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Les acheteurs de maison canadiens continuent de reprendre leur souffle au troisième trimestre de 2018

  • L’Accord États-Unis–Mexique–Canada (AEUMC) devrait engendrer une hausse de la demande alors que les Canadiens retrouvent leur confiance envers le marché de l’emploi et envisagent d’effectuer des achats importants.
  • Le marché immobilier national devrait connaître une croissance de 1,5 % au quatrième trimestre.
  • Parmi les trois régions métropolitaines les plus importantes du Canada, c’est le Grand Montréal qui affiche le taux d’appréciation le plus élevé par rapport à l’année précédente, avec une solide augmentation de 5,4 % lors du troisième trimestre. 
  • La région du Grand Toronto se remet de la correction du marché immobilier d’un trimestre à l’autre, tandis que la quasi-totalité des banlieues environnantes affiche une baisse des prix sur 12 mois.

TORONTO, le 16 octobre 2018 – Selon l’Étude sur le prix des maisons et les prévisions du marché de Royal LePage [1], l’appréciation des prix des maisons sur 12 mois a connu des gains modestes dans plusieurs régions canadiennes au troisième trimestre de 2018. Cette tendance nationale a été grandement influencée par une pression à la hausse des taux d’appréciation des prix de la région du Grand Vancouver par rapport à l’année précédente, tandis que les prix des propriétés de la région du Grand Toronto ont observé un déclin dans la majeure partie de la région, avec des gains modestes d’un trimestre à l’autre. Entre-temps, la région du Grand Montréal a affiché la plus haute augmentation du taux d’appréciation des prix des maisons sur 12 mois parmi les trois plus grandes régions métropolitaines canadiennes à l’étude.

La Synthèse nationale des prix des maisons de Royal LePage[2], qui s’appuie sur les données concernant l’indice de prix des propriétés dans 63 des plus grands marchés immobiliers au pays, a révélé que le prix d’une maison au Canada a augmenté de 2,2 pour cent sur 12 mois pour atteindre 625 499 $ au troisième trimestre de 2018. En examinant le marché par type de propriété, on constate que le prix médian d’une maison à deux étages a augmenté de 1,4 pour cent sur 12 mois pour grimper à 736 337 $, tandis que le prix médian d’une maison de plain-pied a connu une hausse de 1,5 pour cent pour se chiffrer à 519 886 $. À l’échelle nationale, les appartements en copropriété ont continué d’afficher un taux d’augmentation considérablement plus élevé par rapport au segment du marché des maisons détachées, avec une hausse de 6,7 pour cent sur 12 mois pour atteindre 441 240 $.

Royal LePage prévoit une augmentation supplémentaire de 1,5 pour cent du taux d’appréciation du prix de l’agrégat des propriétés au Canada au cours des trois prochains mois.

« De bonnes bases économiques, soutenues par un nouvel accord commercial, devraient dynamiser la confiance des consommateurs et alimenter la demande à travers le marché immobilier canadien », explique Phil Soper, président et chef de la direction de Royal LePage. « Les marchés en dangereuse surchauffe au pays se sont refroidis considérablement cette année, tandis que les prix des maisons sont demeurés remarquablement résilients. Il s’agit de l’atterrissage en douceur que les décideurs politiques espéraient. »

« Je suis inquiet que le marché, maintenant plus lent, causera des enjeux sur le plan de l’offre de logements et que cette question soit mise de côté pour gérer d’autres priorités », poursuit M. Soper. « Le retour vers la flambée des prix dans les marchés immobiliers les plus importants au pays demeure une menace réelle. Pas cette année, mais dans un futur rapproché. La croissance de l’emploi est forte, le Canada continue d’attirer les meilleurs talents de partout à travers le monde et la vaste cohorte des milléniaux accroît la pression sur notre parc immobilier déjà limité. Il est impératif que les paliers de gouvernement abordent la pénurie d’offre, tout particulièrement dans le segment des logements abordables. »

Après plus d’un an de négociations intensives, le gouvernement fédéral est parvenu à une entente avec les États-Unis et le Mexique sur le commerce. Largement perçu comme un dénouement heureux pour l’économie canadienne, l’AEUMC devrait être signé devant la loi avant la fin de l’année.

« Avec une confiance renouvelée vis-à-vis de la sécurité d’emploi, le nouvel accord a retiré un vaste voile d’incertitude qui agissait comme un frein sur les décisions d’achats importants pour les consommateurs », dit M. Soper. « De l’autre côté, l’accord commercial pave la voie à la Banque du Canada pour rehausser les taux d’intérêt. Dans l’ensemble, il s’agit d’un développement positif pour les industries du logement des deux côtés de la frontière. »

L’économie canadienne repose sur des bases solides, bien que le taux de croissance pour 2018 s’annonce plus faible que celui de l’an dernier. Le taux d’appréciation des prix dans les deux chiffres s’est dissipé dans les marchés de la région du Grand Toronto et dans le Grand Vancouver. Dans la région du Grand Montréal, l’appréciation des prix des maisons demeure solide, mais bien loin des extrêmes observées dans la région du Grand Toronto et du Grand Vancouver. Les prix des appartements en copropriété à Toronto et à Vancouver se sont également modérés.

« Après de nombreuses années à voir nos plus grands marchés immobiliers s’incliner en faveur des vendeurs, 2018 a fournit un répit à plusieurs acheteurs, particulièrement aux premiers acheteurs », estime M. Soper. « Notre recherche indique que le désir de devenir propriétaire demeure bien présent auprès de la jeune génération. Un taux d’appréciation à un chiffre rend à nouveau possible le rêve d’accéder à la propriété pour plusieurs. »

Au cours du troisième trimestre, l’Ontario a continué de relever des différences appréciables entre les taux d’augmentation des prix de la région du Grand Toronto, des villes environnantes du Golden Horseshoe et des banlieues plus éloignées encore. Malgré un certain allègement des prix dans la région de la métropole, les acheteurs, et surtout les jeunes familles, continuent de s’aventurer dans d’autres villes du sud de l’Ontario à la recherche de propriétés plus abordables. Cette tendance est conforme aux résultats de l’Enquête sur la masse critique des milléniaux de Royal LePage[3], qui indiquait qu’à l’échelle nationale, plus de la moitié des personnes interrogées (52 pour cent) concentreraient leurs recherches d’une propriété en banlieue, surtout lorsqu’il est question d’élever une famille (59 pour cent), tandis que 61 pour cent d’entre eux affirmaient être prêts à déménager dans une autre ville où les maisons sont plus abordables.

De toutes les régions étudiées par la Synthèse nationale des prix des maisons de Royal LePage, ce sont celles de Kingston et de Windsor qui ont connu les plus hauts taux d’appréciation en Ontario, augmentant respectivement de 14,6 et de 14,4 pour cent par rapport à l’année précédente. Entre-temps, nous avons constaté des gains appréciables du prix de l’agrégat dans les régions de Niagara–St. Catherines, London et Kitchener–Waterloo–Cambridge, avec des hausses respectives de 8,4 pour cent, 7,6 pour cent et 6,0 pour cent.

En revanche, au cours de la même période, le prix de l’agrégat des propriétés de la région du Grand Toronto est demeuré relativement stable sur 12 mois, diminuant de 0,4 pour cent pour atteindre 836 402 $. La ville de Toronto a maintenu une solide croissance, gagnant 5,2 pour cent, alors que presque toutes les banlieues à l’étude à l’exception de Mississauga, affichaient des baisses de prix par rapport à l’année précédente. Toutefois, sur une base trimestrielle, le prix de l’agrégat pour la région du Grand Toronto a crû de 1,3 pour cent. D’ici la fin du quatrième trimestre, Royal LePage s’attend à ce que le prix de l’agrégat des propriétés de la région du Grand Toronto augmente d’un 2,0 pour cent supplémentaire par rapport au trimestre précédent pour atteindre 853 097 $.

« La région du Grand Toronto est en voie de sortir d’une légère correction du marché immobilier causée par un déclin de l’accessibilité et une intervention gouvernementale », affirme M. Soper. « La mise en place de la simulation de crise hypothécaire, en particulier, a eu pour effet de ralentir l’activité dans la région du 905 de Toronto, injectant des prix plus bas dans la banlieue en surchauffe. Les tendances trimestrielles indiquent la fin de ce cycle correctif et le début d’une reprise modeste dans la région. »

Au Québec, le marché immobilier de la région du Grand Montréal demeure solide, s’appuyant sur une économie robuste et une tendance vers le plein emploi. En septembre, le taux de chômage a diminué de 0,3 pour cent pour atteindre 5,3 pour cent, un taux bien en-dessous de la moyenne nationale de 5,9 pour cent.

« La récente performance du Québec s’est classée parmi les plus impressionnantes au  pays», se réjouit M. Soper. « Montréal demeure de loin plus abordable que d’autres marchés canadiens. La province est bien positionnée pour surmonter les effets des hausses de taux d’intérêt ».

Au troisième trimestre, le prix de l’agrégat des propriétés dans la région du Grand Montréal était de 396 909 $, soit une augmentation de 5,4 pour cent par rapport à l’année précédente. Ce taux d’appréciation est supérieur à celui observé dans les régions du Grand Toronto et du Grand Vancouver, de même qu’à la moyenne nationale. Au cours de la même période, le prix médian d’une maison à deux étages s’est accru de 6,5 pour cent par rapport à l’année précédente dans la région, le faisant franchir le demi-million de dollars, se chiffrant à 500 021 $. On s’attend à observer des hausses de prix plus modérées dans la région au cours des prochains mois. En effet, selon nos estimations, le prix de l’agrégat des propriétés de la région du Grand Montréal devrait atteindre 399 679 $ au quatrième trimestre de 2018, une augmentation de 0,7 pour cent par rapport au trimestre précédent.

Compte tenu du fait que les secteurs de la technologie, du tourisme et des ressources naturelles jouissent d’une bonne croissance, l’économie de la Colombie-Britannique a continué de performer à un rythme plus rapide que la plupart des autres provinces canadiennes. La pression à la hausse sur les prix de l’immobilier qui en a résulté, a été atténuée par la simulation de crise sur les prêts hypothécaires et la nouvelle politique foncière de la province pour 2019. Les augmentations de prix dans les deux chiffres ne sont plus la norme dans la province, néanmoins, les marchés dans les régions plus abordables et le segment des appartements en copropriété continuent d’observer une croissance importante sur 12 mois.

La hausse des prix du pétrole, l’activité dans le secteur de l’énergie et les exportations ont entraîné la reprise du marché immobilier de Calgary, où le prix médian de l’agrégat s’est apprécié de 3,4 pour cent année après année durant le troisième trimestre. À Edmonton, l’appréciation du prix des maisons est demeurée relativement stable, diminuant de 0,9 pour cent sur 12 mois au cours de la même période.

Malgré un rebond des prix du pétrole et de ceux des produits de l’agriculture, les marchés immobiliers de Regina et de Saskatoon ont eu de la difficulté à stabiliser la valeur des propriétés. Le prix médian de l’agrégat d’une maison à Regina a augmenté de 1,8 pour cent, alors que celui d’une maison à Saskatoon a diminué de 2,5 pour cent année après année.

L’économie du Manitoba a poursuivi modestement sa croissance. Le prix médian de l’agrégat d’une maison à Winnipeg a observé une saine augmentation de 3,3 pour cent sur 12 mois lors du troisième trimestre, les maisons à deux étages ayant observé le plus grand gain, en hausse de 5,7 pour cent, au cours de la même période.

Toutes les régions étudiées dans le Canada atlantique ont observé une hausse d’une année à l’autre lors du troisième trimestre. Moncton et Charlottetown ont affiché les gain les plus importants, augmentant de 10,1 pour cent des prix sur 12 mois.

En savoir plus sur les tendances régionales et prévisions du marché.

Agrégat des régions et Synthèse nationale des prix des maisons et prévisions du marché de Royal LePage (.PDF)

 

À propos de l’Étude sur le prix des maisons de Royal LePage

L’Étude sur le prix des maisons de Royal LePage présente des renseignements sur les trois types d’habitation les plus courants dans 63 des plus grands marchés immobiliers au pays. Les valeurs des maisons présentées dans l’Étude sur le prix des maisons de Royal LePage sont fondées sur la Synthèse nationale des prix des maisons de Royal LePage, un document produit chaque trimestre à l’aide des données de l’entreprise, en plus des données analytiques de sa société sœur, RPS Solutions pour propriétés résidentielles, la source de confiance pour les renseignements et les analyses sur le secteur immobilier résidentiel au Canada. Les commentaires sur l’immobilier et les prévisions quant aux valeurs sont fournis par des spécialistes en immobilier résidentiel de Royal LePage à partir de leurs opinions et de leur connaissance du marché.

À propos de Royal LePage

Au service des Canadiens depuis 1913, Royal LePage est le premier fournisseur au pays de services aux agences immobilières, grâce à son réseau de plus de 18 000 professionnels de l’immobilier répartis dans plus de 600 bureaux partout au Canada. Royal LePage est la seule entreprise immobilière au Canada à posséder son propre organisme de bienfaisance, la Fondation Un toit pour tous de Royal LePage, qui vient en aide aux centres d’hébergement pour femmes et enfants et appuie les programmes éducatifs visant à mettre fin à la violence familiale. Royal LePage est une société affiliée de Brookfield Real Estate Services inc., entreprise inscrite à la Bourse de Toronto sous le symbole « TSX : BRE ».

Pour obtenir de plus amples renseignements, consultez :  www.royallepage.ca.

 

Pour obtenir de plus amples renseignements, communiquez avec :

Lambert Guilbault
Kaiser Lachance Communications
514 677-5978
Lambert.guilbault@kaiserlachance.com


[1] Les prix de l’agrégat sont calculés à l’aide d’une moyenne pondérée des valeurs médianes de tous les types d’habitation analysés. Les données sont fournies par RPS Solutions pour propriétés résidentielles.

[2] À compter du premier trimestre de 2018, sept marchés immobiliers ont été ajoutés à la Synthèse nationale des prix des maisons de Royal LePage. Les nouvelles régions situées en Ontario, en Alberta, au Québec et en Colombie-Britannique représentent de petits marchés. En raison de la taille relative de ces nouveaux marchés, on s’attend à ce que la Synthèse nationale des prix des maisons de Royal LePage laisse paraître une légère évolution d’à peine 0,15 pour cent.

[3] Une enquête en ligne a été effectuée auprès de 1 000 membres de la masse critique des milléniaux (âgés de 25 à 30 ans) entre le 7 et le 14 juin 2017 par l’entremise de LegerWeb, le panel en ligne de la société Léger.