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Royal LePage: Le prix d’une propriété au Canada devrait terminer 2023 avec un recul de 1,0 % par rapport au quatrième trimestre de 2022

Le premier trimestre de 2023 devrait afficher un déclin à deux chiffres en glissement annuel, avec une croissance trimestrielle modeste au deuxième trimestre de l’année prochaine

  • Sur une base trimestrielle, les prix devraient se stabiliser au 2e trimestre et amorcer une modeste hausse au cours de la seconde moitié de l’année, pour terminer 2023 sur une trajectoire ascendante; le communiqué comprend des prévisions trimestrielles du prix de l’agrégat à l’échelle nationale pour 2023
  • Le prix des copropriétés devrait mieux se porter que celui des maisons unifamiliales dans tous les grands marchés, à l’exception d’Edmonton et de Winnipeg
  • Le prix de l’agrégat dans les grandes régions de Toronto et de Montréal devrait diminuer de 2,0 % en glissement annuel au quatrième trimestre 2023
  • Le prix de l’agrégat dans le Grand Vancouver devrait baisser de 1,0 % en glissement annuel au quatrième trimestre 2023
  • Malgré l’érosion de l’abordabilité, accrue par la hausse des taux d’intérêt, la pénurie continue de l’offre empêche le prix des maisons de chuter drastiquement

TORONTO, Ont., 13 décembre 2022 – Depuis que la Banque du Canada a commencé à augmenter de façon agressive les taux d’intérêt en mars dernier, le prix des maisons a diminué dans plusieurs marchés importants au Canada. Le taux de dépréciation a toutefois été modeste. Selon les prévisions de Royal LePage, le prix de l’agrégat[1] à l’échelle nationale au Canada devrait diminuer de 1,0 % au quatrième trimestre de 2023, comparativement au même trimestre de 2022, pour atteindre 765 171 $. Le prix médian d’une maison unifamiliale détachée et d’une copropriété devrait diminuer de 2,0 % et augmenter de 1,0 % pour atteindre 781 256 $ et 568 933 $, respectivement.[2]

« Après près de deux ans d’appréciation record des prix, alimentée par une augmentation rapide de l’épargne des ménages, des coûts d’emprunt extrêmement bas et un désir profond d’avoir plus d’espace pendant la pandémie de COVID-19, le frénétique marché de l’habitation s’est emballé et l’inévitable descente des prix, ou la correction du marché, a commencé, intensifiée par la montée rapide des taux de financement », a dit Phil Soper, président et chef de la direction de Royal LePage. « Dans une période caractérisée par l’inhabituel, cette correction n’a pas suivi la trajectoire historique. Tandis que le nombre de maisons changeant de mains a chuté abruptement, les prix des maisons se sont maintenus, avec des reculs modestes. Nous nous attendons à ce que cette tendance se poursuive. »

« Beaucoup d’attention fut donnée à l’impact négatif de la hausse des taux d’intérêt; et bien moins de discussions ont eu lieu quant aux facteurs derrière le maintien des prix des maisons », a-t-il ajouté.

Les coûts d’emprunts plus élevés contribuent à diminuer l’abordabilité, ce qui a traditionnellement écarté les acheteurs du marché, réduisant la demande et provoquant la chute des prix des propriétés. À l’inverse, il existe de nombreux facteurs expliquant la stabilité des prix dans l’environnement actuel.

Le nombre de propriétés à vendre doit excéder la demande pour que les prix descendent de manière considérable. Le Canada est aux prises avec une grave pénurie de logements à long terme. La demande organique est soutenue par le cycle de vie actuel de l’importante cohorte des milléniaux et un nombre record de nouveaux immigrants qui doivent se loger. Des ménages plus petits impliquent que plus d’unités de logement de plus petite taille sont nécessaires par habitant que par le passé. La demande refoulée est intensifiée par les acheteurs qui pourraient acheter mais choisissent d’attendre en cette période de turbulence.

Le faible taux de chômage, et une grande marge de manœuvre d’emplois vacants non comblés, signifie que peu de familles devraient avoir besoin de vendre leur maison pour des raisons financières. Les maisons sont légèrement plus abordables aujourd’hui comparativement au sommet du boom pandémique, annulant certains des effets de l’augmentation des taux d’intérêt, et les économies des ménages demeurent au-dessus des normes historiques, leur permettant de traverser les obstacles de la mise de fonds plus aisément.

« La sagesse traditionnelle veut qu’une récession déclenche des pertes d’emplois en masse que s’ensuivent des défauts de paiements hypothécaires. Les gens sont forcés de vendre ou la banque saisira la propriété pour la remettre sur le marché, créant une abondance de nouvelles inscriptions tandis que la demande stagne. Hors, dans cette ère post-pandémique, les gens ont conservé leur emploi. En fait, ils ont vu leur salaire augmenter », a dit M. Soper. « Nous disposons d’un portefeuille hypothécaire national géré de manière rigoureuse dont les taux de défaillance sont traditionnellement bas, soutenus par des propriétaires qui ont dû se soumettre à un test de résistance fédéral strict au cours des cinq dernières années. Et, nous ne pouvons oublier que le Canada est aux prises avec un important problème de pénurie de logements en général. Nous ne voyons tout simplement pas les facteurs qui pourraient causer une chute drastique des valeurs des propriétés. »

Même si le prix des maisons à l’échelle nationale devait connaître des gains trimestriels modestes aux troisième et quatrième trimestres de 2023, il devrait être inférieur à celui de la même période en 2022 tout au long de l’année. Le prix de l’agrégat à l’échelle nationale au Canada devrait diminuer de 12,0 % au premier trimestre de 2023, comparativement au même trimestre en 2022, reflétant une baisse de 2,4 % par rapport au quatrième trimestre de 2022. Au deuxième trimestre de l’année prochaine, le prix de l’agrégat à l’échelle nationale devrait diminuer de 7,5 % en glissement annuel et rester pratiquement stable sur une base trimestrielle. Au troisième trimestre, une baisse de 2,0 % est attendue comparativement à la même période en 2022, reflétant une augmentation de 0,7 % sur une base trimestrielle. Et, au quatrième trimestre de 2023, le prix de l’agrégat à l’échelle nationale devrait se situer à 1,0 % sous celui du même trimestre de 2022, ce qui représente une augmentation de 0,8 % par rapport au trimestre précédent.

« En comparant les prix à l’année précédente, le premier trimestre de 2023 devrait afficher une baisse plus importante du prix des propriétés », a dit M. Soper. « À ce moment-là, nous comparerons les dernières semaines d’excès du marché immobilier de 2022 – lorsque les prix ont atteint des sommets historiques – à un marché bien plus calme, dans lequel les prix ont eu une année entière pour se tempérer. Nous prévoyons que la diminution des prix s’adoucisse progressivement comparativement à l’année précédente, au fur et à mesure que l’année avancera, avec des améliorations de semaine en semaine lors des troisième et quatrième trimestres, ce qui permettra aux valeurs des propriétés au pays de clore l’année avec une variation essentiellement stable. »

La reprise ne sera pas la même partout. Les marchés régionaux, qui ont connu une croissance plus modérée pendant le boom immobilier de la pandémie devraient connaître des baisses plus modestes. Compte tenu de leur abordabilité relative, des villes comme Calgary, Edmonton et Halifax devraient enregistrer des hausses de prix modestes en 2023, alors qu’elles continueront d’attirer des acheteurs de l’extérieur de la province, en particulier des acheteurs d’une première maison du sud de l’Ontario et de la Colombie-Britannique à la recherche de propriétés plus abordables.

Même si le prix des maisons a diminué par rapport aux sommets records enregistrés au cours de la première moitié de cette année, il demeure bien au-dessus des niveaux d’avant la pandémie. Le prix prévu de l’agrégat à l’échelle nationale au Canada au quatrième trimestre de 2023 sera de 15,0 % supérieur à celui du quatrième trimestre de 2020 et de 18,4 % supérieur à celui du quatrième trimestre de 2019.

Sans une augmentation importante du nombre de maisons sur le marché, le retour d’acheteurs sur le marché, notamment stimulé par des loyers très élevés, devrait de nouveau commencer à exercer une pression à la hausse sur les prix. Et, dans un marché où le nombre de propriétés demeure très faible, les vendeurs hésiteront encore à mettre leur propriété en vente s’ils ne trouvent pas une maison à acheter.

« Il est important de noter que tous les acheteurs se tenant à l’écart du marché n’ont pas été contraints de le quitter. Si certaines familles ont été écartées du marché pour le moment, dû aux coûts d’emprunt en croissance, nous croyons que certains ont volontairement choisi de se retirer temporairement du marché en adoptant une attitude attentiste, ne voulant pas acheter une propriété aujourd’hui dont la valeur marchande pourrait diminuer demain. Pourtant, les personnes dans la trentaine, la quarantaine et la cinquantaine n’ont connu qu’un Canada où les prix des maisons augmentent plus vite que les revenus. Lorsque les taux d’intérêt sembleront s’être stabilisés, ces acheteurs pourraient revenir sur le marché, anticipant un retour à l’escalade de la valeur des maisons », conclut M. Soper.

Tableau – Prévisions 2023 de Royal LePage : rlp.ca/tableau_prévisions2023

Tableau – Prévisions trimestrielles 2023 de Royal LePage : rlp.ca/tableau_prévisionstrimestrielles2023

RÉSUMÉ DES MARCHÉS

Région du Grand Montréal

Dans la région du Grand Montréal, le prix de l’agrégat des propriétés au quatrième trimestre de 2023 devrait diminuer de 2,0 % comparativement au quatrième trimestre de 2022 pour atteindre 532 238 $. Au cours de la même période, le prix médian d’une maison unifamiliale détachée devrait diminuer de 2,5 % pour atteindre 588 315 $, tandis que celui d’une copropriété devrait diminuer de 1,5 % pour atteindre 421 383 $.

« La hausse des coûts d’emprunts, du coût de la vie et, plus récemment, des taxes municipales, combiné à une demande moins robuste devrait continuer de mettre de la pression à la baisse sur les prix en 2023 dans la région du Grand Montréal », explique Dominic St-Pierre, vice-président et directeur général, Royal LePage, pour la région du Québec. « La majeure partie de la correction des prix est derrière nous, mais nous nous attendons à ce que les prix continuent à diminuer légèrement en première moitié d’année, pour connaître un rebond modeste au second semestre, une fois que les taux d’intérêt se seront stabilisés. Nous nous attendons alors à ce que nombre d’acheteurs qui avaient adopté une attitude attentiste reviennent sur le marché », poursuit-il.

En attendant que la situation économique s’améliore, les familles montréalaises continueront de chercher des solutions pour composer avec un budget discrétionnaire réduit. On anticipe que le taux d’épargne des ménages, lequel demeure surprenamment supérieur à la période prépandémique, diminuera à mesure que l’inflation continuera de gruger la marge de manœuvre des Canadiens. Conséquemment, la copropriété fera partie des options considérées de par son abordabilité relative. Le segment de l’unifamiliale devrait être légèrement plus affecté, considérant que les propriétés s’étant le plus appréciées durant le boom immobilier pandémique seront les plus touchées, toutefois, les propriétés d’entrée de gamme dans ce segment demeurent hors de portée pour plusieurs, et principalement auprès des premiers acheteurs.

« La région du Grand Montréal devrait continuer d’attirer des acheteurs d’autres provinces canadiennes, dû aux prix plus abordables de l’immobilier, comme ce fût le cas en 2022. Cependant, l’interdiction de deux ans imposée aux acheteurs étrangers qui entrera en vigueur le 1er janvier a déjà commencé à se faire sentir sur le marché. La demande immobilière issue d’acheteurs étrangers a augmenté après l’annonce de cette mesure par le gouvernement fédéral, puis s’est dissipée alors que l’année tire à sa fin », a indiqué M. St-Pierre.

Malgré ces perturbations et la baisse anticipée des prix des propriétés, les acheteurs qui ont fait l’achat d’une propriété résidentielle avant le début de la pandémie conservent encore un gain de près de 25 % supérieur à celui d’il y a trois ans. 

Tableau – Prévisions 2023 de Royal LePage : rlp.ca/tableau_prévisions2023

Tableau – Prévisions trimestrielles 2023 de Royal LePage : rlp.ca/tableau_prévisionstrimestrielles2023

Région du Grand Toronto

Dans la région du Grand Toronto, le prix de l’agrégat devrait diminuer de 2,0 % au quatrième trimestre de 2023 par rapport au même trimestre en 2022 pour atteindre 1 056 734 $. Au cours de la même période, le prix médian d’une maison unifamiliale détachée devrait connaître une baisse de 2,5 % et s’élever à 1 329 413 $, tandis que le prix médian d’une copropriété devrait augmenter légèrement de 1,0 % pour atteindre 701 243 $.

« Depuis que les taux d’intérêt ont commencé à grimper au début de l’année, la ville de Toronto et les régions avoisinantes ont connu l’une des plus fortes baisses de prix du pays. Pourtant, le prix des maisons reste hors de portée pour plusieurs acheteurs potentiels, ce qui exerce une pression additionnelle sur le marché de la location dans lequel les prix ont monté en flèche ces derniers mois », mentionne Karen Yolevski, chef des opérations, Royal LePage Real Estate Services ltée. « Nous sommes d’avis que l’essentiel de la correction des prix dans la région du Grand Toronto a déjà eu lieu et qu’un retour à des tendances plus normales est à l’horizon. »

Les niveaux d’activité devraient reprendre d’ici le milieu de l’année prochaine, selon Mme Yolevski, à condition que les taux d’intérêt se stabilisent et que la confiance des consommateurs se rétablisse.

« Dans le sud de l’Ontario, le nombre limité de propriétés sur le marché demeure un énorme défi. Je m’attends à ce que les acheteurs qui attendent que les prix se stabilisent se heurtent à une concurrence accrue lorsqu’ils réintégreront le cycle d’achat, en particulier dans le segment plus abordable des copropriétés, mais pas aux niveaux observés en 2021 et au début de 2022 », ajoute Mme Yolevski. « Les mises en chantier ont ralenti en raison de la pénurie de main-d’œuvre et de l’augmentation du coût des matériaux de construction. Dans les années à venir, une augmentation importante du nombre de propriétés sur le marché sera nécessaire pour satisfaire la demande des acheteurs se tenant actuellement à l’écart du marché et du nombre croissant de nouveaux arrivants. »

Tableau – Prévisions 2023 de Royal LePage : rlp.ca/tableau_prévisions2023

Tableau – Prévisions trimestrielles 2023 de Royal LePage : rlp.ca/tableau_prévisionstrimestrielles2023

Grand Vancouver

Dans le Grand Vancouver, le prix de l’agrégat devrait diminuer de 1,0 % au quatrième trimestre de 2023 par rapport au même trimestre de 2022 pour atteindre 1 216 611 $. Au cours de la même période, le prix médian d’une maison unifamiliale détachée devrait connaître une baisse de 2,0 % pour atteindre 1 644 538 $, tandis que le prix médian d’une copropriété devrait augmenter de 1,0 % pour atteindre 747 299 $.

« Même si plusieurs acheteurs restent encore à l’écart du marché, les niveaux d’activité montrent des signes de retour aux normales saisonnières dans le Grand Vancouver. Les propriétés attrayantes situées dans des quartiers recherchés et inscrites à un bon prix continuent de se vendre rapidement », mentionne Randy Ryalls, directeur d’agence, Royal LePage Sterling Realty. « Tandis que l’offre de propriétés est bien en-deçà du nombre de propriétés pour qualifier le marché d’équilibré, je prévois que nous commencerons à voir les prix se stabiliser au printemps et à l’été, lorsque certains acheteurs actuellement à l’écart du marché y retourneront. »

Puisqu’il est difficile de trouver des propriétés plus haut de gamme, M. Ryalls est d’avis que plusieurs vendeurs hésitent à mettre la leur sur le marché.

« La pénurie de l’offre est un cycle qui se nourrit lui-même, les vendeurs ne mettant pas leur maison en vente s’ils ne peuvent pas trouver une autre propriété à acquérir. Malgré l’affaiblissement de la demande au cours de la deuxième moitié de cette année, le manque de propriétés sur le marché a empêché les prix de baisser davantage dans la région. Et, si l’activité reprend au cours de la nouvelle année comme cela est prévu, les acheteurs feront à nouveau rapidement face à une concurrence forte. »

Tableau – Prévisions 2023 de Royal LePage : rlp.ca/tableau_prévisions2023

Tableau – Prévisions trimestrielles 2023 de Royal LePage : rlp.ca/tableau_prévisionstrimestrielles2023

Ottawa

À Ottawa, le prix de l’agrégat à l’échelle nationale devrait augmenter de 2,0 % au quatrième trimestre de 2023 par rapport au même trimestre en 2022 pour atteindre 739 602 $. Au cours de la même période, le prix médian d’une maison unifamiliale détachée devrait connaître une hausse de 1,0 % et s’élever à 850 117 $, tandis que le prix médian d’une copropriété devrait augmenter de 2,0 % pour atteindre 378 114 $.

« D’ici la fin de 2023, nous prévoyons une croissance modérée du prix des maisons sur le marché d’Ottawa », indique John Rogan, courtier accrédité, Royal LePage Performance Realty. « Le prix des copropriétés connaîtra probablement une plus grande appréciation que celui des autres types de propriétés, y compris le segment des maisons unifamiliales détachées, puisque les coûts d’emprunt élevés continueront à limiter le pouvoir d’achat des acheteurs et à les pousser vers le segment inférieur du marché. »

La baisse des ventes dans la ville durant la deuxième moitié de 2022 annonce un début d’année probablement lent, selon M. Rogan. À l’heure actuelle, l’activité immobilière locale a été largement stimulée par les acheteurs et les vendeurs contraints de déménager, notamment ceux qui déménagent pour leur travail.

« Les taux d’intérêt continueront d’avoir un impact important sur le prix des maisons en 2023. Si les taux d’intérêt cessent d’augmenter au cours de la prochaine année, ou même s’ils baissent, nous pourrions assister à une flambée du prix des maisons et à une résurgence de la demande des acheteurs qui se tiennent actuellement à l’écart du marché », ajoute M. Rogan. « Cependant, les ventes augmenteraient progressivement, puisqu’il est peu probable que le nombre de maisons sur le marché augmente assez rapidement pour satisfaire la nouvelle demande des acheteurs. »

Tableau – Prévisions 2023 de Royal LePage : rlp.ca/tableau_prévisions2023

Tableau – Prévisions trimestrielles 2023 de Royal LePage : rlp.ca/tableau_prévisionstrimestrielles2023

Calgary

À Calgary, le prix de l’agrégat devrait augmenter de 1,5 % au quatrième trimestre de 2023 par rapport au même trimestre en 2022 pour atteindre 612 451 $. Au cours de la même période, le prix médian d’une propriété unifamiliale détachée devrait connaître une hausse de 1,0 % et s’élever à 701 142 $, tandis que le prix médian d’une copropriété devrait augmenter de 2,5 % pour atteindre 239 543 $.

« Une baisse des prix sur le marché immobilier de Calgary est peu probable l’an prochain. Contrairement aux grands centres urbains du Canada, qui ont connu de fortes hausses pendant le boom de la pandémie, suivies de baisses rapides au cours des six derniers mois, le marché de Calgary a connu des fluctuations moins radicales », signale Corinne Lyall,dirigeante-propriétaire, Royal LePage Benchmark. « Je m’attends à ce que nous continuions à voir une croissance modérée des prix sur le marché d’entrée de gamme, en particulier dans le segment des copropriétés qui reste très actif et qui, cette année, a enregistré une croissance des ventes à deux chiffres. C’est dans ce segment que les prix afficheront la plus grande croissance à Calgary en 2023. »

Mme Lyall ajoute que Calgary continue de voir une demande de la part d’acheteurs de l’extérieur de la province, en particulier des premiers acheteurs de l’Ontario qui cherchent des options de propriétés abordables dans une grande ville. De plus, les copropriétés sont populaires auprès des investisseurs de l’extérieur de la province. Le manque de propriétés sur le marché, surtout dans le segment des maisons unifamiliales détachées, demeure un défi pour les acheteurs et continue d’exercer une pression à la hausse sur les prix, en particulier dans le segment inférieur du marché.

« La demande des acheteurs est restée constante et je prévois que le marché immobilier de Calgary continuera à connaître un rythme d’activité régulier. Plusieurs acheteurs se tiennent actuellement à l’écart du marché, attendant que le bon produit surgisse », indique Mme Lyall. « Je m’attends à ce que l’activité reste forte tout au long de l’hiver, avec un ralentissement saisonnier normal en décembre et janvier, suivi d’une reprise au printemps. »

Tableau – Prévisions 2023 de Royal LePage : rlp.ca/tableau_prévisions2023

Tableau – Prévisions trimestrielles 2023 de Royal LePage : rlp.ca/tableau_prévisionstrimestrielles2023  

Edmonton

À Edmonton, le prix de l’agrégat devrait augmenter de 1,0 % au quatrième trimestre de 2023 par rapport au même trimestre en 2022 pour atteindre 442 683 $. Au cours de la même période, le prix médian d’une maison unifamiliale détachée devrait connaître une hausse de 2,0 % et s’élever à 491 436 $, tandis que le prix médian d’une copropriété devrait diminuer de 1,5 % pour atteindre 198 281 $.

« Le marché immobilier d’Edmonton continue d’être influencé par le fait que le nombre de propriétés sur ce marché est inférieur aux niveaux d’avant la pandémie, ce qui contribue à maintenir le prix des maisons et l’équilibre global du marché », souligne Tom Shearer, dirigeant-propriétaire, Royal LePage Noralta Real Estate. « Comme le budget réservé à l’achat d’une maison continue de diminuer en raison de l’augmentation du coût de la vie et de la hausse des taux d’intérêt, nous prévoyons que l’activité de vente restera relativement stable en 2023. Par conséquent, d’ici la fin de l’année prochaine, nous nous attendons à ce que la croissance stagne, l’appréciation des prix devant se produire en grande partie dans le segment très convoité des maisons unifamiliales détachées. »

Plusieurs acheteurs de l’extérieur de l’Alberta et d’ailleurs dans la province continuent d’entrer sur le marché immobilier de la ville, selon M. Shearer. Depuis le début février, la demande d’acheteurs de l’Ontario et de la Colombie-Britannique est forte, ces derniers souhaitant déménager à Edmonton en raison de son abordabilité relative et de la vigueur relative de son marché du travail.

« Le maintien d’une demande interprovinciale forte contribuera à garder le marché d’Edmonton sain et équilibré au début de la nouvelle année et tout au long du printemps. Je m’attends à un retour aux tendances saisonnières normales l’an prochain, avec une activité accrue en été et un léger repli à l’automne », ajoute M. Shearer.

Tableau – Prévisions 2023 de Royal LePage : rlp.ca/tableau_prévisions2023

Tableau – Prévisions trimestrielles 2023 de Royal LePage : rlp.ca/tableau_prévisionstrimestrielles2023

Halifax

À Halifax, le prix de l’agrégat devrait augmenter de 0,5 % au quatrième trimestre de 2023 par rapport au même trimestre en 2022 pour atteindre 479 285 $. Au cours de la même période, le prix médian d’une maison unifamiliale détachée devrait connaître une hausse de 0,5 % et s’élever à 544 610 $, tandis que le prix médian d’une copropriété devrait augmenter de 1,5 % pour atteindre 407 015 $.

« Je m’attends à ce que la croissance du prix des maisons à Halifax stagne en 2023. Les taux d’intérêt devant se stabiliser au début de l’année prochaine, la demande devrait reprendre au printemps, après que le volume de ventes a atteint cette année son plus bas niveau en deux décennies », signale Matt Honsberger, dirigeant-propriétaire, Royal LePage Atlantic. « Les acheteurs se tiennent à l’écart du marché en attendant que les prix atteignent leur niveau le plus bas, tandis que les vendeurs patientent en attendant que les taux d’intérêt cessent d’augmenter et que les acheteurs reviennent sur le marché. »

Le nombre de propriétés sur le marché reste extrêmement limité dans la région et sans un bond important de l’offre, M. Hunsberger est d’avis que l’augmentation prévue de la demande exercera, l’an prochain, une pression à la hausse sur les prix.

« Même s’il est peu probable que l’activité immobilière en 2023 atteigne les niveaux exubérants enregistrés au premier semestre de cette année, la population d’Halifax continue de croître et d’attirer des acheteurs de tout le Canada et de l’étranger. Je prévois un retour à des tendances saisonnières plus normales l’année prochaine. »

Tableau – Prévisions 2023 de Royal LePage : rlp.ca/tableau_prévisions2023

Tableau – Prévisions trimestrielles 2023 de Royal LePage : rlp.ca/tableau_prévisionstrimestrielles2023

Winnipeg

À Winnipeg, le prix de l’agrégat devrait diminuer de 1,0 % au quatrième trimestre de 2023 par rapport au même trimestre en 2022 pour atteindre 368 181 $. Au cours de la même période, le prix médian d’une maison unifamiliale détachée devrait connaître une hausse de 1,0 % et s’élever à 410 565 $, tandis que le prix médian d’une copropriété devrait diminuer de 3,0 % pour atteindre 243 082 $.

« Ces derniers temps, l’activité dans le marché immobilier de Winnipeg reflète davantage les normales d’avant la pandémie, ce qui indique que le marché de 2023 devrait retrouver des tendances saisonnières. Je prévois des niveaux d’activité hivernaux typiques au cours des prochains mois, suivis d’un regain d’activité au printemps », mentionne Michael Froese, directeur d’agence, Royal LePage Prime Real Estate. « Je m’attends à ce que, l’an prochain, les ventes annuelles restent inférieures à celles de 2022, l’augmentation des dépenses quotidiennes des ménages limitant le budget des acheteurs ainsi que leur pouvoir d’achat. »

L’offre de propriétés reste faible par rapport aux normales historiques, mais M. Froese prévoit une amélioration au cours de la nouvelle année, et ce, à mesure que les problèmes de chaîne d’approvisionnement actuels seront résolus et que les mises en chantier reprendront partout dans la province.

« La demande de maisons unifamiliales continuera de stimuler une grande partie des activités sur le marché. La majorité des acheteurs continuent de préférer les maisons détachées, mais étant donné que le nombre de propriétés sur le marché étant bien inférieur à la moyenne des cinq dernières années, le prix des copropriétés ne devrait pas diminuer de manière importante. Dans l’ensemble, je pense que nous nous dirigeons l’an prochain vers un marché plus sain et plus équilibré, à condition que les taux d’intérêt se stabilisent bientôt », souligne M. Froese.

Tableau – Prévisions 2023 de Royal LePage : rlp.ca/tableau_prévisions2023

Tableau – Prévisions trimestrielles 2023 de Royal LePage : rlp.ca/tableau_prévisionstrimestrielles2023

Regina

À Regina, le prix de l’agrégat au quatrième trimestre de 2023 devrait diminuer de 1,5 % par rapport au même trimestre en 2022 pour atteindre 361 495 $. Au cours de la même période, le prix médian d’une maison unifamiliale détachée devrait connaître une baisse de 2,0 % pour atteindre 389 648 $, tandis que le prix médian d’une copropriété devrait augmenter de 1,0 % et s’élever à  221 796 $.

« Plusieurs acheteurs s’adaptent à la nouvelle réalité des taux hypothécaires plus élevés et ont réduit leur budget d’achat en conséquence. L’année prochaine, toute appréciation des prix se fera dans le segment des copropriétés et dans le segment inférieur du marché, certains acheteurs ayant été écartés du segment des maisons unifamiliales en raison des prix », mentionne Mike Duggleby, dirigeant-propriétaire, Royal LePage Regina Realty.

La reprise ne sera probablement pas uniforme, selon M. Duggleby, les investisseurs s’emparant des propriétés les moins chères avant que les prix ne recommencent à augmenter.

« L’activité a certainement ralenti par rapport aux sommets historiques enregistrés pendant le boom de la pandémie. Je m’attends à ce que nous assistions à un retour du ralentissement saisonnier habituel au cours des mois d’hiver, suivi d’une reprise au printemps, et ce, même si ce ne sera pas aussi dynamique que les deux dernières années. »

Il y a eu, cette année, une augmentation importante des saisies à Regina et M. Duggleby s’attend à ce que la tendance se poursuive l’année prochaine, lorsque les propriétaires surendettés verront leurs prêts hypothécaires à taux fixe historiquement bas arriver à échéance.

Tableau – Prévisions 2023 de Royal LePage : rlp.ca/tableau_prévisions2023

Tableau – Prévisions trimestrielles 2023 de Royal LePage : rlp.ca/tableau_prévisionstrimestrielles2023

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La salle des médias de Royal LePage contient de nombreuses images libres de droits, de même que des vidéos de bobine B, à titre gracieux. 

À propos de l’Étude sur les prévisions du marché de Royal LePage 

L’Étude sur les prévisions du marché de Royal LePage fournit des prévisions de prix en glissement annuel ainsi que trimestriellement dans les neuf plus grands marchés immobiliers du Canada. La valeur des maisons présentées est fondée sur la Synthèse nationale des prix des maisons de Royal LePage, un document établi à l’aide des données de l’entreprise, en plus des données analytiques de sa société sœur, RPS Solutions pour propriétés résidentielles, la source de confiance pour les renseignements et les analyses sur le secteur immobilier résidentiel au Canada. Les commentaires sur l’immobilier et les prévisions quant aux valeurs sont fournis par des spécialistes en immobilier résidentiel de Royal LePage à partir de leurs analyses et de leur connaissance du marché.

À propos de Royal LePage

Au service des Canadiens depuis 1913, Royal LePage est le premier fournisseur au pays de services aux agences immobilières, grâce à son réseau de près de 20 000 professionnels de l’immobilier répartis dans 600 bureaux partout au Canada. Royal LePage est la seule entreprise immobilière au Canada à posséder son propre organisme de bienfaisance, la Fondation Un toit pour tous de Royal LePage, qui vient en aide aux centres d’hébergement pour femmes et enfants ainsi qu’aux programmes éducatifs visant à mettre fin à la violence familiale. Royal LePage est une société affiliée de Bridgemarq Real Estate Services inc., entreprise inscrite à la Bourse de Toronto sous le symbole « TSX:BRE ». Pour en savoir davantage, veuillez consulter www.royallepage.ca.

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Lara Berguglia
North Strategic pour le compte de Royal LePage
lara.berguglia@northstrategic.com
514-994-2382


[1] L’agrégat des prix est calculé à partir de la moyenne pondérée de la valeur médiane de tous les types de propriétés étudiés. Les données sont fournies par RPS Solutions pour propriétés résidentielles et comprennent des transactions du marché de la revente ainsi que des nouvelles constructions.

[2] Les données sur les prix, dont celles sur les reventes et les nouvelles constructions, sont fournies par RPS Solutions pour propriétés résidentielles, la société sœur de Royal LePage et une entreprise d’évaluation chef de file au Canada. Les prévisions de prix reflètent les projections du T4 2023 par rapport au T4 2022.