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Le retour à l’équilibre de l’économie canadienne favorise la solidité des marchés immobiliers au pays

La stabilité du marché immobilier procure un abri sûr aux épargnants aux prises avec des marchés financiers volatils

Le secteur demeure une priorité des partis et des électeurs dans le cadre des élections fédérales

TORONTO, le 14 octobre 2015 – Au troisième trimestre de 2015, l’Étude sur le prix des maisons de Royal LePage¹, diffusée aujourd’hui, indique que le prix des maisons a enregistré des gains allant de modérés à solides par rapport à l’an dernier et ce, sur la plupart des marchés au Canada. Même si les effets de la crise du pétrole brut pèsent encore sur l’économie, les secteurs non liés à l’énergie au pays commencent à retrouver leur dynamisme, avec un dollar canadien faible qui stimule fortement les exportations, et plus particulièrement vers les États-Unis. Un tel contexte alimente la confiance globale des consommateurs et favorise la vigueur des marchés immobiliers au Canada.

Selon l’étude et la toute nouvelle Synthèse nationale des prix des maisons de Royal LePage, qui présente la valeur des maisons dans 53 des plus importants marchés immobiliers du pays, au troisième trimestre, le prix² d’une maison au Canada a augmenté de 8 pour cent par rapport à l’an dernier, pour s’établir à 502 643 $. Le prix des maisons à deux étages a grimpé de 9.9 pour cent par rapport à l’année dernière, atteignant 615 304 $, tandis que le prix d’une maison de plain-pied a connu une hausse de 6,8 pour cent, pour s’établir à 421 757 $. Durant la même période, le prix d’un appartement en copropriété a augmenté de 2,7 pour cent, pour atteindre 338 945 $.

« Les ralentissements économiques dans les marchés liés à l’énergie, et surtout ceux de l’ouest canadien, ont en partie été compensés par le regain d’activité du secteur industriel dans d’autres parties du pays et par les récentes baisses des taux d’intérêt de la Banque du Canada, a déclaré Phil Soper, chef de la direction de Royal LePage. Conformément aux récents trimestres, les fortes augmentations du prix des maisons à l’échelle nationale sont largement attribuables aux pourcentages d’augmentation soutenue dans les deux chiffres enregistrés dans la région du Grand Toronto et la région du Grand Vancouver, secteurs dans lesquels l’accessibilité à la propriété est déjà devenue un défi croissant pour bien des gens et des familles, a-t-il ajouté.

Contrairement aux résultats économiques des dernières années, l’année 2015 a été positive pour l’Ontario, ce qui a eu pour effet de raffermir la confiance des consommateurs et d’amplifier l’activité du marché de l’habitation, a poursuivi M. Soper. La vigueur de l’économie américaine, jumelée à la faiblesse du dollar canadien, a contribué à augmenter considérablement les ventes dans les secteurs de la fabrication, des services et des exportations en Ontario.  Au pays, la richesse économique à la hausse, sous-tendue en partie par la valeur plus élevée des propriétés résidentielles, procure un appui axé sur les consommateurs à une vaste gamme de secteurs, comme les services financiers et le secteur automobile. Un tel contexte favorise encore davantage le dynamisme économique et stimule la demande immobilière dans plusieurs régions de l’Ontario ».

Au troisième trimestre, le prix des maisons de la région du Grand Toronto a enregistré une hausse globale annuelle de 11,3 pour cent (à un prix de 612 261 $) pour l’ensemble des types de maison analysés, alors que le prix d’une maison dans la ville de Toronto a augmenté de 11,2 pour cent, pour s’établir à 639 970 $.  Dans de rares cas, le prix des maisons dans des banlieues de Toronto dépasse ceux de secteurs centraux de la ville.  Comparativement à l’an dernier, le prix médian d’une maison standard à deux étages à Richmond Hill et à Vaughan s’est hissé respectivement à 963 561, une hausse de 18,6 pour cent, et à 842 173 $, une augmentation de 18,0 pour cent. À Toronto, le prix a augmenté de 17,1 pour cent, pour se fixer à 961 656 $.

« Comme les maisons dans les quartiers patrimoniaux du centre de Toronto deviennent de plus en plus inaccessibles, nous remarquons que les régions plus abordables du sud de l’Ontario, y compris les banlieues du Grand Toronto, connaissent des hausses de prix importantes et un niveau accru des ventes, a ajouté M. Soper.

Durant la même période, les maisons dans la région du Lower Mainland de la Colombie-Britannique ont continué d’enregistrer des hausses de prix exceptionnelles. Ainsi, le prix d’une maison dans la Grande région de Vancouver a augmenté annuellement de 12,9 pour cent, pour s’établir à 928 532 $.  Tout comme c’est le cas à Toronto, les augmentations du prix des maisons dans certaines régions environnantes ont dépassé celles enregistrées au coeur de la ville.  Une différence remarquable est que ces prix dépassent désormais 1 000 000 $.  Comparativement à l’an dernier, le prix médian d’une maison à deux étages à Richmond et à Burnaby a grimpé respectivement à 1 200 462 $, une hausse de 23,5 pour cent, et à 1 184 385 $, une augmentation de 20,9 pour cent. Dans la ville de Vancouver, le prix a augmenté de 17,3 pour cent, pour se fixer à 1 925 491 $.  Entretemps, le prix médian d’une maison standard à deux étages à North Vancouver et à West Vancouver a augmenté respectivement à 1 267 113 $ et 2 775 782 $.

« Dans l’ensemble, la croissance économique en Colombie-Britannique, jumelée à la migration vers la province, continue d’alimenter l’activité immobilière locale. Nous prévoyons que cela va se poursuivre pendant le reste de 2016, a commenté M. Soper.  Fait intéressant à remarquer, jusqu’ici en 2015, la croissance de l’emploi à Vancouver n’a pas suivi celle des grandes régions du pays, ce qui ne cadre pas avec le niveau auquel le marché immobilier prend de la valeur.  Cet écart pourrait refléter un afflux d’acheteurs de maison à la retraite, mais donne aussi une certaine crédibilité à l’argument selon lequel l’immobilier dans ce marché est influencé par la présence d’acheteurs internationaux ».

Après des années de supériorité sur le reste du pays, les augmentations du prix des maisons à Regina et à St. John’s sont maintenant nettement inférieures à la moyenne nationale, tout en demeurant stables.  Les marchés immobiliers de Calgary et d’Edmonton demeurent fermes et stables en dépit de l’incertitude économique.  Dans les provinces de l’Atlantique, les résultats sont inégaux, à l’exception de Halifax qui a enregistré de solides augmentations annuelles dans la plupart des catégories de maison analysées.  Par ailleurs, l’équilibre semble de retour dans les grands marchés immobiliers du Québec, grâce notamment à la faiblesse du dollar canadien qui soutient les secteurs de la fabrication et des exportations de la province.

« Le fait de posséder une maison demeure un choix lumineux au milieu d’options d’investissement et d’épargne instables, dans un contexte de marchés financiers internationaux volatils.  À l’approche du jour des élections, il n’est pas surprenant de voir tous les principaux partis politiques reconnaître la proéminence du secteur de l’immobilier comme assises de notre économie depuis des années et comme fondation critique sur laquelle les Canadiens peuvent faire fructifier leurs économies, a conclu M. Soper.  

À compter du présent trimestre, l’Étude sur le prix des maisons de Royal LePage comprend la  Synthèse du marché immobilier canadien de Royal LePage qui présente la valeur des maisons dans 53 des plus importants marchés immobiliers du pays, un document produit à l’aide d’un système sur mesure exclusif qui analyse une base de données contenant des millions de transactions immobilières. Ces améliorations sont le fruit d’une collaboration entre Royal LePage et sa société soeur, les Services de propriétés résidentielles Brookfield (Brookfield RPS), un chef de file pour les données analytiques immobilières résidentielles au Canada. 

Résumés des marchés régionaux

Au troisième trimestre, la faiblesse du secteur énergétique a maintenu les propriétaires de maison de St. John’s sur la touche. Le prix global d’une maison dans la région a connu une faible hausse de 1,0 pour cent, pour atteindre 340 261 $. Le prix médian d’une maison à deux étages a augmenté de seulement 0,8 pour cent, à 382 462 $, tandis que celui d’une maison de plain-pied s’est majoré de 1,8 pour cent sur 12 mois pour atteindre 318 470 $. Durant la même période, le prix d’un appartement en copropriété a baissé de 3,4 pour cent par rapport à l’an dernier. 

Halifax a enregistré de bonnes augmentations annuelles pour tous les types de maison analysées au troisième trimestre de 2015. Le prix global médian d’une maison dans la région a augmenté de 4,1 pour cent, atteignant 313 178 $. À Halifax, ce sont les prix médians des appartements en copropriété qui ont connu la plus forte hausse annuelle, soit de 12,4 pour cent, pour atteindre 309 958 $. Au cours de la même période, le prix médian d’une maison à deux étages a augmenté de 4,4 pour cent à 355 114 $, tandis que celui d’une maison de plain-pied s’est majoré de 1,5 pour cent sur 12 mois pour atteindre 241 803 $.

La région du Grand Montréal a enregistré des augmentations modérées au troisième trimestre de 2015. Le prix global d’une maison a augmenté de 2,2 pour cent comparativement à l’an dernier pour atteindre 337 060 $. En comparaison, le centre de Montréal a connu des hausses de prix plus élevées, avec une augmentation du prix global d’une maison de 4,2 pour cent, pour atteindre 411 513 $ durant la même période.

Malgré l’imminence d’élections, le marché immobilier d’Ottawa est demeuré relativement actif comparativement aux périodes électorales antérieures. Le prix global d’une maison dans la région a connu une légère baisse de 0,3 pour cent, pour atteindre 386 295 $. Par rapport à l’an dernier, le prix médian d’une maison à deux étages est demeuré stable, à 404 153 $.  Par ailleurs, durant la même période, le prix médian d’une maison de plain-pied a connu une hausse modérée de 1,7 pour cent, à 386 244 $, et celui d’un appartement en copropriété a chuté de 6,8 pour cent, pour atteindre 289 396 $.

Dans la région du Grand Toronto (RGT), les augmentations de prix dans certaines banlieues ont dépassé celles enregistrées au coeur de Toronto; le prix global d’une maison dans la RGT a augmenté annuellement de 11,3 pour cent, à 612 261 $. Par ailleurs, durant la même période, le centre de Toronto a connu une hausse similaire de 11,2 pour cent, pour atteindre 639 970 $. Cela reflète les changements démographiques des baby-boomers qui veulent quand même demeurer à proximité des services et commodités de la ville.

Une reprise de l’industrie manufacturière a favorisé le maintien d’un marché immobilier équilibré à Winnipeg. Le prix global d’une maison dans la région a augmenté de 3,6 pour cent annuellement, pour atteindre 302 338 $. Le prix médian d’une maison à deux étages a augmenté de 4,1 pour cent, à 371 943 $, tandis que celui d’une maison de plain-pied s’est majoré de 3,4 pour cent sur 12 mois pour atteindre 273 636 $. Durant la même période, le prix d’un appartement en copropriété a connu une hausse plus modeste de 1,3 pour cent, pour atteindre 228 923 $.

À Regina, le marché immobilier a continué de favoriser les acheteurs en raison du trop grand nombre de mises en chantier. Le prix global d’une maison dans la région a diminué de 2,2 pour cent, pour atteindre 324 606 $. Le prix médian d’une maison de plain-pied a chuté de 3,0 pour cent annuellement, à 298 839 $, tandis que celui d’un appartement en copropriété  a baissé de 5,2 pour cent sur 12 mois pour atteindre 250 879 $. Au cours de la même période, le prix médian d’une maison à deux étages a connu une légère hausse annuelle de 0,3 pour cent, pour atteindre 423 917 $.

À Calgary, le marché immobilier a continué de survivre au ralentissement du secteur de l’énergie causé par une économie diversifiée. Le prix global d’une maison a augmenté de 0,8 pour cent, pour atteindre 465 374 $. En tenant compte du type de maison, le prix médian d’une maison à deux étages a augmenté annuellement de 1,0 pour cent, à 522 052 $, tandis que celui d’une maison de plain-pied a subi une légère baisse de 0,4 pour cent sur 12 mois pour atteindre 451 937 $. Durant la même période, le prix d’un appartement en copropriété a connu une hausse modérée de 3,0 pour cent, pour s’établir à 310 665 $.

La migration vers ce marché a soutenu la demande immobilière résidentielle à Edmonton. Le prix global d’une maison dans la ville a augmenté de 4,1 pour cent pour se fixer à 389 174 $. Comme les acheteurs sont revenus de leur travail dans l’industrie pétrolière et gazière au nord, le prix médian des maisons à deux étages a connu une hausse annuelle de 5,6 pour cent,  passant à 465 247 $, tandis que celui des appartements en copropriété a grimpé de 4,1 pour cent pour s’établir à 244 534 $. Durant la même période, le prix des maisons de plain-pied a connu une hausse annuelle de 1,9 pour cent, pour atteindre 370 989 $.

Au troisième trimestre, la Grande région de Vancouver a enregistré des hausses dans les deux chiffres, le marché demeurant stimulé par la vigueur économique de la Colombie-Britannique. Le prix global d’une maison dans la Grande région de Vancouver a augmenté de 12,9 pour cent annuellement, pour se fixer à 928 532 $, tandis que celui d’une maison dans le centre de Vancouver s’est majoré de 15,6 pour cent pendant la même période, à 1 097 726 $, en raison de la concurrence entre les maisons à deux étages et les maisons de plain-pied.

L’Étude trimestrielle sur le prix des maisons de Royal LePage montre les changements de prix annuels pour les principales catégories d’habitations dans certains marchés nationaux. Télécharger la table. (.PDF)

À propos de l’Étude sur le prix des maisons de Royal LePage

L’Étude sur le prix des maisons de Royal LePage présente des renseignements sur les trois types d’habitation les plus courants au Canada, dans les 53 plus grands marchés immobiliers au pays. Les valeurs des maisons présentées dans l’Étude sur le prix des maisons de Royal LePage sont fondées sur la Synthèse nationale des prix des maisons Royal LePage, un document produit chaque trimestre à l’aide des données de l’entreprise, en plus des données analytiques de sa société sœur, les Services de propriétés résidentielles Brookfield, la source de confiance pour les renseignements et les analyses sur le secteur immobilier résidentiel au Canada.  Les commentaires sur l’immobilier et les prévisions quant aux valeurs sont fournis par des spécialistes en immobilier résidentiel de Royal LePage à partir de leurs opinions et de leur connaissance du marché.

À propos de Royal LePage

Au service des Canadiens depuis 1913, Royal LePage est le premier fournisseur, au pays, de services aux agences immobilières, grâce à son réseau de plus de 16 000 professionnels de l’immobilier répartis dans plus de 600 bureaux partout au Canada. Royal LePage est la seule entreprise immobilière au Canada à posséder son propre organisme de bienfaisance, la Fondation Un toit pour tous de Royal LePage, qui vient en aide aux centres d’hébergement pour femmes et enfants et appuie les programmes éducatifs visant à mettre fin à la violence familiale. Royal LePage est une société affiliée de Brookfield Real Estate Services Inc., entreprise inscrite à la Bourse de Toronto sous le symbole « TSX:BRE ».

Pour en savoir davantage, veuillez consulter le site www.royallepage.ca.

Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec : 

Christine Tourigny
Kaiser Lachance Communications
514 878-2522, poste 302
christine.tourigny@kaiserlachance.com

[1] Données fournies par les Services de propriétés résidentielles Brookfield

[2] L’agrégat des prix est calculé à partir de la moyenne pondérée de la valeur médiane des maisons dans les régions ciblées par l’Étude.