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La redistribution de la main-d’œuvre canadienne accroit davantage la plus-value dans les régions du Grand Toronto et du Grand Vancouver

La région du Grand Montréal affiche des signes de reprise du marché immobilier pour le premier trimestre de 2016 

RLPHPSPhoto_FRToronto (Ontario), le 7 avril 2016 – Selon l’Étude sur le prix des maisons de Royal LePage[1] publiée aujourd’hui, le marché de l’immobilier résidentiel canadien présente de fortes hausses de prix au premier trimestre de 2016, année après année. Les marchés immobiliers des régions du Grand Vancouver et du Grand Toronto continuent d’être en tête des augmentations de prix au pays, le paysage économique du Canada continuant de stimuler la demande de logement dans ces régions métropolitaines.

De plus, l’on s’attend à ce que la tendance émergente à la migration interprovinciale vers la Colombie-Britannique et l’Ontario, à partir de régions très axées sur les produits de base, comme l’Alberta, engendre de nouvelles pressions à la hausse sur les prix des propriétés de ces régions au cours des prochains mois. Pendant ce temps, au Québec, le marché de l’immobilier résidentiel de la région du Grand Montréal montre les signes de reprise les plus prometteurs enregistrés ces dernières années avec une hausse des prix et un accroissement des ventes d’unités au cours du premier trimestre.

La Synthèse nationale des prix des maisons de Royal LePage, qui s’appuie sur les données concernant l’indice de prix des propriétés dans 53 des plus grands marchés immobiliers au pays, a montré que le prix[2] d’une maison au Canada a augmenté de 7,9 pour cent sur 12 mois pour atteindre 512 621 $ au premier trimestre de 2016. Le prix d’une maison à deux étages a augmenté de 9,2 pour cent d’une année à l’autre pour atteindre 629 177 $ et le prix d’une maison de plain-pied a connu une hausse de 6,8 pour cent pour se chiffrer à 426 216 $. Pendant la même période, le prix d’un appartement en copropriété augmentait de 4 pour cent pour atteindre 344 491 $.

« Notre Synthèse nationale des prix des maisons nous indique que le marché immobilier au pays est robuste, quoique les résultats de l’Étude montrent des inégalités extrêmes d’une région à l’autre, d’une nature telle que nous n’avions pas observée depuis une décennie, explique Phil Soper, président et chef de la direction de Royal LePage. Tel un trio économique, l’effet des taux d’intérêt à des niveaux plancher, la baisse du dollar canadien et l’accroissement rapide de la main d’œuvre américaine stimulent la croissance économique et la demande immobilière dans nos plus grandes régions métropolitaines. Inversement, dans des villes comme Calgary, la glissade continue des prix de l’énergie et les tendances inquiétantes du marché de l’emploi ont contribué à une baisse dans le volume des ventes. Pour donner un aperçu de ce retard, le prix des maisons en Alberta et à Terre-Neuve commence à peine à s’ajuster à la diminution de la demande. »

En Alberta, le déclin du prix des propriétés, année après année, a retardé la baisse des ventes qui s’était amorcée en 2015, mais elle commence à émerger à différents degrés à travers la province. À Calgary, considérant sa grande population de professionnels travaillant au sein de sièges sociaux de compagnies pétrolières et la présence limitée de logements abordables, on s’attend à observer un plus grand ajustement de prix durant l’année que celui observé à Edmonton, où les prix demeurent relativement stables. Inversement, les marchés de la région du Grand Toronto et du Grand Vancouver sont biaisés à la faveur des vendeurs, où l’inventaire y est saturé et où la demande croissante continue de faire pression à la hausse sur les prix.

« La redistribution de la main-d’œuvre, d’un bout à l’autre du pays, renforce encore plus les disparités entre les marchés immobiliers, tandis que les conséquences de la crise du pétrole albertaine se font sentir. Nous assistons à la  première étape d’une tendance à la migration dans cette province alors que les conditions économiques et les possibilités d’emploi deviennent de moins en moins attrayantes, poursuit M. Soper. Au cours de l’année à venir, nous nous attendons à ce que la Colombie-Britannique, suivie de l’Ontario, soient les principales gagnantes de cet afflux de ménages provenant de l’Alberta, ce qui stimulera encore davantage la demande de logement et la hausse des prix dans les régions du Grand Vancouver et du Grand Toronto. Il s’agit d’un retour du balancier pour la situation de 2011 à 2014, et du milieu des années 2000, alors que le boom pétrolier avait poussé de nombreuses familles de partout au Canada à migrer vers l’Alberta. »

L’Étude de Royal LePage faisait également état de l’apparition d’une différence marquée entre les deux marchés les plus dynamiques au Canada : tandis que la région du Grand Toronto a poursuivi son évolution vers une hausse des prix agrégée sur 12 mois, se situant dans la fourchette des 8 pour cent (8,4 pour cent), le marché du Grand Vancouver a fait un bond sans précédent et a dépassé les 20 pour cent (21,6 pour cent) de hausse des prix agrégée d’une année sur l’autre pour la région.

Au cours du premier trimestre, le marché immobilier de la région du Grand Montréal a affiché des signes de reprise, y compris une augmentation marquée des ventes résidentielles, soit une hausse de 9,4 pour cent, année après année. Dans le secteur des maisons de prestige, lorsque nous examinons les appartements en copropriété dans la fourchette de 500 000 $ à 1 000 000 $ situés sur l’île de Montréal, l’augmentation du volume de ventes sur 12 mois a fait un bond à 23 pour cent pour le premier trimestre, tandis qu’il s’est accru de 14 pour cent pour les maisons d’un million de dollars et plus. Possédant l’inventaire adéquat pour répondre à cette demande à la hausse, le prix des maisons a connu une croissance modérée, affichant une hausse de prix agrégée sur 12 mois de 1,8 pour cent dans la région.

« Après de nombreuses années de stagnation de la croissance de l’économie et du marché immobilier résidentiel, la région du Grand Montréal connait une recrudescence importante de la demande et des ventes d’unités, ce qui est souvent annonciateur d’une hausse plus prononcée des prix des propriétés, observe M. Soper. Bien que la région de Montréal ait pris plus de temps pour récolter les avantages économiques de la baisse des prix de l’énergie, en plus des trois principaux facteurs qui constituent un moteur de croissance dans d’autres marchés ailleurs au Canada (les bas taux d’intérêt, un dollar canadien moins fort et l’expansion de l’économie américaine), la ville prend maintenant un virage. Je parie sur Montréal comme la ville qui a le plus de chances de dépasser les attentes en 2016 »

De fait, l’on s’attend à ce que Montréal prenne de l’essor au cours de l’année à venir en raison des facteurs mentionnés ci-haut et de la performance de l’exportation influencée par la reprise constante du secteur manufacturier et des services. De grands projets d’infrastructures, comme les travaux effectués sur le pont Champlain et l’échangeur Turcot, devraient aussi contribuer à l’emploi local. Le Conference Board du Canada[3] prévoit d’ailleurs qu’à eux seuls, ces deux projets mettront fin au déclin du secteur de la construction observé à Montréal depuis maintenant trois ans.

« Le climat est en train de changer au Québec dans un contexte de stabilité politique retrouvée et de promesses économiques, ajoute M. Soper. Cette année, nous nous attendons à ce que le niveau de confiance des entreprises et des consommateurs s’améliore dans la province, ce qui engendrera une demande plus forte pour des achats plus importants, comme celui d’une maison. Les acheteurs sont en bonne position pour acheter, alors que des maisons de grande qualité et beaucoup plus abordables sont offertes sur le marché lorsqu’on les compare à d’autres grands centres, comme Vancouver et Toronto. »

À l’extérieur de la Colombie-Britannique et de l’Ontario, les changements aux prix des maisons d’une année sur l’autre ont en général été modestes au cours du premier trimestre. Dans le Canada atlantique, Moncton est la ville ayant connu les gains les plus marqués, avec une hausse de prix agrégée de 3,4 pour cent, tandis que le reste des régions de l’Atlantique à l’étude ont affiché des baisses légères à modérées. Dans les régions de l’ouest canadien, les prix des maisons à Winnipeg ont augmenté de 3,8 pour cent sur 12 mois, tandis que les villes de Regina et Saskatoon, qui ressentent certains des effets de la chute des prix des produits de base et de la migration nette, ont connu de légères baisses respectives de 1,1 pour cent et de 0,3 pour cent.

« Le miracle économique qu’est le Canada contemporain est propulsé dans une mesure importante par notre succès à attirer des immigrants de qualité. Bien que cela ne constitue pas une nouvelle, l’élection possible de Donald Trump au poste de président des États-Unis a offert une vitrine mondiale sur les différences considérables d’occasions et d’attitude qui existent de part et d’autre de notre grande frontière. Ce qui s’est manifesté au début comme un canular médiatique, semble confirmer l’attrait du Canada comme un endroit plus réaliste où poursuivre sa vie en quête de liberté et de bonheur, et prendre de l’ampleur même en Amérique. Bien qu’il puisse s’agir d’un simple élan de curiosité de la part de plusieurs Américains, la campagne de l’île du Cap-Breton les invitant à déménager au Nord avant que M. Trump ne soit élu, de même que le nombre record de recherches effectuées sur Google par ces derniers concernant la marche à suivre pour immigrer au Canada renforcent l’image amicale et tolérante du Canada, » conclut M. Soper.

 

Sommaire des marchés régionaux

Au cours du premier trimestre de 2016, le marché immobilier de St. John’s (Terre-Neuve-et-Labrador) est demeuré relativement stable, avec une hausse modeste de 0,1 pour cent du prix agrégé des maisons, d’une année à l’autre, qui se situe désormais à 336 629 $. Le prix médian d’une maison de plain-pied dans cette région s’est accru de 0,7 pour cent pour passer à 311 828 $, alors que celui des maisons à deux étages a connu une progression de 0,9 pour cent, d’une année à l’autre, pour atteindre 387 762 $. Au même moment, le prix médian d’un appartement en copropriété a chuté de 9,6 pour cent, se chiffrant à 270 025 $.

Au cours de la même période, le prix agrégé des maisons à Halifax a légèrement fléchi, et affiche une baisse de 1,2 pour cent, d’une année à l’autre s’établissant à 304 441 $. Ventilé par type d’habitation, le prix médian d’une maison de plain-pied s’est accru de 0,7 pour cent et se situe dorénavant à 245 672 $. Le prix des maisons à deux étages a lui aussi connu un léger déclin, de l’ordre de 1,5 pour cent d’une année à l’autre, et atteint maintenant 344 592 $, alors que le prix médian d’un appartement en copropriété a diminué d’une manière plus prononcée, soit de 6,4 pour cent, passant à 257 056 $.

Dans la région du Grand Montréal, le marché de l’immobilier résidentiel a montré des signes de reprise. L’agrégat du prix des maisons dans cette région a en effet connu une augmentation de 1,8 pour cent, et se situe maintenant à 342 909 $. Le prix médian des maisons de plain-pied a connu une progression modérée de 1,5 pour cent d’une année sur l’autre, le faisant passer à 282 266 $, alors que le prix des maisons à deux étages a connu une augmentation de 3,3 pour cent et est maintenant de 444 179 $. Le prix médian des appartements en copropriété est demeuré stable à 279 893 $, ce qui représente une baisse de 0,9 pour cent par rapport à la même période l’an dernier.

Entretemps, l’agrégat du prix des maisons à Ottawa s’est accru de 1,9 pour cent d’une année à l’autre, passant à 399 594 $. Les maisons à deux étages ont elles aussi connu une augmentation soutenue, avec un prix médian en hausse de 3,2 pour cent d’une année à l’autre, à 420 541 $, alors que celui des appartements en copropriété est demeuré relativement stable, avec une augmentation de 0,1 pour cent, à 316 499 $. Au cours de la même période, le prix médian des maisons de plain-pied a connu une légère baisse de 1,3 pour cent pour s’établir à 381 875 $.

Le prix des maisons continue d’augmenter de manière soutenue dans la région du Grand Toronto, avec un prix pour l’agrégat des maisons en hausse de 8,4 pour cent par rapport à l’année précédente, qui se pose à 613 733 $. Le prix médian pour une maison à deux étages a augmenté de 9,3 pour cent d’une année à l’autre, à 724 901 $, tandis que celui des maisons de plain-pied s’est apprécié de 8,7 pour cent pour atteindre 603 353 $. Les appartements en copropriété ont aussi connu une augmentation de prix modérée au cours du trimestre, soit une progression de 4,5 pour cent pour un prix médian de 366 714 $.

Le marché de l’immobilier résidentiel à Winnipeg a connu une bonne progression au cours du premier trimestre de 2016, avec une hausse de 3,8 pour cent du prix agrégé des propriétés d’une année à l’autre, pour toucher 300 714 $. Le prix médian d’une maison à deux étages s’est accru de 7,7 pour cent pour s’établir à 381 171 $, alors que celui d’une maison de plain-pied s’est apprécié de 2,0 pour cent, d’une année à l’autre, passant à 268 532 $. Du côté des appartements en copropriété, les prix ont chuté de 5,7 pour cent, atteignant le prix médian de 206 571 $.

Une offre excédentaire dans le marché de l’immobilier résidentiel de Regina a donné lieu à un léger déclin de 1,1 pour cent d’une année sur l’autre du prix agrégé des maisons, passant à 327 618 $ au cours du premier trimestre de 2016. Lorsque analysé par type d’habitation, le prix médian d’un appartement en copropriété a chuté de 3,3 pour cent, pour se poser à 275 138 $. Le prix des maisons de plain-pied a fléchi lui aussi, avec une baisse de 1,0 pour cent, d’une année à l’autre; il se situe maintenant à 301 261 $. Le prix des maisons à deux étages a également diminué enregistrant une baisse de 0,5 pour cent, se chiffrant à 418 399 $.

Malgré un déclin des ventes en raison des difficultés économiques que l’on connaît dans cette région, les prix sont demeurés relativement stables à Calgary durant le premier trimestre, le prix agrégé des maisons reculant de 0,6 pour cent et s’établissant à 466 184 $. Le prix médian d’une maison à deux étages a glissé de 1 pour cent, d’une année à l’autre, et se situe maintenant à 518 478 $. Au cours de la même période, le prix médian pour une maison de plain-pied a aussi connu une légère baisse de 0,2 pour cent, se posant à 463 693 $. Quant aux prix des appartements en copropriété, il est demeuré à peu près le même, enregistrant une légère augmentation de 0,3 pour cent année après année pour atteindre 307 864 $.

Malgré les répercussions de la baisse des prix du pétrole dans cette région, Edmonton a connu une hausse modérée de du prix  agrégé des maisons, croissant de 1,9 pour cent, d’une année à l’autre, pour atteindre 388 184 $ au cours du premier trimestre de 2016. Le prix médian d’une maison à deux étages a quant à lui progressé de 4,3 pour cent d’une année sur l’autre, pour passer à 472 388 $, alors que celui des appartements en copropriété a aussi augmenté, avec une hausse de 2,2 pour cent, pour atteindre  239 996 $. Au cours de la même période, le prix médian des maisons de plain-pied a chuté de 2 pour cent, et se situe à 361 007 $.

Le prix des maisons du Grand Vancouver a poursuivi sa progression spectaculaire au cours du premier trimestre de 2016, connaissant une hausse du prix agrégé des maisons de 21,6 pour cent, atteignant 1 044 750 $. Le prix médian pour une maison de plain-pied dans le Grand Vancouver a augmenté de 25,7 pour cent d’une année à l’autre, et atteint maintenant 1 116 136 $, alors que le prix des maisons à deux étages s’est accru de 23,6 pour cent pour s’établir à 1 418 231 $. Les appartements en copropriété ont aussi connu une croissance considérable au cours du trimestre, avec une augmentation de 9,5 pour cent; leur prix médian se situant maintenant à 487 300 $.

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À propos de l’Étude sur le prix des maisons de Royal LePage

L’Étude sur le prix des maisons de Royal LePage présente des renseignements sur les trois types d’habitation les plus courants au Canada, dans les 53 plus grands marchés immobiliers au pays. Les valeurs des maisons présentées dans l’Étude sur le prix des maisons de Royal LePage sont fondées sur la Synthèse nationale des prix des maisons de Royal LePage, un document produit chaque trimestre à l’aide des données de l’entreprise, en plus des données analytiques de sa société sœur, les Services de propriétés résidentielles Brookfield, la source de confiance pour les renseignements et les analyses sur le secteur immobilier résidentiel au Canada. Les commentaires sur l’immobilier et les prévisions quant aux valeurs sont fournis par des spécialistes en immobilier résidentiel de Royal LePage à partir de leurs opinions et de leur connaissance du marché.

À propos de Royal LePage

Au service des Canadiens depuis 1913, Royal LePage est le premier fournisseur au pays de services aux agences immobilières, grâce à son réseau de plus de 16 000 professionnels de l’immobilier répartis dans 600 bureaux partout au Canada. Royal LePage est la seule entreprise immobilière au Canada à posséder son propre organisme de bienfaisance, la Fondation Un toit pour tous de Royal LePage, qui vient en aide aux centres d’hébergement pour femmes et enfants ainsi qu’aux programmes éducatifs visant à mettre fin à la violence familiale. Royal LePage est une société affiliée de Brookfield Real Estate Services inc., entreprise inscrite à la Bourse de Toronto sous le symbole “TSX:BRE”.

Pour en savoir davantage, veuillez consulter le site www.royallepage.ca
Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec :

Christine Tourigny
Kaiser Lachance Communications
(514) 878-2522, poste 302
christine.tourigny@kaiserlachance.com

 

[1] Présenté par les Services de propriétés résidentielles Brookfield .

[2] Les prix agrégés sont calculés en faisant une moyenne pondérée de la valeur moyenne des propriétés pour les types de propriétés rapportés dans les régions étudiées.

[3] Conference Board du Canada, Metropolitan Outlook 1: Economic Insights into 13 Canadian Metropolitan Economies: Autumn 2015. Offert à l’adresse suivante (en anglais) : http://www.conferenceboard.ca/e-library/abstract.aspx?did=7381

 

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