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Le rythme de progression de la valeur marchande immobilière à Toronto et à Vancouver reviendra à la réalité en 2016

Le marché immobilier canadien affiche une forte croissance au quatrième trimestre, entraînée par l’augmentation marquée des principaux marchés au pays 

RLPHPSPhoto_FRToronto, le 13 janvier 2016 – Le marché résidentiel canadien a démontré une forte croissance au quatrième trimestre de 2015 à la suite de l’effervescence des marchés de Vancouver et de Toronto, selon l’Étude sur le prix des maisons de Royal LePage[1] et l’Étude sur les prévisions du marché[2] publiées aujourd’hui. En 2016, Royal LePage s’attend à des hausses de prix contenues sur la plupart des marchés emboîtant toutefois un pas différent de celui qui fût récemment la norme. On s’attend plutôt à un ralentissement du marché immobilier national plus tard cette année, surtout en raison des effets qui ont freiné la demande dans l’ouest du Canada et décimé l’accessibilité à Toronto et à Vancouver.

Selon la Synthèse nationale des prix des maisons de Royal LePage, incluant 53 indices de prix des maisons sur les principaux marchés immobiliers au pays, le prix[3] des maisons au Canada a augmenté de 6,5 pour cent d’une année à l’autre pour atteindre 500 688 $ au quatrième trimestre. Le prix d’une maison à deux étages a augmenté de 7,7 pour cent d’une année à l’autre pour atteindre 610 134 $ et le prix d’une maison de plain-pied a connu une hausse de 5,4 pour cent pour se chiffrer à 420 082 $. Pendant la même période, le prix d’un appartement en copropriété augmentait de 3,1 pour cent pour atteindre 341 488 $. Royal LePage prévoit pour 2016 que le prix moyen d’une propriété au Canada connaîtra une augmentation de 4,1 pour cent pour l’année complète comparativement à 2015.

« Le rythme effréné de nos plus grands marchés immobiliers au pays diminuera au cours de la nouvelle année », a déclaré Phil Soper, président et chef de la direction de Royal LePage. « Le pays continuera certes de voir une appréciation modérée en 2016, mais nous prévoyons un ralentissement de l’augmentation des prix sur les principaux marchés immobiliers canadiens dans le Grand Vancouver et la région du Grand Toronto – où la hausse du prix des maisons a largement dépassé l’emploi et la croissance salariale – vers une trajectoire d’augmentation de prix de faible croissance. »

« Les marchés immobiliers des régions canadiennes dépendantes de l’énergie, y compris l’Alberta et Terre-Neuve-et-Labrador ont été plus résilients que la plupart des spectateurs ne l’auraient prévu au cours de la période récente de baisse des prix du pétrole », poursuit Soper. « Les consommateurs, réticents à vendre leur maison à un prix qui ressemblerait à leurs yeux à une réduction sur leur valeur réelle, se sont simplement retirés du marché, provoquant ainsi le maintien du prix des propriétés et une baisse des ventes. Dans des villes comme Calgary, il est critique que les propriétaires demandent conseil à un professionnel de l’immobilier afin d’inscrire leur maison à un prix qui reflète les conditions locales du marché, sans quoi la propriété ne se vendra pas. »

« Au Québec, le prix des propriétés est demeuré relativement stable au cours de 2015. Le repli du dollar canadien et la croissance économique américaine devraient alimenter le dynamisme du secteur des services et de l’industrie manufacturière en 2016, améliorant le marché de l’emploi et la confiance des consommateurs, et exercer une pression à la hausse sur le prix des maisons. »

« La croissance du marché immobilier de Montréal, plutôt lente dans sa récente histoire, devrait être bien plus vigoureuse en 2016 », explique M. Soper. « Une étude récente[4] sur les perspectives économiques plaçait Montréal au troisième rang des marchés à surveiller en 2016, juste après Vancouver et Toronto, suite à la stabilité de ses perspectives industrielles », a déclaré M. Soper.

En 2016, Royal LePage prévoit que la valeur marchande résidentielle au Canada sera plus lourdement influencée par les facteurs macroéconomiques que par les répercussions spécifiques au logement, comme les modifications aux taux hypothécaires ou une réglementation accrue du secteur de l’industrie hypothécaire. La Banque du Canada devrait maintenir à courte échéance ses taux du jour actuels, ce qui créerait pour les Canadiens une période prolongée de taux d’emprunt exceptionnellement bas. Tandis que le nouveau ministre fédéral des Finances donnait le coup d’envoi d’une hausse de dix pour cent du paiement minimum nécessaire sur la part des achats domiciliaires dépassant les 500 000 $, Royal LePage s’attend à ce que cette politique ait peu d’effet sur le marché immobilier de façon générale.

« Le nouveau gouvernement fédéral fût rapide à entreprendre un changement de réglementation sur la mise de fonds minimale requise pour contracter une assurance hypothécaire », constate M. Soper. « Le brillant argument de politique publique est que le programme soutenu par le gouvernement, présenté d’abord comme de l’aide aux premiers acheteurs, devrait être plus dispendieux pour les personnes qui assurent des hypothèques de plus grande taille. Ce changement produira un avantage supplémentaire comparable à un léger coup sur la pédale de frein pour nos villes les plus dispendieuses. À l’échelle nationale, nous nous attendons à ce que le nombre de transactions qui seront touchées soit minime et nettement moins nombreux que ne le laissait entendre la réaction initiale de l’industrie au consommateur », explique M. Soper.

La situation économique mondiale est encore disparate. La plupart des prévisionnistes tels le Fonds monétaire international prévoient que la croissance en 2016 se situera à peu près au même niveau modéré qu’en 2015. Toutefois, l’Asie demeure un « joker » comme en témoignent les derniers mouvements des marchés boursiers chinois. Si l’économie chinoise (la deuxième au monde) continue de postillonner, le deuxième marché d’exportation du Canada pourrait diminuer en retour la quantité des produits et services qu’ils sont prêts à acheter, produisant ainsi un boulet pour notre économie.

Puisqu’ils compensent les effets modérateurs d’un ralentissement de l’économie mondiale et de la chute des prix du pétrole, le rebond économique des États-Unis jumelé à la faiblesse du dollar canadien, ainsi que le regain du marché de l’emploi, présentent des occasions importantes pour la croissance des exportations canadiennes. Pour le Canada, les niveaux d’exportation aux États-Unis sont vingt fois plus grands que ceux de la Chine. Avec un dollar canadien plutôt faible qui rend les produits et services au pays beaucoup plus attrayants pour les acheteurs étrangers, Royal LePage prévoit que l’on verra des niveaux d’activité plus élevés en Ontario, en Colombie-Britannique, au Québec et au Manitoba.

Dans le secteur manufacturier, un récent rapport d’Exportation et développement Canada[5] indiquait que les exportateurs profiteraient du succès de la demande exponentielle américaine, comme en témoignent les ventes de véhicules qui ont grimpé à leurs niveaux d’avant la récession.

« Même si le dernier rapport sur la situation de l’emploi au Canada affiche une vision très contrastée, il appert toutefois que la reprise de l’économie américaine renforcera l’économie et le marché du travail au Canada en 2016.

« De tous les pays du monde c’est le Canada qui bénéficiera le plus de la reprise commerciale américaine qui a lieu au sud de la frontière. Cela aura pris sept longues années, mais la machine à création d’emplois américaine fonctionne au plein régime, et ses consommateurs munis d’une confiance retrouvée veulent ce que nous avons à offrir. La croissance des exportations signifie plus d’emplois chez nous, et, par ricochet, une confiance du consommateur plus forte. Si l’on y ajoute la poursuite des bas taux d’intérêt, le marché immobilier au pays sera en mesure d’atténuer les effets de la baisse du prix des matières premières et d’une économie intérieure variable », conclut Soper.

 

Sommaires des marchés régionaux

Le marché immobilier de Saint-Jean de Terre-Neuve a connu un certain ralentissement au cours du quatrième trimestre de 2015, avec une baisse de 1,0 pour cent du prix pour l’agrégat des maisons, d’une année à l’autre, qui se situe maintenant à 337 291 $. Le prix médian des maisons à deux étages s’est incliné légèrement de 0,8 pour cent d’une année à l’autre pour atteindre 385 123 $, alors que le prix des maisons de plain-pied a baissé de 1,5 pour cent, pour passer à 310 704 $. Au cours de la même période, le prix des appartements en copropriété est demeuré relativement stable, progressant de 0,8 pour cent d’une année à l’autre pour atteindre 299 718 $.

Au cours de la même période, le prix pour l’agrégat des maisons à Halifax a augmenté de 2,2 pour cent, d’une année à l’autre, pour atteindre 305 688 $. Le prix médian des maisons de plain-pied est demeuré relativement stable, avec une augmentation de 0,2 pour cent d’une année à l’autre, passant à 236 503 $. Le prix des maisons à deux étages a atteint 346 435 $, soit une augmentation de 2,6 pour cent, alors que le prix médian des appartements en copropriété a connu une augmentation appréciable de 4,8 pour cent pour atteindre 300 184 $. Royal LePage prévoit que les prix dans le marché de Halifax connaîtront une augmentation modérée de 2,5 pour cent en 2016.

Dans la région du Grand Montréal, le marché immobilier a connu une croissance modérée, avec une augmentation de 2,3 pour cent du prix pour l’agrégat des maisons, d’une année à l’autre, passant à 340 207 $. Le prix médian des maisons de plain-pied a connu une progression modérée de 2,0 pour cent d’une année à l’autre, atteignant 281 154 $, alors que celui des maisons à deux étages s’est accru de 3,3 pour cent pour atteindre 435 586 $. Le prix médian des appartements en copropriété est demeuré relativement stable, augmentant de 0,4 pour cent pour passer à 283 050 $. Royal LePage prévoit que le prix des propriétés dans la grande région de Montréal connaîtra une augmentation de 1,8 pour cent en 2016.

Au cours du quatrième trimestre de 2015, on a assisté à une croissance modérée du prix pour l’agrégat des maisons à Ottawa, en augmentation de 2,8 pour cent d’une année à l’autre pour passer à 390 948 $. Dans la même région, on constate une solide croissance du prix médian des maisons à deux étages avec une hausse de 4,7 pour cent, à 412 196 $, alors que celui des appartements en copropriété s’est maintenu en augmentant légèrement de 0,5 pour cent pour passer à 311 633 $. Au cours de la même période, le prix médian des maisons de plain-pied a fléchi de 2,2 pour cent et se situe maintenant à 370 356 $. Pour 2016, Royal LePage prévoit une croissance des prix pour l’agrégat des maisons de l’ordre de 2,5 pour cent.

Le prix des maisons continue d’augmenter à un bon rythme dans la région du Grand Toronto, où la pénurie de maisons persiste. Le prix pour l’agrégat des maisons s’est en effet accru de 8,6 pour cent par rapport à l’année précédente et atteint maintenant 605 898 $. Le prix médian des maisons à deux étages s’est accru de 9,7 pour cent d’une année à l’autre pour passer à 715 525 $ et est suivi de près par celui des maisons de plain-pied, qui a progressé de 7,8 pour cent et se situe maintenant à 596 842 $. Les appartements en copropriété ont aussi connu une croissance vigoureuse au cours du trimestre, leur prix médian en augmentation de 3,7 pour cent pour atteindre 361 809 $. Royal LePage prévoit que les prix dans le centre de Toronto continueront d’augmenter et anticipe une croissance de 5,5 pour cent d’une année à l’autre à travers l’ensemble des types de propriétés au cours de 2016.

Le marché de l’immobilier résidentiel à Winnipeg est demeuré relativement stable, alors que le prix pour l’agrégat des maisons a connu une augmentation modeste de 1,2 pour cent d’une année à l’autre, atteignant 292 316 $. Le prix médian des maisons de plain-pied s’est accru de 2,6 pour cent, à 269 675 $. Au cours de la même période, le prix médian des maisons à deux étages a légèrement diminué, avec une baisse de 0,2 pour cent, pour passer à 351 060 $, alors que le prix des appartements en copropriété a glissé de 3,9 pour cent, pour passer à 292 316 $. Royal LePage prévoit que le prix des maisons à Winnipeg augmentera de 1,9 pour cent au cours de 2016.

L’inventaire élevé dans le marché immobilier de Regina a entraîné un léger déclin du prix de l’ordre de 1,4 pour cent pour l’agrégat des maisons d’une année à l’autre, pour passer à 321 139 $ au quatrième trimestre de 2015. Le prix médian des maisons à deux étages est demeuré relativement stable, atteignant 416 824 $. Le prix des maisons de plain-pied est demeuré stable et a connu un léger repli, en baisse de 0,7 pour cent, pour passer à 297 660 $, alors que celui des appartements en copropriété a connu une diminution de 12,5 pour cent d’une année à l’autre, pour un prix médian de 238 789 $. Royal LePage prévoit une augmentation de 1,0 pour cent pour l’ensemble de 2016.

Malgré un contexte économique difficile, le prix des maisons à Calgary est demeuré stable au cours du quatrième trimestre de 2015, en hausse de 0,3 pour cent d’une année à l’autre, pour passer à 459 809 $. Le prix médian des maisons à deux étages s’est accru de 0,7 pour cent à 514 935 $, alors que du côté des maisons de plain-pied, on a observé une diminution de 0,1 pour cent d’une année à l’autre, le prix passant à 452 038 $. Au cours de la même période, le prix des appartements en copropriété a connu un certain ralentissement, avec une baisse de 1,2 pour cent pour atteindre 300 714 $. Pour 2016, Royal LePage prévoit une diminution de 3,0 pour cent des prix des maisons d’une année à l’autre dans la région de Calgary.

Avec un marché équilibré à l’heure actuelle, Edmonton a connu une croissance modeste des prix pour l’agrégat des maisons, en hausse de 1,6 pour cent d’une année à l’autre, pour atteindre 380 502 $. Le prix médian des maisons à deux étages est demeuré stable et s’est accru de 3,2 pour cent, passant à 454 036 $. Le prix des maisons de plain-pied a connu une croissance modeste de 0,2 pour cent, à 366 704 $, alors que le prix des appartements en copropriété a baissé de 1,9 pour cent et se situe maintenant à 232 389 $. Royal LePage prévoit que le marché résidentiel à Edmonton connaîtra un léger déclin au cours de 2016, avec une baisse de 2,0 pour cent du prix des maisons au cours de l’année.

Le prix des maisons du Grand Vancouver s’est accru considérablement au cours du quatrième trimestre de 2015; le prix pour l’agrégat des maisons dans la région a en effet progressé de 12,4 pour cent d’une année à l’autre, pour atteindre 949 468 $. Le prix médian des maisons de plain-pied dans le Grand Vancouver a fortement progressé et a connu une hausse de 16,8 pour cent d’une année à l’autre, pour atteindre 1 025 604 $. De même, le prix pour une maison à deux étages s’est accru de 12,2 pour cent, passant à 1 259 289 $. Le prix des appartements en copropriété a aussi connu une croissance énergique au cours du trimestre, avec trimestre, avec une hausse de 7,2 pour cent, pour passer à 476 213 $. En 2016, Royal LePage prévoit que le prix pour l’agrégat des maisons à Vancouver progressera de 9 pour cent d’une année à l’autre et que le prix des maisons de plain-pied continuera de dépasser celui des appartements en copropriété.

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Étude sur les prévisions du marché Royal LePage 2016

 

À propos de l’Étude sur le prix des maisons de Royal LePage

L’Étude sur le prix des maisons de Royal LePage présente des renseignements sur les trois types d’habitation les plus courants au Canada, dans les 53 plus grands marchés immobiliers au pays. Les valeurs des maisons présentées dans l’Étude sur le prix des maisons sont fondées sur la Synthèse nationale des prix des maisons Royal LePage, un document produit chaque trimestre à l’aide des données de l’entreprise, en plus des données analytiques de sa société sœur, les Services de propriétés résidentielles Brookfield, la source de confiance pour les renseignements et les analyses sur le secteur immobilier résidentiel au Canada. Les commentaires sur l’immobilier et les prévisions quant aux valeurs sont fournis par des spécialistes en immobilier résidentiel de Royal LePage à partir de leurs opinions et de leur connaissance du marché.

À propos de Royal LePage

Au service des Canadiens depuis 1913, Royal LePage est le premier fournisseur au pays de services aux agences immobilières, grâce à son réseau de plus de 16 000 professionnels de l’immobilier dans plus de 600 bureaux partout au Canada. Royal LePage est la seule entreprise immobilière au Canada à posséder son propre organisme de bienfaisance, la Fondation Un toit pour tous de Royal LePage, qui vient en aide aux centres d’hébergement pour femmes et enfants, et appuie les programmes éducatifs visant à mettre fin à la violence familiale. Royal LePage est une société affiliée de Brookfield Real Estate Services inc., entreprise inscrite à la Bourse de Toronto sous le symbole « TSX:BRE ».

Pour de plus amples renseignements, visitez le site : www.royallepage.ca.

 

Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec : 

Christine Tourigny
Kaiser Lachance Communications
514 878-2522, poste 302
christine.tourigny@kaiserlachance.com

 
[1] Produit par Brookfield RPS

[2] L’Étude sur les prévisions du marché de Royal LePage offre des projections sur les prix globaux (l’agrégat) des maisons sur les marchés national et régional à la clôture de l’exercice 2016 (clôture du quatrième trimestre de 2016)

[3] Les prix globaux (l’agrégat) sont calculés à l’aide d’une moyenne pondérée des valeurs médianes de maisons correspondant aux types de propriétés offerts pour les régions analysées.

[4] PriceWaterhouseCoopers and the Urban Land Institute, Emerging Trends in Real Estate 2015 : http://www.pwc.com/ca/en/real-estate/publications/pwc-emerging-trends-in-real-estate-2015-en.pdf

[5] Exportation et développement Canada, Volatile is the New Up: Global Export Forecast, autumn 2015 : http://www.edc.ca/EN/Knowledge-Centre/Economic-Analysis-and-Research/Documents/GEF-Fall-2015.pdf

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