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Légère hausse du prix des maisons en vue à l’échelle nationale au prochain trimestre, après une première moitié d’année plus lente

  • La région du Grand Toronto devrait connaître une hausse des prix au troisième trimestre, à la suite de déclins au deuxième trimestre
  • L’appréciation du prix des maisons dans la région du Grand Montréal surpasse la moyenne nationale pour la première fois en sept ans
  • La valeur des maisons dans le Grand Vancouver devrait croître de 1,5 pour cent d’ici au troisième trimestre
  • Les villes situées dans le sud de l’Ontario, à l’extérieur de la région du Grand Toronto, affichent les hausses de prix les plus importantes dans l’ensemble de la province en conséquence de la migration des acheteurs vers des marchés plus abordables


TORONTO, le 10 juillet 2018
 — D’après l’Étude sur le prix des maisons[1] et les prévisions du marché de Royal LePage publiée aujourd’hui, la hausse du prix des maisons au Canada a connu un certain ralentissement au deuxième trimestre 2018, influencée par un adoucissement des prix dans la région du Grand Toronto, là où de nombreuses régions ont observé des baisses des prix sur 12 mois. En revanche, un certain nombre de villes ontariennes environnantes situées dans le Golden Horseshoe et au-delà connaissent actuellement une poussée importante du prix des maisons sur 12 mois en raison d’une migration élargie en partance de la région du Grand Toronto tandis que les acheteurs recherchent des résidences dans des régions plus abordables. Entre temps, la région du Grand Montréal et la banlieue de Vancouver ont enregistré certains des taux d’augmentation les plus élevés au pays sur 12 mois au cours du deuxième trimestre.

La Synthèse nationale des prix des maisons de Royal LePage[2], qui s’appuie sur les données concernant l’indice de prix des propriétés dans 63 des plus grands marchés immobiliers au pays, a montré que le prix d’une maison au Canada a augmenté de 2,0 pour cent sur 12 mois pour atteindre 613 968 $ au deuxième trimestre de 2018. En examinant le marché par type de propriété, on constate que le prix médian d’une maison à deux étages a augmenté de 0,8 pour cent sur 12 mois pour grimper à 720 504 $, tandis que le prix médian d’une maison de plain-pied a connu une hausse de 1,8 pour cent pour se chiffrer à 512 979 $. À l’échelle nationale, les appartements en copropriété ont affiché un taux d’augmentation considérablement plus élevé si nous comparons la situation à celle du segment du marché des maisons détachées puisque la hausse est de 8,1 pour cent sur 12 mois pour atteindre 435 421 $. Au cours de trois prochains mois, Royal LePage prévoit que le prix de l’agrégat d’une résidence au Canada connaîtra une hausse de 1,9 pour cent.

« Nous avons été témoins d’un marché printanier qui n’a jamais éclos », a expliqué Phil Soper, président et chef de la direction de Royal LePage. « Tel qu’anticipé dans nos prévisions de 2018, la nouvelle simulation de crise fédérale a causé un ralentissement du marché, jusqu’à une quasi immobilisation à travers une grande partie du pays, tandis que certaines familles ont ajusté leurs attentes dans un monde contraint à une capacité d’emprunt réduite, et les autres, non atteintes par les mesures du BSIF se sont mises à l’écart adoptant une approche attentiste. »

« Le marché a commencé à absorber et à s’ajuster aux nouvelles réalités; nous nous attendons à une légère hausse des volumes de ventes et des prix au cours de la deuxième moitié de 2018 », a-t-il poursuivi. « Les éléments fondamentaux n’ont pas changé. L’économie est forte et le taux de chômage demeure très bas. Nous sommes confrontés à des pénuries d’inventaires dans nos plus importantes villes, avec bien plus de gens à la recherche d’une propriété que le marché peut en offrir, que ce soit pour l’achat ou la location. La pression à la hausse sur les prix fera manifestement un retour sur la plupart des marchés au prochain trimestre. »

Au cours du deuxième trimestre, les bases économiques positives sont restées favorables aux marchés du logement pour l’ensemble du Canada. Le taux de chômage national est près des plus bas niveaux recensés depuis des décennies, à 6,0 pour cent au mois de juin, et les tendances sont positives en matière d’investissements gouvernementaux et commerciaux. De nombreux facteurs pourraient affecter le marché immobilier au cours des trois prochains mois de 2018, incluant l’annonce du 11 juillet prochain de la Banque du Canada, à savoir si elle augmentera ou non son taux directeur.

Dans le contexte des négociations de l’ALENA et de la possibilité d’une guerre commerciale initiée par les États-Unis, les acheteurs dont l’emploi se retrouverait directement touché se sont montrés attentifs en adoptant une approche timide face à l’acquisition d’une propriété.

« Un climat d’incertitude règne sur notre contexte économique et commercial », a conclu M. Soper. « En dépit des répercussions matérielles que des négociations difficiles avec les États-Unis pourraient créer, le marché du logement national devrait se maintenir dans une période d’expansion à long terme bien qu’à un rythme moins rapide que celui observé au cours des deux dernières années. »

Au cours du deuxième trimestre de 2018, c’est l’Ontario qui a connu le contraste le plus saisissant si nous comparons le taux de croissance du prix des maisons situées dans les villes du Golden Horseshoe et au-delà, au taux de croissance observé dans le centre et les zones suburbaines de Toronto. Cela s’explique par des scénarios de migration en mutation, en réponse à des prix en constante augmentation dans de nombreuses zones de la région du Grand Toronto. Les facteurs comprennent une combinaison de premiers acheteurs et d’acheteurs de propriétés de qualité supérieure qui recherchent dorénavant plus loin des maisons détachées abordables, tandis que les retraités vendent leurs résidences de la région du Grand Toronto pour partir s’installer dans des régions moins onéreuses. Cette tendance s’est fortement répandue dans des villes telles que Windsor, Belleville/Trenton, Niagara/St. Catharines, Kingston, London et Kitchener/Waterloo/Cambridge, qui ont toutes observé un taux de croissance des prix à deux chiffres sur 12 mois, en comparaison avec les déclins mis en évidence dans la région du Grand Toronto. D’ici la fin du troisième trimestre, le prix de l’agrégat d’une propriété dans la région du Grand Toronto devrait s’accroître de 2,1 pour cent pour atteindre 838 984 $, comparativement au deuxième trimestre de 2018. Respectivement, le prix de l’agrégat d’une maison à Ottawa devrait croître de 2,2 per cent pour atteindre 449 180 $, comparativement au deuxième trimestre de 2018.

« Malgré un certain repli des prix dans le marché de la région du Grand Toronto, les acheteurs ont continué de regarder du côté des autres villes du Sud de l’Ontario pour pouvoir se permettre d’accéder à la propriété  », a dit M. Soper. « Nos experts sur le terrain observent un nombre croissant de jeunes familles désireuses de compromettre leur mode de vie urbain, à se déraciner du Grand Toronto et à migrer vers des régions plus abordables dans la province. »

La tendance à la migration se reflète dans l’Enquête sur la masse critique des milléniaux[3] de Royal LePage, laquelle a révélé que l’accession à la propriété était si importante aux yeux des répondants de cette cohorte à travers le Canada qu’ils seraient prêts à se relocaliser dans une autre ville ne serait-ce que pour devenir propriétaire. Il est également important de souligner que les jeunes familles sont attirées par les types de propriétés qui sont financièrement à leur portée dans les plus petits centres urbains. Alors que le mode de vie de la grande ville au Canada, et comme c’est également le cas dans le reste des économies avancées, se définit essentiellement par le mode de vie des appartements en copropriété, 61 pour cent des répondants appartenant à la masse critique des milléniaux des quatre coins du Canada préféreraient se porter acquéreurs d’une maison détachée. C’était particulièrement le cas des jeunes couples, qu’ils aient des enfants ou qu’ils anticipent fonder une famille.  Plus de la moitié des personnes interrogées (52 pour cent) concentreraient leurs recherches d’une propriété en banlieue, surtout lorsqu’il est question d’élever une famille (59 pour cent), tandis que 59 pour cent d’entre eux ont indiqué être prêts à déménager dans une autre ville en vue d’élever des enfants.

« Quand vous ajoutez une vague de baby-boomers retraités, eux aussi attirés par nombre des mêmes petites villes pour leur charme et leur tranquillité, il n’est pas surprenant de voir que le taux de croissance du prix des maisons dans des villes telles que Windsor, Belleville, Niagara et Kingston se situent parmi les plus élevés du pays surpassant visiblement les taux observés dans la région du Grand Toronto », a continué M. Soper.

« Les acheteurs s’intéressant à la région du Grand Toronto ont trouvé un soulagement temporaire, un contraste saisissant avec la flambée des prix qui a caractérisé l’année 2017 », a expliqué M. Soper. « Ce que nous avons observé dans la première moitié de 2018 est la continuité d’une correction généralisée du prix du logement résidentiel déclenchée par une accessibilité en déclin et une intervention gouvernementale. Les conséquences se sont fait le plus sentir dans la zone 905 de Toronto qui a connu une poussée rapide des prix l’année dernière, tandis que les prix dans la ville même de Toronto sont restés relativement stables affichant une hausse modérée sur 12 mois. »

Au Québec, la région du Grand Montréal constate de fortes augmentations des prix des maisons, soutenues par une performance économique solide. Stimulée par l’investissement des ménages québécois et des entreprises, la hausse du PIB de la province s’est accélérée au cours des deux dernières années. En juin 2018, le taux de chômage au Québec a diminué à 5,4 pour cent pour se placer sous la barre nationale des 6,0 pour cent. Continuant d’afficher parmi les taux les plus bas depuis plus de 40 ans dans la province, la confiance des consommateurs est à un sommet sans précédent. Au cours du deuxième trimestre, l’agrégat du prix d’une maison dans la région du Grand Montréal a connu une croissance de 5,9 pour cent tandis que celui de Montréal Centre a connu une hausse de 7,1 pour cent sur 12 mois, soit un taux bien supérieur à celui observé à l’échelle nationale, qui est de 2,0 pour cent. Les prix des maisons dans la région ont surpassé ceux de l’agrégat à l’échelle nationale pour la première fois depuis le deuxième trimestre 2011[4] au moment où l’appréciation des prix dans la région du Grand Montréal avait atteint 6,4 pour cent en comparaison à un taux de 4,7 pour cent à l’échelle nationale. D’ici la fin du troisième trimestre, le prix de l’agrégat d’une propriété dans la région du Grand Montréal devrait croître de 1,8 pour cent pour atteindre 398 220 $, comparativement au deuxième trimestre de 2018.

« Pour la première fois depuis près d’une décennie, le rythme auquel les prix résidentiels augmente à Montréal a dépassé le prix de l’agrégat à l’échelle nationale », a rappelé M. Soper. « Le Québec est une vedette de l’économie canadienne grâce à son taux d’emploi élevé, la stabilité de sa situation fiscale et une croissance de l’investissement commercial. Cette bonne santé économique, l’une des plus saines du pays, se reflète dans le marché de l’immobilier résidentiel montréalais lequel enregistre une hausse robuste des prix des maisons sur l’ensemble des segments. »

En ce qui concerne l’ouest du Canada, la Colombie-Britannique continue de connaître l’appréciation du prix de maisons et les taux d’augmentation les plus élevés au pays, y compris les hausses solides à deux chiffres dans plusieurs banlieues du Grand Vancouver. En regardant vers l’avenir, les experts Royal LePage du Lower Mainland ont toutefois observé des conditions de ralentissement du marché découlant surtout des nouveaux règlements en matière de prêts hypothécaires ainsi que de l’introduction par le gouvernement britanno-colombien d’un vaste éventail de nouvelles mesures fiscales ciblant le marché du logement de la région, conjugués à des défis d’abordabilité. D’ici la fin du troisième trimestre, le prix de l’agrégat d’une propriété dans le Grand Vancouver devrait croître de 1,5 pour cent pour atteindre 1 289 120 $, comparativement au deuxième trimestre de 2018.

En Alberta et en Saskatchewan, de nombreuses villes ont observé des déclins sur 12 mois. Lors de la mise en application de la simulation de crise en janvier 2018, la tentative de reprise du marché immobilier a stagné pour subir un revers. Toutefois, à Calgary, le plus grand centre urbain de la province, les prix des maisons s’accrochent à de récentes augmentations, tandis que le marché de l’emploi s’éclaircit. D’ici la fin du troisième trimestre, le prix de l’agrégat d’une maison à Calgary et Edmonton devrait croître de 1,9 et 1,0 pour cent pour atteindre 493 820 $ et 381 177 $, respectivement, comparativement au deuxième trimestre de 2018. Au cours de la même période, le prix de l’agrégat d’une maison à Regina devrait demeurer relativement stable lors du troisième trimestre, augmentant de 0,2 pour cent pour atteindre 336 479 $, comparativement au deuxième trimestre de 2018.

Au Manitoba, les prix des maisons à Winnipeg ont crû de 1,8 pour cent d’une année à l’autre pour atteindre 293 932 $. Selon Economic Development Winnipeg, la ville a connu une année robuste tandis que le PIB réel s’est élevé de 3,7 pour cent et que la population s’est accrue de près de 750 000 personnes, à un taux de 1,9 pour cent. D’ici la fin du troisième trimestre, le prix de l’agrégat d’une maison à Winnipeg devrait croître de 1,3 pour cent pour atteindre 297 817 $, comparativement au deuxième trimestre de 2018.

Dans le Canada atlantique, alors que toutes les régions à l’étude ont observé des hausses du prix de l’agrégat, Charlottetown et Moncton ont toutes deux observé des gains dans les deux chiffres. Royal LePage prévoit que le prix de l’agrégat d’une maison à Halifax augmentera de 2,6 pour cent d’ici la fin du troisième trimestre de 2018, pour atteindre 324 533 $, comparativement au deuxième trimestre, étant donné les bas inventaires de propriétés disponibles. 

Synthèse nationale des prix des maisons du deuxième trimestre 2018 (.PDF)

Étude sur les prévisions 2018 de Royal LePage (.PDF)

Apprenez-en davantage sur les tendances et les prévisions régionales ici.

 

À propos de l’Étude sur le prix des maisons de Royal LePage

L’Étude sur le prix des maisons de Royal LePage présente des renseignements sur les trois types d’habitation les plus courants au Canada, dans les 63 plus grands marchés immobiliers au pays. Les valeurs des maisons présentées dans l’Étude sur le prix des maisons de Royal LePage sont fondées sur la Synthèse nationale des prix des maisons de Royal LePage, un document produit chaque trimestre à l’aide des données de l’entreprise, en plus des données analytiques de sa société sœur, RPS Solutions pour propriétés résidentielles, la source de confiance pour les renseignements et les analyses sur le secteur immobilier résidentiel au Canada.  Les commentaires sur l’immobilier et les prévisions quant aux valeurs sont fournis par des spécialistes en immobilier résidentiel de Royal LePage à partir de leurs opinions et de leur connaissance du marché.

À propos de Royal LePage                             

Au service des Canadiens depuis 1913, Royal LePage est le premier fournisseur au pays de services aux agences immobilières, grâce à son réseau de plus de 18 000 professionnels de l’immobilier répartis dans plus de 600 bureaux partout au Canada. Royal LePage est la seule entreprise immobilière au Canada à posséder son propre organisme de bienfaisance, la Fondation Un toit pour tous de Royal LePage, qui vient en aide aux centres d’hébergement pour femmes et enfants et appuie les programmes éducatifs visant à mettre fin à la violence familiale. Royal LePage est une société affiliée de Brookfield Real Estate Services inc., entreprise inscrite à la Bourse de Toronto sous le symbole « TSX : BRE ».

Pour obtenir de plus amples renseignements, consultez : www.royallepage.ca.

Pour obtenir de plus amples renseignements, communiquez avec :

Lambert Guilbault
Kaiser Lachance Communications
514-677-5978
lambert.guilbault@kaiserlachance.com


[1] Les prix de l’agrégat sont calculés à l’aide d’une moyenne pondérée des valeurs médianes de tous les types d’habitation analysés. Les données sont fournies par RPS Solutions pour propriétés résidentielles.

[2] À compter du premier trimestre de 2018, sept marchés immobiliers ont été ajoutés à la Synthèse nationale des prix des maisons de Royal LePage. Les nouvelles régions situées en Ontario, en Alberta, au Québec et en Colombie-Britannique représentent de petits marchés. En raison de la taille relative de ces nouveaux marchés, on s’attend à ce que la Synthèse nationale des prix des maisons de Royal LePage laisse paraître une légère évolution d’à peine 0,15 pour cent.

[3]Une enquête en ligne a été effectuée auprès de 1 000 membres de la masse critique des milléniaux (âgés de 25 à 30 ans) entre le 7 et le 14 juin 2017 par l’entremise de LegerWeb, le panel en ligne de la société Léger.

[4] Selon les données historiques fournies par RPS Solutions pour propriétés résidentielles.