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Le prix des maisons canadiennes augmente au troisième trimestre alors que le nombre de maisons vendues chute

Les transactions des acheteurs d’une première maison sont à la baisse alors que le marché s’ajuste aux nouvelles règles hypothécaires

TORONTO, le 3 octobre 2012 – L’Étude sur le prix des maisons de Royal LePage publiée aujourd’hui révèle que le prix moyen des maisons au Canada a augmenté sur douze mois entre 1,8 et 4,8 pour cent au troisième trimestre de 2012.

L’étude a révélé que le prix des maisons standard à deux étages a augmenté de 4 pour cent annuellement, pour s’établir à 403,747 $, alors que celui des maisons individuelles de plain-pied a progressé de 4,8 pour cent, à 366,773$. Le prix des appartements en copropriété standard a connu une hausse de 1,8 pour cent, pour s’établir à 243,607$. La plupart des villes au Canada ont enregistré une modeste augmentation de prix au cours du trimestre, mais moins de maisons ont été vendues comparativement à la période correspondante de 2011.

« Une baisse du nombre de ventes de maisons précède habituellement une période de diminution du prix des maisons. Quand la demande baisse, ceux qui veulent vendre leur maison doivent ajuster le prix demandé afin de stimuler l’intérêt des acheteurs. Au cours du troisième trimestre, les ventes unitaires de maisons sont demeurées positives en juillet, le mois d’août a connu une baisse de 9 pour cent par rapport à l’an dernier, et nous nous attendons également à un recul en septembre, a affirmé Phil Soper, président et chef de la direction de Royal LePage. « Nous avions prédit ce changement cyclique au début de l’année, une réaction naturelle du marché après une longue période d’expansion. Les modifications aux règles hypothécaires, qui sont entrées en vigueur le 9 juillet, ont accéléré ce changement. »

En juillet, le ministre des Finances a annoncé que la période d’amortissement maximale pour les prêts hypothécaires assurés serait réduite à 25 ans, comparativement à 30 ans auparavant. Il s’agit de la quatrième intervention dans le marché immobilier en quatre ans à peine, et la plus importante à ce jour. Les acheteurs potentiels d’une première maison, qui représentent entre un tiers et la moitié de toutes les transactions d’achat, ont ressenti immédiatement l’impact des changements.

« Bien qu’ils ont été durement touchés à court terme, les acheteurs d’une première maison s’adapteront aux exigences de qualification plus strictes pour les prêts hypothécaires. Le rêve de l’accès à la propriété demeure bien vivant parmi les jeunes Canadiens. Ils peuvent opter de continuer de louer un logement pendant un certain temps pour économiser de l’argent. Certains peuvent choisir des quartiers moins prisés et certains achèteront des maisons plus petites, a poursuivi M. Soper. Pendant ce temps, nous ressentirons leur absence dans les statistiques nationales sur les ventes. »

Les consommateurs canadiens ont été bombardés de nouvelles économiques troublantes provenant du monde entier pendant la période, particulièrement au cours des premières semaines du troisième trimestre. Bien que cela ait nui au marché immobilier national et contribué à un ralentissement du nombre de transactions de vente, la confiance des consommateurs a semblé rebondir en septembre, ce qui devrait dynamiser l’important marché automnal.

« Les responsables des orientations politiques au Canada et aux États-Unis ont confirmé que la période courante de taux d’intérêt très faible devrait se poursuivre, vraisemblablement jusqu’en 2013. Cela a un excellent effet sur l’activité au sein du marché immobilier, et toute pression à la baisse sur le prix des maisons devrait être minimale, a expliqué M. Soper. Par ailleurs, pour la première fois en six ans, les nouvelles positives soutenues sur le marché immobilier américain devraient renforcer la confiance des Canadiens à l’égard de notre prospérité économique soutenue. »

La moyenne nationale du prix des maisons ne reflète pas toujours le marché immobilier des villes individuelles, qui est plus étroitement lié à leur économie locale. Par exemple, quelque 29 milliards de dollars en investissements liés au domaine de l’énergie sont actuellement en cours en Alberta, et Calgary devrait se classer en tête de la croissance économique au pays jusqu’en 2013. La ville a enregistré une augmentation des prix satisfaisante pour les maisons individuelles de plain-pied et les maisons à deux étages, comme il avait été prédit dans les Études sur le prix des maisons et les Études sur les prévisions du marché précédentes menées par Royal LePage.

« Lorsque la situation économique d’une ville est solide et en croissance, la hausse du prix des maisons se maintient. Calgary a connu une croissance robuste de la valeur des maisons cette année. J’ai aussi été très satisfait de la croissance des transactions de courtage commercial dans nos bureaux Royal LePage service commercial dans la région », a conclu M. Soper.
 

Résumés des marchés régionaux

Le niveau d’emploi élevé d’Halifax a engendré la hausse du prix moyen sur les trois types d’habitation étudiés. Les maisons individuelles de plain-pied ont encore une fois connu la plus importante augmentation de prix sur douze mois, affichant une hausse de 8,9 pour cent pour atteindre 293 000 $. À St. John’s, les maisons individuelles de plain-pied ont enregistré la plus importante hausse du prix moyen au Canada, soit 9,9 pour cent, au moment où les projets d’envergure continuent de stimuler la migration.

Malgré une baisse dans l’activité immobilière, le prix des maisons à Montréal a connu de solides hausses au cours du troisième trimestre de 2012. Ce sont les maisons standards à deux étages qui ont connu la plus importante augmentation de prix moyens, affichant une hausse de 5,5 pour cent pour atteindre 387 786 $.

À Ottawa, le taux d’emploi élevé dans le secteur technologique a compensé les pertes d’emploi dans le secteur gouvernemental, ce qui a permis à la région d’enregistrer une solide hausse du prix moyen sur les trois types d’habitation étudiés, qui varie entre 4,9 et 6,1 pour cent.

À Toronto, la hausse du prix moyen des maisons enregistrée varie entre 2,7 et 5,9 pour cent pour les types d’habitation étudiés. Bien que la demande ait légèrement diminué en raison des changements apportés aux règles hypothécaires, le bassin d’acheteurs potentiels a continué d’exercer une pression à la hausse sur le prix des maisons individuelles de plain-pied et les maisons standards à deux étages. Les offres multiples sont encore très fréquentes dans la région.

Le marché immobilier de Winnipeg a enregistré une hausse des prix moyens de 6,5 à 8,3 pour cent, alors que les acheteurs d’une première maison sont demeurés assez actifs malgré les récents changements apportés aux règles hypothécaires.

À Regina, le bas inventaire de propriétés à vendre jumelé à la demande créée par les faibles taux d’intérêt a continué d’exercer une pression à la hausse sur les prix moyens au cours des douze derniers mois. Ce sont les maisons standards à deux étages qui ont enregistré la plus grande augmentation, soit de 9,8 pour cent, pour s’établir au prix moyen de 359 500 $.

À Calgary, la grande activité immobilière et l’augmentation de la confiance des consommateurs ont engendré, au cours du troisième trimestre, l’augmentation du prix des maisons individuelles de plain-pied et des maisons standards à deux étages, une hausse de 6,5 et de 4,1 pour cent, respectivement. À Edmonton, les maisons individuelles de plain-pied ont enregistré une solide augmentation des prix, soit une hausse moyenne de 7,5 pour cent au troisième trimestre, alors que les prix des maisons à deux étages ont enregistré une augmentation modérée de 1,5 pour cent et que ceux des appartements en copropriété standard ont baissé de 0,6 pour cent.

À Vancouver, les prix moyens des maisons ont connu une légère diminution alors que l’activité du marché a ralenti durant le troisième trimestre. Les appartements standard en copropriété ont connu la baisse la plus importante, glissant de 3,0 pour cent sur douze mois à 498 000 $.

L’Étude trimestrielle sur le prix des maisons de Royal LePage montre les changements de prix annuels pour les principales catégories d’habitations dans certains marchés nationaux. Cliquez ici pour télécharger le tableau.
 

À propos de l’Étude sur le prix des maisons de Royal LePage

L’Étude sur le prix des maisons de Royal LePage est l’analyse immobilière la plus vaste et la plus exhaustive de ce genre au pays. Elle fournit de l’information sur sept types d’habitations répartis dans plus de 250 villes et quartiers d’un océan à l’autre. Le présent communiqué renvoie quant à lui à une version abrégée de l’Étude mettant en lumière l’évolution des prix des trois types d’habitations les plus courants dans 90 communautés à l’échelle du pays. Il est possible de consulter une base de données complète contenant les données recueillies au cours des sondages en visitant le site Web de Royal LePage à l’adresse www.royallepage.ca.Les données actuelles seront mises à jour dès la fin du troisième trimestre de 2012. Une version imprimable du rapport du troisième trimestre de 2012 sera disponible en ligne le 2 novembre 2012.

Les valeurs des propriétés indiquées dans l’Étude sur les prix des maisons de Royal LePage correspondent à l’évaluation de Royal LePage de la valeur marchande des propriétés de chaque endroit en fonction des données locales et des renseignements sur le marché fournis par les experts du secteur immobilier résidentiel de Royal LePage.

Étude sur le prix des maisons Royal LePage du 3e trimestre 2012 : tableau
 

Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec :

Tammy Gilmer
Directrice, relations publiques et communications nationales
Services immobiliers Royal LePage
416.510.5783
tgilmer@royallepage.ca

Laetitia Rampazzo
High Road Communications
Téléphone : 514.908.0110 poste 305
Laetitia.rampazzo@highroad.com