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D’un studio à une grande maison détachée: ce que l’acheteur moyen de la masse critique des milléniaux peut se permettre à travers le Canada

  • Le pouvoir d’achat de l’acheteur moyen de la masse critique des milléniaux s’est vu réduit d’environ 16,5 % (ou de 40 103 $) à l’issue de la mise en place de la simulation de crise du BSIF
  • Ces milléniaux peuvent s’attendre à obtenir 12 % moins de superficie habitable en moyenne dans le Grand Vancouver comparativement à l’année dernière
  • La superficie habitable d’une propriété type pour les membres de cette cohorte a augmenté dans la région du Grand Toronto, les propriétés leur étant accessibles financièrement ayant continué à s’éloigner du centre de la ville
  • Pour l’équivalent d’une mise de fonds de 20 % sur une maison à leur portée dans la région du Grand Toronto ou dans le Grand Vancouver, ces acheteurs peuvent s’offrir une propriété à Moncton, au Nouveau-Brunswick 

TORONTO, le 26 avril 2018 — Selon Royal LePage, le chef de file des fournisseurs de services immobiliers au Canada, la masse critique des milléniaux[1] fait face à des écarts importants en ce qui concerne les propriétés qu’elle peut s’offrir dans les plus grandes villes au pays. Avec un salaire médian de 38 148 $[2], cette génération a typiquement un seuil budgétaire maximal de 203 246 $[3]. Cela tient compte d’une mise de fonds de 20 pour cent, et des répercussions de la nouvelle simulation de crise du Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF), laquelle a réduit le pouvoir d’achat de l’acheteur moyen provenant de la masse critique des milléniaux de 16,5 pour cent, ou de 40 103 $. Néanmoins, puisque la valeur de l’agrégat des propriétés canadiennes stagne à 605 512 $[4], beaucoup doivent soit attendre le bon moment, soit trouver des solutions créatives pour financer l’acquisition d’une habitation.

Dans les principales villes canadiennes, les membres de la masse critique des milléniaux seront plus nombreux à économiser leur argent, à le mettre en commun avec celui d’un conjoint, et à emprunter des fonds auprès de leurs parents, dont plusieurs optent pour une propriété plus petite l’âge de la retraite atteint, pouvant ainsi contribuer à la mise de fonds de leurs enfants. Tandis que de nombreux milléniaux sont largement en mesure de s’affranchir des paiements hypothécaires mensuels, se présenter avec une mise de fonds adéquate se révèle souvent être l’obstacle le plus imposant du processus d’acquisition d’une propriété pour ce segment démographique. Dans les régions où la valeur des propriétés est élevée, telles que le Grand Vancouver et la région du Grand Toronto, une mise de fonds de 20 pour cent équivaut souvent à plus de 160 000 $, ou comparativement, le prix d’une maison à Moncton, au Nouveau-Brunswick.

« Nous avons observé une rare pause cette année dans la hausse incessante des prix de l’immobilier », a dit Phil Soper, président et chef de la direction de Royal LePage. « Dans nos plus grandes villes, il est difficile pour cette génération d’acheter une propriété avec un salaire unique. Certains choisiront d’acheter avec la famille ou les amis, d’autres choisiront plutôt d’économiser leur argent jusqu’à ce qu’ils puissent efficacement doubler leur budget maximal avec l’aide d’un conjoint. »

En combinant ses revenus, un couple qui appartient à la masse critique des milléniaux et qui présente deux salaires a un budget maximal typique de 406 479 $, sans tenir compte du soutien parental. Au cours du premier trimestre de 2018, la maison canadienne moyenne inscrite pour  une valeur comprise entre 325 000 $ et 425 000 $ (l’échelle de prix des maisons accessibles à un ménage moyen de cette cohorte ayant deux revenus) offrait aux acheteurs 2,7 chambres à coucher, 1,8 salle de bains et 1 269 pi2 d’espace habitable. Si l’on effectue une comparaison par région, les propriétés affichant une valeur comprise entre 325 000 $ et 425 000 $ dans le Grand Vancouver offraient en moyenne 1,5 chambre à coucher et 1,2 salle de bains. Au cours de la même période, la région du Grand Montréal et la région du Grand Toronto offraient en moyenne aux acheteurs de la génération étudiée, respectivement, 2,9 et 1,7 chambres à coucher et 1,5 et 1,4 salle de bains. Par ailleurs, sur la côte est, c’est Halifax qui présentait le meilleur rendement sur investissement en offrant en moyenne 3,1 chambres à coucher et 3 salles de bain. En fait, des sept villes étudiées au Canada, la région d’Halifax est celle qui offrait dans l’ensemble le plus d’espace habitable pour les acheteurs de la masse critique des milléniaux puisque les propriétés inscrites dans cette fourchette de prix présentaient 1 736 pi2. En comparaison, la région du Grand Vancouver offrait aux acheteurs potentiels la plus petite superficie habitable puisque les propriétés affichaient en moyenne 788 pi2.

« Nous observons des différences saisissantes dans les options offertes aux acheteurs milléniaux partout au pays », a poursuivi M. Soper. « Si une somme de 425 000 $ vous rapporte un appartement en copropriété d’entrée de gamme dans le Grand Vancouver et la région du Grand Toronto, elle vous ouvrira en revanche les portes, sur la côte est, de la majorité du marché, puisque les propriétaires potentiels seraient en mesure d’acheter de grandes maisons individuelles avec toutes les options dont ils rêvent. »

Pouvoir d’achat individuel de la masse critique des milléniaux avec un salaire de 38 148 $[5] 

  Avant la simulation de crise Après la simulation de crise Variation absolue Variation en pourcentage
Taux d’intérêt applicable 3,09 % 5,14 % 2,05 % 66,3 %
Prix d’achat maximal 243 349 $ 203 246 $ -40 103 $ -16,5 %
Hypothèque maximale 194 679 $ 162 596 $ -32 083 $
Mise de fonds de 20 % nécessaire 48 670 $ 40 649 $ -8 021 $

 


Pouvoir d’achat d’un couple issu de la masse critique des milléniaux avec un salaire combiné de 76 296 $[6]
 

  Avant la simulation de crise Après la simulation de crise Variation absolue Variation en pourcentage
Taux d’intérêt applicable 3,09 % 5,14 % 2,05 % 66,3 %
Prix d’achat maximal  486 674 $ 406 479 $ – 80 195 $ -16,5 %
Hypothèque maximale 389 340 $ 325 183 $ -64 157 $
Mise de fonds de 20 % nécessaire 97 334 $ 81 296 $ -16 038 $

 

Attributs d’une propriété d’une valeur de 325 000 $ à 425 000 $ par agrégat et par région[7]

(pour la période de trois mois se terminant le 31 mars)

Ville Année Chambres à coucher Salles de bains Espace habitable
Canada 2017 2,7 1,8 1 308 pi2
2018 2,7 1,8 1 269 pi2
Halifax 2017 3,1 2,4 1 787 pi2
2018 3,1 3,0 1 736 pi2
Ottawa 2017 3,0 2,2 1 487 pi2
2018 2,9 2,3 1 495 pi2
Calgary 2017 2,6 2,0 1 195 pi2
2018 2,6 2,1 1 210 pi2
Regina 2017 2,9 2,0 1 356 pi2
2018 3,0 1,7 1 341 pi2
Winnipeg 2017 3,0 2,0 1 482 pi2
2018 3,0 2,0 1 413 pi2
Région du Grand Montréal 2017 3,1 1,7 1 468 pi2
2018 2,9 1,5 1 344 pi2
Région du Grand Toronto 2017 1,6 1,4 816 pi2
2018 1,7 1,4 856 pi2
Grand Vancouver 2017 1,7 1,4 878 pi2
2018 1,5 1,2 788 pi2

  

Résumé et tendances de l’activité par villes

Grand Vancouver

Welcher_Av_PortCoquilam_April_2018

310-2231, avenue Welcher, à Port Coquitlam (C.-B.) • 399 900 $

Courtier inscripteur : Brandon Larson, Royal LePage West Real Estate Services

Chambres à coucher : 1

Salles de bain : 1

Espace habitable : 680 pi2

Dans le Grand Vancouver, le marché canadien le plus dispendieux, la valeur élevée des maisons a incité de nombreux membres de la masse critique des milléniaux à se déplacer vers les banlieues de la région métropolitaine, comme Coquitlam, Langley et Surrey, ou plus à l’est vers des villes comme Abbotsford, Mission et Chilliwack, où les propriétés résidentielles sont encore plus abordables. Au cours de la dernière année, il a été de plus en plus difficile pour les milléniaux de trouver une propriété, surtout au centre-ville, en raison de la flambée des prix des maisons et de la concurrence accrue sur les inscriptions au sein du marché d’entrée de gamme de la région. Au moment de la rédaction de cette étude[8], seulement cinq inscriptions en vigueur à Vancouver même étaient en vente à un prix compris entre 325 000 $ et 425 000 $.

Si l’on examine les caractéristiques d’une maison typique, les acheteurs de la région vancouvéroise en ont obtenu considérablement moins par rapport à toutes les autres régions étudiées, puisqu’un budget de 325 000 $ à 425 000 $ rapportait à la masse critique des milléniaux une moyenne de 1,5 chambre à coucher, 1,2 salle de bains et 788 pi2 d’espace habitable au cours du premier trimestre de 2018.

« Alors où les prix continuent leur ascension dans le Grand Vancouver, la masse critique des milléniaux a de plus en plus de difficulté à trouver une maison », a expliqué Adil Dinani, courtier immobilier chez Royal LePage West Real Estate Services. « La nouvelle réglementation en matière de crédit hypothécaire a affaibli le pouvoir d’achat de ce segment démographique, de telle sorte qu’il est difficile de rivaliser avec d’autres acheteurs qui se retrouvent aussi maintenant dans le marché d’accession à la propriété d’entrée de gamme. »

« Quand on conjugue ces nouvelles règles à des prix du marché d’entrée de gamme, qui rivalisent avec la valeur des maisons à deux étages dans d’autres régions au pays et qui continuent d’augmenter grâce à la forte économie de la région, ces acheteurs font tout en leur pouvoir pour accéder au marché avant que les prix ne soient plus à leur portée, a conclu M. Dinani. D’après nos observations, il semble que la majorité des acheteurs de cette tranche d’âge sollicitent de l’aide financière de leur famille afin de réunir assez d’argent pour une mise de fonds sur une première maison. »

Calgary

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16, ruelle Auburn Crest S.-E., à Calgary (Alb.) • 410 000 $

Courtier inscripteur : Laura Kitchen, Royal LePage Solutions

Chambres à coucher : 2

Salles de bain : 2+1

Espace habitable : 1 095 pi2 

De l’autre côté des montagnes, les acheteurs de la masse critique des milléniaux s’en tirent considérablement mieux que leurs homologues du Grand Vancouver quand ils recherchent une maison d’une valeur comprise entre 325 000 $ et 425 000 $. En moyenne, les acheteurs disposant de ce budget à Calgary ont pu trouver une maison unifamiliale à 2,6 chambres à coucher et à 2,1 salles de bains offrant une superficie habitable de 1 210 pi2 dans la région au cours du premier trimestre de 2018.

Récemment, l’amélioration de l’économie de la région de Calgary et les prix relativement bon marché des maisons ont attiré de nombreux acheteurs milléniaux venant de la Colombie-Britannique, à la recherche d’une propriété abordable. Ces propriétaires potentiels ainsi que des Calgariens de souche, avaient tendance à chercher une habitation dans les marchés des zones suburbaines afin de trouver des maisons à deux étages, plus grandes et entièrement rénovées.

« Bien que de nombreux Canadiens aient quitté l’Alberta pour chercher du travail pendant le ralentissement économique de la province, le récent essor économique de la région a incité un nombre croissant de résidents de la Colombie-Britannique à emménager à Calgary pour profiter des prix abordables des maisons de la région », a expliqué Dawn Maser, courtier immobilier chez Royal LePage Benchmark.

« Pour la plupart, les acheteurs issus de la masse critique des milléniaux choisissent de vivre plus loin du centre-ville de Calgary, uniquement en raison des prix plus abordables », conclut Mme Maser. « Ce segment démographique souhaite habituellement des maisons spacieuses, entièrement rénovées dans lesquelles ils peuvent s’épanouir et élever une famille. Nombre d’entre eux préfèrent échanger la proximité du centre-ville contre un jardin et des commodités qui facilitent la vie familiale. »

Regina

Canuck_Crescent_Regina_April_2018

5232, croissant Canuck, à Regina (Sask.) • 419 900 $

Courtier inscripteur : Aideen Zareh, Royal LePage Regina Realty

Chambres à coucher : 3

Salles de bain : 3

Espace habitable : 1 546 pi2

Malgré la grande accessibilité de la région par rapport aux autres marchés étudiés partout au pays, les acheteurs de la masse critique des milléniaux sollicitent de plus en plus un soutien financier auprès de leur famille pour acheter une propriété à Regina à la suite de la discrète reprise économique régionale.

Même si ces jeunes acheteurs possèdent suffisamment d’économies pour couvrir une mise de fonds sur une maison d’entrée de gamme, la mise en place récente de nouvelles réglementations en matière de prêts hypothécaires a poussé un nombre croissant d’acheteurs à demander à leur famille de cosigner leur prêt hypothécaire en vue d’être approuvés.

« En dépit du fait que la masse critique des milléniaux de Regina est souvent en mesure d’économiser suffisamment d’argent pour payer une mise de fonds sur une propriété, la famille doit souvent mettre la main à la pâte pour sécuriser le prêt et s’assurer de pouvoir répondre aux obligations de paiement », a expliqué Brin Werrett, courtier à l’agence Royal LePage Regina Realty. « Même si ces acheteurs peuvent s’offrir une maison individuelle unifamiliale dans la région, la majorité d’entre eux optent pour une maison d’accédant, jumelée et plus petite, pour pouvoir conserver le rythme des paiements hypothécaires tout en maintenant une qualité de vie élevée. Ils ont aussi droit à une tranquillité d’esprit au cas où les taux d’intérêt augmenteraient. »

Au cours du premier trimestre de 2018,  les acheteurs de la masse critique des milléniaux disposant d’un budget compris entre 325 000 $ et 425 000 $ ont souvent été en mesure de s’acheter une maison unifamiliale de 3 chambres à coucher, 1,7 salle de bains et 1 341 pi2.

Winnipeg

Wellington_Cres_Winnipeg_April_2018

1–116, croissant Wellington, à Winnipeg (Man.) • 414 900 $

Courtier inscripteur : Sebastian Sotello, Royal LePage Prime Real Estate

Chambres à coucher : 3

Salles de bain : 2+1

Espace habitable : 2 400 pi2

La masse critique des milléniaux sur le marché immobilier de Winnipeg continue à faire face à une concurrence féroce pour les propriétés disponibles dans la région. De nombreuses maisons du marché d’entrée de gamme font l’objet d’offres multiples et se vendent à un prix supérieur à celui demandé. Même si les couples peuvent largement se permettre une propriété supérieure à la moyenne de la région, beaucoup ont choisi d’examiner les segments les moins chers pour s’assurer une qualité de vie élevée plutôt que d’avoir à effectuer des paiements mensuels importants.

Nous observons une tendance croissante dans la région : l’augmentation du nombre de jeunes femmes professionnelles qui deviennent propriétaires uniques d’une maison.

« Contrairement à ceux de la plupart des autres marchés majeurs canadiens, les acheteurs de la masse critique des milléniaux sont souvent en mesure de se permettre une propriété sans aide dans la région », a confié Liz Taylor, de Royal LePage Prime Real Estate. « Forte de quelques-unes des propriétés les plus abordables du pays et d’une économie solide et stable, la région continue d’attirer de nouveaux acheteurs de la génération des milléniaux. »

« En dépit d’une concurrence acharnée, les membres de la masse critique des milléniaux s’en tirent extrêmement bien sur le marché de l’immobilier résidentiel de Winnipeg », conclue-t-elle.

Au cours du premier trimestre de 2018, le marché de l’immobilier résidentiel de Winnipeg a continué à offrir à cette génération une valeur considérable en comparaison avec les autres régions étudiées.  Avec un budget entre 325 000 $ et 425 000, les membres de la masse critique des milléniaux ont été en mesure d’acheter une maison de 3 chambres à coucher, 2 salles de bain et offrant un espace habitable de 1 413 pi2, soit, le plus grand nombre moyen de chambres à coucher et de salles de bain dans cette échelle de prix, à l’exception d’Halifax.

Région du Grand Toronto

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302-3069, boul. Lakeshore Ouest, Toronto, Ont. • 410 000 $

Courtier inscripteur: Cynthia Jones, Royal LePage Signature Realty

Chambres à coucher: 1

Salles de bain: 1

Espace habitable: 778 pi2

Les acheteurs issus de la masse critique des milléniaux ont plus de difficulté à acquérir une propriété dans la région du Grand Toronto puisque la compétition et l’appréciation des prix dans le segment d’entrée de gamme continuent de s’intensifier en dépit du fait que le reste du marché observe un certain affaissement des prix. Récemment, ces propriétaires potentiels ont commencé à soit rechercher des logements avant même leur construction, soit examiner des zones à l’extérieur des centres métropolitains afin de faire leur entrée sur le marché. Bien qu’ils doivent soit attendre, soit modifier leurs attentes initiales, ils peuvent considérer que ces situations sont une conséquence directe du sentiment selon lequel, s’ils n’achètent pas immédiatement, le prix des maisons d’acquéreurs continuera sa progression à la hausse et deviendra hors de leur portée.

« Malgré le ralentissement important du marché de l’immobilier résidentiel dans la région du Grand Toronto depuis le début de l’année, les propriétés d’entrée de gamme continuent de changer de propriétaires, au moment où les réglementations ont incité nombre de ces derniers à intégrer ce segment, ce qui accroît par le fait même la concurrence entre les acheteurs », a remarqué Tom Storey, courtier immobilier à l’agence Royal LePage Signature Realty. « De façon générale, la nouvelle simulation de crise a gravement touché les acheteurs de la masse critique des milléniaux. En raison d’une concurrence supplémentaire et d’une pénurie d’inscriptions incitant une montée des prix, il devient toujours plus difficile pour cette génération de réussir le défi de la simulation de crise et trouver une propriété abordable. »

« Nous observons maintenant que de nombreux acheteurs de cette cohorte se tournent vers des régions telles que Halton, Waterloo et London pour y trouver des propriétés abordables, ou pour simplement y acheter des appartements en copropriété avant même leur construction, dans l’espoir de pouvoir se qualifier ensuite pour un prêt hypothécaire au moment venu », a conclu M. Storey.

Au cours du premier trimestre de 2018, les acheteurs milléniaux disposant d’un budget entre 325 000 $ et 425 000 $ pouvaient se permettre une habitation de 1,7 chambre à coucher, 1,4 salle de bains et 856 pi2 d’espace habitable. Fait intéressant, la superficie en pieds carrés s’est accrue année après année, la moyenne affichant 816 pi2 au premier trimestre de 2017. Cette circonstance s’explique du fait que de nombreux appartements en copropriété dans les quartiers du centre-ville surpassent une valeur marchande de 425 000 $, faisant en sorte que les propriétés plus spacieuses situées dans la couronne nord du Grand Toronto sont devenues le principal type de propriétés disponible dans cette échelle de prix.

Ottawa

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2465, avenue Regatta, à Ottawa (Ont.) • 419 900 $

Courtier inscripteur : James Dean, Royal LePage Team Realty

Chambres à coucher : 3

Salles de bain : 2+1

Espace habitable : 2 021 pi2

Contrairement à la masse critique des milléniaux de la Région du Grand Toronto, celle d’Ottawa s’en tire extrêmement bien au moment de rechercher une propriété dans leur ville. Réputées pour afficher un prix médian de l’agrégat de 437 243 $ au premier trimestre de 2018, les propriétés de la région ottavienne restent relativement accessibles, offrant à la masse critique des milléniaux une occasion d’entrer sur le marché relativement tôt. Puisque la région présente une croissance économique et des perspectives d’emploi importantes, les acheteurs plus jeunes sont largement capables de s’offrir la majorité des habitations de la région, pourtant tout en recherchant les prix les plus bas pour s’assurer de continuer à pouvoir profiter d’une qualité de vie relativement élevée en dépit des nouvelles dépenses mensuelles associées au statut de propriétaire.

En moyenne, au cours du premier trimestre de 2018, les acheteurs issus de la masse critique des milléniaux de la région d’Ottawa pouvaient se procurer une maison jumelée de 2,9 chambres à coucher, 2,3 salles de bain et un espace de vie de 1 495 pi2.

« Récemment, nous avons observé un nombre accru de la demande provenant de la masse critique des milléniaux sur le marché de l’immobilier résidentiel d’Ottawa grâce au secteur technologique en plein essor », a expliqué Adam Mills, de l’agence Royal LePage Team Realty, Adam Mills Brokerage. « Les acheteurs de cette tranche d’âge cherchent généralement des propriétés prêtes pour y emménager qui exigent très peu de rénovations, voire aucune, et qui se situent à une distance raisonnable de leur lieu de travail et des commodités locales. »

« En dépit de la disponibilité de maisons individuelles plus grandes dans les zones rurales à la périphérie d’Ottawa, de nombreux acheteurs potentiels plus jeunes ne sont simplement pas intéressés par l’idée de sacrifier du temps en faveur d’un gain d’espace en fin de compte », a conclu M. Mills.

 

Région du Grand Montréal

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4018, rue St-André, Montréal (Qc) • 415 000 $

Courtier inscripteur : Dean McKay, Royal LePage Privilège

Chambres à coucher : 2

Salles de bain : 1

Espace habitable : 1 083 pi2

Récemment, les représentants de la masse critique des milléniaux de la région du Grand Montréal ont commencé à avoir de la difficulté à trouver des propriétés dans la région à l’issue d’une concurrence accrue, d’offres multiples et de bas niveaux d’inventaire qui ont poussé la montée des prix à un niveau au-delà de leurs moyens. Par conséquent, ces acheteurs potentiels ont maintenant commencé à solliciter plus souvent du soutien financier auprès des membres de leur famille pour éviter de devoir réévaluer leurs attentes en vue de l’achat d’une première maison.

« Étant donné que l’estimation de la valeur des maisons augmente plus rapidement que la masse critique des milléniaux est en mesure d’économiser, de nombreux acheteurs de ce segment démographique attendent en marge du marché dans l’espoir d’associer leurs revenus avec ceux d’un partenaire de vie potentiel, ou ils demandent à leurs parents de les aider », a commenté David Tardif, courtier immobilier à l’agence Royal LePage Altitude. « Plus que jamais, les parents déploient tous les efforts pour aider leurs enfants à bâtir leurs économies et accéder au marché du logement pour s’assurer qu’ils ne se retrouvent pas complètement délaissés. Cette situation devient de plus en plus une option, et ce, même en comparaison avec l’année dernière. »

Au premier trimestre de 2018, les membres de cette tranche d’âge disposant d’un budget de 325 000 $ à 425 000 $ étaient en mesure d’acheter un appartement en copropriété de 2,9 chambres à coucher, 1,5 salle de bains et offrant un espace habitable de 1 344 pi2. Bien que la situation est comparable aux caractéristiques d’une propriété moyenne située à Regina, les inscriptions comprises dans cette fourchette de prix se révèlent considérablement plus rares dans toute la région du Grand Montréal au cours du premier trimestre de 2018, ce qui crée davantage de concurrence pour les quelques inscriptions en vigueur sur le marché.

Halifax

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6B, chemin Idlewylde, à Halifax (N.-É.) • 424 900 $

Courtier inscripteur : Chelsea Hill, Royal LePage Atlantic

Chambres à coucher : 3

Salles de bain : 4

Espace habitable : 2 600 pi2

Les milléniaux se tournent de plus en plus vers le marché de l’immobilier résidentiel d’Halifax en raison de sa bonne accessibilité en comparaison avec le reste du Canada. De nombreux étudiants internationaux et acheteurs potentiels de l’Ontario ont décidé de faire leur entrée sur le marché de la région d’Halifax afin de trouver des habitations grandes et prêtes à être occupées. Ceux-ci, tout comme les résidents locaux, choisissent souvent d’acheter des maisons en rangée ou des appartements en copropriété situés près du centre-ville. Ces logements offrent une proximité aux commodités locales et peu d’entretien en comparaison avec de grandes maisons détachées situées dans les régions rurales de la périphérie.

De façon générale, quand on examine les maisons offertes dans une gamme de prix entre 325 000 $ et 425 000 $, Halifax offre aux acheteurs de la masse critique des milléniaux la valeur la plus élevée pour l’investissement en comparaison avec toutes les autres régions étudiées. Au cours du premier trimestre de 2018, les acheteurs de la masse critique des milléniaux possédant un budget de 325 000 $ à 425 000 $ pouvaient s’attendre à obtenir une propriété de 3,1 chambres à coucher, 3 salles de bain pour 1 736 pi2 d’espace habitable.

« Récemment, de nombreux acheteurs de la masse critique des milléniaux ont commencé à affluer vers Halifax afin d’acheter quelques-unes des maisons les plus abordables du pays », a confirmé Marc Doucet, courtier accrédité à l’agence Royal LePage Atlantic. « Tandis que l’économie régionale continue de se renforcer, nous nous attendons à ce que cette tendance se poursuive, à l’heure où les propriétaires milléniaux potentiels en provenance de tout le pays s’aventurent de plus en plus vers cette région pour s’y installer et y travailler. »

 

À propos de Royal LePage

Au service des Canadiens depuis 1913, Royal LePage est le premier fournisseur au pays de services aux agences immobilières, grâce à son réseau de près de 18 000 professionnels de l’immobilier répartis dans plus de 600 bureaux partout au Canada. Royal LePage est la seule entreprise immobilière au Canada à posséder son propre organisme de bienfaisance, la Fondation Un toit pour tous de Royal LePage, qui vient en aide aux centres d’hébergement pour femmes et enfants ainsi qu’à des programmes éducatifs visant à mettre fin à la violence familiale. Royal LePage est une société affiliée de Brookfield Real Estate Services inc., entreprise inscrite à la Bourse de Toronto sous le symbole « TSX : BRE ».

Pour obtenir de plus amples renseignements, consultez :  www.royallepage.ca.

 

Pour plus de renseignements, contactez :

Lambert Guilbault

Kaiser Lachance Communications

(514) 677-5978

lambert.guilbault@kaiserlachance.com


[1]Le terme « masse critique des milléniaux » (Peak Millennial) a été introduit par l’économiste américain Dowell Myers pour décrire la plus grande cohorte de la génération du millénaire et son pouvoir d’achat potentiel (ils sont nés entre 1987 et 1998). À des fins de recherche sur les acheteurs de propriétés, Royal LePage se concentre sur les membres de la masse critique des milléniaux âgés de 25 ans et plus. En 2018, la fourchette des années de naissance étudiées est de 1987 à 1993.

[2]Données fiscales de 2016, Statistiques Canada, ajustées pour refléter l’inflation

[3]Montant généré en utilisant le calculateur de capacité d’emprunt sur Ratehub.ca, sur la base d’un taux fixe de cinq ans avec une mise de fonds de 20 pour cent et un salaire de 38 148 $. Le taux hypothécaire pour la simulation de crise a été établi à 5,14 pour cent afin de refléter le taux directeur de la Banque du Canada sur cinq ans, alors que le taux pré-simulation de crise utilisé était de 3,09 pour cent.

[4]Synthèse nationale des prix des maisons de Royal LePage : valeur de l’agrégat des propriétés à l’échelle nationale, premier trimestre 2018

[5]  En considérant que les frais de chauffage et les taxes liées à la propriété 51$ et 134$, respectivement.

[6]  En considérant que les frais de chauffage et les taxes liées à la propriété 85$ et 224$, respectivement.

[7]Les données sont fournies par RPS Solutions pour propriétés résidentielles.

[8] Inscriptions dans le Grand Vancouver examinées le 23 avril 2018.