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Un professionnel de l’immobilier sur quatre déclare que 25 pour cent ou plus des propriétés de luxe se retrouvent entre les mains d’acheteurs étrangers

Royal LePage : Au cours des dix dernières années, les quartiers de luxe ont connu une hausse des prix considérable au sein des plus grands marchés canadiens. 

TORONTO, le 12 mai 2016 — D’après un sondage réalisé auprès de professionnels de l’immobilier et publié aujourd’hui dans le Rapport Maisons de prestige sur les propriétés luxueuses de Royal LePage, le marché immobilier de luxe au Canada a vu son activité d’acquisition par des acheteurs[1] étrangers s’intensifier considérablement ces dix dernières années.

Lorsqu’on les questionne sur l’activité de la dernière décennie, 66 pour cent des répondants signalent une hausse de l’activité des acheteurs étrangers dans leur région depuis 2005. Près d’un quart (24 pour cent) d’entre eux nous indiquent qu’au moins 25 pour cent des propriétés de luxe de leur région respective ont été acquises par des étrangers. Plus de la moitié (51 pour cent) ont cité la Chine comme principal acheteur international de biens immobiliers au Canada. En se projetant dans l’année à venir, 60 pour cent des experts sondés anticipent une augmentation de l’activité des acheteurs étrangers dans leur région respective.

« Même si l’impact qu’ont les acheteurs étrangers sur le marché immobilier canadien est assez faible, il devient de plus en plus important en ce qui concerne le marché du luxe, a déclaré Phil Soper, président et chef de la direction de Royal LePage. La stabilité des systèmes politique et financier du Canada, en plus de son ouverture vis-à-vis de l’immigration et de la diversité, fait de notre pays une destination idéale pour les acheteurs internationaux désireux d’investir ou de déménager. Ces derniers temps, la faible valeur du dollar canadien rend cette proposition encore plus attirante. »

Nous avons également étudié les différentes tendances des volumes de vente des propriétés de luxe. D’après cette étude, 67 pour cent des experts en immobilier affirment que l’activité des ventes de propriétés de luxe s’est accrue depuis janvier 2015. Elle révèle aussi que 80 pour cent des répondants assurent qu’il y a eu une augmentation de l’activité de ce secteur depuis 2005, l’activité actuelle devrait donc représenter la tendance à long terme.

« Face aux appréhensions et à l’instabilité économique, le marché immobilier de luxe reste plutôt actif, poursuit M. Soper. En période d’incertitudes, les propriétaires restent souvent en retrait et alors, moins de biens se retrouvent sur le marché. Ce n’est pas le cas dans le marché immobilier de luxe actuel. »

Le sondage a montré que la majorité (84 pour cent) des professionnels sondés pensent que les propriétés luxueuses sont habitées en tant que résidence principale; presque tous les répondants (97 pour cent) assurent que les acheteurs sont des couples et une majorité (66 pour cent) affirment que les acheteurs de luxe ont des enfants vivant à la maison. En accord avec le fait qu’il s’agisse de résidences principales, 74 pour cent des courtiers définissent les « maisons individuelles » comme le type de propriétés de luxe le plus recherché. La caractéristique la plus demandée par les acheteurs est « un quartier populaire » (53 pour cent), suivie par « la taille de la maison » (42 pour cent).

« Passer à quelque chose de plus petit » est la raison la plus souvent évoquée par les vendeurs mettant leurs propriétés de luxe sur le marché (raison principale d’après 66 pour cent des répondants au sondage). Dans une recherche analogue, ceux qui avaient répondu au sondage avaient assuré que la moyenne d’âge des vendeurs était de 55 à 64 ans (53 pour cent) tandis que la moyenne d’âge du preneur de décision principal pour l’achat d’une propriété de luxe était de 45 à 54 ans.

« Posséder un bien immobilier peut satisfaire les besoins en matière de logement et les objectifs de placement, a indiqué M. Soper. Même si les conditions du marché et les perspectives économiques sont importantes, l’achat d’une propriété de luxe est surtout déterminé par le désir de créer un environnement familial heureux. »

« Les conditions des plus grand marchés immobiliers de notre pays ont rendu le luxe plus facile d’accès, ajoute M. Soper. Les prix moyens des logements de catégorie régulière se sont élevés plus rapidement que ceux de catégorie luxueuse, rétrécissant alors l’écart entre les deux catégories et rendant les maisons plus chères plus accessibles ».

Le Rapport Maisons de prestige sur les propriétés luxueuses de Royal LePage a également souligné les tendances régionales, puisque le Canada comprend un nombre important de marchés différents, lesquels possèdent leurs propres moteurs économiques et démographiques.

 

Sommaire des marchés régionaux

En Colombie-Britannique, 83 pour cent des experts en immobilier interrogés affirment que l’activité des ventes de propriétés de luxe s’est intensifiée dans la dernière année et 76 pour cent pensent qu’elle va continuer sur cette voie en 2016. Soixante-dix-neuf pour cent des répondants confirment que l’activité des acheteurs étrangers s’est accrue ces depuis janvier 2015, les acheteurs chinois étant d’ailleurs en tête des acquisitions (95 pour cent des professionnels sondés ont placé la Chine parmi les trois pays principaux dont sont originaires les acheteurs).

« La hausse des prix dans la région s’explique par cet intérêt que montre l’international : les acheteurs étrangers considèrent que Vancouver est une « super-ville ». Et, lorsqu’ils visitent la région, ils en tombent instantanément amoureux », nous confie Jason Soprovich, courtier immobilier, Royal LePage Sussex. « Les acheteurs types de propriété de luxe à Vancouver sont des personnes opulentes, du monde des affaires et des couples instruits. La région fera toujours partie des endroits les plus recherchés au monde ».

Le marché de l’immobilier en Alberta connait actuellement une dépression avec un bas prix du baril de pétrole qui mène à une augmentation du chômage et une baisse de la confiance des consommateurs. Parmi les experts en immobilier interrogés, 60 pour cent ont observé un essoufflement de l’activité des ventes de propriétés de luxe cette année et 64 pour cent d’entre eux pensent que cette baisse demeurera tout au long de l’année. Ceci étant dit, Calgary a connu une hausse saine du prix moyen des propriétés de luxe au cours des dix dernières années, s’appréciant de 61 pour cent de 2005 à 2015.

« Les ventes à l’unité de la catégorie du luxe ont légèrement chuté depuis l’an dernier, a indiqué John Hripko, courtier immobilier, Royal LePage Benchmark. Récemment, cependant, le prix du baril de pétrole s’est récemment rehaussé, renouvelant la demande pour des propriétés luxueuses entre un et deux millions de dollars. La demande pour des propriétés au-dessus de ces prix s’est vue réduire, quoiqu’elle demeure alignée avec le rythme observé en 2015. »

En Ontario, le marché de l’immobilier résidentiel de luxe se porte bien, avec des augmentations de prix causées en partie par une très faible disponibilité dans la région. Les professionnels en immobilier ont observé une tendance à long terme dans l’activité des ventes, avec 76 pour cent d’entre eux déclarant avoir remarqué une activité croissante depuis janvier 2015, et 88 pour cent établissant le même constat depuis 2005. Soixante-neuf pour cent des répondants ont dit que l’activité des acheteurs étrangers s’est fortement intensifiée sur cette même période de 10 ans. Parmi les facteurs qui encouragent les acheteurs étrangers en Ontario, les trois plus fréquemment cités étaient : 1. un marché de l’immobilier stable, 2. un système financier stable, et 3. un système politique stable.

« Le style du luxe a changé en raison de la hausse globale des prix », explique Cailey Heaps Estrin, courtier immobilier commercial de l’équipe Heaps Estrin des Services immobiliers Royal LePage. « Il y a dix ans, une maison à 2 millions $ sur le marché torontois paraissait chère; désormais, c’est chose du commun. L’acheteur typique d’une propriété de luxe à Toronto est un acheteur local aisé à la recherche d’une maison plus grande pour sa famille ou un acheteur international souhaitant accéder au marché de Toronto. Le plus souvent, ces résidences sont avant tout achetées en fonction du style de vie qu’elles représentent. L’aspect de l’investissement financier est une préoccupation secondaire ».

Au Québec, le marché du luxe reste relativement sain, avec 39 pour cent des experts immobiliers interrogés déclarant que les ventes de cette catégorie ont augmenté depuis le mois de janvier de l’année précédente. Plus de la moitié (54 pour cent) ont le sentiment que l’activité des ventes a augmenté au cours de la dernière décennie. Lorsque interrogés sur les activités des acheteurs étrangers dans la région, 58 pour cent estiment que moins de 10 pour cent des achats immobiliers de luxe dans la province sont effectués par des acheteurs étrangers.

« Comparativement au reste de la province, le segment de l’immobilier de luxe dans la région de Montréal se porte particulièrement bien depuis ces dix dernières années, et les performances furent particulièrement bonnes en 2015. L’économie québécoise, ainsi que la confiance des consommateurs, montre de nets signes d’amélioration. Par extension, elle accroît donc les intérêts et l’activité dans le marché de l’immobilier montréalais », explique Marie-Yvonne Paint, professionnelle de l’immobilier chez Royal LePage Heritage. « Parmi ces transactions, les maisons de prestige sont les plus populaires chez les acheteurs locaux. Parmi ces achats, seulement une petite proportion provient d’acheteurs étrangers. Dans le segment des appartements de luxe, la proportion d’achats effectués par des acheteurs étrangers est légèrement plus élevée. »

 

Données sur les marchés régionaux :     

Les tableaux ci-dessous fournissent une comparaison des données relatives aux prix[2] en 2005 et en 2015, entre différents secteurs répondant aux exigences[3] pour les propriétés luxueuses Maisons de prestige de Royal LePage dans les quatre villes étudiées. Les données montrent différentes appréciations de prix dans des marchés de luxe du Canada, d’une région à l’autre. Le marché luxueux du Grand Vancouver mène le pays avec une appréciation des prix de 125 pour cent à travers les régions désignées pour les propriétés Maisons de prestige de Royal LePage, suivi de la région du grand Toronto (69 pour cent), de Calgary (61 pour cent) et de la région du Grand Montréal (58 pour cent).

Région

Année

C. à c.

S.de.b.

Espace habitable
(p2)

Grandeur du terrain
(p2)

Année de  construction

Valeur moyenne ($)

% Augmentation 2005/2015

Grand Vancouver

2005

3,4

2,7

3 140

15 517

1979

2 658 236

125%

Grand Vancouver

2015

3,6

2,8

3 122

14 388

1974

5 987 945

Calgary

2005

3,0

2,3

2 356

8 429

1974

1 438 728

61%

Calgary

2015

3,0

2,4

2 453

8 372

1969

2 317 617

Région du Grand  Toronto

2005

4,0

3,1

3 119

11 888

1960

2 022 943

69%

Région du Grand Toronto

2015

4,0

3,1

3 204

11 790

1962

3 423 867

Région du Grand Montréal

2005

4,0

2,5

3 054

8 058

1955

1 318 707

58%

Région du Grand Montréal

2015

4,0

2,5

3 078

7 623

1956

2 088 998

 

Comparaison des prix et caractéristiques pour un échantillon de quartiers

Les tableaux ci-dessous fournissent une comparaison des prix et principales caractéristiques entre certains micro-quartiers désignés Maisons de prestige en 2005 et en 2015 à travers les quatre grandes régions ciblées par l’étude. Les quartiers de Point Grey et de West Vancouver du Grand Vancouver mènent les enchères avec une hausse de prix sur dix ans de 135 pour cent chacun, suivis par les quartiers de Lawrence West et Rosedale de la région du Grand Toronto (76 pour cent et 65 pour cent d’augmentation respectivement). Les quartiers d’Outremont et de Westmount de la région du Grand Montréal indiquent des augmentations saines des prix sur une décennie, soit de 64 pour cent et de 51 pour cent, respectivement. À Calgary, les quartiers Elbow Park et Mount Royal de Calgary ont observé des hausses de 54 pour cent et de 27 pour cent, respectivement.

Région

Quartier

Année

C.à c.

S. de b.

Espace habitable (p2)

Grandeur du terrain (p2)

Année de construction

Valeur moyenne ($)

% Augmentation 2005/2015

Grand Vancouver

Point Grey

2005

3,2

2,5

2 511

11 468

1972

3 414 628

135%

Grand Vancouver

Point Grey

2015

3,2

2,5

2 511

11 468

1972

8 008 455

Grand Vancouver

West Vancouver

2005

3,4

2,7

3 380

17 324

1982

2 605 566

135%

Grand Vancouver

West Vancouver

2015

3,5

2,8

3 546

18 892

1982

6 112 387

Calgary

Elbow Park

2005

3,1

2,3

2 220

6 793

1967

1 424 532

54%

Calgary

Elbow Park

2015

3,1

2,3

2 220

6 793

1967

2 190 898

Calgary

Mount Royal

2005

3,2

2,5

2 918

9 828

1958

2 210 027

27%

Calgary

Mount Royal

2015

3,2

2,5

2 918

9 828

1958

2 806 519

Région du Grand
Toronto

Lawrence West

2005

4

2,5

2 945

10 618

1963

1 976 508

76%

Région du Grand
Toronto

Lawrence West

2015

4,1

2,5

2 953

10 406

1960

3 472 589

Région du Grand
Toronto

Rosedale

2005

4,3

2,8

3 206

6 344

1921

2 099 604

65%

Région du Grand
Toronto

Rosedale

2015

4,4

2,9

3 284

6 549

1921

3 456 598

Région du Grand Montréal

Outremont

2005

4,0

2,3

2 891

5 728

1930

1 089 248

64%

Région du Grand Montréal

Outremont

2015

4,0

2,4

2 946

5 782

1927

1 787 840

Région du Grand Montréal

Westmount

2005

4,3

2,8

3 449

6 298

1933

1 819 127

51%

Région du Grand Montréal

Westmount

2015

4,3

2,8

3 449

6 298

1933

2 751 418

 

Pour obtenir une copie du Rapport Maisons de prestige sur les propriétés luxueuses de Royal LePage, cliquez ici.

 

Méthodologie du sondage

Le Rapport Maisons de prestige sur les propriétés luxueuses de Royal LePage a interrogé 250 experts immobiliers, se spécialisant dans la vente de propriétés luxueuses au Canada, entre le 26 février et le 9 mars 2016. On a demandé à tous les répondants de remplir un sondage de 31 questions sur divers sujets, y compris les tendances régionales liées au marché des maisons luxueuses, les facteurs démographiques des vendeurs et des acheteurs, l’activité des acheteurs étrangers et les ventes unitaires. Des entrevues distinctes ont aussi été menées afin de valider les résultats du sondage et obtenir des faits saillants sur le rendement et les motifs des acheteurs dans chacun des marchés à l’étude.

Dans le cadre du sondage, les « propriétés luxueuses » se définissent comme des propriétés dont le prix équivaut à quatre fois au moins le prix moyen d’une propriété dans les marché de la région du Grand Toronto, du Grand Vancouver,  de la région du Grand Montréal et de Calgary.

Royal LePage annonce un partenariat avec LuxuryRealEstate.com

Royal LePage a établi un partenariat avec Who’s Who in Luxury Real Estate, un réseau mondial présentant plus de 60 000 propriétés de luxe par l’entremise de leur site Web primé, LuxuryRealEstate.com. Attirant des visiteurs fortunés en provenance de plus de 200 pays, ce partenariat permettra aux professionnels de l’immobilier de Royal LePage de conserver une présence à l’international pour leurs inscriptions de  propriétés luxueuses Maisons de prestige de Royal LePage et proposer à leurs clients une visibilité de leurs inscriptions sans précédent.

À propos de Royal LePage

Au service des Canadiens depuis 1913, Royal LePage est le premier fournisseur de services de courtage immobilier du pays. Notre réseau compte plus de 16 000 professionnels de l’immobilier, dans plus de 600 emplacements à travers le pays. Royal LePage est l’unique compagnie immobilière à avoir sa propre fondation de bienfaisance : la fondation Un Toit Pour Tous Royal LePage. Elle vient en aide aux femmes et aux enfants en leur apportant un toit et en soutenant des programmes éducatifs visant à mettre un terme à la violence familiale. Royal LePage est une compagnie appartenant à Brookfield Real Estate Services Inc., une corporation cotée à la bourse TSX sous le symbole TSX:BRE.

Pour plus d’informations, rendez-vous sur : www.royallepage.ca.

 

Pour plus d’information, veuillez communiquer avec: 

Lise Huneault
Kaiser Lachance Communications
514 878-2522, poste 301
lise.huneault@kaiserlachance.com


 

[1]Dans le cadre de l’étude, les «acheteurs étrangers» se dé nissent comme des acheteurs vivant à l’extérieur du Canada tout le temps ou la plupart du temps.

[2] Les données relatives aux prix ont été fournies par Brookfield RPS et correspondent aux valeurs du prix moyen pour les maisons unifamiliales (individuelles) dans les secteurs/quartiers désignés pour les propriétés luxueuses Maisons de prestige de Royal LePage.  Note : Il se peut qu’il y ait des maisons unifamiliales dans les secteurs/quartiers des Maisons de prestige qui ne répondent pas aux exigences, et d’autres maisons hors de ces secteurs qui y répondent.

[3] Pour être admissible en tant que secteur désigné de la gamme Maisons de prestige de Royal LePage, le prix moyen des propriétés du secteur doit être d’au moins quatre fois plus élevé que le prix moyen des propriétés dans la région donnée.