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L’intérêt des Américains pour l’immobilier canadien connaît une hausse soudaine à la suite des élections présidentielles aux États-Unis

Quarante pour cent des professionnels de l’immobilier prévoient que les demandes de renseignements des Américains continueront d’augmenter après l’investiture de Donald Trump

La réputation du Canada progresse au classement mondial

Toronto, le 20 janvier 2017 – Selon les données publiées aujourd’hui par Royal LePage, le plus grand fournisseur de services immobiliers au Canada, l’intérêt des Américains pour l’immobilier canadien a connu une hausse à la suite des élections présidentielles aux États-Unis, compte tenu du nombre accru d’Américains qui ont effectué des recherches à l’égard des marchés immobiliers du pays.

L’achalandage sur le site royallepage.ca, le portail d’immobilier pour particuliers de la société, est intimement lié aux événements politiques survenus dernièrement au pays de l’oncle Sam. Les sessions ouvertes par des Américains ont connu une ascension vertigineuse de 329,0 pour cent au lendemain des élections et grimpé de 210,1 pour cent sur douze mois au cours de la semaine suivant la victoire de Donald Trump. Si on analyse l’ensemble du mois de novembre, on constate que l’achalandage sur le site a bondi de 73,7 pour cent sur douze mois, comparativement à la même période en 2015. Cette tendance se poursuit pour le reste de l’année 2016 avec une augmentation de l’achalandage américain sur le site de 40,9 pour cent sur douze mois au cours du quatrième trimestre[1].

Selon une enquête nationale récemment menée auprès de 1 226 professionnels de l’immobilier de Royal LePage, l’intérêt des Américains pour l’immobilier canadien continuera de progresser, puisque 39,5 pour cent des répondants prévoient qu’un nombre encore plus important d’Américains demanderont des renseignements concernant l’immobilier canadien sous la présidence de Donald Trump. En novembre et en décembre 2016, une période habituellement calme dans le domaine immobilier nord-américain, 15,6 pour cent des professionnels interrogés ont reçu des demandes de renseignements de nos voisins du Sud.

« Les migrants ont toujours considéré le Canada comme une destination de choix et leur intérêt pour s’y établir a connu une forte augmentation au cours de ces dix dernières années », explique Phil Soper, président et chef de la direction de Royal LePage. « Les États-Unis étaient déjà le pays d’origine d’une majorité des immigrants au Canada. Nous observons actuellement après les dernières élections présidentielles une réelle poussée de l’intérêt des Américains pour l’immobilier canadien. »

Au cours du quatrième trimestre 2016, les Américains s’intéressaient surtout aux grands marchés canadiens : l’Ontario, la Colombie-Britannique et le Québec représentent 72,7 pour cent des pages régionales que les Américains ont consultées sur le site royallepage.ca. Les personnes cherchant à acheter une propriété au Canada étaient en grande majorité intéressées par le marché résidentiel, avec trois quarts (75,2 pour cent) de toutes les demandes de renseignements des Américains touchant ce segment de marché.

Soper ajoute que « l’intérêt des Américains pour l’immobilier canadien n’est pas nouveau, nous sommes voisins immédiats. De Whistler à Muskoka, en passant par Mont-Tremblant et la côte sud de la Nouvelle-Écosse, les Américains ont traditionnellement représenté le plus important groupe d’acheteurs étrangers de propriétés récréatives au Canada. Le Canada est considéré comme un pays solide sur le plan financier, où il fait bon vivre, un pays parfait pour élever des enfants, où les autres cultures sont respectées, et dont la réputation internationale ne cesse de progresser; il n’est donc pas étonnant de constater que le Canada n’est plus simplement considéré comme un lieu de villégiature, mais bien comme un endroit pour éventuellement vivre et travailler ».

Soper conclut en précisant qu’« en raison de l’importante population de l’Amérique, même une légère augmentation des ménages qui concrétisent cet intérêt initial et qui réussissent à mener à terme les procédures de demande d’immigration au Canada pourrait entraîner une hausse significative du nombre d’acheteurs provenant du sud de la frontière. Notre gouvernement fédéral envisage sérieusement d’augmenter les quotas de nouveaux arrivants. De plus, le pouvoir d’achat des Américains a augmenté sous l’effet de l’appréciation de leur devise. Nous pourrions donc à l’avenir croiser davantage de camions de déménagement immatriculés aux États-Unis ».

Le Canada s’est hissé au deuxième rang du premier classement mondial des « Meilleurs pays » publié l’an dernier par US News en collaboration avec BAV et la Wharton School. Ce classement faisait suite à un sondage détaillé qui évaluait 75 facteurs. C’est dans les catégories de la culture, de la durabilité, de l’entrepreneuriat et de l’ouverture aux entreprises que le Canada s’est démarqué. Notre pays s’est positionné au sixième rang de l’« échelle mondiale du bonheur » des Nations Unies. Mentionnons également que l’analyse des « villes où il fait bon vivre », largement suivie par le magazine The Economist, qui classe les villes en fonction de l’équilibre de leur économie, de la sécurité et de l’environnement, a permis à Vancouver, Toronto et Calgary de se hisser parmi les cinq premières villes au monde, alors qu’aucune ville américaine ne figurait parmi les dix premières places.

 

Résumé et tendances par province

Au quatrième trimestre 2016, l’Ontario était la destination la plus recherchée par nos voisins du Sud sur le site royallepage.ca, puisque 41,4 pour cent des pages régionales consultées par les Américains pointaient vers cette province. Au cours de la même période, les inscriptions ontariennes ont connu une forte hausse des consultations par des Américains, bondissant cette année de 54,5 pour cent par rapport à l’an dernier. Selon l’enquête, 62,5 pour cent des professionnels de l’immobilier interrogés ont indiqué que depuis octobre 2016, la région du Grand Toronto était le lieu que privilégiaient les Américains effectuant des demandes de renseignements sérieuses concernant l’achat d’une propriété, et un peu plus du deux tiers d’entre eux (67,2 pour cent) ont indiqué que le Grand Toronto était la région dans laquelle les Américains ont acheté le plus de propriétés au cours de la même période. À plus long terme, 38,4 pour cent des répondants ontariens prévoient que les demandes de renseignements concernant l’immobilier canadien iront en augmentant après l’arrivée au pouvoir de Donald Trump.

Au cours du quatrième trimestre 2016, la Colombie-Britannique représentait 17,4 pour cent des pages régionales consultées par des citoyens américains, en hausse de 62,9 pour cent sur douze mois. Fait intéressant : selon l’enquête, c’est Victoria qui, parmi les villes de la C.-B., a suscité le plus d’attention des acheteurs américains éventuels; elle a été citée comme étant l’endroit préféré par près d’un tiers (32,1 pour cent) des répondants. En comparaison, un quart (25 pour cent) des répondants ont cité le Grand Vancouver comme étant la région la plus intéressante aux yeux des Américains qui envisageaient l’achat d’une propriété en C.-B. Pour ce qui est de l’année 2017, 43,6 pour cent des répondants de la Colombie-Britannique prévoient que davantage d’Américains se renseigneront sur l’immobilier canadien après l’entrée en fonction de Donald Trump.

Au quatrième trimestre 2016, l’achalandage sur les inscriptions de Royal LePage au Québec représentait 13,9 pour cent de toutes les sessions ouvertes sur le site Web pour toutes les provinces, soit une augmentation sur douze mois de 17,6 pour cent des pages consultées par des Américains. Par ailleurs, l’enquête a indiqué que 40 pour cent des répondants ont cité la région du Grand Montréal comme étant le marché québécois principalement envisagé par les Américains pour l’achat éventuel d’une propriété. Si on analyse les achats de propriétés effectués par des Américains depuis octobre 2016, plus de la moitié des professionnels de l’immobilier interrogés (53,3 pour cent) qui ont vendu une propriété à un acheteur américain l’ont fait dans la région du Grand Montréal, alors que 20 pour cent ont vendu une propriété à Québec ou à Mont-Tremblant. Selon 52,2 pour cent des répondants québécois, la période qui suivra l’entrée en fonction de Donald Trump sera marquée par une augmentation des demandes de renseignements.

Bien que, selon les professionnels de l’immobilier interrogés, le Canada atlantique ait obtenu le plus faible pourcentage d’achalandage américain par province (7,4 pour cent en Nouvelle-Écosse; 5,7 pour cent au Nouveau-Brunswick; 2,3 pour cent à l’Île-du-Prince-Édouard; et 2,1 pour cent à Terre-Neuve-et-Labrador), il a représenté le plus important pourcentage de demandes de renseignements des Américains depuis octobre 2016. En fait, les données du quatrième trimestre de Royal LePage indiquent une augmentation des sessions ouvertes par des Américains de 180,4 pour cent, de 125,5 pour cent, de 53,4 pour cent et de 41,7 pour cent pour le Nouveau-Brunswick, la Nouvelle-Écosse, l’Île-du-Prince-Édouard et Terre-Neuve-et-Labrador respectivement, sur douze mois. Plus d’un quart (27,9 pour cent) des répondants à l’enquête ont mentionné que des Américains avaient manifesté de l’intérêt pour une propriété dans la région de l’Atlantique depuis 2016, et ont indiqué que les demandes de renseignements (54,8 pour cent) et les achats (54,2 pour cent) concernaient en majorité Halifax. Par ailleurs, près de la moitié (48,1 pour cent) des personnes interrogées dans la région prévoient une hausse des demandes de renseignement liées à l’immobilier après l’investiture de Donald Trump.

Les provinces touchées dernièrement par un ralentissement économique ont constaté un faible intérêt de la part des acheteurs américains : les sessions ouvertes par des Américains concernant l’Alberta ne représentent que 7,6 pour cent du total. Lors de l’enquête, les répondants ont cité Calgary (54,6 pour cent) et Edmonton (27,3 pour cent) comme étant les villes suscitant le plus d’intérêt de la part des acheteurs américains potentiels intéressés par l’Alberta. Il faut préciser que tous (100 pour cent) les répondants à l’enquête travaillant dans la région ont mentionné n’avoir vendu aucune propriété à un Américain depuis octobre 2016 — c’est la seule région qui a révélé n’avoir réalisé aucune transaction immobilière avec un Américain au cours de cette période. Par ailleurs, seulement 26,4 pour cent des répondants pensent que la région connaîtra une hausse des demandes de renseignements de la part d’Américains après l’entrée en fonction de Donald Trump.

Les autres provinces des Prairies ont constaté un affaiblissement de l’intérêt des propriétaires potentiels américains depuis octobre 2016, alors que seulement 1,6 pour cent des sessions ouvertes par des Américains concernent le Manitoba et 0,5 pour cent concernent la Saskatchewan. Selon les répondants à l’enquête, les acheteurs américains qui s’intéressent à ces provinces demandent principalement des renseignements à propos de l’achat d’une propriété à Winnipeg (50 pour cent), à Saskatoon (20 pour cent) et dans les régions rurales de la Saskatchewan (15 pour cent). À plus long terme, un tiers (33,3 pour cent) des répondants s’attendent à ce que davantage d’Américains demandent des renseignements après l’investiture de Donald Trump.

 

Méthodologie de l’enquête

Du 12 au 17 janvier 2017, Royal LePage a interrogé 1 226 professionnels de l’immobilier partout au Canada. Chaque répondant devait remplir un questionnaire qui portait sur sa région d’expertise, ses observations et son opinion concernant l’intérêt des Américains pour l’immobilier canadien depuis les élections présidentielles de 2016.

 

À propos de Royal LePage

Au service des Canadiens depuis 1913, Royal LePage est le premier fournisseur au pays de services aux agences immobilières, grâce à son réseau de plus de 17 000 professionnels de l’immobilier répartis dans 600 bureaux partout au Canada. Royal LePage est la seule entreprise immobilière au Canada à posséder son propre organisme de bienfaisance, la Fondation Un toit pour tous de Royal LePage, qui vient en aide aux centres d’hébergement pour femmes et enfants ainsi qu’aux programmes éducatifs visant à mettre fin à la violence familiale. Royal LePage est une société affiliée de Brookfield Real Estate Services inc., entreprise inscrite à la Bourse de Toronto sous le symbole « TSX:BRE ».

Pour en savoir davantage, veuillez consulter le www.royallepage.ca.

 

Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec :

Lambert Guilbault
Kaiser Lachance Communications
514 677-5978
lambert.guilbault@kaiserlachance.com


[1] D’octobre à décembre 2016