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Atterrissage en douceur à l’horizon dans la plupart des marchés immobiliers canadiens

Royal LePage rapporte une hausse des prix au ralenti à travers le pays, à l’exception de certains marchés qui connaissent des hausses considérables

TORONTO, le 15 avril 2015 – Alors que le marché printanier fait son arrivée, le marché immobilier canadien connaît un atterrissage en douceur, caractérisé par des hausses de prix plus lentes que normale. Des hausses de prix bien plus importantes ont été observées dans les deux marchés urbains principaux du pays, faisant ainsi augmenter la valeur moyenne nationale, en  brouillant partiellement la tendance nationale.

Selon l’Étude sur le prix des maisons de Royal LePage publiée aujourd’hui, le prix moyen d’une propriété au Canada a grimpé entre 3,8 et 6,6 pour cent au premier trimestre par rapport à la même période l’an dernier. En analysant les prix selon les différents types d’habitation, l’étude indique que le prix des maisons standards à deux étages a connu une hausse moyenne de 5,3 pour cent pour s’établir à 451 463$, tandis que le prix des maisons individuelles de plain-pied a augmenté de 6,6 pour cent pour atteindre 405 895$. Au cours de la même période, le prix moyen des appartements standards en copropriété s’est accru de 3,8 pour cent, passant ainsi à 261 782$.

Le ralentissement constant des prix dans la plupart des marchés à travers le pays a d’abord été observé dans le cadre de l’Étude sur le prix des maisons de mi-année en 2014. Au cours des derniers mois, deux facteurs inattendus ont interrompu le cycle naturel des prix, soit, la chute de marquée du prix du pétrole vers la fin de 2014 et la réaction subséquente de la Banque du Canada d’abaisser son taux directeur au début de 2015.

« Encore marqués par la récession économique de la dernière décennie, les acheteurs de maison canadiens sont demeurés très sensibles aux mouvements et aux grands facteurs économiques. Le choc qu’a provoqué la chute du prix du pétrole a ébranlé l’économie canadienne, la confiance des consommateurs, et par ricochet, le marché immobilier », a dit Phil Soper, président et chef de la direction, Royal LePage. « Cela dit, les prix à la pompe présentement à la baisse et la confiance des consommateurs stimulée par la décision de la banque centrale de diminuer les taux d’intérêt ont été favorables pour le marché. Ces facteurs combinés donnent lieu à un atterrissage en douceur du marché immobilier, après plusieurs années de croissance vigoureuse. Nous définissons un atterrissage en douceur par un marché dans lequel les prix sont stables ou en légère augmentation, laissant ainsi à l’économie et aux revenus des familles, une chance de prendre le dessus. »

« Dans l’ensemble, nous ne croyons pas revivre de sitôt le genre de hausses observées depuis les trois dernières années; les marchés fonctionnent dans le cycle actuel et s’alignent avec le contexte économique général », ajoute M. Soper. « Pour ce qui est du risque à la baisse, nous n’anticipons pas de déclin abrupte du prix des propriétés, particulièrement dans un contexte où les taux d’intérêt sont bas. »

La confiance des consommateurs fût mitigée durant le premier trimestre. En février, l’Indice de confiance des consommateurs du Conference Board du Canada démontrait un niveau affaibli d’optimisme des Canadiens envers la réalisation d’un achat majeur, à la suite, notamment, des nombreuses fermetures survenues dans le commerce de détail. L’indice de confiance des consommateurs canadiens de Bloomberg et Nanos Research s’est maintenu à la hausse vers la fin du trimestre par rapport à l’amélioration de la sécurité d’emploi et sur le plan des finances personnelles. Sans que l’on puisse dénoter des forces ou des faiblesses particulières, ces données plutôt neutres au sujet de la confiance révèlent un consommateur plus prudent et une demande modérée dans la plupart des régions au pays.

Au sud, le partenaire commercial principal du Canada a démarré l’année 2015 avec force, compilant sa meilleure année de croissance en matière d’emploi depuis 1999. La présomption que les taux d’intérêts augmentent, et le ralentissement proportionné du marché immobilier se sont manifestés, alors que les décideurs politiques américains débattaient du besoin de modérer les mesures d’inflation à l’aube d’une croissance de la main d’œuvre américain. Puis, plus tard durant le trimestre, le bureau américain des statistiques du travail rapportait que le rythme de croissance s’était considérablement affaibli, la croissance de l’emploi peinant à rencontrer les attentes.

« Même si la politique monétaire canadienne est indépendante de celle de nos voisins du sud, il existe tout de même une corrélation sur le plan des taux d’intérêt entre les deux pays », a expliqué M. Soper. « Le rythme plus lent de la croissance américaine dont nous avons été témoins en mars contribuera indirectement à soutenir notre marché ici, puisque le risque d’une hausse à moyen terme des taux hypothécaires a été réduite de façon considérable. »

Les bouleversements économiques continus à Calgary ont fait en sorte que la ville ne figure plus parmi les trois marchés connaissant la valorisation la plus rapide au pays. En effet, la région a intégré une zone plus modérée de hausses, sous la moyenne nationale. Durant la même période, le marché de Regina a subi des baisses dans la catégorie des maisons individuelles année après année, alors que celui de Saskatoon est demeuré plutôt stable. Pendant ce temps, les marchés de Toronto et Vancouver ont tous deux affiché des gains frôlant, et dans certains cas, atteignant les deux chiffres, et ce, à travers l’ensemble des types d’habitation. D’ailleurs, la ville de Hamilton, aux abords de la grande région de Toronto, a enregistré des hausses comparables.

« La pénurie de maisons disponibles sur le marché dans des régions clés de Toronto et de Vancouver provoque une hausse spectaculaire des prix, mais ces villes constituent l’exception, et non la règle. Le reste du pays connaît un climat immobilier beaucoup plus décontracté. En examinant de plus près les régions environnantes de Vancouver, on se rend compte que la valorisation en relief des prix ne s’applique pas à l’ensemble de la Colombie-Britannique », a ajouté M. Soper.

« Ce qui est essentiel de retenir est que le Canada est en fait un marché de marchés qui correspondent une multitude de facteurs locaux et nationaux, et dans lesquels on remarque des différences considérables à l’intérieur d’un même quartier, et d’un type d’habitation à l’autre. Plus particulièrement, nous surveillerons de près le segment des propriétés de luxe, qui connaît l’une de ses plus fortes demandes jamais observées pour Toronto et Vancouver.

Résumés des marchés régionaux

Halifax a connu une hausse de prix à travers l’ensemble des types d’habitation durant le premier trimestre de 2015. Les appartements standards en copropriété ont enregistré une hausse de 5,0 pour cent pour atteindre 230 000$, poursuivant ainsi la tendance observée à la fin de l’année dernière. Les maisons standards à deux étages ont quant à elles vu leur prix grimper de 2,7 pour cent pour se nicher à 334 667$, tandis que le prix des maisons individuelles de plain-pied a subi une augmentation modeste de 0,7 pour cent pour s’établir à 297 667$.

La grande variété de propriétés a donné lieu à un marché d’acheteurs modéré à St. John, alors que s’amorce le marché immobilier printanier. Le prix moyen d’une maison standard à deux étages a augmenté de 1,8 pour cent depuis la même période l’an dernier pour se fixer à 407 667$. Le prix des appartements standards en copropriété s’est pour sa part accru de 1,7 pour cent, atteignant 320 833$, alors que celui des maisons individuelles de plain-pied s’est haussé de 1,4 pour cent pour s’établir à 300 100$.

Le marché de Montréal est demeuré plutôt stable durant le premier trimestre de 2015. Le prix  des maisons individuelles de plain-pied s’est accru de 0,7 pour cent pour atteindre 296 546$. Les appartements en copropriété ont affiché un gain de 1,3 pour cent pour se placer à 242 778$, alors que les maisons standards à deux étages ont enregistré une baisse de 1,5 pour cent, passant à 399 964$.

Un départ retardé dans le marché immobilier d’Ottawa a donné lieu à un premier trimestre plutôt stable, quoique des inscriptions de qualité aient continué de trouver preneurs. Le prix moyen des maisons standards à deux étages et des maisons individuelles de plain-pied s’est accru de 2,0 pour cent et de 1,9 pour cent pour atteindre 407 000$ et 404 167$ respectivement. Les appartements en copropriété ont également observé une hausse modérée de leurs prix, augmentant de 1,4 pour cent pour s’établir à 262 167$.

Toronto a dérogé à la tendance nationale d’augmentation modérée des prix dû à une forte demande et une pénurie continue de l’inventaire. Le prix moyen des maisons individuelles de plain-pied a grimpé de 10,2 pour cent depuis la même période l’an dernier pour atteindre 655 669$. Pas très loin derrière, les maisons standards à deux étages ont vu leur prix moyen augmenter de 9,2 pour cent, passant à 803 794$. Le prix des appartements standards en copropriété a aussi subi une forte hausse au cours du trimestre, augmentant de 7,0 pour cent et s’établissant à 395 584$.

L’inventaire à la hausse a donné lieu à des niveaux variés d’activité sur le marché immobilier de Winnipeg où le prix moyen des maisons standards à deux étages s’est accru de manière significative au cours de la dernière année, augmentant de 5,5 pour cent pour atteindre 342 880$. Entretemps, le prix des maisons individuelles de plain-pied et des appartements en copropriété a été revu à la baisse, diminuant de 0,6 pour cent et de 5,0 pour cent pour atteindre 304 534$ et 195 905$ respectivement.

Le marché immobilier de Regina a tourné à la faveur des acheteurs étant donné le déséquilibre continu entre l’offre et la demande. Le prix moyen des maisons unifamiliales s’est déprécié durant le premier trimestre, les maisons individuelles de plain-pied et les maisons standards à deux étages subissant une baisse de 5,4 pour cent et de 1,8 pour cent, pour s’établir à 306 500$ et à 349 500$ respectivement. Le prix des appartements en copropriété est pour sa part demeuré assez stable, augmentant légèrement de 0,7 pour cent  pour atteindre 216 500$ durant la même période.

Le marché immobilier de Calgary a visiblement ralenti durant le premier trimestre, le bas prix du pétrole ayant freiné les activités. Par conséquent, la hausse des prix observée durant le trimestre était bien plus douce que les fortes augmentations enregistrées tout au long de 2014. Le prix moyen des maisons individuelles de plain-pied s’est accru de 3,8 pour cent pour atteindre 498 400$, alors que celui des maisons standards à deux étages s’est majoré de 1,7 pour cent pour s’établir à 480 656$. Le prix des appartements en copropriété a enregistré une croissance modérée de 2,9 pour cent pour se nicher à 286 913$.

Le marché résidentiel d’Edmonton ne fût pas épargné par la chute du prix du pétrole, puisque l’incertitude a empêché de nombreux acheteurs et vendeurs potentiels d’accéder au marché. Bien que moins de propriétés aient changé de mains, les trois principales catégories d’habitation ont affiché des hausses de prix sur une période d’un an. En effet, le prix des maisons individuelles de plain-pied a connu la plus forte hausse, avec une augmentation de 6,8 pour cent, pour se fixer à 364 906$. Au cours de la même période, le prix des maisons standards à deux étages s’est élevé de 5,5 pour cent pour s’établir à 391 378$ et celui des appartements en copropriété a enregistré un gain de 3,1 pour cent pour atteindre 231 093$.

Une demande forte et continue doublée d’un inventaire abondant a mené à une hausse des prix au cours du premier trimestre dans le marché immobilier canadien le plus dispendieux. Le prix moyen des maisons individuelles de plain-pied et des maisons standards à deux étages à Vancouver a affiché une hausse dans les deux chiffres, montant de 10,6 pour cent et de 10,3 pour cent pour atteindre 1 174 509$ et 1 267 287$ respectivement. Au cours de la même période, le prix des appartements en copropriété a subi une hausse plus modérée, augmentant de 4, 9 pour cent et passant à un prix moyen de 506 624$.

L’Étude trimestrielle sur le prix des maisons de Royal LePage montre les changements de prix annuels pour les principales catégories d’habitations dans certains marchés nationaux. Télécharger la table.

Étude sur le prix des maisons Royal LePage du 1ier trimestre 2015 : tableau

À propos de l’Étude sur le prix des maisons de Royal LePage

L’Étude sur le prix des maisons de Royal LePage est l’analyse immobilière la plus vaste et la plus exhaustive de ce genre au pays. Elle fournit de l’information sur sept types d’habitations répartis dans plus de 250 quartiers d’un océan à l’autre. Le présent communiqué renvoie quant à lui à une version abrégée de l’Étude mettant en lumière l’évolution des prix des trois types d’habitations les plus courants dans 90 communautés à l’échelle du pays. Il est possible de consulter une base de données complète contenant les données recueillies au cours des sondages en visitant le site Web de Royal LePage, à l’adresse www.royallepage.ca. Les données actuelles seront mises à jour après la compilation complète des données pour le premier trimestre de 2015. Une version imprimable du rapport du premier trimestre de 2015 sera disponible en ligne le 15 mai 2015. Les valeurs des propriétés indiquées dans l’Étude sur les prix des maisons de Royal LePage correspondent à l’évaluation de Royal LePage de la valeur marchande des propriétés de chaque endroit en fonction des données locales et des renseignements sur le marché fournis par les experts du secteur immobilier résidentiel de Royal LePage.

À propos de Royal LePage

Au service des Canadiens depuis 1913, Royal LePage est le premier fournisseur au pays de services aux agences immobilières, grâce à son réseau de plus de 16 000 professionnels de l’immobilier répartis dans 600 bureaux partout au Canada. Royal LePage est la seule entreprise immobilière au Canada à posséder son propre organisme de bienfaisance, la Fondation Un toit pour tous de Royal LePage, qui vient en aide aux centres d’hébergement pour femmes et enfants ainsi qu’aux programmes éducatifs visant à mettre fin à la violence familiale. Royal LePage est une société affiliée de Brookfield Real Estate Services Inc., entreprise inscrite à la Bourse de Toronto sous le symbole « TSX:BRE ».

Pour en savoir davantage, veuillez consulter le site www.royallepage.ca.

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