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Le marché immobilier canadien termine 2022 avec une diminution modeste du prix des propriétés; les valeurs se maintiennent bien au-dessus des niveaux pré-pandémiques

À l’échelle nationale, le prix d’une propriété a affiché une baisse à un chiffre au 4e trimestre par rapport à 2021, et une croissance à deux chiffres comparativement à 2020 et 2019 

Faits saillants:

  • Le prix de l’agrégat national a enregistré une baisse de 2,8 % au cours du 4e trimestre de 2022 par rapport à l’année précédente. Il s’agit de la première baisse en glissement annuel en plus d’une décennie.
  • Les prix demeurent supérieurs à ceux d’avant la pandémie. Le prix de l’agrégat national au Canada s’est apprécié de 13,8 % au dernier trimestre de 2022 par rapport à la même période en 2020 et de 17,2 % par rapport à 2019.
  • Le prix de l’agrégat dans les régions du Grand Toronto et du Grand Vancouver a diminué de 4,6 % et de 3,5 %, respectivement, au 4e trimestre de 2022 par rapport au même trimestre en 2021, tandis qu’il a augmenté de 2,2 % dans la région du Grand Montréal au cours de la même période.
  • Moins de 1 % de toutes les propriétés au Canada ont été acquises entre février et mars 2022, période durant laquelle les prix ont atteint des sommets.

TORONTO, 13 janvier 2023 – Selon l’Étude sur le prix des maisons de Royal LePage publiée aujourd’hui, le prix de l’agrégat des propriétés au Canada a diminué de 2,8 % par rapport au même trimestre en 2021 pour atteindre 757 100 $ au quatrième trimestre en 2022. Il s’agit de la première baisse en glissement annuel enregistrée depuis la fin de 2008, lors de la crise financière mondiale. Par rapport au trimestre précédent, le prix de l’agrégat des propriétés au Canada a diminué de 2,3 %, soit la troisième baisse trimestrielle consécutive et la plus faible jusqu’à présent.

« Le marché canadien de l’habitation a terminé l’année 2022 à peu près comme prévu », a déclaré Phil Soper, président et chef de la direction de Royal LePage. « Les niveaux d’activité ont fortement diminué par rapport à l’état d’hyperactivité que nous avons connu pendant la pandémie, et les prix des maisons se sont stabilisés ou ont affiché des baisses modestes. « Même si les conditions de marché extrêmement vigoureuses que nous avons connues pendant le boom immobilier de la pandémie sont chose du passé, il reste une pénurie fondamentale d’offre de logements au Canada qui ne peut être compensée par un refroidissement temporaire de la demande. Plusieurs acheteurs qui se tiennent à l’écart du marché attendent patiemment le creux de la vague. Une fois que les taux d’intérêt se seront stabilisés et que les consommateurs se seront adaptés à leur nouvelle normalité, les acheteurs reviendront en masse sur le marché, plus tôt que ce que bien des analystes prévoient. »

La Synthèse nationale des prix des maisons de Royal LePage est compilée à partir de données exclusives concernant les propriétés à l’échelle nationale et dans 62 des plus grands marchés immobiliers du pays. Un examen du marché par type de propriété indique que, par rapport à la même période l’an dernier, le prix médian d’une maison unifamiliale détachée a diminué de 3,7 % pour atteindre 781 900 $, tandis que le prix médian d’une copropriété a augmenté de 1,4 % pour s’établir à 561 600 $. Les données sur les prix, qui comprennent à la fois le marché de la revente et des nouvelles constructions, sont fournies par RPS Solutions pour propriétés résidentielles, la société sœur de Royal LePage et une entreprise d’évaluation chef de file au Canada. 

Sommet des prix 

Les prix ont atteint un sommet au premier trimestre de 2022 dans la plupart des provinces, mais pas toutes, et à l’intérieur des provinces, à des moments différents selon les régions et les quartiers. De plus, le prix des appartements en copropriété a atteint son sommet beaucoup plus tard dans l’année que celui des maisons détachées. Royal LePage estime que les comparaisons trimestrielles par marché constituent une représentation plus juste et plus précise de l’évolution de la valeur des propriétés.

Cela dit, au milieu de l’année 2022, il était devenu courant pour les observateurs du marché de faire référence aux « baisses par rapport au sommet des prix » pour soutenir l’idée que les prix des logements s’effondraient. Moins de 113 000 transactions ont été conclues sur le marché de la revente au cours des mois de février et mars 2022[1], lorsque les prix de référence nationaux les plus élevés ont été enregistrés, ce qui représente à peine 0,68 % de toutes les propriétés résidentielles du pays.[2]

« Lire à la une des médias que les prix ont baissé de plus de 10 % attire certainement l’attention, mais la réalité veut que moins d’un pour cent de propriétaires ont conclu l’achat d’une propriété en février ou en mars de l’année dernière, lorsque l’urgence d’acheter stimulée par la pandémie et les graves pénuries d’offre de propriétés à vendre ont convergé pour créer une envolée finale des prix », a dit M. Soper. « À travers le temps, les propriétaires canadiens ont grandement profité de l’appréciation des prix ».

Bien que les prix des propriétés aient légèrement baissé au cours du dernier trimestre de 2022 par rapport à la même période en 2021, il est prudent de noter qu’au quatrième trimestre de 2021, les prix avaient presque atteint leur sommet et que les prix des propriétés partout au pays restent bien supérieurs à ceux d’avant la pandémie. Au quatrième trimestre en 2022, le prix de l’agrégat des propriétés au Canada a enregistré une augmentation de 13,8 % par rapport à la même période en 2020 et de 17,2 % par rapport à la même période en 2019.

Plusieurs facteurs importants continueront de soutenir les prix des maisons au Canada, notamment les niveaux d’emploi élevés, la forte épargne des ménages et la formation croissante de ménages, à la fois par les cohortes de milléniaux et de la génération Z, et par des taux d’immigration records.

« Bien que la demande ait ralenti dans ce contexte de hausse des taux d’intérêt, nous savons que de nombreuses familles qui se tiennent à l’écart du marché ont la capacité d’acheter et ont choisi de ne pas le faire, attendant que les conditions se stabilisent. Très bientôt, ces acheteurs reviendront sur le marché et feront une fois de plus face aux réalités que sont le nombre limité de propriétés offertes et la forte concurrence », note M. Soper. « Même si je ne m’attends pas au même niveau de demande frénétique qu’au plus fort de la pandémie, la formation de nouveaux ménages par les membres de la génération Y et les personnes plus âgées de la génération Z ainsi que par les centaines de milliers de nouveaux arrivants exercera une pression sur l’offre limitée de propriétés. »

La semaine dernière, le gouvernement du Canada a confirmé qu’il avait atteint son objectif d’immigration pour 2022 en accueillant plus de 431 000 nouveaux résidents permanents, soit le plus grand nombre de personnes jamais accueillies en une seule année dans l’histoire de notre pays.[3] Au cours des trois prochaines années, Ottawa dit prévoir accueillir annuellement jusqu’à un demi-million de nouveaux résidents.

Politique fédérale

Le 1er janvier dernier, dans le but d’augmenter l’offre pour les Canadiens, le gouvernement fédéral a mis en vigueur une interdiction de deux ans pour les acheteurs étrangers.

« Une politique comme celle-ci n’aura que peu d’impact sur la pénurie généralisée de logements à laquelle notre pays est confronté. Le petit nombre de propriétés résidentielles urbaines qui auraient été vendues à des non-résidents est une goutte d’eau dans l’océan par rapport aux millions de propriétés nécessaires pour satisfaire la demande non satisfaite auprès de nos citoyens », indique M. Soper.

En décembre, par excès de prudence en cette période d’incertitude économique, le Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF) a confirmé qu’il n’abaisserait pas le taux minimum d’admissibilité pour les prêts hypothécaires.

Le test de résistance est un outil efficace qui a fait son travail en veillant à ce que les Canadiens puissent résister à l’augmentation des taux d’emprunt et au resserrement des conditions économiques. C’est en raison de ces politiques que notre pays a un taux de défaut de paiement hypothécaire aussi bas. Cependant, à l’avenir, avec des taux d’intérêt susceptibles de rester stables, Royal LePage croit que le moment serait bien choisi pour assouplir des restrictions aussi strictes et permettre à un plus grand nombre de Canadiens d’entrer sur le marché immobilier. 

Taux d’intérêt

Le mois dernier, la Banque du Canada a relevé son taux du financement à un jour pour la septième fois en un an, le portant à 4,25 %[4]. La banque centrale a laissé entendre que les hausses de taux pourraient prendre fin, ce qui s’avère une bonne nouvelle pour les millions de Canadiens qui détiennent des prêts hypothécaires à taux variable et qui ont vu leurs versements de capital diminuer ou leurs paiements mensuels augmenter considérablement au cours des neuf derniers mois. Même si l’inflation n’a pas diminué autant ou aussi rapidement que la banque centrale l’aurait espéré, le marché de l’emploi incroyablement vigoureux de notre pays continue de soutenir l’économie. Les économistes ne s’entendent pas sur la question de savoir si une autre hausse de taux sera appliquée plus tard ce mois-ci.

Prévisions

En décembre, Royal LePage a publié ses prévisions 2023 dans lesquelles la société prévoit que le prix de l’agrégat au Canada diminuera de 1,0 % au quatrième trimestre de 2023 par rapport au même trimestre en 2022.

Le premier trimestre de 2022 a marqué le sommet de l’exubérance alimentée par la pandémie sur le marché immobilier du Canada. Par conséquent, la comparaison d’une année sur l’autre au premier trimestre de 2023 devrait afficher la plus forte baisse des prix. Sur une base trimestrielle, le prix des maisons à l’échelle nationale devrait se stabiliser au deuxième trimestre, avant de commencer à se redresser modestement pendant le reste de l’année. Parallèlement, les comparaisons par rapport à la même période en 2022 devraient montrer une diminution progressivement moins importante des prix.

Tableau des prix – 4e trimestre 2022: rlp.ca/T4-2022-prix-des-maisons
Tableau des prévisions 2022:
rlp.ca/T4-2022-previsions

SURVOL PAR RÉGION

Région du Grand Montréal

Le prix de l’agrégat d’une propriété dans la région du Grand Montréal a augmenté de 2,2 % au quatrième trimestre de 2022 par rapport au quatrième trimestre de 2021, pour atteindre 544 300 $, et diminué de 1,9 % sur une base trimestrielle. Il s’agit de la deuxième baisse trimestrielle consécutive

Un examen par type de propriété montre que le prix médian d’une maison unifamiliale détachée dans la région a augmenté de 1,0 % en glissement annuel pour atteindre 601 500 $, tandis que le prix médian d’un appartement en copropriété a affiché une hausse de 3,8 % en glissement annuel pour atteindre 445 100 $.

« Les données de prix du quatrième trimestre sont encourageantes, à l’aube de la nouvelle année », constate Dominic St-Pierre, vice-président et directeur général de Royal LePage pour la région du Québec. « Les reculs trimestriels que nous avions enregistrés entre le deuxième et le troisième trimestre avaient été beaucoup plus importants que ceux que nous avons observé entre le troisième et le quatrième trimestre dans tous les marchés du Grand Montréal à l’exception de la Rive-Sud, ce qui indique que la correction des prix s’est adoucie au dernier trimestre de l’année et que nous nous dirigeons vers une stabilisation. »

Dans le centre de Montréal, le prix de l’agrégat a diminué de 3,4 % en glissement annuel pour atteindre 646 600 au quatrième trimestre de 2022. Durant cette même période, le prix médian d’une maison unifamiliale détachée a fléchi de 5,9 % pour atteindre 1 036 500 $, alors que le prix médian d’une copropriété a augmenté de 3,4 % pour atteindre 527 100 $.

« Les régions et banlieues du Québec ont attiré un nombre sans précédent d’acheteurs pendant la pandémie, poussant la valeur marchande des propriétés à des sommets », affirme M. St-Pierre. « Comme la correction des prix a touché les régions avec un retard sur les marchés de la métropole, nous nous attendons à ce que la tendance que nous avons connue au cours des trois dernières années soit inversée et que la demande immobilière reprenne à Montréal, tandis que les régions connaîtront à leur tour un recul des prix. Nous devrions enregistrer une stabilisation des prix, puis une croissance modeste à modérée dans le Grand Montréal lorsque les taux d’intérêt commenceront à diminuer, possiblement à la fin de 2023 ou dans la première moitié de 2024. »

En décembre, Royal LePage a publié une prévision selon laquelle le prix de l’agrégat dans la région du Grand Montréal diminuera de 2,0 % au quatrième trimestre de 2023 par rapport au même trimestre en 2022.

Tableau des prix – 4e trimestre 2022: rlp.ca/T4-2022-prix-des-maisons
Tableau des prévisions 2022:
rlp.ca/T4-2022-previsions

Région du Grand Toronto

Au cours du quatrième trimestre de 2022, le prix de l’agrégat dans la région du Grand Toronto a diminué de 4,6 % par rapport au même trimestre en 2021 pour atteindre 1 068 500 $ et a fléchi de 2,7 % sur une base trimestrielle. Il s’agit de la troisième baisse trimestrielle consécutive.

Un examen par type de propriété montre que le prix médian d’une maison unifamiliale détachée a enregistré une baisse de 6,7 % par rapport à la même période l’an dernier pour s’établir à 1 325 900 $, tandis que le prix médian d’une copropriété a augmenté de 2,7 % pour atteindre 683 100 $ durant cette même période.

« Pour la première fois depuis plusieurs années, le marché immobilier de la région du Grand Toronto a affiché un retour à des tendances saisonnières plus normales, avec des niveaux d’activité en baisse à l’approche du début de l’hiver et de la période des Fêtes », mentionne Karen Yolevski, chef des opérations, Royal LePage Real Estate Services ltée. « La hausse des taux d’intérêt a jeté de l’eau froide sur la demande de propriétés dans la région, comparativement à une grande partie de 2020 et à toute l’année 2021, qui ont été extrêmement actives et ont enregistré des hausses de prix importantes. »

Au cours du quatrième trimestre de 2022, le prix de l’agrégat dans la ville de Toronto a enregistré une baisse de 4,5 % par rapport au même trimestre en 2021 pour s’établir à

1 086 700 $. Durant cette même période, le prix médian d’une maison unifamiliale détachée a diminué de 4,0 % par rapport au même trimestre l’an dernier pour s’établir à 1 517 300 $, tandis que le prix médian d’une copropriété a enregistré une baisse de 4,2 % pour atteindre 681 500 $.

« Même si le prix des propriétés à Toronto et dans les environs a baissé par rapport au sommet atteint, l’abordabilité reste un véritable défi pour plusieurs personnes dans la deuxième ville la plus chère du Canada. Lorsque les taux d’intérêt se seront stabilisés, je crois que plusieurs acheteurs potentiels qui se tiennent à l’écart du marché y reviendront », mentionne Mme Yolevski. « Alors que des niveaux d’immigration record ont été atteints l’an dernier et que des chiffres semblables sont attendus en 2023, une demande additionnelle sera placée sur une région aux prises avec une pénurie chronique de propriétés sur le marché, que cette demande provienne de la part des nouveaux arrivants eux-mêmes ou des investisseurs qui cherchent à profiter d’une hausse de la demande de location. »

Selon Mme Yolevski, tandis qu’un nombre record d’achèvements de copropriétés est prévu cette année dans la région du Grand Toronto, la région pourrait accueillir un regain bienvenu de nouveaux logements cette année.

En décembre, Royal LePage a publié une prévision selon laquelle le prix de l’agrégat dans la région du Grand Toronto diminuera de 2,0 % au quatrième trimestre de 2023 par rapport au même trimestre en 2022.

Tableau des prix – 4e trimestre 2022: rlp.ca/T4-2022-prix-des-maisons
Tableau des prévisions 2022:
rlp.ca/T4-2022-previsions

Région du Grand Vancouver

Au cours du quatrième trimestre de 2022, le prix de l’agrégat dans la région du Grand Vancouver a diminué de 3,5 % par rapport au même trimestre en 2021 pour atteindre 1 208 900 $ et a fléchi de 3,3 % sur une base trimestrielle. Il s’agit de la troisième baisse trimestrielle consécutive.

Un examen par type de propriété montre que le prix médian d’une maison unifamiliale détachée a enregistré une baisse de 3,7 % par rapport à la même période l’an dernier pour s’établir à 1 643 900 $, tandis que le prix médian d’une copropriété a augmenté de 2,0 % pour atteindre 731 700 $ durant cette même période.

« Au cours des derniers mois, les niveaux d’activité dans le Grand Vancouver ont été typiques pour cette période de l’année, ce que nous n’avions pas vu depuis la période précédant le boom immobilier de la pandémie. Même si plusieurs acheteurs attendent toujours que les prix atteignent un prix plancher, des transactions sont effectuées, l’activité étant plus forte dans certaines parties de la région », mentionne Randy Ryalls, directeur général, Royal LePage Sterling Realty. « Le nombre de propriétés sur le marché étant toujours très limité, les prix n’ont pas baissé de façon spectaculaire. Je pense qu’une grande partie de la baisse est déjà derrière nous. »

Au cours du quatrième trimestre, le prix de l’agrégat dans la ville de Vancouver a connu une baisse de 2,1 % par rapport au même trimestre en 2021. Durant cette même période, le prix médian d’une maison unifamiliale détachée a enregistré une baisse de 4,0 % pour s’établir à 2 397 800 $, tandis que le prix médian d’une copropriété a fléchi de 0,5 % pour atteindre 784 400 $.

« La demande de logements a ralenti, mais nous nous rapprochons des niveaux normaux. Je m’attends à voir plusieurs acheteurs revenir sur le marché au printemps et à l’été, une fois que les taux d’intérêt se seront stabilisés et que les acheteurs et les vendeurs se seront adaptés à la nouvelle normalité », ajoute M. Ryalls. « Lorsque les acheteurs seront au rendez-vous, les vendeurs suivront. »

En décembre, Royal LePage a publié une prévision selon laquelle le prix de l’agrégat dans la région du Grand Vancouver diminuera de 1,0 % au quatrième trimestre de 2023 par rapport au même trimestre en 2022.

Tableau des prix – 4e trimestre 2022: rlp.ca/T4-2022-prix-des-maisons
Tableau des prévisions 2022:
rlp.ca/T4-2022-previsions

Ottawa

Au cours du quatrième trimestre de 2022, le prix de l’agrégat dans la ville d’Ottawa a diminué de 2,7 % par rapport au même trimestre en 2021 pour atteindre 719 900 $ et a fléchi de 3,3 % sur une base trimestrielle. Il s’agit de la troisième baisse trimestrielle consécutive.

Un examen par type de propriété montre que le prix médian d’une maison unifamiliale détachée a enregistré une baisse de 5,7 % par rapport à la même période l’an dernier pour s’établir à 826 300 $, tandis que le prix médian d’une copropriété a diminué de 8,1 % pour atteindre 383 700 $ durant cette même période.

« Le marché immobilier d’Ottawa tend à revenir aux normes d’avant la pandémie, ce qui se traduit par des conditions de marché plus saines pour tous. Au quatrième trimestre, le prix des propriétés a continué de baisser par rapport aux sommets atteints pendant la pandémie, alors que le nombre de propriétés sur le marché s’est quelque peu accru », signale Jason Ralph, courtier accrédité, Royal LePage Team Realty. « Le ralentissement du marché est en partie dû au scénario de l’œuf ou la poule : plusieurs acheteurs attendent une bonne affaire alors que les prix continuent de baisser et certains vendeurs se sont abstenus de mettre leur propriété en vente en attendant que la demande des acheteurs augmente. Même si plusieurs acheteurs ont choisi de reporter leur projet d’achat en attendant de voir de quelle manière les taux d’intérêt évolueront, nous savons qu’il y a une forte demande refoulée, en particulier dans le segment des acheteurs d’une première maison. Dès que les taux d’intérêt se stabiliseront, j’anticipe une reprise de la demande. »

Selon M. Ralph, les propriétés situées dans les banlieues entourant le centre-ville d’Ottawa se sont avérées plus résistantes aux baisses de prix, les retraités et les acheteurs d’une première maison se déplaçant vers la périphérie de la ville à la recherche de plus d’espace et d’un prix abordable. Si les taux d’intérêt se stabilisent au cours des premiers mois de 2023, il s’attend qu’un plus grand nombre de vendeurs mettront leur propriété sur le marché.

« Tous les signes pointent vers un marché plus équilibré en 2023 », ajoute M. Ralph. « Ces derniers temps, les taux d’intérêt et l’inflation ont été des indicateurs clés de l’activité immobilière. Une stabilisation ou une baisse des taux d’emprunt renforcera la confiance des consommateurs, ce qui aura pour effet de stimuler l’activité sur le marché d’Ottawa. »

En décembre, Royal LePage a publié une prévision selon laquelle le prix de l’agrégat dans la ville d’Ottawa augmentera de 2,0 % au quatrième trimestre de 2023 par rapport au même trimestre en 2022.

Tableau des prix – 4e trimestre 2022: rlp.ca/T4-2022-prix-des-maisons
Tableau des prévisions 2022:
rlp.ca/T4-2022-previsions

Calgary

Au cours du quatrième trimestre de 2022, le prix de l’agrégat dans la ville de Calgary a augmenté de 3,9 % par rapport au même trimestre en 2021 pour atteindre 599 100 $ et a fléchi de 1,7 % sur une base trimestrielle. Il s’agit de la deuxième baisse trimestrielle consécutive.

Un examen par type de propriété montre que le prix médian d’une maison unifamiliale détachée a enregistré une hausse de 5,5 % par rapport à la même période l’an dernier pour s’établir à 686 500 $, tandis que le prix médian d’une copropriété a augmenté de 4,0 % pour atteindre 233 700 $ durant cette même période.

« En raison de la faiblesse de l’offre et du manque de nouvelles inscriptions, le prix des propriétés à Calgary continue d’augmenter par rapport à la même période l’an dernier, bien que l’activité globale dans la région ait été plus faible au quatrième trimestre qu’au même trimestre en 2021, une période qui avait connu une activité supérieure à la normale », souligne Corinne Lyall, dirigeante-propriétaire, Royal LePage Benchmark. « L’augmentation du coût de la vie et la hausse des taux d’intérêt ont quelque peu freiné la demande, mais un nombre constant d’acheteurs restent actifs sur le marché. La demande d’acheteurs de l’extérieur de la province a été constante, ceux recherchant une propriété abordable dans une ville où ils peuvent en avoir plus pour leur argent et se permettre une plus grande propriété continuant d’affluer dans la région. »

Selon Mme Lyall, la vigueur du marché de l’emploi et l’économie solide de la ville continuent d’attirer les jeunes de tout le pays. Par conséquent, le prix des propriétés à Calgary s’est avéré plus résilient que dans d’autres grandes villes où il a fléchi depuis que la Banque du Canada a commencé à hausser les taux d’intérêt.

« Je crois qu’un marché de printemps dynamique se profile à l’horizon. Plusieurs acheteurs qui se sont tenus à l’écart du marché en ont assez d’attendre et y reviendront au premier signe de stabilisation des taux d’emprunt. Une fois que la demande aura repris, les vendeurs se sentiront plus à l’aise de mettre leur propriété en vente, ce qui permettra de mettre sur le marché les propriétés dont nous avons tant besoin », ajoute Mme Lyall.

En décembre, Royal LePage a publié une prévision selon laquelle le prix de l’agrégat dans la ville de Calgary augmentera de 1,5 % au quatrième trimestre de 2023 par rapport au même trimestre en 2022.

Tableau des prix – 4e trimestre 2022: rlp.ca/T4-2022-prix-des-maisons
Tableau des prévisions 2022:
rlp.ca/T4-2022-previsions

Edmonton

Au cours du quatrième trimestre de 2022, le prix de l’agrégat dans la ville d’Edmonton a légèrement diminué de 0,3 % par rapport au même trimestre en 2021 pour atteindre 427 100 $ et a fléchi de 4,1 % sur une base trimestrielle. Il s’agit de la deuxième baisse trimestrielle consécutive.

Un examen par type de propriété montre que le prix médian d’une maison unifamiliale détachée a enregistré une baisse de 1,1 % par rapport à la même période l’an dernier pour s’établir à 464 500 $, tandis que le prix médian d’une copropriété est resté essentiellement stable, augmentant de 0,3 % pour atteindre 194 100 $ durant cette même période.

« Au cours des derniers mois de 2022, l’activité sur le marché immobilier d’Edmonton a été relativement faible, alors que le retour des tendances saisonnières hivernales et une pénurie de propriétés sur le marché ont tenu les acheteurs à l’écart », indique Tom Shearer, dirigeant-propriétaire, Royal LePage Noralta Real Estate. « Contrairement aux grands centres urbains du Canada, qui ont connu des fluctuations de prix plus prononcées au cours de la dernière année, le prix des propriétés à Edmonton demeure stable. Je m’attends à ce que cela se poursuive pendant la première partie de cette année. »

Selon M. Shearer, la région est toujours une destination populaire pour les acheteurs de l’extérieur de la province et il prévoit que cette tendance se poursuivra, surtout lorsque les taux d’intérêt se stabiliseront et que la concurrence sur les marchés populaires de l’Ontario et de la Colombie-Britannique se resserrera à nouveau.

« Le nombre de propriétés sur le marché dans les quartiers populaires reste extrêmement bas et les nouvelles constructions ont ralenti en raison de l’augmentation du coût des matériaux et de la main-d’œuvre », précise M. Shearer. « Je m’attends à un resserrement des conditions du marché au printemps et à l’été, lorsque les niveaux d’activité reprendront. »

En décembre, Royal LePage a publié une prévision selon laquelle le prix de l’agrégat dans la ville d’Edmonton augmentera de 1,0 % au quatrième trimestre de 2023 par rapport au même trimestre en 2022.

Tableau des prix – 4e trimestre 2022: rlp.ca/T4-2022-prix-des-maisons
Tableau des prévisions 2022:
rlp.ca/T4-2022-previsions

Halifax

Au cours du quatrième trimestre de 2022, le prix de l’agrégat dans la ville d’Halifax a diminué de 3,3 % par rapport au même trimestre en 2021 pour atteindre 469 000 $ et a fléchi de 4,4 % sur une base trimestrielle. Il s’agit de la deuxième baisse trimestrielle consécutive.

Un examen par type de propriété montre que le prix médian d’une maison unifamiliale détachée a enregistré une baisse de 2,7 % par rapport à la même période l’an dernier pour s’établir à 528 100 $, tandis que le prix médian d’une copropriété a augmenté de 1,4 % pour atteindre 394 100 $ durant cette même période.

« Les ventes de propriétés dans la région d’Halifax demeurent faibles. La concurrence a commencé à diminuer à la fin de l’été et cette tendance s’est poursuivie au quatrième trimestre, les acheteurs et les vendeurs préférant faire preuve de patience dans cet environnement de taux d’intérêt en hausse pour réévaluer leurs finances personnelles », rapporte Matt Honsberger, dirigeant-propriétaire, Royal LePage Atlantic. « Les acheteurs qui ont le luxe d’avoir du temps attendent que le prix des propriétés baisse encore, tandis que les vendeurs se tiennent à l’écart du marché en attendant que les acheteurs y reviennent. Cette stagnation dans le marché entraîne un ralentissement de l’activité, mais je prévois que cette tendance s’estompera au printemps, si les hausses de taux d’intérêt ralentissent ou prennent fin. »

M. Honsberger a noté que l’offre réduite, qui se situe toujours à un peu moins de deux mois d’inventaire et qui a parfois diminué jusqu’à un demi-mois d’inventaire, a été proportionnelle à la demande plus faible du marché. Or, à l’approche du marché printanier, il s’attend à une augmentation de l’offre et de la demande des consommateurs.

« J’imagine que nous assisterons au retour d’un marché printanier vigoureux, mais plus calme que celui que nous avons connu en 2022. Je crois que plusieurs personnes ont presque terminé d’attendre », indique M. Honsberger. « J’envisage que le prix des propriétés se maintiendra bien à Halifax lorsque les acheteurs reviendront sur le marché. »

De plus, la population croissante de la ville continuera à soutenir la demande du marché, ajoute M. Honsberger.

En décembre, Royal LePage a publié une prévision selon laquelle le prix de l’agrégat dans la ville d’Halifax augmentera de 0,5 % au quatrième trimestre de 2023 par rapport au même trimestre en 2022.

Tableau des prix – 4e trimestre 2022: rlp.ca/T4-2022-prix-des-maisons
Tableau des prévisions 2022:
rlp.ca/T4-2022-previsions

Winnipeg

Au cours du quatrième trimestre de 2022, le prix de l’agrégat dans la ville de Winnipeg a augmenté de 1,1 % par rapport au même trimestre en 2021 pour atteindre 361 000 $ et a fléchi de 3,1 % sur une base trimestrielle. Il s’agit de la deuxième baisse trimestrielle consécutive.

Un examen par type de propriété montre que le prix médian d’une maison unifamiliale détachée a enregistré une hausse modeste de 0,8 % par rapport à la même période l’an dernier pour s’établir à 393 800 $, tandis que le prix médian d’une copropriété a augmenté de 7,7 % pour atteindre 251 600 $ durant cette même période.

« Bien que les prix des maisons à Winnipeg aient baissé depuis leur sommet, la région s’en est mieux tirée que les grands centres urbains du Canada depuis que la Banque du Canada a commencé à relever les taux d’intérêt en mars dernier. Les gains de prix pendant le boom immobilier pandémique ont été plus modérés dans la ville par rapport à d’autres régions du pays », mentionne

Michael Froese, courtier et gestionnaire, Royal LePage Prime Real Estate. « Nous pensons que nous avons atteint, ou que nous nous sommes rapprochés, du point le plus bas de la baisse des prix, et que nous nous dirigeons vers un retour progressif à une activité saisonnière normale. »

Selon M. Froese, la faiblesse de l’offre de propriétés sur le marché a aussi contribué à contenir la baisse des prix.

« Même si les ventes sont en baisse par rapport aux normes historiques, il y a peu de nouvelles inscriptions sur le marché en ce moment. Je m’attends à ce que la demande reprenne au printemps, lorsque les acheteurs seront convaincus que les taux d’intérêt se seront stabilisés. Et l’offre suivra peu après », souligne M. Froese. « Les acheteurs devront peut-être ajuster leur budget, mais ceux qui sont motivés à entrer sur le marché ou qui cherchent une propriété plus haut de gamme que la leur seront impatients de le faire avant que la concurrence ne s’intensifie à nouveau. »

En décembre, Royal LePage a publié une prévision selon laquelle le prix de l’agrégat dans la ville de Winnipeg diminuera de 1,0 % au quatrième trimestre de 2023 par rapport au même trimestre en 2022.

Tableau des prix – 4e trimestre 2022: rlp.ca/T4-2022-prix-des-maisons
Tableau des prévisions 2022:
rlp.ca/T4-2022-previsions

Regina

Au cours du quatrième trimestre de 2022, le prix de l’agrégat dans la ville de Regina est resté essentiellement stable, diminuant de seulement 0,1 % par rapport au même trimestre en 2021, pour atteindre 359 600 $ et a fléchi de 2,8 % sur une base trimestrielle. Il s’agit de la deuxième baisse trimestrielle consécutive.

Un examen par type de propriété montre que le prix médian d’une maison unifamiliale détachée a enregistré une hausse modeste de 0,3 % par rapport à la même période l’an dernier pour s’établir à 388 800 $, tandis que le prix médian d’une copropriété a augmenté de 6,2 % pour atteindre 216 900 $ durant cette même période.

« Comme c’est souvent le cas pendant les mois d’hiver, l’activité a ralenti au cours du dernier trimestre en 2022 et au début de la nouvelle année, et il est probable qu’il en soit ainsi jusqu’au printemps », rapporte Mike Duggleby, dirigeant-propriétaire, Royal LePage Regina Realty. « Si la météo est clémente, la demande pourrait reprendre dès la fin du mois de février ou le début du mois de mars, même si je m’attends à un printemps moins dynamique que les deux dernières années. L’augmentation du coût des emprunts et des biens de consommation courante a affaibli la demande dans la région. »

Selon M. Duggleby, les prix sur le marché de la location de la ville ont augmenté régulièrement et rapidement, puisque plusieurs acheteurs potentiels ont été écartés du marché de la revente en raison des prix.

« Même si les maisons unifamiliales ont toujours été le type de propriété le plus populaire à Regina, je m’attends à ce qu’une hausse de la demande de copropriétés entraîne une augmentation des prix dans ce segment au cours de la prochaine année. La demande pour des propriétés d’entrée de gamme plus abordables sera très forte lorsque les acheteurs écartés du marché, en particulier les acheteurs d’une première maison, y reviendront avec des budgets réduits et des coûts hypothécaires plus élevés. »

En décembre, Royal LePage a publié une prévision selon laquelle le prix de l’agrégat dans la ville de Regina diminuera de 1,5 % au quatrième trimestre de 2023 par rapport au même trimestre en 2022.

Tableau des prix – 4e trimestre 2022: rlp.ca/T4-2022-prix-des-maisons
Tableau des prévisions 2022:
rlp.ca/T4-2022-previsions

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À propos de l’Étude sur le prix des maisons de Royal LePage

L’Étude sur le prix des maisons de Royal LePage présente des renseignements sur les trois types d’habitation les plus courants, à l’échelle nationale et dans les 62 plus grands marchés immobiliers au pays. Les valeurs des maisons présentées dans l’Étude sur le prix des maisons de Royal LePage sont fondées sur la Synthèse du marché immobilier canadien de Royal LePage, un document produit chaque trimestre à l’aide des données de l’entreprise, en plus des données analytiques de sa société sœur, RPS Solutions pour propriétés résidentielles, la source de confiance pour les renseignements et les analyses sur le secteur immobilier résidentiel au Canada. Les commentaires sur l’immobilier et les prévisions quant aux valeurs sont fournis par des spécialistes en immobilier résidentiel de Royal LePage à partir de leurs opinions et de leur connaissance du marché.

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Au service des Canadiens depuis 1913, Royal LePage est le premier fournisseur au pays de services aux agences immobilières, grâce à son réseau de près de 20 000 professionnels de l’immobilier répartis dans 600 bureaux partout au Canada. Royal LePage est la seule entreprise immobilière au Canada à posséder son propre organisme de bienfaisance, la Fondation Un toit pour tous de Royal LePage, qui vient en aide aux centres d’hébergement pour femmes et enfants ainsi qu’aux programmes éducatifs visant à mettre fin à la violence familiale. Royal LePage est une société affiliée de Bridgemarq Real Estate Services inc., entreprise inscrite à la Bourse de Toronto sous le symbole « TSX:BRE ». Pour en savoir davantage, veuillez consulter www.royallepage.ca.

Contact média:

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[1] Centre de statistiques de l’ACI qui présente des statistiques nationales, provinciales et locales sur les propriétés résidentielles, y compris l’activité sur le marché de la revente, les nouvelles inscriptions, les inscriptions en vigueur, le prix moyen et les mois d’inventaire.

[2] Statistique Canada, Recensement de la population de 2021, https://www12.statcan.gc.ca/census-recensement/2021/

[3] Gouvernement du Canada, 3 janvier 2023, https://www.canada.ca/fr/immigration-refugies-citoyennete/nouvelles/2022/12/le-canada-accueille-un-nombre-record-de-nouveaux-arrivants-en-2022.html

[4] Banque du Canada, 7 décembre 2022, https://www.banqueducanada.ca/2022/12/fad-communique-2022-12-07/