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Les prix élevés des habitations au deuxième trimestre dissimulent les signes avant-coureurs d’un marché plus modéré

On s’attend à ce que l’appréciation du prix des maisons soit plus modérée au deuxième semestre de 2011, mais le prix national moyen devrait néanmoins finir l’année en hausse de 7,7 pour cent

TORONTO, le 7 juillet 2011 – Le marché immobilier résidentiel au Canada a enregistré des augmentations de prix assez importantes sur les douze mois affichés au deuxième trimestre de 2011, mais ces prix élevés dissimulent les signes avant-coureurs d’un marché plus modéré, selon l’Étude sur le prix des maisons et l’Étude sur les prévisions du marché de Royal LePage, diffusées aujourd’hui. Le marché a enregistré son sommet à court terme en ce qui concerne l’appréciation du prix des maisons, et nous pouvons nous attendre à un deuxième semestre plus lent. D’ici la fin de l’année 2011, le prix moyen des habitations au pays devrait néanmoins être 7,7 pour cent plus élevé qu’il ne l’était à la fin de 2010.

Les prix moyens des maisons au Canada ont continué de grimper au deuxième trimestre, et ce, pour l’ensemble des types d’habitation étudiés. Comparativement à l’an dernier, le prix national moyen d’une maison individuelle de plain pied au Canada s’est hissé à 356 625 $ (hausse de 7,5 pour cent), celui d’une maison standard à deux étages, à 390 163 $ (hausse de 6,1 pour cent), et celui d’un appartement en copropriété standard, à 238 064 $ (hausse de 3,5 pour cent).

Bien que les prix aient poursuivi leur croissance récente, des signes de modération variant selon la région, font leur apparition. Dans les provinces de l’Atlantique, les marchés qui avaient récemment connu une appréciation inhabituellement élevée des prix, par exemple Halifax et St. John’s, enregistrent encore des gains, plus bas cependant que ceux des derniers trimestres. À Montréal, les nouvelles inscriptions qui arrivent sur le marché fournissent aux acheteurs d’habitation plus de choix et plus de possibilités de négociation. Le prix moyen des maisons à Calgary a connu une légère baisse, le marché continuant de s’ajuster suite à l’effervescence du marché immobilier de l’Alberta survenue au milieu de la dernière décennie. Le marché de Vancouver poursuit sa lancée, puisque le prix moyen d’une maison individuelle de plain-pied et d’une maison standard à deux étages se situe à plus de 1 million $ et a affiché des gains annuels dans les deux chiffres; le prix moyen d’un appartement en copropriété standard a connu une hausse très modeste de 2,5 pour cent.

« Dans de nombreux marchés régionaux du Canada, le prix des maisons a grimpé beaucoup plus rapidement que les salaires et cette tendance ne peut pas se poursuivre indéfiniment, » observe Phil Soper, président et chef de la direction, Services immobiliers Royal LePage. « Nous nous attendons à ce que la hausse des prix ralentisse considérablement durant le deuxième semestre de 2011, ce qui devrait réduire le stress lié à l’achat d’une nouvelle maison, » dit-il. « Le marché de Vancouver, plus précisément certains quartiers des basses terres continentales de la Colombie-Britannique, demeure quelque peu anormal, car l’investissement étranger continue de favoriser des prix plus élevés. »

Bien que la vigueur des prix et l’activité immobilière devraient s’amenuiser pendant le deuxième semestre de 2011, il est prévu que le prix moyen des habitations au pays en 2011 terminera l’année en hausse de 7,7 pour cent par rapport à celui qui a été enregistré à la fin de 2010 en raison d’un début d’année vigoureux. Le volume de ventes devrait légèrement diminuer de 2 pour cent durant la même période. Par rapport à l’année dernière, les prix devraient grimper légèrement au cours du troisième trimestre de 2011, puisqu’un ralentissement caractérisait la plupart des marchés immobiliers au Canada à la même période en 2010. De la même manière, le dernier trimestre de l’année devrait afficher un rendement peu animé en matière de prix par rapport au quatrième trimestre de 2010, dont la vigueur a été inhabituelle.

« Notre économie mondiale peine à atteindre l’équilibre, mais ici, au Canada, nous détectons les indicateurs d’un retour à la normale à long terme, » mentionne M. Soper. « Nous nous attendons à ce qu’il y ait une amélioration continue du niveau d’emploi dans tout le pays; par conséquent, l’augmentation des salaires qui en résulte devrait contribuer au soutien du marché immobilier. Les signes en prévision de l’année 2012 pointent vers la stabilité dans le marché immobilier pour les propriétaires canadiens et les nouveaux acheteurs et, pour cette raison, nous croyons que la période d’appréciation marquée du prix des maisons se trouve derrière nous. »

RÉSUMÉS DES MARCHÉS RÉGIONAUX

Le marché immobilier résidentiel d’Halifax a connu des hausses de prix substantielles par rapport à l’an dernier, et ce, pour les trois types de propriétés recensés. Une solide économie locale jumelée aux faibles taux d’intérêt a eu un impact sur la demande dans la région. On prévoit qu’à la fin de l’année 2011, le prix moyen des habitations à Halifax sera 3,3 pour cent plus élevé qu’il ne l’était en 2010.

À Montréal, les maisons individuelles de plain pied et les maisons à deux étages ont enregistré de fortes hausses sur douze mois, soit plus de 7 pour cent au cours du deuxième trimestre, alors qu’il y a eu une augmentation de 1,9 pour cent pour les appartements en copropriété standard. On prévoit qu’à la fin de l’année 2011, le prix moyen des habitations à Montréal sera 7 pour cent plus élevé qu’il ne l’était en 2010.

Le marché immobilier d’Ottawa a enregistré une hausse de prix substantielle par rapport à l’an dernier, et ce, pour tous les types d’habitation. Le prix moyen d’une maison standard à deux étages a grimpé de 5,2 pour cent comparativement à l’an dernier pour atteindre 371 500 $. Malgré une hausse modérée du nombre de propriétés à vendre, on prévoit qu’à la fin de l’année 2011, le prix moyen des habitations à Ottawa sera 5 pour cent plus élevé qu’il ne l’était en 2010.

À Toronto, le marché de vendeurs connaît de fortes hausses de prix par rapport à l’an dernier, allant de 4,7 pour cent à 6,1 pour cent, et ce, pour tous les types d’habitation. Le nombre peu élevé de maisons à vendre combiné aux faibles taux d’intérêt continue d’avoir un impact sur les prix de l’immobilier. Le ralentissement de l’activité du marché est principalement attribuable à la pénurie de propriétés à vendre.

La confiance en l’économie locale a insufflé un vent d’optimisme sur le marché de Winnipeg, qui se reflète sur la performance du marché immobilier. Les maisons individuelles de plain pied se sont appréciées de 7,5 pour cent pour atteindre 281 125 $, tandis que les prix des appartements en copropriété ont grimpé de 6,6 pour cent. On prévoit qu’à la fin de l’année 2011, le prix moyen des habitations à Winnipeg sera 6 pour cent plus élevé qu’il ne l’était en 2010.

C’est à Regina que l’augmentation a été la plus substantielle sur douze mois, où le prix des maisons standard à deux étages a bondi de 15,6 pour cent. Les maisons individuelles de plain pied ont également affiché une forte hausse de 11 pour cent. En raison du nombre restreint de propriétés à vendre, Regina n’a pas été en mesure de faire face à la demande engendrée par l’effervescence du marché de l’emploi au niveau local. On prévoit qu’à la fin de l’année 2011, le prix moyen des habitations à Regina sera 12,4 pour cent plus élevé qu’il ne l’était en 2010.

Calgary accuse une baisse de prix modérée par rapport à l’an dernier tout en continuant de s’ajuster après l’effervescence survenue au milieu de la dernière décennie. À Edmonton, les maisons standard à deux étages et les appartements en copropriété standard ont connu une hausse modeste, alors que les maisons individuelles de plain pied ont affiché une baisse modérée par rapport à l’an dernier. On prévoit qu’à la fin de l’année 2011, le prix moyen des habitations à Calgary grimpera de 3,8 pour cent, alors qu’on s’attend à une baisse modérée de 1,2 pour cent à Edmonton, comparativement à 2010.

C’est à Vancouver que l’on retrouve certaines des plus importantes hausses de prix : les maisons individuelles de plain-pied se sont appréciées de 14,1 pour cent et les maisons standard à deux étages, de 12 pour cent. Le prix moyen des appartements en copropriété standard s’est stabilisé, n’augmentant que de 2,5 pour cent. On prévoit qu’à la fin de l’année 2011, le prix moyen des habitations à Vancouver sera 15,4 pour cent plus élevé qu’il ne l’était en 2010. Le nombre de propriétés vendues en 2011 à Vancouver devrait être 6 pour cent plus élevé qu’en 2010, indice d’une forte activité du marché.

L’Étude sur le prix des maisons trimestrielle de Royal LePage révèle les changements de prix annuels pour les catégories d’habitations clés dans des marchés nationaux sélectionnés. Cliquez ici pour télécharger la table .

À propos de L’Étude sur le prix des maisons au Canada de Royal LePage

L’Étude sur le prix des maisons au Canada de Royal LePage est l’analyse immobilière la plus vaste et la plus exhaustive de ce genre au pays. Elle fournit de l’information sur sept types d’habitations répartis dans plus de 250 villes et quartiers d’un océan à l’autre. Le présent communiqué renvoie quant à lui à une version abrégée de l’Étude mettant en lumière l’évolution des prix des trois types d’habitations les plus courants dans 80 communautés à l’échelle du pays. Il est possible de consulter une base de données complète contenant les données recueillies au cours des sondages en visitant le site Web de Royal LePage à l’adresse www.royallepage.ca, et les données actuelles seront mises à jour dès la fin du deuxième trimestre. Une version imprimable du rapport du deuxième trimestre de 2011 sera disponible en ligne le 5 août 2011.

Les valeurs des propriétés indiquées dans l’Étude sur les prix des maisons de Royal LePage correspondent à l’évaluation de Royal LePage de la valeur marchande des propriétés de chaque endroit en fonction des données locales et des renseignements sur le marché fournis par les experts du secteur immobilier résidentiel de Royal LePage.

Tendances du secteur domiciliaire canadien : Prévisions du marché de Royal LePage, 2ième trimestre 2011

Étude sur le prix des maisons Royal LePage du 2ième trimestre 2011 : tableau

Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec :

Tammy Gilmer

Directrice, relations publiques et communications nationales

Services immobiliers Royal LePage

416.510.5783

tgilmer@royallepage.ca

Laetitia Rampazzo

High Road Communications

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