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La hausse des prix dans les plus importantes villes canadiennes masque le marché national par ailleurs tempéré

Royal LePage prévoit une hausse des prix constante pour le reste de 2014 en raison du maintien de la pénurie importante de maisons à vendre

TORONTO, le 9 juillet 2014 – Maintenant que le dur hiver n’est plus qu’un lointain souvenir, le prix moyen des habitations au Canada a augmenté entre 3,9 et 5,2 pour cent au cours du deuxième trimestre de 2014. On s’attend à une hausse progressive des prix pour le reste de l’année, selon l’Étude sur le prix des maisons et l’Étude sur les prévisions du marché de Royal LePage, qui ont été diffusées aujourd’hui.

Selon l’étude, des augmentations de prix ont été constatées pour tous les types de logement, bien que ceux des maisons standards à deux étages aient enregistré la hausse la plus élevée par rapport à l’an dernier, soit de 5,2 pour cent pour atteindre un prix moyen de 406 454 $. Le prix des maisons individuelles de plain-pied a augmenté de 5,1 pour cent par rapport à l’année précédente, atteignant ainsi 440 972 $, tandis que celui des appartements en copropriété standards, qui a affiché des gains légèrement plus modestes de 3,9 pour cent, s’établit à 258 501 $.

En examinant de plus près le marché immobilier résidentiel canadien, qui est partagé entre deux types de villes, on remarque que bien que les grandes villes représentent une petite part du marché, elles jouent un rôle important quant à la hausse des prix au niveau national. Encore une fois, la pénurie de maisons unifamiliales individuelles a engendré une importante hausse de prix à Toronto. À Calgary, les nouvelles inscriptions ne pouvaient répondre à la forte demande qui s’est brusquement manifestée, occasionnant ainsi une croissance de prix frôlant les deux chiffres. Vancouver, qui enregistrait l’an dernier des baisses des prix par rapport à l’année précédente, affiche désormais une augmentation à un chiffre pour les maisons individuelles, permettant aux prix régionaux moyens de croître encore davantage. Bien que le marché montréalais ait enregistré une hausse de prix plus modeste que celle de ses importants homologues métropolitains, la demande du marché immobilier a connu un nouvel élan après les élections provinciales d’avril, laissant prévoir un redressement du secteur immobilier.

En comparaison, les marchés de plus petites villes constatent des hausses des prix des maisons bien plus modestes. En Ontario, des régions hors de Toronto, comme la région de London, ont déclaré des hausses de prix de l’ordre de 2,2 et de 2,0 pour cent pour les maisons individuelles de plain-pied et les maisons standards à deux étages, respectivement, tandis que les prix de ces habitations sont demeurés relativement stables à Ottawa, enregistrant des gains de 1,3 et 0,8 pour cent, respectivement. Le prix moyen des maisons individuelles de plain-pied à Edmonton est demeuré essentiellement inchangé, subissant un repli de 0,2 pour cent comparativement à l’an dernier, tandis que celui des maisons standards à deux étages a enregistré une hausse de 3,8 pour cent par rapport à celles de 9,7 pour cent et de 7,9 pour cent pour les mêmes catégories de propriétés  à Calgary.  Dans la région de l’Okanagan, en Colombie-Britannique, une hausse de 2,8 pour cent a été constatée à Kelowna pour les prix des maisons individuelles de plain-pied, comparativement à 5,2 pour cent à Vancouver pour la même catégorie.

« Une pénurie chronique de maisons stimule la flambée des prix dans les plus importantes villes canadiennes, masquant la hausse par ailleurs modeste des prix à l’échelle nationale, indique Phil Soper, président et chef de la direction de Royal LePage.  Bien qu’un écart d’accessibilité grandissant dans les plus importants centres urbains canadiens caractérise le marché national suivi quotidiennement par les Canadiens, les hausses de prix des maisons par rapport à l’année précédente dans la plupart des régions du pays sont actuellement inférieures aux moyennes historiques. »

En ce qui concerne l’avenir, Royal LePage prévoit que le prix moyen des propriétés au pays augmentera de 5,1 pour cent au cours de l’année 2014.

« Comparativement aux autres principales prévisions, on avait prédit au début de l’année une hausse plus importante du prix moyen des maisons pour 2014, alors que des contraintes au niveau de l’offre dans certaines des villes les plus importantes nous ont poussés à revoir nos prévisions à la hausse, a remarqué M. Soper. Pour l’année 2015, nous prévoyons que le prix des maisons suivra de plus près le taux de croissance économique général. C’est-à-dire que nous constatons que les hausses de prix dans les grandes villes canadiennes amorcent un recul tandis que les marchés d’autres plus petites villes devraient connaître un essor. »

Le contexte de faibles taux d’intérêt et de stabilité du marché du travail continue de soutenir le secteur immobilier résidentiel du pays, et ce, pour l’ensemble des types d’habitations. L’inflation sous-jacente demeure conforme aux politiques établies, en augmentant de trois dixièmes de point pour atteindre 1,7 pour cent en juin. L’économie américaine, le principal marché d’exportation du Canada, continue de se renforcer en affichant une impressionnante croissance de l’emploi au cours des derniers mois. Le segment des appartements en copropriété, qui a fait l’objet d’enquêtes au cours des derniers mois dans des villes telles que Toronto et Vancouver, affiche une résilience continue, appuyée par l’évolution des préférences des consommateurs et une demande durable.

La puissance économique a donné lieu à des demandes de la part de certains intervenants à l’égard d’une intervention politique plus poussée du gouvernement fédéral pour calmer le marché. « Des observateurs du marché ont demandé de nouveau une intervention en matière de politique pour calmer le secteur immobilier au Canada. Nous avons appuyé la majorité des modifications récentes aux politiques fédérales sur les prêts hypothécaires visant à gérer la demande immobilière, » a déclaré M. Soper. Actuellement, nous estimons qu’une initiative visant à restreindre encore davantage l’accès à la propriété ne serait pas justifiée. Une telle politique s’avérerait inévitablement une méthode brutale qui causerait un tort involontaire aux jeunes acheteurs canadiens et aux millions d’habitants vivant hors de nos plus grandes villes. »

Résumés des marchés régionaux

À Halifax, le prix moyen d’une maison individuelle de plain-pied a augmenté de 1,2 pour cent par rapport à l’année précédente, pour s’établir à 292 167 $, tandis que le prix moyen d’un appartement en copropriété standard a aussi connu une légère hausse de 0,7 pour cent, pour atteindre 217 500 $. Les maisons standards à deux étages, quant à elles, ont connu une légère baisse de prix de 1,8 pour cent pour s’établir à 327 300 $. On s’attend à ce que le prix moyen des propriétés à Halifax grimpe de 1,9 pour cent d’ici la fin de 2014.

La bonne situation économique a entraîné une forte hausse des prix sur le marché immobilier de St. John’s, particulièrement dans les segments haut de gamme. Les prix des maisons individuelles de plain-pied et des maisons standards à deux étages ont augmenté de façon considérable par rapport à l’année dernière, progressant respectivement de 3,3 pour cent, pour atteindre 299 667 $, et de 3,9 pour cent, pour s’élever à 408 000 $. Par ailleurs, les prix des appartements en copropriété standards ont connu une baisse modeste de 1,1 pour cent, pour s’établir à 306 000 $, en raison d’un changement dans la structure des frais de copropriété.

À Montréal, le prix moyen d’une maison individuelle de plain-pied a grimpé de 2,6 pour cent à 296 250 $, tandis que celui d’une maison standard à deux étages sur l’île a augmenté de 1,7 pour cent par rapport à l’année précédente, pour atteindre 404 357 $. Pendant la même période, le prix moyen des appartements en copropriété n’a pas changé. D’ici la fin de l’année, Royal LePage prévoit que le prix moyen des propriétés connaîtra une hausse de 1,7 pour cent dans la région de Montréal.

Les prix des propriétés à Ottawa sont demeurés relativement stables au deuxième trimestre. Le prix des maisons individuelles de plain‑pied a augmenté de 1,3 pour cent comparativement à l’an dernier pour atteindre 401 667 $, tandis que le prix des maisons standards à deux étages a grimpé de 0,8 pour cent pour s’établir à 402 250 $. Le prix des appartements en copropriété standards a subi une légère baisse de 0,7 pour cent par rapport à l’an dernier, pour atteindre 257 500 $. Malgré le printemps tranquille, Royal LePage prévoit une hausse des prix de 2,5 pour cent à Ottawa pour le reste de l’année, alors que davantage d’acheteurs feront leur entrée sur le marché.

La pénurie continue de propriétés à vendre a entraîné une hausse considérable des prix à Toronto. Le prix des maisons standards à deux étages a grimpé de 8,3 pour cent par rapport à l’année dernière, atteignant 730 806 $, tandis que le prix moyen des maisons individuelles de plain-pied a connu une hausse de 7,2 pour cent pour s’établir à 611 906 $. Les prix des appartements en copropriété standards ont également connu une forte hausse de 5,4 pour cent, pour atteindre 380 453 $. D’ici la fin de 2014, Royal LePage prévoit que les prix augmenteront de 8,1 pour cent sur le marché de Toronto.

À Winnipeg, le prix des appartements en copropriété standards a grimpé d’un bon 5,3 pour cent comparativement à l’an dernier, pour atteindre 209 023 $, tandis que celui des maisons individuelles de plain-pied a augmenté de 2,0 pour cent, pour s’élever à 311 015 $. Les maisons standards à deux étages sont le seul type de propriété à avoir échappé à cette tendance à la hausse, car les prix ont diminué de 2,4 pour cent, pour s’établir en moyenne à 336 241 $. Royal LePage prévoit que les prix continueront à grimper de 2,8 pour cent à Winnipeg d’ici la fin de 2014.

Le marché de Regina a enregistré une hausse de prix substantielle par rapport à l’an dernier, et ce, pour tous les types d’habitation. Le prix des appartements en copropriété standards s’est accru de 2,7 pour cent par rapport à l’an dernier, s’établissant à 211 000 $. Le prix des maisons standards à deux étages, quant à lui, a augmenté de 2,6 pour cent comparativement à l’année dernière, passant à 372 500 $, tandis que le prix des maisons individuelles de plain-pied a grimpé de 1,1 pour cent pour s’établir à 333 500 $. Royal LePage anticipe une hausse des prix de 2,1 pour cent à Regina pour le reste de 2014.

Une saine économie, soutenue par l’industrie pétrolière et gazière, a entraîné une montée de la demande et a contribué à maintenir la pénurie de propriétés sur le marché immobilier de Calgary ce trimestre. Comparativement à l’an dernier, le prix des maisons individuelles de plain-pied a grimpé de 9,7 pour cent, pour atteindre 501 200 $, tandis que le prix des appartements en copropriété a augmenté de 9,3 pour cent, pour s’établir à 286 422 $. Le prix des maisons standards à deux étages a connu une hausse marquée de 7,9 pour cent, pour s’élever à 489 589 $. Royal LePage prévoit une hausse des prix de 5,5 pour cent par rapport à l’an dernier d’ici la fin de 2014.

À Edmonton, le prix moyen des appartements en copropriété a grimpé de 7,8 pour cent au cours des douze derniers mois, ce qui représente la hausse la plus marquée, pour atteindre 236 429 $, tandis que le prix des maisons standards à deux étages a connu une hausse stable de 3,8 pour cent, pour s’établir à 372 112 $. Le prix des maisons individuelles de plain‑pied est demeuré relativement inchangé, diminuant de 0,2 pour cent comparativement à l’an dernier, pour atteindre 350 401 $. D’ici la fin de 2014, Royal LePage prévoit une hausse modérée des prix de 4,5 pour cent sur le marché immobilier d’Edmonton.

Le prix des propriétés a poursuivi son ascension à Vancouver, alors que le prix des maisons individuelles de plain-pied a augmenté de 5,2 pour cent comparativement à l’année dernière, passant à 1 107 290 $, et que le prix des maisons standards à deux étages a grimpé de 4,6 pour cent pour s’établir à 1 204 011 $. Le prix des appartements en copropriété standards, quant à lui, est resté relativement stable, ne variant que de 0,3 pour cent par rapport à l’an dernier, pour atteindre 491 984 $. Pour l’avenir, Royal LePage prévoit que les prix des propriétés augmenteront de 7,1 pour d’ici la fin de l’année à Vancouver.

L’Étude trimestrielle sur le prix des maisons de Royal LePage montre les changements de prix annuels pour les principales catégories d’habitations dans certains marchés nationaux. Cliquez ici pour télécharger la table .

Tendances du secteur domiciliaire canadien : Prévisions du marché de Royal LePage – 2e trimestre 2014

Étude sur le prix des maisons Royal LePage du 2e trimestre 2013 : tableau

 

À propos de l’Étude sur le prix des maisons de Royal LePage

L’Étude sur le prix des maisons de Royal LePage est l’analyse immobilière la plus vaste et la plus exhaustive de ce genre au Canada. Elle fournit de l’information sur sept types d’habitations répartis dans plus de 250 villes et quartiers d’un océan à l’autre. Le présent communiqué renvoie quant à lui à une version abrégée de l’Étude mettant en lumière l’évolution des prix des trois types d’habitations les plus courants dans 90 communautés à l’échelle du pays. Il est possible de consulter une base de données complète contenant les données recueillies au cours des sondages en visitant le site Web de Royal LePage à l’adresse www.royallepage.ca. Les données actuelles seront mises à jour après la compilation complète des données pour le deuxième trimestre de 2014. Une version imprimable du rapport du deuxième trimestre de 2014 sera disponible en ligne le 6 août 2014. Les valeurs des propriétés indiquées dans l’Étude sur les prix des maisons de Royal LePage correspondent à l’évaluation de Royal LePage de la valeur marchande des propriétés de chaque endroit en fonction des données locales et des renseignements sur le marché fournis par des experts du secteur immobilier résidentiel de Royal LePage.

À propos de Royal LePage

Au service des Canadiens depuis 1913, Royal LePage est le premier fournisseur de services aux agences immobilières au pays, grâce à son réseau de plus de 15 000 professionnels de l’immobilier répartis dans plus de 600 bureaux partout au Canada. Royal LePage est la seule entreprise immobilière au Canada à posséder son propre organisme de bienfaisance, la Fondation Un toit pour tous de Royal LePage, qui vient en aide aux centres d’hébergement pour femmes et enfants ainsi qu’aux programmes éducatifs visant à mettre fin à la violence familiale. Royal LePage est une société affiliée de Brookfield Real Estate Services Inc., entreprise inscrite à la Bourse de Toronto sous le symbole « TSX:BRE ».

Pour en savoir davantage, veuillez consulter le site www.royallepage.ca.

 

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Directrice, Relations publiques et Communications nationales
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