période, pour se fixer à 538 409 $. Durant le même trimestre, le prix médian d’un appartement en copropriété a affiché une croissance de 14,5 %, comparativement au même trimestre l’an dernier, pour atteindre 370 425 $.

« Les acheteurs sont revenus sur le marché plus rapidement que les vendeurs, ce qui a entraîné une diminution du nombre d’inscriptions, une concurrence accrue et des gains de prix à deux chiffres par rapport à l’année dernière, a souligné Jason Ralph, associé directeur de Royal LePage TEAM Realty. La bonne nouvelle, c’est que le nombre d’inscriptions commence à remonter et que les acheteurs peuvent s’attendre à avoir plus de choix au cours du deuxième semestre. Cependant, Ottawa devrait demeurer un marché dominé par les vendeurs. »

M. Ralph a ajouté qu’Ottawa reste une ville attrayante pour les premiers acheteurs, surtout ceux de la région du Grand Toronto. Le centre-ville est toujours le choix le plus populaire, mais les villes situées à une distance raisonnable d’Ottawa, comme Carp et même jusqu’à Arnprior, suscitent davantage d’intérêt.

Royal LePage prévoit que le prix de l’agrégat des propriétés d’Ottawa connaîtra une hausse de 4,0 % au quatrième trimestre de 2020, comparativement à la même période l’an dernier, pour atteindre 514 000 $. 

Calgary

Le prix de l’agrégat d’une propriété à Calgary est demeuré relativement stable par rapport à la même période l’année précédente, affichant une baisse de 0,2 % pour atteindre 465 273 $ au deuxième trimestre de 2020. Détaillé par type de propriété, le prix médian d’une maison à deux étages a augmenté de 1,1 % d’une année sur l’autre pour atteindre 509 918 $, tandis que le prix médian d’une maison de plain-pied est demeuré relativement stable, diminuant de 0,1 % pour atteindre 488 838 $. En raison d’un inventaire important dans le secteur des copropriétés, leur prix médian a chuté de 9,7 %, comparativement à la même période l’an dernier, pour se fixer à 252 308 $.

« Les ventes ont diminué depuis le début de l’exercice, c’est un fait, mais l’activité que nous avons observée en juin est comparable à la même période l’an dernier. Les acheteurs ont effectué leur retour plus rapidement que les vendeurs, et l’inventaire n’a pas suivi le rythme de la demande, indique Corinne Lyall, dirigeante-propriétaire de Royal LePage Benchmark. Hormis le marché des copropriétés, le marché de l’immobilier de Calgary continue de tendre vers l’équilibre. »

Mme Lyall ajoute que les acheteurs d’une première propriété sont en tête des ventes dans la région, ce qui a accru la concurrence et réduit l’inventaire d’inscriptions dans la fourchette des propriétés d’une valeur de 300 000 $ à 500 000 $.

Royal LePage prévoit que le prix de l’agrégat des propriétés de Calgary connaîtra une baisse de 1,5 % au quatrième trimestre de 2020, comparativement à la même période l’an dernier, pour atteindre 463 000 $.

Edmonton

Le prix de l’agrégat d’une propriété à Edmonton est demeuré relativement stable, affichant une baisse de 0,6 % par rapport à la même période l’année précédente, pour atteindre 371 902 $ au deuxième trimestre de 2020. En étudiant la situation par type de propriété, on constate que le prix médian d’une maison standard à deux étages a augmenté de 2,8 % d’une année sur l’autre,pour atteindre 436 221 $, tandis que le prix médian d’une maison de plain-pied a diminué de 5,4 %, pour atteindre 349 676 $. Au cours de la même période, le prix médian d’un appartement en copropriété a chuté de 7,7 % d’une année sur l’autre, pour s’établir à 205 005 $.

« De manière générale, les propriétés d’Edmonton ont conservé leur valeur, et ce, malgré le choc économique causé par la pandémie et le déclin des ventes qui a suivi, explique Tom Shearer, dirigeant-propriétaire de l’agence Royal LePage Noralta Real Estate. Du côté des copropriétés, un inventaire imposant, autant sur le marché de la revente que des nouvelles constructions, est synonyme de prix et de choix intéressants. Les acheteurs sont en mesure d’y trouver exactement ce qu’ils recherchent. »

M. Shearer ajoute que ce sont les jeunes familles qui influencent le marché. Les propriétés de moins de 450 000 $ situées dans des quartiers prisés par cette catégorie d’acheteurs s’envolent rapidement.

Royal LePage prévoit que le prix de l’agrégat des propriétés d’Edmonton connaîtra une baisse de 1 % au quatrième trimestre de 2020 comparativement à la même période l’an dernier pour atteindre 371 000 $.

Halifax

Le prix de l’agrégat des propriétés de Halifax a augmenté de 2,2 % par rapport à la même période l’année précédente pour atteindre 333 954 $ au deuxième trimestre. Le prix médian d’une maison à deux étages a grimpé de 3,8 % d’une année sur l’autre pour atteindre 359 185 $. Pour sa part, le prix médian d’une maison de plain-pied est demeuré stable, avec une baisse de 0,3 % pour passer à 272 625 $, tandis que le prix médian d’un appartement en copropriété a diminué de 8,3 % par rapport à la même période l’année précédente pour se chiffrer à 296 738 $.

« Les acheteurs se livrent une concurrence féroce dans le centre-ville de Halifax. L’inventaire est maigre, et une bonne inscription pourrait passer moins de deux jours sur le marché tout en attirant des offres d’achat multiples, note Matt Honsberger, dirigeant-propriétaire de l’agence immobilière Royal LePage Atlantic. Nous observons aussi une hausse des transactions exclusives où les inscriptions sont vendues avant même d’être proposées sur le marché. »

M. Honsberger ajoute que le marché rural et récréatif est très actif en Nouvelle-Écosse actuellement.

« Nous constatons une tendance chez les acheteurs qui, après avoir été confinés à la maison sur une longue période et avoir mis de l’argent de côté, décident qu’ils désirent plus de leur foyer. Ils veulent davantage d’espace. Pour certains, cela signifie quitter la ville, tandis que pour d’autres, il s’agit simplement de trouver une résidence urbaine ayant un peu plus à offrir » , conclut M. Honsberger.

Royal LePage prévoit que le prix de l’agrégat des propriétés de Halifax demeurera stable au quatrième trimestre de 2020 comparativement à la même période l’an dernier pour atteindre 317 000 $.

Winnipeg 

Le prix de l’agrégat d’une propriété à Winnipeg a diminué de 1,4 % par rapport à l’année précédente, pour se fixer à 302 399 $ au deuxième trimestre de 2020. Au cours de la même période, le prix médian d’une maison de plain-pied a baissé de 0,8 % par rapport à l’année précédente, se chiffrant à 287 715 $, tandis que celui d’une copropriété diminuait de 4,1 %, par rapport à l’année précédente, pour s’établir à 231 036 $. Le prix médian d’une maison à deux étages standard a diminué de 1,5 % par rapport à l’année précédente, pour atteindre à 330 995 $.

« Le marché immobilier de Winnipeg s’est révélé extrêmement résistant et présente des signes de reprise en forme de “U”. Quoique la COVID-19 ait certainement tiré le marché vers le bas durant la première moitié du trimestre, les ventes de juin 2020 dépassent celles du même mois l’an dernier. Le marché est dynamisé et la confiance des consommateurs est de retour », a déclaré Michael Froese, associé directeur de l’agence Royal LePage Prime Real Estate.

M. Froese a ajouté que, d’une année sur l’autre, les ventes dans les environs de Winnipeg sont supérieures à celles dans le centre-ville.

« Les collectivités à l’extérieur de la ville gagnent en popularité. Pour plusieurs, le télétravail a commencé par nécessité ce printemps, mais il est de plus en plus populaire et accepté par les employeurs. Les acheteurs recherchent maintenant des propriétés plus grandes offrant des bureaux à domicile. Comme on se déplace moins, il devient plus attrayant de déménager hors du cœur de la ville dans une propriété plus abordable », dit-il.

Royal LePage s’attend à ce que le prix de l’agrégat des propriétés de Winnipeg demeure stable au quatrième trimestre de 2020, comparativement à la même période l’an dernier, pour atteindre 311 000 $.

Regina

L’agrégat du prix des propriétés à Regina est demeuré relativement stable, affichant une légère hausse de 0,1 % par rapport à la même période l’année précédente, pour atteindre 321 389 $ au deuxième trimestre de 2020. Le prix médian d’une maison standard à deux étages a augmenté de 6,2 % d’une année sur l’autre pour atteindre 402 716 $, tandis que celui d’une maison de plain-pied a diminué de 3,3 %, pour atteindre 289 307 $. Au cours de la même période, le prix médian d’une copropriété a chuté de 13,0 %, pour atteindre 194 936 $.

« Des résidences d’entrée de gamme aux propriétés de prestige, le marché immobilier de Regina s’est réveillé en juin et est très actif, note Mike Duggleby, associé directeur de Royal LePage Regina Realty. Nous voyons de multiples offres et des maisons inscrites au juste prix peuvent être vendues en une semaine. »

M. Duggleby a souligné que les vendeurs revenaient sur le marché, ce qui devrait améliorer l’inventaire au cours de l’été.

« Les vendeurs qui avaient retiré leur inscription du marché et ceux qui ne la mettaient pas en marché correctement voyaient la manne passer, a ajouté M. Duggleby. Le regain de demande des acheteurs au cours du trimestre a encouragé les vendeurs à revenir. »

Royal LePage prévoit que le prix de l’agrégat des propriétés de Regina connaîtra une hausse de 1,0 % au quatrième trimestre de 2020, comparativement à la même période l’an dernier, pour atteindre 321 000 $.

Données de prix et prévisions de Royal LePage :

 

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À propos de l’Étude sur le prix des maisons de Royal LePage

L’Étude sur le prix des maisons de Royal LePage présente des renseignements sur les trois types d’habitation les plus courants au Canada, dans les 64 plus grands marchés immobiliers au pays. Les valeurs des maisons présentées dans l’Étude sur le prix des maisons de Royal LePage sont fondées sur la Synthèse du marché immobilier canadien de Royal LePage, un document produit chaque trimestre à l’aide des données de l’entreprise, en plus des données analytiques de sa société sœur, RPS Solutions pour propriétés résidentielles, la source de confiance pour les renseignements et les analyses sur le secteur immobilier résidentiel au Canada. Les commentaires sur l’immobilier et les prévisions quant aux valeurs sont fournis par des spécialistes en immobilier résidentiel de Royal LePage à partir de leurs opinions et de leur connaissance du marché.

À propos de Royal LePage

Au service des Canadiens depuis 1913, Royal LePage est le premier fournisseur au pays de services aux agences immobilières, grâce à son réseau de plus de 18 000 professionnels de l’immobilier répartis dans 600 bureaux partout au Canada. Royal LePage est la seule entreprise immobilière au Canada à posséder son propre organisme de bienfaisance, la Fondation Un toit pour tous de Royal LePage, qui vient en aide aux centres d’hébergement pour femmes et enfants ainsi qu’aux programmes éducatifs visant à mettre fin à la violence familiale. Royal LePage est une société affiliée de Bridgemarq Real Estate Services inc., entreprise inscrite à la Bourse de Toronto sous le symbole « TSX:BRE ». Pour en savoir davantage, veuillez consulter www.royallepage.ca.

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Directrice associée, Communications et Marketing, région du Québec

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[1] L’agrégat des prix est calculé à partir de la moyenne pondérée de la valeur médiane de tous les types de propriétés étudiés. Les données sont fournies par RPS Solutions pour propriétés résidentielles.

[2]Royal LePage, octobre 2019: Une maison sur cinq est achetée par un nouvel arrivant au Canada

https://www.royallepage.ca/fr/immobilier/news_fr/une-maison-sur-cinq-est-achetee-par-un-nouvel-arrivant-au-canada/