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Le marché immobilier canadien s’appréciera de 3,2 % en 2020, reflétant une croissance similaire dans les segments de la copropriété et de l’unifamiliale

  • L’offre plutôt faible de propriétés dans la région du Grand Toronto devrait alimenter la croissance du prix des maisons en 2020.
  • Le taux d’appréciation des prix dans la région du Grand Montréal sera le plus élevé en 2020 parmi les villes sondées.
  • Le prix des maisons dans la région du Grand Vancouver devrait se stabiliser en 2020.
  • Le prix de l’agrégat des propriétés à Ottawa devrait franchir la barre du demi-million de dollars en 2020.

TORONTO (Ontario), le 12 décembre 2019 – Selon l’étude sur les prévisions du marché de Royal LePage, le prix des propriétés au Canada devrait connaître une saine appréciation d’ici la fin de 2020, alimentée par une croissance des prix à un chiffre des copropriétés et des maisons détachées. Le déclin, au cours des dernières années, de la forte appréciation des prix dans le segment de la copropriété, reflète un déplacement de la demande des milléniaux vers les maisons détachées, lequel devrait revigorer les ventes dans les banlieues. Le prix de l’agrégat[1] d’une propriété au Canada devrait augmenter de 3,2 % d’une année sur l’autre pour atteindre 669 800 $ en 2020, tandis que le prix médian d’un appartement en copropriété et d’une maison détachée à deux étages augmentera de 3,6 % et de 3,1 % pour s’établir à 506 100 $ et 785 400 $, respectivement. Les données analysées comprennent à la fois celles des propriétés du marché de la revente et celles des nouvelles constructions, lesquelles sont fournies par la société soeur de Royal LePage, RPS Solutions pour propriétés résidentielles, une société d’évaluation canadienne de premier plan.

Les moteurs de demande

Les perspectives positives pour les biens immobiliers canadiens en 2020 sont fondées sur une demande saine de la part des acheteurs. Un segment de propriétaires potentiels qui avaient mis en attente leur projet d’achat de propriété depuis janvier 2018, dû à la mise en place de l’exigence de simulation de crise pour les prêts hypothécaires, a commencé à revenir sur le marché dans la deuxième moitié de 2019 et à stimuler la compétition et la demande.

La demande immobilière est également influencée par le bon taux d’immigration au Canada. Selon l’Étude sur les nouveaux arrivants de Royal LePage[2] publiée en octobre 2019, une propriété sur cinq devrait être achetée par un nouvel arrivant au cours des cinq prochaines années. Le niveau de confiance des consommateurs issus de la communauté des nouveaux arrivants en ce qui a trait à l’immobilier canadien est très élevé (86 %) et ces derniers arrivent au pays avec des économies destinées à l’achat d’une propriété (75 %).

« Nos prévisions immobilières nationales de 2020 sont fondées sur le maintien des indicateurs économiques sains actuels du Canada, a déclaré Phil Soper, président et chef de la direction de Royal LePage. Paradoxalement, un ralentissement de la croissance économique pourrait nous amener à revoir notre prévision à la hausse. Bien que un seul mois ne dicte pas une tendance, les chiffres d’emploi surprenamment faibles de novembre pourraient faire en sorte que la Banque du Canada emboîte le pas à la réserve fédérale américaine en abaissant les taux d’intérêt. »

« Des taux en baisse encouragent normalement la demande immobilière, a dit M. Soper. Cela pourrait par ailleurs stimuler une pression haussière additionnelle sur les prix dans les régions où l’emploi demeure sain, ce qui toucherait la plupart des marchés au pays. La fenêtre sur des prix plus faibles ou stables est sur le point de se rabattre, ou s’est déjà refermée pour la majorité des Canadiens. »

La masse critique des milléniaux stimule un déplacement de la demande des copropriétés vers les maisons détachées

La majeure partie des marchés canadiens observe un déplacement de la demande de la copropriété au segment de l’unifamiliale alors que la masse critique des milléniaux[3], ceux aujourd’hui âgés entre 26 et 32 ans et la plus grande cohorte au sein de l’importante génération de consommateurs que sont les milléniaux, recherchent des propriétés pour accueillir leurs familles grandissantes. En comparant le prix médian d’une copropriété à l’échelle nationale, tel qu’il l’était en 2014, avec son niveau à la fin de 2019, nous observons une hausse de 48 %. Aujourd’hui, ce groupe démographique convoite plus d’espace et une cour arrière. La demande qui en découle fera pression à la hausse sur les prix des maisons détachées. Toutefois, les copropriétés demeureront en demande dans les régions où l’abordabilité restreint le choix des types d’habitation.

« Les membres de la masse critique des milléniaux les plus âgés sont aujourd’hui dans la trentaine, a dit M. Soper. Cette importante vague de consommateurs canadiens a transformé le marché immobilier au cours de la dernière décennie, se concentrant sur les copropriétés et portant leur prix à la hausse. Aujourd’hui parents, ils ont dans la mire les banlieues que leurs parents de la génération des baby-boomers ont tant convoitées. Nous prévoyons que la période d’appréciation disproportionnée des prix dans le segment de la copropriété tire à sa fin tandis que l’intérêt envers les maisons détachées renaît. »

Moteurs d’appréciation régionaux

Le prix médian d’une maison détachée dans la région du Grand Toronto devrait augmenter de 4,5 % d’une année sur l’autre en 2020, pour atteindre 1 027 200 $, tandis que le prix médian d’une copropriété devrait croître de 6,0 % pour se chiffrer à 600 000 $.

Dans le Grand Vancouver, l’appréciation du prix des maisons devrait se stabiliser en 2020 après avoir connu une baisse en 2019. Le prix de l’agrégat d’une maison dans la région devrait augmenter de 1,5 % pour atteindre 1 125 200 $. Dans son ensemble, les perspectives sont positives en Colombie-Britannique. Les indicateurs économiques de la province poursuivent leur remontée, et la plupart des prévisionnistes s’attendent à une croissance au-dessus de la moyenne nationale dans l’année à venir.

Le prix de l’agrégat des propriétés des régions du Grand Montréal et d’Ottawa devrait augmenter respectivement de 5,5 % et de 4,5 % pour atteindre 457 900 $ et 516 200 $ en 2020 par rapport à 2019. On s’attend à ce que la région du Grand Montréal connaisse la plus forte appréciation du prix de l’agrégat des propriétés de toutes les régions analysées. La croissance des prix dans les deux régions est stimulée par des économies saines au sein desquelles le taux d’emploi est élevé, les biens immobiliers sont abordables et une forte confiance est démontrée par les consommateurs.

Calgary et Edmonton devraient connaître des hausses modestes du prix des propriétés en 2020, alors que les prix ont commencé à se stabiliser d’un trimestre sur l’autre en 2019.

RÉSUMÉS RÉGIONAUX

Région du Grand Toronto

Les conditions serrées du marché, influencées par la faiblesse de l’offre et la croissance démographique, continuent d’avoir une incidence sur le prix des propriétés au cœur de Toronto et dans la région du Grand Toronto. Le prix de l’agrégat des propriétés dans la région du Grand Toronto devrait augmenter de 4,75 % en 2020 d’une année sur l’autre, pour atteindre 883 700 $. Le prix médian d’une copropriété devrait augmenter de 6,0 % d’une année sur l’autre pour se chiffrer à 600 000 $ et celui d’une maison détachée à deux étages devrait augmenter de 4,5 % d’une année sur l’autre pour atteindre 1 027 200 $ d’ici la fin du prochain exercice.

« L’offre est extrêmement basse et il est possible que nous assistions au retour à une forte appréciation des prix dans le futur sans que de nouvelles propriétés soient disponibles, a déclaré Kevin Somers, chef de l’exploitation, Services immobiliers Royal LePage ltée. Des régions comme Richmond Hill et Markham, qui ont été durement touchées par la récente correction du marché, ont déjà montré des signes de reprise, tandis que des secteurs plus proches du centre-ville montrent un élan significatif à l’approche de 2020. »

M. Somers a ajouté que, bien que de nombreuses jeunes familles se sentent à l’étroit dans leur copropriété, déménager dans une propriété plus grande n’est pas une option que beaucoup d’entre elles peuvent s’offrir. L’incitatif à l’achat d’une première propriété peut être avantageux pour les acheteurs seuls acquérant leur première copropriété, particulièrement dans la région élargie. Cela dit, il est peu probable que le programme profite aux acheteurs qui recherchent une option adaptée à leur famille, à moins que les modifications proposées dans le cadre de la plateforme électorale libérale qui viseraient à accroître le seuil d’entrée à 800 000 $ entrent en vigueur.

Région du Grand Montréal

À l’appui d’un marché immobilier sain, les indicateurs économiques de la grande région de Montréal sont tous au vert : un marché de l’emploi vigoureux, des taux d’intérêt qui demeurent faibles et stables, et très peu de nuages à l’horizon qui pourraient ralentir l’économie du Québec et de Montréal dans la prochaine année.

Royal LePage prévoit que le prix de l’agrégat des propriétés dans la région du Grand Montréal augmentera de 5,5 % d’ici la fin de l’année 2020 pour atteindre 457 900 $, ce qui est semblable au taux d’appréciation de 2019. Au cours de la même période, le prix médian d’une maison détachée à deux étages devrait augmenter de 6,0 % pour s’établir à 581 300 $, tandis que le prix médian d’une copropriété devrait s’accroître de 5,0 % pour se chiffrer à 355 100 $. À ce rythme, le marché immobilier de la région du Grand Montréal entrera dans sa quatrième année consécutive d’appréciation des prix au-dessus des 4 %.

« Le marché immobilier montréalais ne montre aucun signe de ralentissement, a déclaré Dominic St-Pierre, vice-président et directeur général, Royal LePage, région du Québec. La forte demande continue de favoriser les vendeurs, réduisant l’inventaire et poussant les prix à la hausse dans toute la région. Le marché de vendeurs que nous voyons depuis trois ans est devenu la norme et ne disparaîtra pas de sitôt. Les ventes et l’appréciation des prix devraient s’accélérer en 2020. »

Dans la région, la demande provient principalement des milléniaux et des nouveaux arrivants qui recherchent une grande qualité de vie et d’excellentes possibilités d’emploi. Le taux de chômage de la région est faible, ce qui offre aux travailleurs une bonne sélection d’emplois et des possibilités d’avancement, en plus de la possibilité de négocier une meilleure rémunération. Les milléniaux représenteront toujours un important segment d’acheteurs sur le marché des copropriétés, en particulier sur l’île, et l’incitatif à l’achat d’une première propriété continuera d’aider un plus grand nombre de nouveaux acheteurs à accéder à la propriété au cours de la prochaine année.

« Les mesures incitatives pour accroître l’accès à la propriété sont très utiles pour les acheteurs d’une première habitation au moment de l’achat, mais elles créent aussi une demande accrue, a ajouté M. St-Pierre. Il est important que les politiques gouvernementales tiennent compte de mesures qui compenseront le déséquilibre entre l’offre et la demande afin de donner aux générations actuelles et futures une meilleure chance d’acquérir une propriété. L’objectif devrait être d’avoir une offre immobilière qui réponde aux besoins de notre population croissante. »

Région du Grand Vancouver

Dans le Grand Vancouver, le prix de l’agrégat des propriétés devrait augmenter de 1,5 % en 2020, pour s’établir à 1 125 200 $. Le prix médian d’une maison à deux étages devrait augmenter de 1,25 % d’une année sur l’autre pour se chiffrer à 1 460 700 $ et celui d’une copropriété devrait augmenter de 3,0 % pour atteindre 666 900 $ d’ici la fin du prochain exercice.

« Les ventes se sont nettement redressées cet automne et nous continuons d’observer un élan accru. Les acheteurs qui ont pris une attitude attentiste au cours des 18 derniers mois retournent maintenant sur le marché en vue d’acheter, confiants que les baisses de prix sont sur le point de se terminer et qu’ils commencent à grimper rapidement, a déclaré Randy Ryalls, directeur d’agence, Royal LePage Sterling Realty. Nous voyons des offres multiples sur des inscriptions convoitées dans les régions à forte demande, mais pas aux niveaux observés en 2016. »

Il a ajouté qu’au rythme actuel des ventes, l’offre sera très basse en 2020, ce qui exercera une pression à la hausse sur les prix.

« Si l’enjeu pour les acheteurs potentiels pourrait résider dans une montée en flèche des prix, ils devraient également se soucier de ne pas pouvoir bénéficier de la même sélection d’inscriptions ou de manquer de temps pour faire leur magasinage, a ajouté M. Ryalls. Cela peut varier selon les quartiers, mais les zones comme celle de l’Est de la ville sont favorables aux vendeurs. »

M. Ryalls a ajouté que le taux de chômage dans la région du Grand Vancouver est faible, que l’économie de la côte ouest roule bien et que le coût d’emprunt demeure faible, ce qui incitera davantage d’acheteurs à faire leur entrée sur le marché.

Ottawa

Au cours du prochain exercice, le prix de l’agrégat des propriétés à Ottawa devrait augmenter de 4,5 % d’une année sur l’autre pour s’établir à 516 200 $, dépassant ainsi la barre du demi-million de dollars. Au cours de la même période, le prix médian d’une copropriété devrait augmenter de 3,5 % d’une année sur l’autre pour atteindre 341 300 $, tandis que le prix médian d’une maison à deux étages devrait grimper de 5,0 % d’une année sur l’autre pour se chiffrer à 547 600 $. La stabilité du gouvernement et la croissance soutenue du secteur de la haute technologie continueront de profiter au marché immobilier d’Ottawa.

« Ottawa continue d’être une ville abordable qui offre d’excellents emplois, a déclaré Kent Browne, dirigeant-propriétaire de Royal LePage TEAM Realty. L’offre est à la baisse et il y a peu d’unités disponibles pour la location, ce qui exerce une pression sur l’ensemble du marché immobilier. Nous voyons des offres multiples sur des maisons entre 300 000 $ et 500 000 $ et nous nous attendons à ce que cette tendance se poursuive au cours de la nouvelle année. »

M. Browne ajoute qu’il y a beaucoup de construction de copropriétés dans la ville, y compris un nouvel édifice de 45 étages, le plus haut de la ville.

« En l’absence d’une offre accrue, nous pouvons nous attendre à ce que le prix des maisons continue de connaître une appréciation modérée avoisinant les 5 %, a indiqué M. Browne. L’incitatif à l’achat d’une première propriété du gouvernement fédéral aurait profité à un plus grand nombre de personnes il y a quelques années à peine. En 2020, une maison typique se vendra plus de 500 000 $, ce qui constitue le plafond du programme. »

Calgary 

En 2020, le prix de l’agrégat des propriétés à Calgary devrait augmenter de 1,5 % d’une année sur l’autre pour atteindre 477 000 $. Au cours de la même période, le prix médian d’une copropriété devrait augmenter de 0,75 % d’une année sur l’autre pour se chiffrer à 267 500 $ et celui d’une maison détachée à deux étages devrait augmenter de 1,75 % d’une année sur l’autre pour atteindre 523 100 $.

« Certains signes indiquent que le marché immobilier de Calgary a atteint ses prix les plus bas et que nous retournons graduellement vers l’équilibre, explique Corinne Lyall, dirigeante-propriétaire, Royal LePage Benchmark. L’expansion du pipeline Trans Mountain apporte de bonnes nouvelles, avec l’augmentation du solde migratoire et la création de nouveaux emplois. Le marché immobilier de Calgary connaîtra une certaine vigueur, mais ce ne sera pas immédiat. »

Mme Lyall prévoit que les augmentations futures des prix et des ventes ne commenceront qu’au deuxième trimestre de 2020.

« Les prêteurs sont maintenant plus stricts et de nombreux acheteurs d’une première maison doivent améliorer leur pointage de crédit, économiser davantage pour la mise de fonds et prouver leur stabilité d’emploi, indique-t-elle. Cela dit, nous devrions constater une croissance du nombre d’acheteurs faisant leur entrée sur le marché cette année tandis que les taux d’intérêt demeurent faibles, que le solde migratoire augmente et que l’offre de location est limitée par une baisse des taux d’inoccupation. »

Edmonton

Le prix de l’agrégat des propriétés à Edmonton devrait augmenter de 1,0 % pour atteindre 383 200 $ à la fin de 2020. Le prix médian d’un appartement en copropriété et d’une maison détachée à deux étages devrait augmenter de 1,5 % pour atteindre 234 500 $ et de 0,75 % pour s’établir à 438 700 $, respectivement, au cours de la même période.

« Nous constatons un déplacement vers un marché équilibré à Edmonton où les acheteurs et vendeurs négocient. Les vendeurs font des compromis et les acheteurs réalisent que les prix ne peuvent baisser davantage, a déclaré Tom Shearer, dirigeant-propriétaire, Royal LePage Noralta Real Estate. En 2020, nous devrions assister à une légère hausse des prix, mais nous nous attendons à une saine progression des ventes. »

M. Shearer a ajouté que le marché immobilier d’Edmonton sera confronté à de nombreux défis en 2020, notamment en raison du résultat des négociations avec les travailleurs du gouvernement provincial et de la résolution de la lutte actuelle du secteur de l’énergie. Toutefois, les indicateurs positifs comprennent l’augmentation des ventes, la réduction de l’offre et la stabilité des prix d’un trimestre à l’autre en 2019.

« Malgré l’incertitude qui régnait auparavant dans le secteur de l’énergie, l’accent mis par le gouvernement albertain sur les réductions de l’impôt des sociétés et sur une approche plus conviviale à l’intention des entreprises de la province pourrait stimuler la création de nouveaux emplois dans la ville », a ajouté M. Shearer.

Halifax

En 2020, la demande immobilière d’Halifax continuera d’être stimulée par une forte croissance démographique. La croissance de la population d’Halifax exerce des pressions à la fois sur le marché immobilier et sur le marché des locations, ce qui entraîne une hausse du prix des propriétés.

Le prix de l’agrégat des propriétés à Halifax devrait augmenter de 1,75 % en 2020, pour atteindre 323 800 $. Au cours de la même période, le prix médian d’un appartement en copropriété devrait augmenter de 3,75 % d’une année sur l’autre pour s’établir à 330 400 $ et le prix médian d’une maison à deux étages devrait monter de 1,25 % pour se chiffrer à 340 600 $.

« Nous voyons maintenant de plus en plus d’offres multiples à Halifax, a affirmé Matt Honsberger, courtier et propriétaire, Royal LePage Atlantic. En 2016, il aurait été rare de voir trois offres sur une propriété; maintenant, il y en a de 8 à 10. L’offre est moindre et les acheteurs doivent s’adapter à la concurrence alors que l’élan et la confiance des consommateurs stimulent le marché immobilier. »

Il affirme que les programmes provinciaux et locaux favorisant l’immigration et appuyant les initiatives commerciales contribuent à l’augmentation de la population. Le Conseil économique des provinces de l’Atlantique prévoit que la croissance économique se poursuivra en 2020[4]. 

Winnipeg

En 2020, le prix de l’agrégat des propriétés à Winnipeg devrait demeurer stable par rapport à l’année précédente, soit à 321 300 $. Au cours de la même période, le prix médian d’une copropriété devrait augmenter de 1,25 % d’une année sur l’autre, pour s’établir à 235 800  $. Le prix médian d’une maison détachée à deux étages devrait quant à lui diminuer de 0,25 % d’une année sur l’autre pour atteindre 352 600 $. L’immigration continuera d’être un moteur important du marché immobilier.

« Winnipeg est une ville dynamique qui attire les jeunes professionnels désireux de vivre dans un endroit abordable où de belles propriétés ne sont pas hors de portée de la plupart des résidents, indique Michael Froese, directeur d’agence, Royal LePage Prime Real Estate. L’économie diversifiée et le taux d’emploi stable de Winnipeg nous mettent quelque peu à l’abri des facteurs économiques externes, y compris d’une éventuelle récession en 2020 aux États-Unis. »

M. Froese attribue une partie de l’attrait de la région à son centre technologique en expansion, la croissance démographique continuant d’alimenter les ventes.

« Le rêve canadien de posséder une maison à deux étages dans une communauté axée sur les familles avec accès à d’excellentes écoles est réalisable à Winnipeg pour les nouveaux arrivants dont les économies sont plus modestes », affirme M. Froese. Selon l’étude de Royal LePage sur les nouveaux arrivants publiée en octobre, plus de 40 % des achats de propriétés dans les Prairies sont effectués par de nouveaux arrivants au Canada.

Regina

Le prix médian de l’agrégat des propriétés à Regina devrait rester stable à 315 000 $ en 2020. Au cours de la même période, le prix médian d’une maison détachée à deux étages devrait baisser de 0,5 % pour se chiffrer à 386 000 $ et celui d’une copropriété devrait augmenter de 3,5 % d’une année sur l’autre pour atteindre 207 300 $.

L’immigration continue de soutenir l’immobilier à Regina. L’initiative du gouvernement de la Saskatchewan visant à attirer davantage de nouveaux arrivants dans la région devrait accroître la demande au cours de la prochaine année.

« L’offre excédentaire d’inscriptions à Regina a diminué considérablement et moins de copropriétés sont disponibles sur le marché comparativement aux années précédentes, indique Mike Duggleby, dirigeant-propriétaire, Royal LePage Regina Realty. Les acheteurs potentiels qui attendaient de voir une reprise à l’horizon et des prix plus stables réalisent que le moment est venu d’entrer sur le marché. »

M. Duggleby ajoute que l’inventaire des appartements en copropriété s’est vu réduire de manière considérable, avec très peu d’inscriptions disponibles sur le marché de la revente dans les nouvelles régions de la ville. Cela amènera certainement des occasions pour les constructeurs pour répondre à la demande immobilière. 

Prévisions 2020 de Royal LePage (Télécharger .PDF)

 

À propos de l’Étude sur les prévisions du marché de Royal LePage

L’Étude sur les prévisions du marché de Royal LePage fournit des prévisions de prix sur douze mois dans les neuf plus grands marchés du Canada. La valeur des maisons présentées est fondée sur la Synthèse nationale des prix des maisons de Royal LePage, un document établi à l’aide des données de l’entreprise, en plus des données analytiques de sa société sœur, RPS Solutions pour propriétés résidentielles, la source de confiance pour les renseignements et les analyses sur le secteur immobilier résidentiel au Canada. Les commentaires sur l’immobilier et les prévisions quant aux valeurs sont fournis par des spécialistes en immobilier résidentiel de Royal LePage à partir de leurs analyses et de leur connaissance du marché.

À propos de Royal LePage  

Au service des Canadiens depuis 1913, Royal LePage est le premier fournisseur au pays de services aux agences immobilières, grâce à son réseau de plus de 18 000 professionnels de l’immobilier répartis dans plus de 600 bureaux partout au Canada. Royal LePage est la seule entreprise immobilière au Canada à posséder son propre organisme de bienfaisance, la Fondation Un toit pour tous de Royal LePage, qui vient en aide aux centres d’hébergement pour femmes et enfants et appuie les programmes éducatifs visant à mettre fin à la violence familiale. Royal LePage est une société affiliée de Brookfield Real Estate Services inc., entreprise inscrite à la Bourse de Toronto sous le symbole « TSX : BRE ».

Pour obtenir de plus amples renseignements, consultez : www.royallepage.ca.

Contact média:

Chloé Lebouc
chloe.lebouc@kaiserlachance.com
C: 514.662.3547

 


 

[1] Le prix de l’agrégat des maisons de Royal LePage est fondé sur un modèle pondéré des prix médians et comprend tous les types de propriétés.

[2] Sondage sur les nouveaux arrivants de Royal LePage; Une maison un cinq est achetée par un nouvel arrivant au Canada; 16 octobre 2019, https://www.royallepage.ca/fr/immobilier/news_fr/une-maison-sur-cinq-est-achetee-par-un-nouvel-arrivant-au-canada/

[3] Le terme anglais Peak Millennial (masse critique des milléniaux) a été introduit par l’économiste américain Dowell Myers pour décrire la grande majorité de la génération des milléniaux et son pouvoir d’achat potentiel. Au Canada, les taux de natalité les plus élevés pour ceux qui allaient devenir les milléniaux ont été enregistrés entre 1987 et 1993, ainsi les personnes aujourd’hui âgées de 26 à 32 ans forment un groupe démographique important dans le marché immobilier résidentiel canadien.

 

[4] Le rapport sur l’Atlantique du CÉPA publié le 4 novembre 2019, on prévoit une croissance économique positive dans l’ensemble de la région en 2020.