Button CopyPathCircle CloseCircle Left ArrowArrow Down Icon GreyClosecirclecircleBurger

Les membres de la génération X font bondir la demande pour les propriétés récréatives

Vie de chalet typique : un rapport de Royal LePage révèle que les acheteurs étrangers représentent une faible part des transactions de propriétés récréatives 

Les baby-boomers qui planifient leur retraite recherchent des havres de paix

Toronto (Ontario), le 23 juin 2016 – Les acheteurs de chalets issus de la génération X à travers le Canada dépassent du double la proportion d’acheteurs de la catégorie des baby-boomers, selon le Rapport 2016 de Royal LePage sur le marché immobilier récréatif canadien publié aujourd’hui. Cela dit, l’une des raisons les plus souvent évoquées par les acheteurs potentiels de propriétés récréatives demeure la planification de la vie à la retraite. Le rapport annuel compile des renseignements provenant d’une enquête pancanadienne auprès de professionnels se spécialisant dans la vente de propriétés récréatives.

L’enquête a révélé que 65 pour cent des experts interrogés indiquaient que les acheteurs potentiels tenaient compte de leurs besoins à la retraite lorsqu’ils prenaient la décision d’acquérir une propriété récréative, tandis qu’un nombre important de répondants (88 pour cent) disaient que leurs clients mentionnaient le style de vie et les vacances comme principal motif de leur décision. Un peu moins de la moitié des répondants (49 pour cent) ont dit que les clients voyaient l’acquisition d’une résidence récréative comme un investissement et un peu plus du tiers (37 pour cent) indiquaient que les faibles taux d’intérêt constituaient un facteur décisif.

Selon 76 pour cent des répondants, les acheteurs de propriétés récréatives typiques sont des couples avec enfants. Lorsque l’on aborde le sujet du groupe d’âge le plus fréquent dans lequel se trouvent les acheteurs actuels, 63 pour cent des répondants ont nommé les membres de la génération X (36 à 51 ans), presque le double de ceux qui affirmaient qu’il s’agissait de baby-boomers (52 à 70 ans).

« Il nous a semblé intéressant d’observer que la majorité des répondants ont identifié la planification de la retraite comme motivation pour l’achat d’une propriété récréative, mais les membres de la génération X, encore à des décennies de la retraite, ont été identifiés comme étant les acheteurs types dans le marché actuel », a dit Phil Soper, président et chef de la direction de Royal LePage. « Cette cohorte, ayant atteint un seuil de stabilité, et dont les membres sont souvent déjà propriétaires d’une résidence principale dans les grands centres urbains du pays, fait son entrée sur le marché des propriétés récréatives pour jouir de ce style de vie dans un avenir rapproché, et planifier leurs jours à la retraite. »

« L’environnement actuel de bas taux d’intérêt a clairement fourni aux acheteurs la confiance recherchée pour investir dans un bien immobilier récréatif », a ajouté M. Soper. « Contrairement aux décisions d’achats urbains, acheter une propriété sur le bord de l’eau ou sur le versant d’une montagne est bien moins à propos des taux d’intérêt, mais vise surtout à améliorer le style de vie. L’épargne prend le dessus sur le financement hypothécaire lorsqu’il est question de la façon d’acquérir une propriété récréative.

 

Les achats étrangers : une part relativement faible des transactions 

Près de 95 pour cent des répondants ont déclaré que les acheteurs étrangers[1] étaient à l’origine de 10 pour cent ou moins des transactions touchant des propriétés récréatives. Lorsqu’on leur a demandé de nommer les pays d’où provenaient ces acheteurs, la réponse la plus fréquente fut d’Amérique du Nord, et la majorité de répondants ayant spécifié un pays d’origine a mentionné les États-Unis. Ils n’étaient par contre pas unanimes quant aux facteurs derrière cet intérêt international, entre la qualité de vie au Canada (30 pour cent), la géographie (27 pour cent) et la faiblesse du dollar canadien (27 pour cent).

« En tant que Canadiens, nous jouissons d’une certaine réciprocité avec nos voisins américains en ce qui a trait à l’immobilier récréatif. Telle une envolée d’oies, nous volons vers le Sud en hiver, et en retour, les Américains se dirigent vers le Nord lorsque l’été se pointe. Les Canadiens ont été, pendant des années, les principaux acheteurs étrangers de propriétés dans le Sud, dans des États comme la Floride et l’Arizona, tandis qu’un dollar canadien plus faible a encouragé une nouvelle vague d’acheteurs américains chez nous », a fait remarquer M. Soper. « Que les acheteurs d’immobilier récréatif vivent au Canada ou viennent de l’étranger, la beauté de ce pays, d’un océan à l’autre, constitue un attrait pour les familles cherchant à s’évader et profiter de la vie de chalet typiquement canadienne. »

 

Tendances régionales : Les volumes de ventes ont augmenté année après année dans la majorité des marchés récréatifs du Canada

Bien que nous puissions relever des éléments communs ayant une incidence sur le marché régional des propriétés récréatives, les différences entre les économies provinciales et la migration interprovinciale ont mené à des conditions locales disparates. La chute de prix du pétrole pourrait avoir jeté une ombre sur l’activité dans les régions dépendantes du secteur de l’énergie et forcé les travailleurs ayant déménagé pour travailler dans ce domaine à revenir dans leur province d’origine. De manière générale, ces provinces ont connu une certaine hausse de la demande immobilière tandis que les travailleurs plus âgés rapatriés ont commencé à chercher à investir leurs économies dans des propriétés récréatives.

À travers le pays, un peu plus du tiers (67 pour cent) des experts sondés ont exprimé avoir observé des augmentations en matière de ventes au cours des 12 derniers mois, et plus de la moitié (53 pour cent) prévoient qu’elles dépasseront les niveaux de ventes enregistrés en 2015.

La Colombie-Britannique a enregistré une hausse des prix par rapport à l’année dernière[2] et Royal LePage s’attend à ce que les ventes continuent de grimper pour le reste de l’année. Les experts interrogés ont cité la demande émanant des retraités comme un facteur majeur stimulant le marché.

En Alberta, les sentiments étaient quelque peu mitigés et les répondants s’attendaient généralement à ce que le marché continue d’être au ralenti au cours de la prochaine année, autant sur le plan des prix que des ventes.

Dans la province voisine de la Saskatchewan, les prix de propriétés récréatives ont connu une légère hausse par rapport à l’année dernière tandis que l’offre et la demande demeurent stables.

Pendant ce temps, au Manitoba, le marché de l’immobilier récréatif enregistre un certain ralentissement, avec une offre dépassant la demande.

En Ontario, l’on rapporte une légère croissance autant sur le plan des prix que du volume des ventes au cours de la dernière année, et ce, dans toutes les collectivités de propriétés récréatives étudiées, avec une offre légèrement à la baisse dans la plupart des marchés. L’on peut s’attendre à ce que le marché de l’immobilier récréatif ontarien continue d’être  actif pour le reste de 2016.

La situation est semblable au Québec, où la plupart des observateurs ont constaté une légère hausse des prix et de l’activité par rapport à l’année dernière, avec des volumes de ventes qui devraient demeurer sains pour le reste de l’année.

Dans le Canada atlantique, les conditions du marché régional varient. Les experts immobiliers de la Nouvelle-Écosse rapportent une légère augmentation des prix et des ventes par rapport à l’année dernière, tandis que les marchés des propriétés récréatives du Nouveau-Brunswick demeurent stables sur ces deux fronts. À l’opposé, le marché de l’immobilier récréatif de Terre-Neuve a connu une légère baisse du niveau des prix et des ventes comparativement à la même période l’an dernier. Étant donné les conséquences économiques négatives du revers que connait l’industrie pétrolière, ce ralentissement devrait se poursuivre pour le reste de 2016, tandis que les acheteurs et les vendeurs restent sur la touche et attendent au milieu de l’incertitude qui plane sur les marchés.

 

Prix régionaux moyens

Le tableau ci-dessous présente les prix moyens par région pour 2016 des six types de propriétés récréatives sur lesquels s’est penché le rapport, notamment les propriétés au bord d’un lac, d’une rivière et de la mer, de même que les propriétés situées sur des îles, les chalets dans les bois situés en retrait des plans d’eau, les appartements dans des complexes hôteliers et les appartements en copropriété.

Voir le rapport des prix

 

À propos de Royal LePage 

Au service des Canadiens depuis 1913, Royal LePage est le premier fournisseur, au pays, de services aux agences immobilières, grâce à son réseau de plus de 16 000 professionnels de l’immobilier répartis dans plus de 600 bureaux partout au Canada. Royal LePage est la seule entreprise immobilière au Canada à posséder son propre organisme de bienfaisance, la Fondation Un toit pour tous de Royal LePage, qui vient en aide aux centres d’hébergement pour femmes et enfants et appuie les programmes éducatifs visant à mettre fin à la violence familiale. Royal LePage est une société affiliée de Brookfield Real Estate Services Inc., entreprise inscrite à la Bourse de Toronto sous le symbole « TSX:BRE ». Pour en savoir davantage, veuillez visiter le royallepage.ca 

Pour en savoir davantage, veuillez consulter le site www.royallepage.ca.

 

Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec :

Stéphanie Panneton
Kaiser Lachance Communications
514 909-2831
Stephanie.Panneton@kaiserlachance.com

 


 

[1] Aux fins du Rapport, les « acheteurs étrangers » sont définis comme des acheteurs vivant à l’extérieur du Canada en tout temps ou la plupart du temps.

[2] La période de douze mois à laquelle l’enquête s’intéressait s’étendait du mois de mai 2015 à mai 2016.