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La ruée vers les propriétés récréatives au Canada tire à sa fin : les prix des propriétés devraient s’adoucir dans le contexte de ralentissement de l’activité

Le prix de l’agrégat national d’une propriété dans les marchés récréatifs devrait fléchir de 4,5 % en 2023 alors que les acheteurs écartés du marché attendent qu’il y ait une plus grande offre de propriétés et une plus grande stabilité économique 

Faits saillants :

  • En 2022, le prix de l’agrégat national d’une résidence unifamiliale dans le marché des propriétés récréatives au Canada a augmenté de 11,7 % par rapport à l’année précédente, atteignant 619 900 $.
  • En 2022, à l’échelle nationale, le prix de l’agrégat d’une propriété unifamiliale au bord de l’eau et d’une copropriété a augmenté respectivement de 9,5 % et de 16,6 % par rapport à l’année précédente.
  • En 2022, le prix de l’agrégat d’une copropriété sur le marché des propriétés récréatives du Québec a connu la plus forte appréciation provinciale par rapport à l’année précédente, enregistrant une hausse de 22,3 %.
  • L’Alberta est le seul marché récréatif provincial qui devrait connaître une appréciation des prix en 2023 (+0,5 %).
  • Le Québec et l’Ontario devraient connaître les plus fortes baisses de prix des propriétés récréatives en 2023, avec des baisses prévues de 8 % et de 5 %, respectivement, par rapport à 2022.
  • Plus de la moitié (57 %) des experts en matière de propriétés récréatives au pays rapportent un nombre de propriétés sur le marché inférieur à celui de l’année dernière dans leur région respective et 65 % rapportent que ce nombre est inférieur à celui d’avant la pandémie. 

TORONTO (Ontario), 28 mars 2023 – Selon Royal LePage, le prix de l’agrégat d’une propriété unifamiliale dans les régions récréatives du Canada devrait diminuer de 4,5 % en 2023 comparativement à 2022, et atteindre 592 005 $, alors que l’activité au sein de ce segment du marché immobilier s’essouffle. Cette situation s’explique par la baisse de la demande due à l’incertitude économique et par le nombre limité de propriétés disponibles qui, quant à lui, a contribué à la stabilité des prix. Malgré une baisse modeste attendue cette année, le prix de l’agrégat national devrait demeurer de 32 % plus élevé qu’en 2020, après deux ans de hausses dans les deux chiffres dans les marchés récréatifs du Canada.

En 2023, tous les marchés récréatifs provinciaux du Canada devraient connaître une baisse du prix des maisons unifamiliales, à l’exception de l’Alberta qui devrait connaître une hausse de 0,5 %. La plus forte dépréciation des prix, soit -8,0 %, est attendue au Québec.

En 2022, le prix de l’agrégat d’une maison unifamiliale dans les régions récréatives du Canada a augmenté de 11,7 % par rapport à l’année précédente pour atteindre 619 900 $. Cette hausse s’ajoute aux gains réalisés en 2021, année au cours de laquelle les prix avaient augmenté de 26,6 % par rapport à l’année précédente. Lorsqu’il est ventilé par type de propriété, le prix de l’agrégat d’une propriété unifamiliale au bord de l’eau a augmenté de 9,5 % par rapport à l’année précédente pour atteindre 736 900 $ en 2022, tandis que le prix de l’agrégat d’une copropriété a augmenté de 16,6 % pour atteindre 432 000 $ au cours de la même période.

« Après deux ans de concurrence constante tout au long de l’année, les marchés de propriétés récréatives au Canada ont ralenti et ont renoué avec les modèles de vente saisonniers traditionnels, a déclaré Phil Soper, président et chef de la direction de Royal LePage. Bien que les hausses de taux d’intérêt aient moins d’impact sur le marché des propriétés récréatives que sur celui des maisons en milieu urbain, parce que les familles mettent généralement plus d’argent en mise de fonds et empruntent moins, l’inflation générale des prix à la consommation, combinée à une grave pénurie de propriétés à vendre, a freiné l’activité. Les acheteurs qui sont actifs sur le marché actuel semblent prêts à attendre pour trouver la bonne propriété, ce qui contraste fortement avec ce que nous avons connu pendant la pandémie. »

Si le nombre limité de propriétés sur le marché constitue un défi pour les acheteurs à la recherche d’un chalet au bord d’un lac ou dans la forêt, la contraction simultanée de la demande a entraîné un retour à des conditions de marché plus normales.

Retour à l’équilibre: L’offre et la demande diminuent dans les régions récréatives

Selon un sondage mené auprès de plus de 200 professionnels du marché canadien des propriétés récréatives de Royal LePage,[1] 57 % des personnes interrogées ont signalé une diminution du nombre de propriétés sur le marché cette année par rapport à l’année dernière. Parallèlement, 51 % des personnes interrogées ont déclaré avoir constaté une baisse de la demande de propriétés récréatives dans leur région par rapport à la même période l’année dernière. Comparativement aux niveaux typiques d’avant la pandémie, 65 % des experts du marché des propriétés récréatives à l’échelle nationale ont rapporté un nombre de propriétés sur le marché plus limité, tandis qu’une majorité d’entre eux ont déclaré une demande similaire (38 %) ou supérieure (38 %).

« Les acheteurs de propriétés récréatives ont tendance à acheter pour les loisirs et pour enrichir leur vie. Autrement dit, ils achètent pour combler une envie par rapport à un besoin. « Contrairement aux acheteurs résidentiels traditionnels qui peuvent avoir besoin d’acquérir rapidement une nouvelle maison lors d’un changement de vie important, les acheteurs de propriétés récréatives ont l’avantage de disposer de temps pour trouver la propriété qui correspond à leurs besoins particuliers. »

À l’échelle nationale, 28 % des experts en propriétés récréatives interrogés ont déclaré que la tendance des propriétaires à retourner dans des communautés urbaines ou suburbaines après avoir déménagé dans leur région à temps plein pendant la pandémie est quelque peu courante, tandis que 56 % d’entre eux ont déclaré que cette tendance n’était pas courante sur leur marché. C’est au Canada atlantique, une région particulièrement prisée par les gens ayant déménagé pendant la pandémie, qu’on observe le pourcentage le plus élevé d’experts, soit 46 %, indiquant que le retour dans les régions urbaines ou suburbaines est quelque peu courant dans leur région.

« Pendant la pandémie, alors que les bureaux étaient fermés et que les gens travaillaient à domicile, les Canadiens ont découvert qu’une propriété récréative pouvait servir de résidence principale et qu’ils pouvaient alors profiter de l’exonération des gains en capital, a conclu M. Soper. L’internet à haute vitesse étant désormais facilement accessible dans de nombreux marchés ruraux, les familles ont afflué vers les régions de villégiature pour mettre plus d’espace entre elles et leurs voisins et pour profiter de la nature, en particulier lorsque les lieux culturels et sportifs, ainsi que les boutiques et restaurants des villes étaient fermés. De nombreuses entreprises urbaines exigent désormais que leurs employés soient au bureau au moins quelques jours par semaine, ce qui rend les longs trajets difficiles. Pour plusieurs, la vie à temps plein dans une région de chalets a perdu de son éclat romantique, ce qui signifie que nous considérons de nouveau le chalet comme une escapade estivale et de fin de semaine pour fuir la vie urbaine. »

Tableau: Prévisions 2023 de Royal LePage et prix des propriétés récréatives (2022) : rlp.ca/tableau_rapportproprietesrecreatives2023

Québec 

En 2022, le prix de l’agrégat d’une maison unifamiliale sur le marché des propriétés récréatives du Québec a augmenté de 16,1 % par rapport à l’année précédente pour atteindre 373 400 $. Au cours de la même période, le prix de l’agrégat d’une propriété unifamiliale riveraine a augmenté de 17,3 % pour atteindre 480 200 $, tandis que le prix de l’agrégat d’une copropriété a connu une hausse de 22,3 % pour s’établir à 341 900 $.

Selon un sondage de Royal LePage mené auprès d’experts du marché des propriétés récréatives, 53 % des personnes interrogées au Québec ont déclaré que le nombre de propriétés sur le marché était inférieur à celui de l’année dernière et 79 % ont déclaré que ce nombre était aussi inférieur aux niveaux typiques d’avant la pandémie. Dans la province, la demande de propriétés récréatives a également diminué de manière importante, 76 % des personnes interrogées indiquant que la demande était moins importante cette année que l’année dernière et 35 % d’entre elles signalant qu’elle était inférieure à celle d’une année typique d’avant la pandémie.

« Nous sommes dans un marché à deux vitesses dans lequel on observe des scénarios très contrastants », a dit Éric Léger, courtier immobilier agréé, Royal LePage Humania dans les Laurentides. « D’un côté, on a une augmentation continue de l’inventaire de propriétés à vendre et des vendeurs motivés prêts à ajuster leur prix à la baisse, et de l’autre, des situations d’offres multiples lorsque la propriété est idéalement située, bien entretenue et affichée à un prix juste. Il peut être difficile pour les consommateurs de suivre les tendances du marché parce que nous sommes encore dans une transition. Au cours des mois à venir, les propriétaires de résidences secondaires dans la région pourraient devoir revoir leurs priorités au moment où ils seront appelés à renégocier leur entente hypothécaire à un taux d’intérêt considérablement plus élevé. »

Selon ce même sondage, 26 % des experts en propriétés récréatives du Québec ont déclaré avoir observé une légère augmentation du nombre d’acheteurs ayant l’intention d’utiliser leur propriété récréative à des fins locatives dans leur région par rapport à l’année dernière, tandis que 18 % des personnes interrogées ont fait état d’une augmentation importante de cette tendance.

« Le marché immobilier des Cantons-de-l’Est que nous connaissons aujourd’hui est très différent de celui des trois dernières années », explique Véronique Boucher, courtier immobilier résidentiel, Royal LePage Au Sommet à Magog. « Les acheteurs sont plus posés, négocient et prennent le temps de bien analyser leurs besoins et leur capacité financière avant de se lancer. Alors qu’elles avaient presque disparu pendant le boum immobilier de la pandémie, les offres d’achat conditionnelles à la vente d’une propriété ont fait un grand retour en deuxième moitié de 2022, signe que nous sommes dans un marché beaucoup plus équilibré et équitable. Les vendeurs ne sont pas en reste, puisque la valeur des propriétés demeure élevée, mais ils doivent s’adapter à la négociation. Les scénarios d’offres multiples et de surenchère ne sont plus la norme, mais surviennent lorsque la propriété est affichée au bon prix et qu’elle offre un clé en mains. »

En 2023, le prix de l’agrégat d’une maison unifamiliale dans les régions récréatives du Québec devrait connaître une baisse de 8 % et atteindre 343 528 $. 

Tableau: Prévisions 2023 de Royal LePage et prix des propriétés récréatives (2022) : rlp.ca/tableau_rapportproprietesrecreatives2023

Canada atlantique

En 2022, le prix de l’agrégat d’une maison unifamiliale sur le marché des propriétés récréatives de la côte Est a augmenté de 17,2 % par rapport à l’année précédente pour atteindre 279 900 $. Au cours de la même période, le prix de l’agrégat d’une propriété unifamiliale riveraine a augmenté de 9,1 % pour atteindre 388 500 $, tandis que le prix de l’agrégat d’une copropriété a connu une hausse de 18,6 % pour s’établir à 345 000 $.

Selon un sondage de Royal LePage mené auprès d’experts du marché des propriétés récréatives, 62 % des personnes interrogées au Canada atlantique ont déclaré que le nombre de propriétés sur le marché était inférieur à celui de l’année dernière et 69 % ont déclaré que ce nombre était aussi inférieur aux niveaux typiques d’avant la pandémie. Dans la région, la demande de propriétés récréatives a également diminué de manière importante, 46 % des personnes interrogées indiquant que la demande était moins importante cette année que l’année dernière.

« Les parties des deux côtés de la transaction attendent une meilleure affaire : les acheteurs de propriétés récréatives restent à l’écart du marché en attendant que le nombre de propriétés inscrites augmente, tandis que les vendeurs attendent des offres plus élevées et des enchères concurrentielles. Mais les scénarios d’offres multiples et les maisons vendues au-delà du prix demandé ne sont pas aussi courants aujourd’hui qu’ils l’étaient pendant le boom de la pandémie », souligne Corey Huskilson, courtier, Royal LePage Atlantic à South Shore, en Nouvelle-Écosse. « À l’aube du marché printanier, je m’attends à ce que l’activité s’intensifie, mais que les prix restent stables, l’offre et la demande demeurant relativement équilibrées. »

Pendant la pandémie, contraints de travailler à distance, des Canadiens d’un bout à l’autre du pays ont afflué dans les provinces maritimes pour profiter du style de vie et posséder une maison à un prix beaucoup plus abordable que dans les grandes villes. Selon le sondage, 46 % des experts du marché des propriétés récréatives du Canada atlantique ont déclaré que la tendance des propriétaires à retourner dans des communautés urbaines ou suburbaines après avoir déménagé à temps plein dans leur région pendant la pandémie était quelque peu courante, tandis qu’un autre 8 % ont déclaré qu’elle était très courante. Par ailleurs, un nombre égal de personnes interrogées (46 %) ont déclaré que cette tendance n’était pas courante dans leur région.

« La majorité des acheteurs de propriétés récréatives dans la presqu’île d’Avalon sont à la recherche d’une propriété pour leur retraite ou sont des locaux qui reviennent d’autres régions du pays et qui veulent une propriété secondaire où se rendre dans leur temps libre », mentionne Tim Crosbie, courtier et propriétaire, Royal LePage Property Consultants, à St-Jean-de-Terre-Neuve. « Le prix des maisons a augmenté au cours de la dernière année, tout comme les taux d’intérêt, ce qui a incité certains acheteurs à mettre fin à leur projet d’acquisition. Si la plupart des acheteurs de propriétés secondaires de la région sont motivés à trouver une propriété qui répond à leurs besoins particuliers, ils sont toutefois prêts à attendre que la propriété qui leur convient soit à leur portée financière. »

M. Crosbie est d’avis que la baisse de la demande des acheteurs découle de la hausse des taux d’intérêt et qu’une réduction des coûts d’emprunt encouragerait probablement un plus grand nombre d’acheteurs à revenir sur le marché.

En 2023, le prix de l’agrégat d’une maison unifamiliale dans les régions récréatives du Canada atlantique devrait connaître une modeste baisse de 3,0 % et atteindre 271 503 $.

Tableau: Prévisions 2023 de Royal LePage et prix des propriétés récréatives (2022) : rlp.ca/tableau_rapportproprietesrecreatives2023

Ontario

En 2022, le prix de l’agrégat d’une maison unifamiliale sur le marché des propriétés récréatives de l’Ontario a augmenté de 7,3 % par rapport à l’année précédente pour atteindre 634 800 $. Au cours de la même période, le prix de l’agrégat d’une propriété unifamiliale riveraine a augmenté de 8,9 % pour atteindre 1 006 600 $, tandis que le prix de l’agrégat d’une copropriété a connu une hausse de 15,1 % pour s’établir à 510 900 $.

Selon un sondage de Royal LePage mené auprès d’experts du marché des propriétés récréatives, 61 % des personnes interrogées en Ontario ont déclaré que le nombre de propriétés sur le marché était inférieur à celui de l’année dernière et 59 % ont déclaré que ce nombre était aussi inférieur aux niveaux typiques d’avant la pandémie. Dans la région, la demande de propriétés récréatives a également diminué de manière importante, 52 % des personnes interrogées indiquant que la demande était moins importante cette année que l’année dernière, tandis que 39 % d’entre elles signalaient qu’elle était supérieure à celle d’une année typique d’avant la pandémie.

« Après deux années de ventes historiquement élevées dues à la pandémie, l’activité sur le marché récréatif était presque au point mort au cours du dernier semestre de 2022. La hausse des taux d’intérêt, la lassitude des acheteurs et le manque de propriétés sur le marché ont tous joué un rôle », mentionne John O’Rourke, courtier, Royal LePage Lakes of Muskoka. « Les premiers signes de ce printemps indiquent un marché plus équilibré où le nombre de propriétés disponibles et les ventes sont conformes aux normes historiques. Les acheteurs traditionnels de chalets, les utilisateurs finaux qui prévoient de profiter de leur propriété, sont toujours engagés et semblent impatients de revenir sur un marché où ils ne sont pas en concurrence avec l’acheteur cherchant un investissement, un acteur de premier plan pendant le boom de la pandémie. »

Selon le sondage, 35 % des experts du marché des propriétés récréatives en Ontario ont déclaré que la tendance des propriétaires à retourner dans des communautés urbaines ou suburbaines après avoir déménagé à temps plein dans leur région pendant la pandémie était quelque peu courante, tandis que 49 % des personnes interrogées ont rapporté qu’elle n’était pas courante dans leur région.

« L’achat d’une propriété récréative ressemble à un marathon, et non à un sprint. Les acheteurs de résidences secondaires dans Rideau Lakes ont le luxe de disposer de temps et recherchent une propriété au style de vie très précis. La pénurie de résidences récréatives sur le marché rend ce processus encore plus difficile », soulève Pauline Aunger, dirigeante d’agence, Royal LePage Advantage Real Estate. « En raison de la forte demande de services de rénovation, les acheteurs de résidences récréatives recherchent aujourd’hui une propriété qui est prête à les accueillir et qui nécessite moins de travaux. Cela inclut l’Internet haute vitesse et un bon service de téléphonie mobile pour ceux qui veulent avoir l’esprit tranquille ou la possibilité de travailler à distance. À l’approche du printemps, nous nous attendons à ce que l’activité sur le marché reprenne, même si elle n’atteindra pas les niveaux des deux dernières années. »

Bien que le prix des résidences dans quelques marchés récréatifs précis en Ontario, y compris la région toujours populaire du sud de la baie Georgienne, puisse augmenter légèrement au cours de la prochaine année, une baisse de l’activité générale devrait freiner la croissance des prix.

En 2023, le prix de l’agrégat d’une maison unifamiliale dans les régions récréatives de l’Ontario devrait connaître une baisse de 5,0 % et atteindre 603 060 $.

Tableau: Prévisions 2023 de Royal LePage et prix des propriétés récréatives (2022) : rlp.ca/tableau_rapportproprietesrecreatives2023

Prairies

En 2022, le prix de l’agrégat d’une maison unifamiliale sur le marché des propriétés récréatives des provinces des Prairies a augmenté de 6,0 % par rapport à l’année précédente pour atteindre 271 300 $. Au cours de la même période, le prix de l’agrégat d’une propriété unifamiliale riveraine a augmenté de 5,6 % pour atteindre 507 000 $.

Selon un sondage de Royal LePage mené auprès d’experts du marché des propriétés récréatives, 56 % des personnes interrogées dans les Prairies ont déclaré que le nombre de propriétés sur le marché était inférieur à celui de l’année dernière et plus des trois quarts (78 %) ont déclaré que la demande était comparable à celle de l’année dernière.

« Les affaires sont sensiblement les mêmes que d’habitude sur nos marchés récréatifs. La demande et le nombre de propriétés disponibles sont proportionnels l’un à l’autre, ce qui crée des conditions de marché équilibrées. La réduction de l’offre a permis de maintenir les prix des propriétés récréatives à un niveau élevé », indique Lou Doderai, courtier et propriétaire, Royal LePage Icon Realty, à Prince Albert, en Saskatchewan. « Les régions récréatives du centre-nord ne sont qu’à quelques heures de route de deux des principaux centres urbains de la province, ce qui signifie que bon nombre de nos acheteurs sont des locaux à la recherche d’une résidence secondaire leur permettant de s’évader le temps d’un week-end. Bien que la hausse des taux d’intérêt ait reporté, du moins temporairement, la décision de certains acheteurs d’acquérir une propriété, je m’attends à ce que nous assistions à une légère reprise de l’activité dans le marché à l’arrivée des beaux jours. »

Selon le sondage, 44 % des experts en propriétés récréatives des Prairies ont déclaré avoir observé une augmentation importante du nombre d’acheteurs ayant l’intention d’utiliser leur propriété récréative à des fins locatives dans leur région par rapport à l’année dernière, tandis qu’un autre 33 % des personnes interrogées ont signalé avoir observé une légère augmentation de cette tendance.

« En 15 ans, le marché récréatif du lac du Bonnet n’a jamais été aussi sain. La pandémie a incité davantage d’acheteurs manitobains à acquérir une propriété récréative dans la province plutôt qu’au sud de la frontière, un niveau de demande qui a entraîné une réduction considérable du nombre moyen de jours sur le marché », souligne Rolf Hitzer, courtier et propriétaire, Royal LePage Top Producers Real Estate, à Winnipeg, au Manitoba. « Plus que jamais, les acheteurs ont envie d’une escapade à la campagne, un désir qui a été intensifié par la pandémie et la demande accrue de propriétés toutes saisons. Alors que les conditions du marché continuent à se normaliser, je m’attends à ce que la saison d’achat de propriétés récréatives du printemps et de l’été soit active, mais non surchauffée. »

En 2023, le prix de l’agrégat d’une maison unifamiliale dans les régions récréatives des Prairies devrait connaître une modeste baisse de 3,0 % et atteindre 263 161 $, alors que les acheteurs se tenant à l’écart du marché demeurent prudents dans un contexte économique en constante évolution. 

Tableau: Prévisions 2023 de Royal LePage et prix des propriétés récréatives (2022) : rlp.ca/tableau_rapportproprietesrecreatives2023

Alberta

En 2022, le prix de l’agrégat d’une maison unifamiliale sur le marché des propriétés récréatives de l’Alberta a augmenté de 13,3 % par rapport à l’année précédente pour atteindre 1 165 500 $. Au cours de la même période, le prix de l’agrégat d’une propriété unifamiliale riveraine a diminué de 5,0 % pour atteindre 641 900 $, tandis que le prix de l’agrégat d’une copropriété a connu une hausse de 17,7 % pour s’établir à 646 000 $. En tant que destination récréative importante et populaire et en raison de sa proximité au parc national de Banff et de ses propriétés de luxe, le marché immobilier de Canmore a un impact important sur les prix en Alberta.

Selon un sondage de Royal LePage mené auprès d’experts du marché des propriétés récréatives, 59 % des personnes interrogées en Alberta ont déclaré que le nombre de propriétés sur le marché était inférieur à celui de l’année dernière et 71 % ont déclaré que ce nombre était aussi inférieur aux niveaux typiques d’avant la pandémie. Dans la province, la demande de propriétés récréatives reste toutefois stable, 35 % des personnes interrogées indiquant que, cette année, la demande est semblable à celle de l’année dernière et un autre 35 % signalant que la demande est supérieure.

« La demande des acheteurs pour les propriétés récréatives à Canmore continue d’être alimentée par des retraités et des Albertains vivant dans les villes environnantes, ainsi que par des résidents de l’Ontario et du Québec. Comme Canmore attire de nombreux acheteurs au comptant, la hausse des taux d’intérêt n’a eu que peu d’impact sur ce marché, ce qui a permis de stabiliser les prix », mentionne Brad Hawker, courtier associé, Royal LePage Solutions. « La faiblesse de l’offre reste un défi, une situation soutenue en partie par le manque de nouveaux projets de construction. Plusieurs acheteurs enthousiastes se tiennent donc à l’écart du marché en attendant que leur propriété idéale devienne disponible. »

Selon le sondage, 65 % des experts du marché des propriétés récréatives en Alberta ont déclaré que la tendance des propriétaires à retourner dans des communautés urbaines ou suburbaines après avoir déménagé à temps plein dans leur région pendant la pandémie n’était pas courante, un autre facteur contribuant à la pénurie de propriétés sur le marché.

« Nous constatons un manque de rotation sur les marchés de Wabamun Lake et de Lac Sainte-Anne. Les propriétés récréatives convoitées, en particulier les propriétés riveraines, sont plus susceptibles d’être transmises de génération en génération, une tendance qui exacerbe la faiblesse de l’offre dans la région », souligne Tom Shearer, dirigeant d’agence, Royal LePage Noralta Real Estate. « Les acheteurs à la recherche d’une propriété récréative sont souvent des habitants des villes voisines qui ont déjà un attachement personnel à la région et qui désirent un endroit agréable où se rendre en famille pendant les week-ends et les mois d’été. Contrairement à une résidence principale, la plupart des acheteurs à la recherche d’une propriété récréative peuvent se permettre d’attendre que la maison idéale se présente à eux. »

En 2023, le prix de l’agrégat d’une maison unifamiliale dans les régions récréatives de l’Alberta devrait connaître une modeste hausse de 0,5 % et atteindre 1 171 328 $. Il s’agit de la seule province au Canada dans laquelle une augmentation des prix est prévue au cours de la prochaine année.

Tableau: Prévisions 2023 de Royal LePage et prix des propriétés récréatives (2022) : rlp.ca/tableau_rapportproprietesrecreatives2023

Colombie-Britannique

En 2022, le prix de l’agrégat d’une maison unifamiliale sur le marché des propriétés récréatives de la Colombie-Britannique a augmenté de 12,9 % par rapport à l’année précédente pour atteindre 1 071 300 $. Au cours de la même période, le prix de l’agrégat d’une maison unifamiliale au bord de l’eau a observé une hausse de 5,6 % pour atteindre 1 065 000 $, tandis que celui d’une copropriété a grimpé de 14,3 % pour s’établir à 441 400 $.

Selon un sondage de Royal LePage mené auprès d’experts du marché des propriétés récréatives, 49 % des personnes interrogées en Colombie-Britannique ont déclaré que le nombre de propriétés sur le marché était inférieur à celui de l’année dernière et 71 % ont déclaré que ce nombre était aussi inférieur aux niveaux typiques d’avant la pandémie. Dans la province, la demande de propriétés récréatives a également faibli de manière importante, 49 % des personnes interrogées indiquant que, cette année, la demande est inférieure à celle de l’année dernière.

« Comme plusieurs marchés récréatifs au pays, le nombre de propriétés disponibles à Pemberton et à Whistler continue d’être limité. Au printemps, je m’attends à ce que l’offre augmente avec l’arrivée de nouveaux vendeurs sur le marché, mais sans que cela entraîne une énorme vague de soulagement », indique Frank Ingham, courtier associé, Royal LePage Sussex. « Plusieurs acheteurs continuent d’attendre que les prix baissent ou que les coûts d’emprunt deviennent plus abordables, en particulier ceux qui achètent en vue de leur retraite ou pour que leurs enfants adultes puissent en profiter. Cette tendance crée une demande refoulée plus importante qui se traduit par le fait que les propriétés restent deux fois plus longtemps sur le marché que l’année dernière. Pourtant, tandis que le marché printanier prend de la vigueur, je m’attends à ce que plus de maisons qui étaient restées sur le marché commencent à passer aux mains d’acheteurs. »

Selon ce même sondage, 54 % des experts du marché des propriétés récréatives en Colombie-Britannique ont déclaré que la tendance des propriétaires à retourner dans des communautés urbaines ou suburbaines après avoir déménagé à temps plein dans leur région pendant la pandémie n’était pas courante, un facteur contribuant à la pénurie de propriétés sur le marché.

En 2023, le prix de l’agrégat d’une maison unifamiliale dans les régions récréatives de la Colombie-Britannique devrait connaître une modeste baisse de 2,0 % et atteindre 1 049 874 $, alors que l’on s’attend à une activité modérée, les acheteurs attendant l’inscription de nouvelles propriétés.

Tableau: Prévisions 2023 de Royal LePage et prix des propriétés récréatives (2022) : rlp.ca/tableau_rapportproprietesrecreatives2023

À propos du Rapport sur les propriétés récréatives de Royal LePage

Le Rapport sur les propriétés récréatives de Royal LePage collige des informations, des données et des prévisions concernant 50 marchés. Les données sur les prix médians ont été compilées et analysées par Royal LePage pour la période allant du 1er janvier 2022 au 31 décembre 2022 et du 1er janvier 2021 au 31 décembre 2021. Les données ont été recueillies auprès d’agences et de chambres immobilières locales dans chacune des régions étudiées. Le prix de l’agrégat d’une propriété cité par Royal LePage est fondé sur un modèle pondéré utilisant les prix médians. La disponibilité des données repose sur un seuil transactionnel et sur l’accessibilité aux données régionales relatives aux types de propriétés standards du rapport. Les prix de l’agrégat peuvent varier par rapport aux rapports précédents en raison d’une variation du nombre de régions participantes. 

À propos du sondage sur les propriétés récréatives de Royal LePage

Le sondage en ligne a été mené à l’échelle nationale entre le 1 mars 2023 et le 18 mars 2023 auprès de 202 courtiers servant des acheteurs et des vendeurs dans les régions récréatives du Canada.

À propos de Royal LePage

Au service des Canadiens depuis 1913, Royal LePage est le premier fournisseur au pays de services aux agences immobilières, grâce à son réseau d’environ de 20 000 professionnels de l’immobilier répartis dans plus de 670 bureaux partout au Canada. Royal LePage est la seule entreprise immobilière au Canada à posséder son propre organisme de bienfaisance, la Fondation Un toit pour tous de Royal LePage, qui vient en aide aux centres d’hébergement pour femmes et enfants et appuie les programmes éducatifs visant à mettre fin à la violence familiale. Royal LePage est une société affiliée de Bridgemarq Real Estate Services inc., entreprise inscrite à la Bourse de Toronto sous le symbole « TSX : BRE ». Pour de plus amples renseignements, consultez : https://www.royallepage.ca/fr/.

Contact média:

Maria Bello vega
North Strategic, pour le compte de Royal LePage
maria.bellovega@northstrategic.com
514-713-6577

Liste des experts en propriétés récréatives de Royal LePage :

Canada atlantique

Vallée d’Annapolis (Nouvelle-Écosse)
Logan Morse, courtier immobilier
Royal LePage Atlantic
loganmorse@royallepage.ca
902-680-5752

Cap-Breton (Nouvelle-Écosse)
Ian Hamilton,propriétaire
Royal LePage Anchor Realty
ianhamilton@royallepage.ca
902-225-0344

South Shore (Nouvelle-Écosse)
Corey Huskilson, courtier immobilier
Royal LePage Atlantic
coreyh@royallepage.ca
902-680-5752

Péninsule d’Avalon (Terre-Neuve)
Tim Crosbie, dirigeant-propriétaire
Royal LePage Property Consultants
tim@timcrosbie.ca
709-682-6609

Central Newfoundland (Terre-Neuve)
Mike Turner, dirigeant-propriétaire
Royal LePage Turner Realty
miketurner@royallepage.ca
709-424-6517

Shediac (Nouveau-Brunswick)
Heather Fitzgerald, courtier immobilier
Royal LePage Atlantic
heatherfitzgerald@royallepage.ca
506-875-3600

St. Andrews and St. Stephen (Nouveau-Brunswick)
Misty Flynn, courtier immobilier
Royal LePage Atlantic
misty@royallepage.ca
506-866-8832

Québec

Antoine-Labelle
Jessica Vaillancourt, courtier immobilier résidentiel
Royal LePage Humania
jvaillancourt@royallepage.ca
819-808-9807

Argenteuil
Pierre Vachon, courtier immobilier résidentiel et commercial
Royal LePage Humania
pvachon@royallepage.ca
514-512-1598

Baie-St-Paul
Jean-François Larocque, courtier immobilier résidentiel et commercial agréé
Royal LePage Inter-Québec
jfl@royallepage.ca
418-635-1191

Gaspé
Christian Cyr, courtier immobilier résidentiel et commercial agréé
Royal LePage Village
christian.cyr@royallepage.ca
418-392-9927

La Jacques-Cartier et Côte-de-Beaupré
Marc Bonenfant, courtier immobilier résidentiel et commercial agréé
Royal LePage Inter-Québec
marcbonenfant@royallepage.ca
418-561-3918

Les Appalaches
Mélissa Roussin, courtier immobilier résidentiel et commercial
Royal LePage Pro
mroussin@royallepage.ca
418-333-2214

Laurentides et Pays d’en Haut
Éric Léger, courtier immobilier résidentiel et commercial agréé
Royal LePage Humania
eric@ericleger.com
514-949-0350

Matawinie et Montcalm
Éric Fugère, courtier immobilier résidentiel et commercial
Royal LePage Habitations
ericfugere@royallepage.ca
514-799-2847

Memphrémagog et Bromont
Véronique Boucher, courtier immobilier résidentiel
Royal LePage Au Sommet
veroniqueboucher@royallepage.ca
450-525-2318

Papineau
Annick Fleury, courtier immobilier résidentiel
Royal LePage Vallée de l’Outaouais
annick@equipefleury.ca
819-592-5152

Ontario

Péninsule-Bruce
Chris Amyot, courtier immobilier
Royal LePage RCR Realty
chrisonthebruce@gmail.com
519-649-8081

Comté de Haliburton
Anthony Vanlieshout, dirigeant d’agence
Royal LePage Lakes of Haliburton
anthony@royallepage.ca
705-935-1000

Honey Harbour
Laurie Belsey, dirigeante d’agence
Royal LePage In Touch Realty
lauriebelsey@gmail.com
705-715-2010

Lacs Kawartha
Guy Masters, dirigeant d’agence
Royal LePage Kawartha Lakes Realty
gmasters@royallepage.ca
705-328-4234

Lake Erie Shoreline
Deanna Gunter, directeur de succursale
Royal LePage NRC Realty
deanna@royallepage.ca
905-688-4561

Land O’Lakes et Tweed
Diana Cassidy-Bush, courtier immobilier
Royal LePage ProAlliance Realty
dianacb@royallepage.ca
613-966-6060

Mid Lake Huron/Huron et Comté de Perth
Jeff Bauer, dirigeant-propriétaire
Royal LePage Heartland Realty
jeffbauer@royallepage.ca
519-525-7448

Muskoka
John O’Rourke, dirigeant-propriétaire
Royal LePage Lakes of Muskoka
john@rlpmuskoka.com
705-645-5257
Chenal du Nord (Echo Bay, Desbarats, Bruce Mines, Thessalon, Iron Bridge, North Shore, Huron Shore, Blind River, Algoma Mills, Elliot Lake, Splanish)
Mariola Morin, courtier immobilier
Royal LePage Northern Advantage
mariola@royallepage.ca
705-206-3110

Orillia
Anastasia Langiano, dirigeante-propriétaire
Royal LePage Real Quest Realty
stasia@royallepage.ca
705-309-2541

Ottawa Valley
Aaron Cope, dirigeant d’agence
Royal LePage Team Realty
acope@royallepage.ca
613-552-4436

Comté de Peterborough (Peterborough et les Kawarthas)
Gail Burton, courtier immobilier
Royal LePage Frank Real Estate
gburton@nexicom.net
705-761-3165

Lac Rideau
Pauline Aunger, dirigeante d’agence
Royal LePage Advantage Real Estate
paulineaunger@royallepage.ca
613-285-9158

Sud de la baie Géorgienne (Meaford, Thornbury, Wasaga Beach, Collingwood)
Desmond von Teichman, dirigeant d’agence
Royal LePage Locations North
teichman@royallepage.ca
705-444-7063

Île Saint-Joseph
Jonathan Stewart, dirigeant d’agence
Royal LePage Northern Advantage Stewart Team
jonathan@stewartteam.ca
705-253-7105

Prairies

Interlake (Manitoba)
Tyler Bucklaschuk, courtier immobilier et dirigeant d’agence
Royal LePage JMB & Associates
tylerb@royallepage.ca
204-642-8576

Lac du Bonnet (Manitoba)
Rolf Hitzer, dirigeant d’agence
Royal LePage Top Producers Real Estate
hitzer@mymts.net
204-960-2159

North Central Saskatchewan (Christopher Lake, Emma Lake, Candle Lake, Waskesiu Lake et Elk Ridge)
Lou Doderai, dirigeant-propriétaire
Royal LePage Icon Realty
lou@royallepagepa.ca
306-960-7925

Alberta

Canmore
Brad Hawker, courtier associé
Royal LePage Solutions
info@canmorerealestate.com
403-678-7557

Lac Pigeon
Barbara Howey, dirigeante-propriétaire
Royal LePage Parkland Agencies
barbarahowey@royallepage.ca
780-361-7882

Lac Wabamun et Lac Ste. Anne
Tom Shearer, dirigeant-propriétaire
Royal LePage Noralta Real Estate
tomshearer@royallepage.ca
780-993-1515

Colombie-Britannique

Centre de l’Okanagan
Francis Braam, dirigeant d’agence
Royal LePage Kelowna
francis@kelowna.royallepage.ca
250-860-1100

Comox Valley, Île Denman, Île Hornby, Mont Washington
Gregg Hart, dirigeant-propriétaire
Royal LePage In The Comox Valley
gregghart@royallepage.ca
250-334-7864

Invermere
Barry Benson, dirigeant d’agence
Royal LePage Rockies West Realty
barrybenson@royallepage.ca
250-342-5809

East Kootenays (Cranbrook, Kimberley, Fernie, Sparwood, Creston, Elkford)
Gavin Thomas, directeur général
Royal LePage East Kootenay Realty
gavinthomasrealtor@gmail.com
250-919-5533

Pemberton et Whistler
Frank Ingham, dirigeant d’agence
Royal LePage Sussex
frank@frankingham.com
604-230-8167

[1] Le sondage en ligne a été mené à l’échelle nationale entre le 1 mars 2023 et le 18 mars 2023 auprès de 202 courtiers et dirigeants d’agence servant des acheteurs et des vendeurs dans les régions récréatives du Canada.